Mgr Viganò : Les vaccins fabriqués avec du tissu fœtal sont un « sacrifice humain de victimes innocentes offert à Satan »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
21 juillet 2021 (LifeSiteNews) – Dans la préface d’un livre sur le problème du vaccin contre le coronavirus, Mgr Carlo Maria Viganò dénonce la nature satanique de ce vaccin qui utilise des tissus de bébés avortés dans sa production et ses tests. Pour ce prélat italien, le vaccin est un outil de l’idéologie mondialiste qui est « antihumaine, antireligieuse et antichristique. »
Viganò voit que « l’avortement est proposé par les satanistes comme un rite religieux véritable et approprié », et dit que dans cette vision satanique du monde, par le biais d’un vaccin contaminé par l’avortement, on devient membre de l’anti-église satanique.
Mors Tua Vita Mea (Ta mort est ma vie) est le titre du livre italien sur les vaccins à coronavirus contaminés par l’avortement, dont Mgr Viganò a rédigé la préface (en voir des extraits ci-dessous en traduction française, d’après la traduction anglaise de l’original en italien). Édité par le professeur Massimo Viglione, le livre contient également des essais de Mgr Athanasius Schneider et du rédacteur en chef de LifeSite, John-Henry Westen. Son sous-titre est : « La fin ne justifie pas les moyens ».
Pour Mgr Viganò, il ne fait aucun doute que les vaccins du coronavirus ne pourront jamais justifier le meurtre de bébés à naître. Au contraire, ce vaccin semble être utilisé comme un moyen de nous habituer de plus en plus à tuer des bébés au nom de l’humanité. Il déclare :
Lire la suite... nous ne pouvons manquer de voir comment il contribue, précisément dans sa valeur « mystique », à l’acceptation collective du sacrifice humain comme normal et même nécessaire : la créature la plus innocente et sans défense, le bébé dans le ventre de sa mère au troisième mois de gestation, est sacrifiée et démembrée afin d’extraire de son corps encore palpitant des tissus avec lesquels produire un non curatif, un non-vaccin, qui non seulement ne guérit pas du virus, mais qui, selon toute vraisemblance, provoque un pourcentage de mortalité plus élevé que le Covid lui-même, surtout chez les personnes âgées ou malades.
Mgr Athanasius Schneider : le Saint-Siège ne peut abolir la messe traditionnelle, la « liturgie de tous les saints »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Dès avant la parution de Traditionis Custodes — horrible antiphrase, car il s’agit d’une destruction méthodique de la tradition liturgique de l’Eglise — Mgr Athanasius Schneider abordait dans une conférence organisée à Paris, le 25 juin, par Renaissance catholique, la question des prévisibles restrictions sur la célébration de la messe tridentine, dont Benoît XVI avait pourtant affirmé le « droit de cité » dans Summorum Pontificum.
L’abolition du Motu Proprio de 2007 est d’une cruauté et d’une violence délibérées sinon inouïes (ce n’était pas mal non plus en 1969) ; elle cherche, dans son esprit, à faire viser, tester, estampiller, parquer les inconditionnels de la liturgie traditionnelle hors de la vue du peuple de Dieu afin qu’il n’y ait plus de contacts entre les « tradis » et les bénéficiaires de la messe de Paul VI au sein des diocèses, pour éviter que les fidèles de l’« unique » lex orandi de l’Eglise catholique de rite romain ne se laissent contaminer, et elle dit clairement sa volonté d’éradiquer à terme le virus tridentin.
Mgr Schneider, courageux évêque auxiliaire de Sainte-Marie in Astana, déclarait alors que ces nouvelles mesures étaient attendues (mais personne n’imaginait leur brutalité) : « Les fidèles et les prêtres ont le droit à une liturgie qui est une liturgie de tous les saints […]. Par conséquent le Saint-Siège n’a pas le pouvoir de supprimer un héritage de toute l’Eglise, c’est un abus, ce serait un abus même de la part d’évêques. Dans ce cas, vous pouvez continuer de célébrer la messe même sous cette forme : c’est une forme d’obéissance (…), à tous les papes qui ont célébré cette messe. »
Je vous invite à lire l’intégralité du communiqué de Renaissance catholique au sujet de cette décision abusive du pape François : c’est ici, sous le titre « Le pape de l’exclusion. »
Je vous propose également la retranscription intégrale de la conférence de Mgr Schneider (hormis les toutes premières minutes de son intervention). Les premiers paragraphes font partie d’une courte introduction qu’il avait proposée, et c’est ensuite moi qui ai mené l’entretien et présenté les questions du public.
J’ai modifié dans cette retranscription certaines expressions ou tournures mais ai conservé l’essentiel du style « parlé » de l’intervention, au risque parfois de l’incorrection lorsque j’ail estimé que les paroles exactes de Mgr Schneider étaient importantes à connaître. — J.S.
Lire la suiteLe pape restreint la messe traditionnelle, soi-disant source de division, et déclare le Novus Ordo «unique expression» de la liturgie de l’Église
Pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock
Cité du Vatican, 16 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Le pape François a publié aujourd’hui un nouveau motu proprio qui restreint la célébration de la messe traditionnelle en latin et déclare que la liturgie de Paul VI, ou Novus Ordo, est « l’unique expression de la lex orandi du rite romain ».
Le document, intitulé « Traditionis Custodes », est rédigé « à la lumière de l’expérience » de l’enquête menée l’année dernière par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur la Messe traditionnelle (également appelée « Messe en latin », « Forme extraordinaire du Rite romain », « Ancienne Messe »).
Article 1 — Le Novus Ordo est « l’unique expression » du rite romain
Dans ce document, le pape a apporté plusieurs changements radicaux aux permissions accordées à la célébration de la messe en latin. Mais tout d’abord, et c’est l’un des points les plus frappants, il déclare que « Les livres liturgiques promulgués par saint Paul VI et saint Jean Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, sont l’unique expression de la lex orandi du Rite romain. »
Alors que le document Summorum Pontificum (SP) de 2007 du Pape émérite Benoît XVI décrivait le Novus Ordo comme « l’expression ordinaire » de la lex orandi, et le rite de 1962 (Messe en latin) comme n’ayant « jamais été abrogé » en tant que « forme extraordinaire », François supprime ce langage et décrit le Novus Ordo comme l’« unique » et seule expression.
Article 2 — Les évêques détiennent le contrôle
Le pape François a stipulé que les évêques diocésains ont le rôle et le droit de « réglementer les célébrations liturgiques de leur diocèse », comme le prévoit le Code de droit canonique (c.375 et c.392). Cependant, le Souverain Pontife a ensuite déclaré que chaque évêque détient la « compétence exclusive » pour « autoriser l’utilisation du Missel Romain de 1962 dans son diocèse, selon les directives du Siège Apostolique ».
Bien qu’elle fasse initialement appel au droit canonique, la deuxième partie de la déclaration est une infraction aux permissions mises en lumière dans Summorum Pontificum, document par lequel Benoît XVI a établi que les messes sans fidèles, offertes par « tout prêtre catholique de rite latin, qu’il soit séculier ou régulier », peuvent être célébrées soit selon le Novus Ordo, soit selon le rite traditionnel en latin, et peuvent donc être offertes sans demander la permission du Saint-Siège ou de l’évêque local.
Dans de telles circonstances, chaque prêtre avait donc le droit d’offrir la messe selon sa préférence quant aux livres liturgiques, sans avoir à demander la permission de son évêque. Toutefois, cette disposition a été supprimée.
Lire la suiteFrançois a déclenché une guerre : elle se terminera par le triomphe complet de la Tradition
Par Roberto de Mattei (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Servus Tuus/Wikimedia Commons
20 juillet 2021 (Rorate Caeli) — L’intention du pape François dans son motu proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021, est de réprimer toute expression de fidélité à la liturgie traditionnelle, mais le résultat sera de déclencher une guerre qui se terminera inévitablement par le triomphe de la Tradition de l’Église.
Lorsque, le 3 avril 1969, Paul VI a promulgué le Novus Ordo Missæ (NOM), son idée fondamentale était que, dans quelques années, la Messe traditionnelle ne serait plus qu’un souvenir. La rencontre de l’Église avec le monde moderne, que Paul VI appelait de ses vœux au nom d’un « humanisme intégral », prévoyait la disparition de tous les héritages de l’Église « constantinienne ». Et l’ancien rite romain, que saint Pie V avait restauré en 1570, après la dévastation liturgique protestante, semblait destiné à disparaître.
Jamais une prédiction ne s’est montrée plus erronée. Aujourd’hui, les séminaires sont dépourvus de vocations et les paroisses se vident, parfois abandonnées par des prêtres qui annoncent leur mariage et retournent à la vie civique. Au contraire, les lieux où l’on célèbre la liturgie traditionnelle et où l’on prêche la foi et la morale de toujours sont bondés de fidèles et sont des incubateurs de vocations. La messe traditionnelle est célébrée régulièrement dans 90 pays sur tous les continents et le nombre de fidèles qui y participent augmente d’année en année, renforçant la Fraternité Saint-Pie X et les instituts Ecclesia Dei créés après 1988. Le coronavirus a contribué à cette croissance, car, suite à l’imposition de la communion dans la main, de nombreux fidèles dégoûtés par cette profanation ont quitté leurs paroisses pour aller recevoir la Sainte Eucharistie dans des lieux où elle continue à être administrée sur la langue.
Ce mouvement d’âmes est né en réaction à cette « absence de forme » de la nouvelle liturgie dont Martin Mosebach a bien parlé dans son essai Heresy of Formlessness [L’hérésie de l’absence de forme]. Si des auteurs progressistes comme Andrea Riccardi, de la Communauté de Sant'Egidio, se plaignent de la disparition sociale de l’Église (L’Église brûle. Crise et avenir du christianisme, Tempi nuovi, 2021), l’une des causes en est précisément l’incapacité de la nouvelle liturgie à attirer et à exprimer le sens du sacré et de la transcendance. Ce n’est que dans l’absolue transcendance divine que s’exprime l’extrême proximité de Dieu avec l’homme, observe le cardinal Ratzinger dans le livre qu’avant son élection au pontificat il a consacré à l’Introduction à l’esprit de la liturgie (San Paolo, Milan 2001). Préfet de la Congrégation pour la Foi, il avait toujours placé la liturgie au centre de ses intérêts; devenu le Pape Benoît XVI, il a promulgué le 7 juillet 2007 le motu proprio Summorum Pontificum avec lequel il a restitué le plein droit de cité à l’ancien Rite Romain (malheureusement défini comme la « forme extraordinaire »), qui n’avait jamais été abrogé juridiquement mais qui était interdit de facto depuis quarante ans.
Lire la suiteLa Russie reproche à la Cour européenne d’insister à ce qu’elle reconnaisse le « mariage » homosexuel
Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BBC News/YouTube
Moscou, 16 juillet 2021 (LifeSiteNews) — La Russie a rejeté cette semaine un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui poussait le pays à reconnaître le « mariage » homosexuel.
L’ordonnance de la CEDH, rendue mardi, a estimé que le refus de la Russie d’enregistrer les homosexuels comme « mariés » violait l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui comprend un « droit à la vie familiale », et l’article 14, qui interdit la discrimination. Ces dernières années, la Cour de Strasbourg a interprété ces articles comme s’appliquant aux unions entre personnes de même sexe, malgré des décisions antérieures contraires et l’absence de toute mention de l’homosexualité dans le texte de la Convention européenne.
L’affaire, Fedotova et Autres c. Russie, a été portée par plusieurs homosexuels russes dont les demandes d’enregistrement d’un avis de mariage ont été rejetées, selon la CEDH.
« La Cour a estimé que la Russie avait l’obligation d’assurer le respect de la vie privée et familiale des requérants en leur fournissant un cadre juridique leur permettant de faire reconnaître et protéger leurs relations en droit interne », a déclaré la CEDH.
La Cour a affirmé que les mesures qui assimileraient effectivement les unions homosexuelles aux mariages hétérosexuels « ne seraient pas en conflit avec la “conception traditionnelle du mariage” prévalant en Russie. » La CEDH a ajouté que « la forme la plus appropriée d’enregistrement des unions entre personnes de même sexe restait à la discrétion de l’État défendeur. »
La Russie a critiqué la décision de la CEDH, réaffirmant mardi que le mariage dans le pays reste strictement entre hommes et femmes. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné que les « mariages » homosexuels ne sont « pas autorisés » par la Constitution russe, qui a été modifiée cette année pour stipuler que « l’institution du mariage est une union entre un homme et une femme. »
Lire la suiteUn évêque du Nouveau-Mexique refuse la communion à un politicien démocrate pro-avortement
Mgr Peter Baldacchino, évêque de Las Cruces.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese of Las Cruces/YouTube
Las Cruces, Nouveau-Mexique, 20 juillet 2021 (LifeSiteNews) — La fin de semaine dernière, un évêque du Nouveau-Mexique a refusé la communion à un législateur de son diocèse qui a contribué récemment à faire passer une loi en faveur de l’avortement.
« J’ai été privé de communion hier soir par l’évêque catholique, ici à Las Cruces, et sur la base de ma fonction politique », a gazouillé samedi le sénateur d’État Joe Cervantes (D). « Mon nouveau prêtre de paroisse a indiqué qu’il ferait de même », a poursuivi M. Cervantes.
« Veuillez prier pour les autorités ecclésiastiques alors que le catholicisme est en transition sous le pape François », a-t-il ajouté.
Cervantes, un démocrate pro-avortement, a coparrainé plus tôt cette année le projet de loi 10 du Sénat, qui a abrogé une loi inactive de l’État qui limitait l’avortement et protégeait les droits de conscience des prestataires de soins de santé. Cervantes avait voté pour une législation similaire au projet de loi 10 du Sénat en 2019.
« Il ne devrait y avoir aucune loi qui rende illégales les décisions privées concernant la grossesse », a déclaré le sénateur à Albuquerque Journal en 2020. Le Nouveau-Mexique possède certaines des règles les plus laxistes du pays en matière d’avortement, autorisant l’avortement sur demande pendant les neuf mois de la grossesse.
M. Cervantes a également soutenu cette année une loi qui a fait du Nouveau-Mexique le neuvième État des États-Unis à autoriser le suicide assisté par un médecin.
Le diocèse de Las Cruces a répondu lundi au tweet de Cervantes : le directeur des communications du diocèse, Christopher Velasquez, a déclaré à Catholic News Agency que « nous regrettons la décision du sénateur Cervantes de politiser cette question ».
M. Velasquez a noté que le refus de communion au sénateur Cervantes est intervenu après que le prêtre de sa paroisse ait tenté à plusieurs reprises de le contacter au sujet de son soutien au projet de loi 10 du Sénat.
Lire la suiteLa Haute Cour d’Espagne juge que le confinement était inconstitutionnel et violait les « droits fondamentaux » des citoyens
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sergign/AdobeStock
Espagne, 16 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Suite à un recours du mouvement populaire conservateur Vox, le Tribunal constitutionnel espagnol a jugé que le premier confinement COVID-19 dans le pays était illégal et inconstitutionnel : les « droits fondamentaux » des citoyens espagnols ont été violés par les mesures gouvernementales contre la crise sanitaire, même si celles-ci avaient été approuvées par des votes successifs au Parlement.
Vox et le Partido Popular ont tous deux appelé le gouvernement à démissionner après la décision.
La décision a été rendue publique mercredi par le tribunal, après un vote de 6 contre 5 des juges suprêmes du tribunal. Théoriquement, tous ceux qui ont été condamnés à une amende pour ne pas avoir respecté les règles de confinement sévère pourront donc demander le remboursement de leur argent.
Toutes les amendes qui n’ont pas été payées sont annulées par la décision, ainsi que les procédures pénales à l’encontre de ceux qui n’ont pas respecté les mesures de confinement, mais le Tribunal a décidé de protéger les autorités contre les demandes massives de remboursement des amendes en décidant que « les citoyens ont le devoir juridique de supporter les dommages matériels qu’ils ont subis », ce qui est pour le moins curieux. D’autres sanctions pourront cependant être révisées.
Non content d’être le seul groupe politique du Parlement à s’être constamment battu pour les droits des citoyens tout au long de la crise du COVID, Vox est également responsable de cette grande victoire, puisque c’est lui qui a porté l’affaire en justice, obligeant les juges constitutionnels à désavouer les actions du gouvernement socialiste-communiste contre la population espagnole l’année dernière.
Un communiqué de presse publié mercredi par le Tribunal constitutionnel a révélé que les principaux griefs présentés par Vox avaient été pris en compte. Le décret royal du 14 mars dernier instaurant un « état d’urgence » en raison de la « crise sanitaire » a été déclaré nul et non avenu dans plusieurs de ses dispositions.
Lire la suiteLes démocrates tentent d’imposer le financement directe de l’avortement par le gouvernement américain
Nancy Pelosi.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : US Department of Labor/Wikimedia Commons
Washington D.C., 15 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Les démocrates de la Chambre ont soumis lundi à la Commission des crédits de la Chambre un projet de budget pour le Département fédéral de la santé et des services sociaux (HHS) qui omet un langage autrefois bipartisan qui, pendant des années, a évité aux contribuables fédéraux de financer directement la plupart des avortements [la commission, contrôlée par les démocrates, a adopté le projet omettant l'amendement Hyde*].
« Permettre à l’amendement Hyde de rester en vigueur est un mauvais service rendu à nos électeurs », a déclaré la présidente de la commission des crédits de la Chambre des représentants, Rosa DeLauro (démocrate-Connecticut), à propos de cet amendement vieux de 40 ans, rapporte ABC News. « En supprimant cet amendement discriminatoire une fois pour toutes, nous faisons enfin ce qui ce qu’il faut pour nos mères, nos familles et nos communautés. »
Traditionnellement inclus chaque année dans les budgets fédéraux sans grande objection, on estime que l’amendement Hyde a sauvé plus de 2 millions de vies depuis son adoption, il y a des décennies, en interdisant à la plupart des dollars des contribuables de financer les avortements, sauf en cas de viol, d’inceste ou de menace pour la vie de la mère.
Cette décision est cohérente avec la proposition récente du président Joe Biden d’un budget pour l’année fiscale 2022 omettant Hyde. Biden a soutenu l’amendement pendant la majeure partie de sa carrière politique, mais a brusquement renié ce soutien en réponse aux pressions qu’il a reçues pendant la primaire de 2020 pour la nomination présidentielle démocrate.
Un budget pro-avortement devrait passer sans trop de difficultés à la Chambre des représentants des États-Unis, contrôlée par les démocrates, mais son sort au Sénat des États-Unis est plus incertain. La mainmise des démocrates au Sénat est très mince, avec une marge de 50-50 dans laquelle la vice-présidente Kamala Harris peut voter pour départager les voix.
Cependant, même pour les mesures de dépenses qui peuvent être adoptées à la majorité simple, les démocrates du Sénat ont besoin d’un accord à 100 % de leurs propres membres pour réussir — et il reste à voir si un budget anti-Hyde peut y parvenir.
Le sénateur démocrate Joe Manchin, de Virginie-Occidentale, a déclaré en juin qu’il allait « soutenir Hyde de toutes les manières possibles », mais on ne sait pas encore si M. Manchin voterait contre un budget final sans Hyde ou s’il justifierait un vote positif au nom, comme il l’a déjà dit par le passé, de la nécessité de ne pas laisser « le parfait être l’ennemi du bien ».
*Commentaire d'A. H.
Journaliste canadien : les incendies d’église en cours sont l’équivalent canadien de BLM aux É.-U.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au moment de publier cette traduction, il y a 47 églises qui ont été brûlées ou vandalisées au Canada, suite à la propagande médiatique et gouvernementale sur les pensionnats autochtones — deux de plus qu'hier quand j'ai lu la première fois cette article. Je constate qu'au moins ce mouvement criminel n'a pas encore atteint le Québec où aucune église n'a été jusqu'à maintenant endommagée, en rapport avec cette affaire. — A. H.
Canada, 15 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Le rédacteur en chef de Rebel News, Ezra Levant, a déclaré à Tucker Carlson, animateur de FOX News, que les multiples incendies criminels d’églises au Canada représentent le « moment Black Lives Matter » de la nation, et il a dénoncé le quasi-silence des principaux dirigeants de la nation concernant ces incendies.
« C’est l’équivalent canadien du moment où les Black Lives Matter ont brûlé des entreprises appartenant à des Noirs dans des quartiers noirs ─ cela n’aide pas les Noirs », a déclaré Levant à Carlson la semaine dernière.
La découverte de tombes non marquées sur le terrain de pensionnats, aujourd’hui fermés, autrefois gérés par l’Église dans certaines régions du Canada, a fait l’objet d’une importante couverture médiatique. Quelque temps plus tard, près de 40 églises, pour la plupart catholiques, ont été incendiées ou vandalisées.
Une carte en ligne publiée par True North News montre l’emplacement de ces églises.
« Tout à coup, le Canada ressemble beaucoup à l’Union soviétique », a commenté Carlson.
« Vous avez l’impression que nous exagérons un peu ? Eh bien, ils brûlent des églises catholiques et anglicanes ces derniers jours. Ce sont des groupes gauchistes qui font cela. Mais les dirigeants du Canada ne condamnent pas l’incendie des églises. Non, ils les approuvent. », a-t-il poursuivi.
Lire la suiteUn homme de Winnipeg est accusé du meurtre de sa fille de trois ans qu’il avait auparavant tenté d’avorter
La petite fille de trois ans de Winnipeg, assassinée.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : GoFundMe
14 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Au Canada, l’avortement est discuté de deux manières principales. Premièrement, les libéraux utilisent la question de l’avortement pour accuser les conservateurs d’avoir un programme pro-vie caché afin de diviser la base conservatrice. Cela se produit, inévitablement, lors de chaque élection. Parallèlement, les médias canadiens insistent sur le fait que lorsque les conservateurs perdent des élections, c’est parce qu’ils sont trop opposés à l’avortement et qu’ils « effraient » ainsi la population votante. Aucune preuve de cela n’est jamais fournie, et cette affirmation peut être utilisée même lorsque les conservateurs ont un chef fièrement pro-avortement comme Erin O’Toole.
En fait, l’avortement au pays et à l’étranger est devenu, sous le gouvernement de Justin Trudeau, un élément fondamental de l’identité canadienne. Stephen Harper avait ses initiatives de soins maternels à l’étranger ; Justin Trudeau envoie des dizaines de millions de dollars de l’argent des contribuables pour faire avorter des bébés dans les pays en voie de développement (y compris les pays où l’avortement est encore illégal). Lorsque l’avortement est évoqué, c’est en tant qu’aspect merveilleux des soins de santé pour les femmes, auquel tout le monde a droit.
Cela signifie que même les lois populaires en faveur de la vie et bénéficiant du soutien d’une grande partie de la population sont condamnées comme une attaque contre la « liberté de choix en matière de reproduction ». Deux projets de loi de la députée Cathay Wagantall de la Saskatchewan, par exemple, ont été utilisés par les libéraux comme preuve que le Parti conservateur était « anti-choix ». L’un de ces projets de loi prévoyait l’instauration de sanctions pénales pour les hommes qui assassinent des femmes enceintes ou les agressent pour que leur enfant à naître meure, et l’autre visait à interdire l’avortement par sélection du sexe. Même ces initiatives de bon sens ont été jugées dangereuses.
Il est donc intéressant de constater le silence qui règne lorsqu’émerge une histoire qui prouve que l’avortement n’est pas seulement un acte violent qui prend la vie d’un enfant ─ c’est souvent une arme utilisée par des parents indignes qui souhaitent se débarrasser de la responsabilité d’un enfant. Par exemple, il y a le cas horrible d’un homme de Winnipeg qui est accusé d’avoir enlevé et poignardé à mort sa petite fille.
Lire la suite