Un étudiant viré de sa classe pour avoir dit qu’il n’y a que deux sexes
Le professeur qui a mis dehors un élève parce que celui-ci disait qu'il n'y avait que deux sexes.
Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo
Écosse, 19 juin 2019 (LifeSiteNews) — Un enseignant en Écosse a fait sortir un élève de sa classe après que celui-ci eût insisté sur le fait qu’il n’y avait que deux sexes, masculin et féminin. La vidéo, prise par l’élève sur un téléphone [in]intelligent*, montre l’enseignant qui apostrophe l’élève en dehors de la salle de classe de ce qu’il ne soit pas « inclusif ».
La brève vidéo, filmée par un étudiant du nom de Murray et fournie par le blogue de l’archevêque Cranmer, montre l’enseignant de plus en plus énervé envers Murray, qui persiste calmement à insister sur la réalité binaire de la sexualité humaine homme-femme. On ignore qui est l’enseignant ou dans quelle école cela s’est déroulé.
« Pourquoi m’avez-vous mis à la porte de la classe ? Ce n’est pas très inclusif de votre part », a déclaré Murray.
« Je suis désolé, mais ce que tu disais n’était pas très "inclusif", a déclaré l’enseignant de Murray, "et ici c’est une école inclusive". »
Lire la suiteLa dictature du politiquement correct
Par Paul-André Deschesnes — Photo : geralt/Pixabay
Dans cette chronique, j’aborderai un sujet très d’actualité. Nos populations occidentales vivent une époque historique où le politiquement correct occupe toute la place.
Mais, en quoi consiste ce cancer généralisé qui contamine toute la société et même notre Église catholique à tous les niveaux ?
La censure est de retour. De nos jours, soyez sur vos gardes. Vous devez vous plier à l’orthodoxie idéologique en vigueur, sinon vous serez exclus. La rectitude politique, c’est un poison qui tue et impose sa vision dite d’avant-garde.
Si vous refusez de suivre le monde décadent, vous serez étiqueté de personnage méprisable qui refuse d’évoluer. Vous n’êtes tout simplement plus fréquentable.
La terrible rectitude politique ne recherche pas la Vérité, mais bien la popularité. Il faut être à la Mode si on veut être écoutés et respectés par nos médias et notre intelligentsia athées.
La rectitude politique gauchiste et socialiste doit être imposée de force pour changer les mentalités des personnes qui refusent de se convertir aux dictats de ce modernisme athée et très populaire.
Vous résistez et refusez d’obéir, alors vous serez discrédités, méprisés, condamnés, exclus, et cloués au pilori.
Devant l’empire du politiquement correct, il faudrait s’émerveiller et suivre la parade ! Ceux et celles qui rament à contre-courant sont dénoncés. Cependant, n’oublions pas que dans nos rivières, seuls les poissons morts suivent le courant !
Les esclaves du politiquement correct vous diront que vous êtes des vieilles branches accrochées au passé, refusant d’adhérer aux nouvelles modes de notre monde devenu complètement fou.
Vous serez peut-être hypnotisés par tous ces beaux discours et ces nouveautés. Non ! Il faut résister !
Lire la suiteUn triste exemple d’illusion transgenre résultant en la mort d’un bébé
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixabay
17 mai 2019 (LifeSiteNews) — Bien que j’aie écrit à maintes reprises sur cette page que l’idéologie transgenre blessera sérieusement les enfants, j’admets qu’une histoire publiée le 16 mai par NBC intitulée « Blurred lines : A pregnant man’s tragedy tests gender notions » (Lignes floues : la tragédie d’un homme enceint met à l’épreuve les notions de genre) m’a pris au dépourvu. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai écrit une chronique détaillant la récente tendance des soi-disant « hommes enceints », quelque chose que jadis les amateurs de science aux yeux d’aigle n’auraient jamais considéré comme une chose, comme disent les enfants ces jours-ci. Mais comme NBC l’a signalé, la tendance des femmes biologiques* à se présenter comme hommes, bien qu’enceintes, peut avoir des conséquences douloureuses et tragiques :
Lorsque l’homme est arrivé à l’hôpital avec de graves douleurs abdominales, une infirmière n’a pas considéré qu’il s’agissait d’une urgence, notant qu’il était obèse et avait cessé de prendre des médicaments contre l’hypertension. En réalité, il était enceint — un homme transgenre en travail [dont la grossesse] était sur le point de se terminer en fausse-couche.
Il est fastidieux de le souligner continuellement, mais comme je l’ai déjà dit, les médias grand public se sont tellement éloignés de la réalité qu’il faut traduire ce qu’ils publient pour en arriver à la vérité de l’affaire. L’« homme » dont il est question ici est en fait une femme, un fait que l’on peut facilement discerner par le fait qu’elle est enceinte. Parce qu’elle se présentait comme un homme, une infirmière, à juste titre, pensait qu’elle était simplement obèse plutôt qu’un « homme enceint ». C’est tristement compréhensible. Les médecins travaillent dans le monde réel, pas dans le département d’études homosexuelles.
Bien sûr, les médias présentent cette horrible affaire, décrite en détail plus tôt cette semaine dans le New England Journal of Medicine, comme un exemple de « problèmes plus vastes [que le cas présent] au sujet de l’attribution d’étiquettes ou de conclusions hâtives dans une société de plus en plus confrontée aux variations du genre dans les domaines du sport, du divertissement et du gouvernement ». Un bébé est en fait mort à cause de la confusion entourant les étiquettes transgenres — dans les dossiers médicaux, elle a « été correctement classée comme homme », a inconsciemment lancé l’auteure principale de l’étude, le Dr Daphna Strousma de l’Université du Michigan — mais la réponse de ces idéologues aveugles est de laisser entendre que les professionnels médicaux ont tous besoin d’être recyclés.
Lire la suiteÉducation : les Dominicains rejettent l’idéologie du genre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image (modifiée) : geralt/Pixabay
Des milliers de personnes ont manifesté en République dominicaine, pour demander le retrait d’un décret « sur l’égalité des sexes » dans l’enseignement public, qui pourrait être la voie d’entrée à la théorie du genre (qui a propension à devenir rapidement une idéologie), d’après l’organisme à l’origine de la protestation. Extrait de la FSSPX.News :
En République dominicaine, plusieurs milliers de familles ont pris part, le 4 juillet 2019, à une manifestation nationale, afin de demander le retrait de mesures éducatives qu’elles estiment fondées sur l’idéologie du genre.
Les manifestants demandaient le retrait du décret 33-2019, promulgué le 22 mai 2019, qui stipule qu’une « politique basée sur l’égalité des sexes doit être mise en œuvre en priorité dans l’enseignement primaire et secondaire ».
Le gouvernement, dans la personne de son ministre de l’Éducation Henry Santos, assure que jamais l’idéologie du genre ne mettra les pieds dans l’éducation publique. Les catholiques demeurent dubitatifs et aux aguets.
Une fillette de 10 ans suspendue pour avoir demandé à être dispensée d’un cours LGBT
Kaysey.
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Christian Concern/YouTube
Croydon — Une fillette de 10 ans a été renvoyée de l’école pendant une semaine après avoir demandé à son professeur la permission d’être dispensée d’un cours LGBT à l’occasion du mois de la « fierté ».
Elle s’est expliquée dans une vidéo (ci-dessous, en anglais) : « Quand personne n’avait entendu parler des LGBT, tout le monde savait de quel sexe ils étaient ». Elle et son camarade de classe, Farrell, ont été suspendus de l’école primaire Heavers Farmer, située à Croydon, dans le sud de Londres.
« Mais maintenant, tout le monde est désorienté », a poursuivi la jeune fille de 10 ans, « et ils disent qu’ils sont bisexuels et trans, car ils sont désorientés. »
« Avant cela, ils étaient complètement sûrs de qui ils étaient, mais ce n’est plus le cas », a-t-elle ajouté.
Idéologie qui désoriente et trouble les enfants
« Cela concerne vraiment d’autres enfants », a expliqué Kaysey, « car à présent, ils perdent confiance en eux-mêmes et se regardent eux-mêmes en se demandant : “Pourquoi suis-je cette personne ? Pourquoi ne puis-je pas être quelqu’un d’autre ?” »
« Avant tout cela, les gens savaient qui ils étaient », a déclaré Kaysey. « Les écoliers doivent maintenant choisir leur sexe à l’âge de quatre ans. »
Lire la suiteUne enfant de six ans se fait dire qu'il n'y a ni fille ni garçon
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Post Millennial, The Toronto Sun, The National Post et LEGISInfo / Voici la source de la photo : Alexas_Fotos/Pixabay
Un enfant de six ans s’est fait expliquer, à l’école, que les « filles » et les « garçons » n’existaient pas.
La théorie des genres gagne du terrain dans les écoles canadiennes : deux parents ontariens l’ont malheureusement appris à leurs dépens lorsque leur fille de six ans a commencé à se questionner sur son identité sexuelle. Plus particulièrement, cette dernière a été troublée qu’on lui enseigne que les concepts de « filles » et de « garçons » n’existaient pas.
Le père et la mère de l’enfant se sont inquiétés puisque leur fille n’avait jamais exprimé de doute à l’égard de son identité avant de se faire enseigner la théorie des genres à l’école. La situation était devenue telle que l’enfant voulait consulter le docteur au sujet du fait qu’elle était une fille. Les parents se sont donc efforcés de communiquer leurs craintes à l’enseignante, à la direction, ainsi qu’au Commissaire de la commission scolaire et à la personne chargée de valider le contenu des cours. Sans exception, tous ont refusé de donner suite aux requêtes des parents.
Se sentant impuissant face à la situation, le couple a pris la décision de retirer leur fille de l’établissement et de porter plainte devant le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario (TPDO). Selon eux, leur fille a subi de la discrimination en recevant des leçons contredisant l’existence du sexe féminin et la réalité biologique de la gent féminine. De plus, ils estiment que la Commission scolaire et la directrice de l’école ont participé à cette discrimination en omettant de rectifier ce qui était enseigné à leur enfant.
Cette nouvelle a poussé le psychologue clinicien et professeur Jordan Peterson à commenter la situation par un article d’opinion dans le quotidien The National Post. Déplorant que des enfants aussi jeunes puissent être appelés à remettre en question leur identité sexuelle, il a souligné qu’il ne fallait pas sous-estimer les répercussions potentielles de ce type d’exercice intellectuel. Selon lui, demeurer silencieux face à ce phénomène causera un lot de problèmes qui devront être assumés par les prochaines générations.
Rappelons que M. Peterson est devenu célèbre après avoir publiquement refusé de se conformer à la loi fédérale C-16, laquelle ouvre la porte à l’imposition de pronoms neutres pour inclure les personnes transgenres, en remplacement des pronoms traditionnels « il » ou « elle ».
Le fait d'être homme ou femme ne pouvant changer, il est tout à fait inutile de le remettre en question. — A. H.
Cardinal Robert Sarah : « Soyons des bâtisseurs de cathédrales »
Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, a donné une conférence à Paris le 25 mai 2019, dans l’église Saint-François-Xavier. Le cardinal y a présenté son livre Le soir approche et déjà le jour baisse, comparant la situation du monde, de l’Occident et de l’Église à celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dévorée par les flammes le Lundi Saint 2019 (15 avril). Le texte intégral de la conférence, dont voici des extraits, est disponible sur La Nef :
Je voudrais ce soir vous redire ces convictions profondes qui m’habitent en les mettant en perspective avec l’émouvante visite que j’ai faite hier. Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Église en Europe.
Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Église semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. »
Ce feu, cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne, c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu.
La flèche maintenant abattue de la cathédrale montrait le ciel aux hommes, ciel vers lequel tous doivent se tourner, vers lequel l’Occident doit se tourner, ou se tourner vers la ruine, vers lequel doit rester orientée l’Église. La seule raison d’être de l’Église d’ailleurs est de nous conduire vers Dieu, rappelle Mgr Sarah.
Lire la suiteLes idées antiscientifiques de la gauche sur le LGBTisme et sur l'avortement nous ramènent aux temps primitifs
Par William Kilpatrick (LifeSiteNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Wikimedia Commons
14 Juin 2019 (Turning Point Project) ― Quand un homme cesse de croire en Dieu, observe Chesterton, il devient capable de croire en n’importe quoi. Il semble que nous ayons maintenant atteint l’étape du « n’importe quoi » de l’histoire de l’humanité.
Alors que la foi dans le christianisme recule en Occident, une chose étrange se produit. Après s’être débarrassés de leur croyance en Dieu, les gens ne deviennent pas plus rationnels ; ils deviennent plus crédules. Ils croient que les bébés in utero ne sont pas vraiment des êtres humains, que le « mariage » homosexuel est l’équivalent du vrai mariage, qu’il existe environ 52 variétés de genres, que les garçons peuvent devenir des filles, et vice versa. En général, ils croient que de simplement souhaiter fait les choses.
Le rejet de Dieu ne conduit pas à un épanouissement de la civilisation, mais plutôt à une primitivisation. Bon nombre des idées qui sont maintenant d’actualité sont préscientifiques et même antiscientifiques. La science est solidement assise du côté de ceux qui disent que les bébés sont des bébés et que les garçons ne peuvent pas devenir des filles, mais quand la science entre en conflit avec les croyances magiques actuelles, elle est rejetée d’emblée. Pour beaucoup, la source ultime de vérité n’est pas la raison, ou la science, ou Dieu, mais les sentiments.
C’est la croyance en un Dieu rationnel qui a créé un univers rationnel et ordonné qui a donné l’impulsion principale à l’étude scientifique il y a des siècles. Les érudits chrétiens et juifs pensaient qu’il valait la peine d’étudier la nature des choses parce que la nature des choses était considérée comme étant rationnelle et découvrable. Ainsi, la révolution scientifique était un produit du monde judéo-chrétien.
Mais tout d’un coup, tous les paris sont ouverts. Pour beaucoup, la croyance dans le soi impérieux a supplanté la croyance en Dieu et en un monde rationnel. Les envies et les désirs de l’individu sont primordiaux. Si votre fille de 12 ans décide qu’elle est un garçon, vous feriez mieux d’accepter ses désirs, parce que la doctrine en vigueur veut que son sexe soit une question qui doit être tranchée uniquement par elle et son médecin.
Lire la suiteCritique du document de la Congrégation pour l’éducation catholique sur l’idéologie du genre par le Pr Aardweg
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
La récente publication par la Congrégation pour l’éducation catholique d’un document intitulé « Il les créa homme et femme » ; pour un chemin de dialogue sur la question du « genre » dans l’éducation a suscité quelque enthousiasme du fait d’une certaine critique de l’idéologie du genre qu’on y trouve.
Ce document non magistériel, publié le 10 juin, a suscité une vague de protestations dans le monde « LGBT », notamment parce qu’il affirme clairement que les personnes humaines sont soit mâles, soit femelles. D’aucuns accusent le Vatican d’en être resté à « l’âge des ténèbres, faisant la promotion d’un enseignement erroné qui repose sur le mythe, la rumeur et les mensonges ».
Mais il ne s’agit pas là d’une garantie d’orthodoxie. Le psychiatre néerlandais Gerard van den Aardweg (membre de la nouvelle Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), auteur d’ouvrages sur la tromperie du mariage des couples de même sexe et des revendications du lobby LGBT, estime au contraire que la Congrégation pour l’éducation catholique a publié un texte « idéologique » qui se refuse à rappeler clairement l’enseignement de l’Eglise sur la sexualité et le mariage, n’apportant aucun conseil vraiment utile aux parents catholiques qui ont le devoir d’éduquer leurs enfants aux « vertus nécessaires à la vie chrétienne ».
Comment « dialoguer », en effet, avec les tenants d’une idéologie aussi radicalement contraire à la vérité que la « théorie » (ou plutôt, l’idéologie) du genre, en opposition frontale avec la doctrine de l’Eglise, cherchant en même temps à pervertir le sens des réalités et les exigences objectives de la loi naturelle ?
Diane Montagna, correspondante de LifeSiteNews à Rome, a interrogé le Pr van den Aardweg à propos du document. Ça décape… Traduction par mes soins. — J.S.
Diane Montagna : Dr van den Aardweg, quelle impression générale vous a laissée le nouveau document du Vatican sur la théorie du genre ?
Gerard van den Aardweg : Il s’agit essentiellement d’un document idéologique. Il n’est pas spécifiquement catholique, en dépit de quelques vœux pieux. Il s’agit essentiellement d’un plaidoyer en faveur d’une sorte d’éducation sexuelle athée, humaniste et socialiste, présentée comme plus ou moins catholique. Il s’extasie sur les avantages d’un modèle social d’éducation sexuelle contrôlé par des « experts professionnels » sur le fondement d’une vision de la sexualité de la part des sciences humaines actuelles qu’il suppose naïvement toujours plus approfondie. Ce document est un exemple du genre de discours illusoire et sentimental sur l’éducation et l’« affectivité » caractéristique de la psychologie humaniste immature et superficielle des années 1960 : la voici élevée au rang de « sagesse supérieure » par une Congrégation du Vatican dont les membres ont cinquante ans de retard. On en revient une nouvelle fois au « dialogue », a l’« écoute », à l’« ouverture ». Mais il n’est pas question d’écouter les enseignements divins de l’Eglise catholique sur la sexualité, le mariage et la famille (car ceux-ci semblent avoir besoin d’une « restructuration »). Enseigner et prêcher ces enseignements à un monde paganisé ne serait pas, semble-t-il, la voie à suivre. Le grand rêve est celui d’une « alliance » avec le néo-paganisme qui caractérise l’idéologie sexuelle, conjugale et familiale de l’ONU et des pays européens anti-chrétiens.
Lire la suiteQu'est la société humaine sans le Christ ?
Par Edward Pentin (National Catholic Register) ― traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Rome ― Les dangers et les conséquences dévastatrices de l’édification de nations et de sociétés humaines sans le Christ comme fondement ont été discutés lors d’une conférence de deux jours qui s’est tenue à Rome dans la semaine du 12 au 18 mai.
Le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie), un événement annuel du mouvement pro-vie international, avait pour thème « City of God vs. City of Man — Global One World Order vs. Christendom. » (Cité de Dieu contre Cité de l’Homme ― l’ordre mondial global contre la chrétienté).
La rencontre des 16 et 17 mai, qui s’est tenue à l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin, a culminé avec la Marche pour la vie dans les rues de Rome le 18 mai.
Dans son discours, le Cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht, aux Pays-Bas, a mis l’accent sur la théorie du genre, avertissant que celle-ci oppose l’humanité à la foi chrétienne.
Cardinal Willem Jacobus Eijk.
Il a expliqué de quelle façon le féminisme radical et l’« hyperindividualisme », qui ont commencé dans les années 1960, ont conduit les individus à ne pas accepter les rôles sociaux et biologiques liés au sexe qui étaient autrefois acceptés.
Les médias et la publicité ont exacerbé cette tendance, et aujourd’hui, l’« égalité des sexes » est promue dans le monde entier, ce qui mène à une plus large acceptation de la chirurgie de modification du genre et d’autres conséquences néfastes. Le cardinal Eijk a noté que ceci est « particulièrement dominant dans le monde anglophone ».
Le cardinal néerlandais s’est référé à l’enseignement du Pape Jean-Paul II sur la complémentarité des sexes comme remède contre le féminisme radical et la théorie du genre.
En ce qui concerne la façon dont la théorie « contredit radicalement » l’enseignement de l’Église, le cardinal Eijk a déclaré que la séparation des relations sexuelles et de la procréation a conduit à la promotion de l’avortement légalisé et à l’affaiblissement des rôles et des relations dans la famille, tant au niveau parental que conjugal, et entre parents et enfants. La séparation du genre et du sexe biologique « endommage » l’analogie entre le Christ et son Épouse, l’Église, disait-il, et rend « immatériel » le fait qu’un « prêtre soit homme ou femme ».
Montrer les erreurs de la théorie du genre « est de la plus haute urgence », a-t-il conclu, parce que « non seulement la morale sexuelle mais aussi la proclamation de la foi chrétienne en elle-même est en jeu ».
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