Strasbourg : une boutique unisexe pour rééduquer les enfants
Par Antoine Béllion (Avenir de la Culture) — Photo : KaiPilger/Pixabay
Les petits garçons qui s’habillent en bleu et jouent au chevalier, c’est mal. Les fillettes qui se rêvent en princesse et s’habillent en rose, aussi. Voilà la nouvelle pseudo-morale que tentent d’imposer aux tout-petits les adeptes de la théorie du genre. Et pour cela une boutique unisexe va prochainement ouvrir ses portes à Strasbourg.
A 26 ans, Joy Fleutot s’est lancée à « déconstruire les stéréotypes de genre. Et pour cela : il faut prendre le mal à la racine, dès tout petit. Elle ouvrira en décembre une boutique pour enfants où vêtements, livres et jouets seront parfaitement unisexes », rapporte France 3.
« Moi, ce que je veux, via cette boutique unisexe, c’est libérer l’enfant. Qu’il puisse aimer ce qu’il veut, loin des clichés. Que leurs choix soient libérés des clichés qu’on leur inculque partout et parfois malgré nous », affirme-t-elle. Belles intentions [peut-être…] qui cachent une ferme volonté de laver le cerveau de nos bambins.
En plus de proposer ses uniformes « non genrés », la péronnelle va également ouvrir un coin café où elle prêchera la bonne parole aux parents comme aux enfants.
« Proposer des produits unisexes sans expliquer la démarche ne sert à rien. Il me paraissait indispensable de créer un espace d’échanges et de discussions pour comprendre et défaire le marketing genré et ses conséquences. Il y a aussi de la pédagogie à faire avec les parents et les enfants. On éduque des enfants pas des garçons ou des filles », affirme notre drôle de commerçante, sûre de ses qualités d’éducatrice.
« Cela ne voudra pas dire que les enfants, une fois sortis de la boutique, n’auront plus de stéréotypes mais au moins on aura ouvert la discussion, on leur aura donné des clés de compréhension contre le sexisme, on les aura aidés à réfléchir », conclut-elle auprès de France 3.
Qu’on se le dise : à Strasbourg, il y a des boutiques de vêtements, où l’on fait davantage qu’habiller vos enfants, on les rééduque.
La famille et la révolution
Roberto de Mattei.
Par le professeur Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le discours ci-dessous a été prononcé lors de la conférence « Transmettre le dépôt de la foi — la mission de la famille catholique d’aujourd’hui », organisée par Voice of the Family et tenue du 6 au 8 septembre 2019 au Newman Hall de l'Aumônerie catholique universitaire, à Cardiff.
Les paroles de sœur Lucie de Fatima
Dans un discours prononcé en mai 2017 au Rome Life Forum, le cardinal Carlo Caffarra a confirmé avoir reçu une longue lettre manuscrite de sœur Lucie en 1983 ou 1984 qui se terminait ainsi :
Père, il viendra un moment où la bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille, et ceux qui travaillent pour le bien de la famille connaîtront la persécution et les tribulations. Mais, il n’y a rien à craindre, parce que Notre Dame a déjà écrasé sa tête.*
Le Cardinal Caffarra est décédé quelques mois plus tard, en septembre 2017 alors qu’il se trouvait au centre de la bataille sur la famille qui est survenue au sein de l’Église après la publication de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia du Pape François. Mais cette bataille, que nous continuons à vivre aujourd’hui, n’est qu’une bataille dans une guerre plus vaste entre deux villes qui ont combattu tout au long de l’histoire ; les deux villes desquelles saint Augustin d’Hippone a écrit : la Cité de Dieu et la Cité de Satan. La Cité de Dieu composée par l’Église de Jésus-Christ et l’autre par les disciples de Satan. Ces deux villes s’opposent comme deux armées : le but de chacune est d’annihiler l’autre et par conséquent leur conflit est continu et sans fin.
La famille constitue une image terrestre de la Cité de Dieu, qui est l’Église. Aussi, la destruction de la famille a toujours été un objectif permanent des ennemis de Celle-ci.
La famille base de l’État
L’Église enseigne que la famille n’est pas une simple union entre deux individus, mais une institution sociale. Et elle n’est pas une simple institution sociale comme tant d’autres, mais une institution sociale basée sur un sacrement : le sacrement du mariage, ce qui a de nombreuses conséquences.
Dans un discours prononcé en 1946, Pie XII a affirmé que les deux piliers de l’ordre civil conçus et voulus par Dieu sont la famille et l’État. [1]
Il y a un lien inséparable entre la famille et l’État. La prospérité des nations dépend de la prospérité des familles et vice versa. Le déclin des nations est donc lié au déclin de l’institution de la famille.
Lire la suiteL’Union Européenne condamne la Pologne anti-avortement
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Press.info)
Le Parlement européen attaque la Pologne et sa politique nettement en faveur de la vie et de la protection de l’enfance. Au centre de la discussion, un projet de loi polonais intitulé Stop à la pédophilie qui prévoit jusqu’à 5 ans de prison pour les enseignants qui propagent l’éducation sexuelle [certaines sortes]. Les Polonais, pas hypocrites sur la question de la pédophilie comme le sont les immoraux parangons de vertus de la bien-pensance qui sévissent à l’ouest, font ainsi le lien entre l’éducation sexuelle en direction des jeunes et l’apprentissage de la pédophilie. Ainsi ils estiment que l’éducation sexuelle fait « la promotion de l’homosexualité, de la masturbation et d’autres activités sexuelles, encouragerait des relations sexuelles précoces et serait une source de dépendance à la pornographie… »
Hier, l‘assemblée des euro-députés s’est réunie en séance plénière à Bruxelles et a exprimé sa profonde préoccupation concernant ce projet de loi. Dans un texte approuvé par 471 députés, 28 contre et 57 abstentions, le Parlement européen invite le Parlement de Varsovie à ne pas adopter cette loi qui selon eux entend « criminaliser l’éducation sexuelle ».
La résolution européenne va plus loin encore : elle encourage tous les Etats membres à donner une éducation sexuelle complète dans les écoles. Il faut selon l’Union Européenne que les écoles enseignent aux jeunes l’existence de « relations basées sur l’égalité de genre, sur le consensus et sur le respect réciproque » afin « de prévenir et combattre les stéréotypes et la violence de genre, l’homophobie et la transphobie ». De conseils, voire obligation, à l’enseignement de l’éducation sexuelle sous couvert de protéger les enfants contre d’éventuels abus et violences, les euro-députés glissent ainsi à la promotion des droits arc-en-ciel. Promotion dont ils votent le financement en demandant que soient allouées des subventions aux différentes organisations ayant pour mission l‘éducation sexuelle et la lutte contre les stéréotypes de genre, à travers notamment le programme Droits et valeurs et autres projets pilotes.
Le Parlement européen montre ainsi sa totale adéquation avec les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé qui en matière d’éducation et de protection des jeunes soutient l’inclusion des « aspects tels que l’orientation sexuelle et l’identité de genre » et la promotion de l’avortement en tant que « liberté fondamentale ».
Avec la résolution d‘hier, les députés européens ont donc condamné la proposition de loi polonaise et invité le pays à « s’abstenir d’adopter ce projet de loi proposé qui peut être vu comme une autre tentative en Pologne de limiter les droits sexuels et reproducteurs, comme le droit à l’avortement ».
Ainsi cette même Union Européenne qui n’entreprend sérieusement rien pour limiter l’invasion du Vieux Continent par des populations extra-européennes, ainsi que le lui demande d’ailleurs cette Pologne qu’elle a dans le viseur, devient très péremptoire, très active, quand il s’agit de limiter la natalité des Européens et d’ériger la civilisation du nihilisme en modèle de vie.
Les garçons deviennent-ils «transgenres» parce qu’ils se sentent filles ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : katemangos/freepik
Le psychothérapeute italien, Claudio Risé, déchiffre le phénomène des garçons voulant « transitionner » en filles, disant que [pour la plupart d’entre eux, j'imagine] le motif de ce désir n’est pas qu’ils s’estiment être femmes, mais bien parce qu’ils perçoivent l’homme comme dénigré par la société, d’après Medias-Presse.info qui rapporte ses propos :
« Ils le font non pas parce qu’ils se sentent femme physiquement ou sexuellement, mais parce qu’ils trouvent insupportable la condition de l’homme aujourd’hui. »
« Médias, politiques, spectacles, présentent les femmes comme étant belles et intelligentes et les hommes comme étant laids et stupides. Malheureusement ces garçons sont conformistes (comme la majeure partie de leurs camarades) et donc ils ne réussissent pas à penser avec leur tête. Et pour cela ils voudraient faire court et devenir femme, mettant fin ainsi à leurs difficultés. »
Un résultat combiné du féminisme et de la théorie du genre…
Les aveux d’un promoteur de la théorie du genre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ZuluZulu/Pixabay
Christopher Dummitt, historien de la culture et de la politique, et enseignant à l’Université Trent au Canada, a révélé tout récemment le peu de valeur des arguments qu’il employait pour arguer que le « genre », ou l’identité d’homme ou de femme (ou autre maintenant) d’après cette théorie, n’est déterminé par rien de solide et n’est qu’une « construction sociale ». M. Dummitt a eu une certaine influence, notamment dans le monde universitaire au Canada. M. Dummitt écrit, d’après Le Point :
Si on m’avait dit, voici vingt ans, que la victoire de mon camp allait être aussi décisive dans la bataille idéologique sur le sexe et le genre, j’aurais sauté de joie. À l’époque, je passais de nombreuses soirées à débattre du genre et de l’identité avec d’autres étudiants – voire avec n’importe qui avait la malchance de se trouver en ma compagnie. Je ne cessais de le répéter : « Le sexe n’existe pas. » Je le savais, un point c’est tout. Parce que j’étais historien du genre.
[…]
J’ai terminé mon doctorat en histoire du genre et publié en 2007 mon premier livre sur le sujet, The Manly Modern : Masculinity in Postwar Canada [Modernité virile : la masculinité dans le Canada d’après-guerre]. Mais ne vous fiez pas au titre, il ne s’agit en réalité que de cinq études de cas datant du milieu du XXe siècle, toutes centrées sur Vancouver, où des aspects « masculins » de la société ont pu faire l’objet d’un débat public. Pour mes exemples, j’ai pioché dans la culture automobile, le système pénal, un club d’alpinisme, un terrible accident du travail (l’effondrement d’un pont) et une commission royale sur les anciens combattants. Je n’entrerai pas dans les détails, mais j’ai honte de ma production, surtout en ce qui concerne les deux dernières parties.
J’ai également publié un article tiré de mon mémoire de maîtrise, dont la portée a sans doute été plus large que mes travaux académiques. C’est un article divertissant consacré aux liens entre les hommes et le barbecue dans le Canada des années 1940 et 1950. Publié pour la première fois en 1998, il a été intégré à plusieurs reprises dans des manuels de premier cycle. Bien des étudiants embarqués dans l’étude de l’histoire du Canada ont été obligés de le lire pour en apprendre davantage sur l’histoire du genre et la construction sociale du genre.
Petit problème : j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis : j’avais partiellement raison. Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z. Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre. Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. Mais, rétrospectivement, je crois que c’était le cas : je ne me bernais pas moi-même. Raison pour laquelle je défendais ma position avec autant de ferveur, de colère et d’assurance. Cela me permettait de camoufler qu’à un niveau très élémentaire j’étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos. Intellectuellement, ce n’était pas jojo.
Dans ses révélations, M. Dummitt explique que ses travaux ainsi que ceux de ses semblables sont repris par les autorités pour imposer une nouvelle morale, tandis que le monde universitaire ne s’est pas particulièrement amélioré depuis la jeunesse de M. Dummitt :
Mon raisonnement bancal et d’autres travaux universitaires exploitant une même pensée défectueuse sont aujourd’hui repris par des militants et des gouvernements pour imposer un nouveau code de conduite moral. Lorsque je prenais des verres avec d’autres étudiants et que nous bataillions tous pour la suprématie de nos ego, cela ne portait pas trop à conséquence. Mais les enjeux sont aujourd’hui tout autre. J’aimerais pouvoir dire que ce domaine d’études s’est amélioré — que les règles de la preuve et la validation par les pairs sont plus exigeantes. Sauf que, en réalité, l’acceptation aujourd’hui presque totale du socio-constructivisme dans certains cercles est bien davantage le fruit d’un changement démographique au sein du monde académique, avec des points de vue désormais encore plus hégémoniques qu’ils ne l’étaient à l’époque de mes études supérieures.
Au passage, il faut bien remarquer que l’identité masculine ou féminine dépend de la constitution génétique de la personne, si elle a un corps de femme elle est une femme, si elle a un corps d’homme elle est un homme, le reste, si un homme devait plutôt être plombier et la femme couturière, par exemple, ceci relève d’une part, plus ou moins des qualités physiques et psychologiques du sexe, et d’autre part peu ou prou, de l’influence de l’histoire, de la société et des circonstances. Mais je ne crois pas que la « construction sociale » ait grand chose à voir avec ça, et il y a plutôt des preuves que quand les hommes et les femmes peuvent prendre un métier de leur choix, leur penchant naturel se manifeste clairement.
Pologne ― Un projet de loi citoyen contre la sexualisation des enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Le projet de loi d’initiative citoyenne, Stop Pedofilii (« Stop à la pédophilie ») qui a ramassé 265 000 signatures, sera examiné par une commission du Parlement polonais, selon le Visegrad Post :
Le projet de loi citoyen en question, intitulé Stop Pedofilii (« Stop à la pédophilie »), sera donc examiné en commission par la nouvelle Diète. Il a été lancé par l’organisation pro-vie Pro-Prawo do Życia (« Pro-Droit à la Vie »). Présenté par une partie de l’opposition comme interdisant l’éducation sexuelle à l’école, ce projet de loi prévoit en réalité d’interdire et punir toute action entreprise par des adultes en vue d’inciter les mineurs à avoir des relations sexuelles, ce qui inclut les ateliers d’éducation sexuelle conduits par des militants souvent liés aux milieux LGBT qui, avec l’accord de directeurs d’école naïfs ou idéologisés, viennent expliquer aux enfants, à l’insu des parents, que se masturber et regarder de la pornographie est quelque chose de tout à fait naturel et même de très sain, que les identités sexuelles et les sexualités sont fluctuantes et se valent toutes, qu’en cas de problème pour ceux qui choisiront l’hétérosexualité il y a l’avortement (même si l’avortement est interdit dans la majeure partie des cas en Pologne), et que tout ce qui compte est le consentement mutuel des participants à l’acte sexuel. En bref, il s’agit avec ce projet de loi de s’opposer à cette approche de l’éducation sexuelle proposée dans un document élaboré en 2010 en Allemagne par l’OMS […]
L’initiative citoyenne attribuée à tort au PiS par ses critiques et par certains médias n’interdit donc pas l’éducation sexuelle en tant que telle, contrairement à ce qu’a prétendu le député polonais et militant LGBT Robert Biedroń, chef du parti d’extrême gauche Wiosna, lors du débat au Parlement européen. En réalité, il stipule des peines de 2 à 3 ans de prison pour toute personne « qui promeut ou vante publiquement les comportements à caractère pédophile » ou « qui promeut ou vante publiquement les actes sexuels chez les mineurs ». Ces clauses visent aussi les personnes qui agiraient ainsi par le biais des médias ou en relation avec leur poste ou leur profession ou encore en relation avec une activité liée à l’éducation ou l’enseignement.
Mais rien n’est encore gagné, le PiS pourrait très bien faire échouer le projet de loi citoyen « Stop à la pédophilie », comme cela est arrivé en 2017 pour un autre projet de loi citoyen qui visait à interdire les avortements eugéniques.
Les drag queens, qui veulent accéder à vos enfants, liés au satanisme et aux pratiques occultes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Il n’est vraiment pas sain d’emmener ses enfants à des « séances de lecture » tenues par des « drag-queens ». Extrait de LifeSiteNews :
(...)
Les drag queens sont une présence effrayante pour les petits enfants. Ces jeunes visages fascinés entendent les leçons prétendument « inclusives » et regardent les girations [dances] sexuelles raconter la vraie histoire. Il y a quelque chose d'étrange dans ce voisinage, et les jeunes l'ont compris, même si leurs parents naïfs ricanent et hochent la tête aux côtés des bibliothécaires corrompus.
La vérité, c'est que ces lectures publiques et ces performances sexualisées sont souvent influencées par un royaume hors du naturel. Il s'avère que beaucoup de ceux qui s'identifient comme « drags » suivent le paganisme, la sorcellerie ou le satanisme. Ils n'essaient même pas de cacher ce lien étroit.
Par exemple, dans un récent tweet, l'Église de Satan disait : « Nous pouvons confirmer qu'il y a beaucoup de drag queens satanistes. Et ils sont fabuleux. »
Et le temple satanique de San-Francisco est composé principalement de personnes s'identifiant comme « LGBTQ », tenant même une « Messe rose » de temps à autres. Un film réalisé au sujet du groupe s'appelle Hail Satan, où les dirigeants disent qu'ils vont combattre les conservateurs chrétiens « jusqu'à la mort ».
Sont-ils sérieux quant à suivre Satan ? Qui sait, et qui s'en soucie ? Quiconque adopte son nom est, tragiquement, une proie idéale. Satan exploitera et manipulera ces sots selon le désir de son cœur, et ils ne le sauront peut-être jamais.
Un partenariat drag-démon se développe partout. Il y a des comptes rendus d'Austin au Texas, où des adeptes « drag » se livrent à des rituels occultes (dont des messes noires) dans des parcs publics pour « jeter des sorts » à deux membres du conseil municipal, des gens courageux qui se sont publiquement opposés à ces « heures de contes » perverties dans les bibliothèques publiques locales.
Etc.
Il était un « enfant transgenre » à l’âge de 3 ans et renommé comme fille à l’âge de 7 ans
Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
Liverpool, Angleterre, 24 septembre 2019 (LifeSiteNews) — Au milieu de la contagion du transgenrisme parmi les enfants, une mère du Royaume-Uni affirme maintenant fièrement que son enfant « est devenu le plus jeune enfant trans… à seulement trois ans. »
La mère du garçon, Jeneen Schofield, a déclaré que son jeune fils avait « senti » qu’il devait vivre comme une fille alors qu’il était encore tout petit.
À partir de l’âge de trois ans seulement, son fils aurait continué à faire le même vœu de Noël et d’anniversaire : « Je veux être une fille », selon The Mirror.
La mère du garçon parle maintenant de lui comme d’une fille, en utilisant le pronom « elle », tout comme The Mirror le fait. L’article raconte :
Et l’année passée, à l’âge de sept ans, son vœu s’est réalisé lorsque son nom a été officiellement changé, pour Luna. [Encore !*]
Elle a commencé à porter une jupe à l’école et a obtenu un nouveau passeport aussi, en tant que l’un des plus jeunes enfants transgenres de Grande-Bretagne.
Aujourd’hui, sa fière maman ouvre son cœur sur ces évènements bouleversants et défie ses détracteurs qui croient que sa décision de laisser Luna choisir son sexe était prématurée.
Jeneen, une travailleuse du NHS âgée de 37 ans, raconte le moment où Luna, maintenant âgée de huit ans, a été « libérée » et parle de son « processus de deuil » alors qu’elle laissait partir son petit garçon.
Elle dit : « Luna demandait quand elle pourrait être une fille peu temps après son troisième anniversaire. Je ne l’ai pas prise au sérieux, je pensais que c’était quelque chose de temporaire et lui ai dit d’arrêter cette niaiserie. »
« Mais elle n’arrêtait pas de demander. Ma famille a estimé qu’elle était trop jeune pour prendre la décision d’être une fille, mais je ne voulais pas lui dire comment se sentir et je savais que cela n’allait pas disparaître. »
*Commentaires d'Augustin Hamilton.
Lire la suiteFausses nouvelles autour d’un manchot ordinaire
Manchot papou.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Georg Botz/Wikimedia Commons
Des gros médias ont répandu la nouvelle qu’un jeune manchot « non binaire » serait élevé par un couple de manchots lesbiens, et ce, dans un zoo en Grande-Bretagne, et malgré le ridicule de raconter des histoires pareilles. La vérité est que les personnes qui s’occupent des manchots ont utilisé un jargon des plus modernes (et inappropriés) pour parler de ces animaux. Par ailleurs, il a tout bêtement été décidé qu’il ne serait pas révélé si le jeune manchot est un mâle ou une femelle, et la paire de manchots femelles n’est pas spécifiquement désignée comme étant « lesbienne », d’après LifeSiteNews :
Quand j’ai aperçu pour la première fois le titre de Sky News, j’ai vraiment pensé que c’était peut-être une blague. « Un jeune manchot papou adoptif élevé par un couple de manchots de même sexe deviendra le premier manchot au monde à ne pas avoir de sexe attribué » [...]
On pourrait, à juste titre, se méprendre sur ce titre et penser que le manchot en question n’a pas de sexe. La vérité, bien sûr, c’est que les gardiens du zoo ont décidé d’attirer l’attention sur leur programme sur les manchots en utilisant un langage qui accroche et en envoyant leurs animaux au combat pour le public LGBT — qui est, incidemment, ravi. Pink News a publié l’article dont le titre était « Un jeune manchot élevé par deux manchots de même sexe s’avère d’être de genre neutre », allant jusqu’à qualifier les deux manchots de « lesbiennes ». Tout cela est, à proprement parler, une absurdité.
[...]
Les détails de l’histoire réelle (si on peut l’appeler ainsi) sont très différents. Deux manchots femelles ont reçu un œuf prélevé à la mère pour la soulager de la charge d'élever deux poussins, et pour le moment, Sea Life London a décidé de ne dire à personne si le poussin est mâle ou femelle (ce qui a créé une certaine confusion dans la presse grand public, ou du moins chez les auteurs principaux, que nous avons un oiseau non binaire entre nos mains). La décision, comme je l’ai mentionné, était évidemment politique, conformément à l’insistance des médias à insuffler l’idéologie du genre dans toutes les histoires qu’ils peuvent trouver.
Pressions LGBT : un acteur s’excuse d’avoir déclaré les enfants de 3 ans trop jeunes pour choisir un « genre »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Mario Lopez, Américain, acteur, producteur de films, animateur et père de trois enfants, avait eu l’imprudence (louable) de se prononcer sur le trangenrisme que l’on introduit chez les jeunes enfants, d’un âge aussi bas que trois ans, notamment parmi ceux des acteurs de cinéma. En retour, il a subi la critique de la gent LGBT, particulièrement transgenres et protransgenrisme, qui lui reprochait de tenir des propos qui osaient mettre en doute le bien-fondé d’accéder aux fantaisies d’un enfant de trois ans concernant son sexe. Extrait de People :
Le nouveau coanimateur d'Access Hollywood est apparu au The Candace Owens Show en juin, où la commentatrice conservatrice a évoqué « cette nouvelle tendance parmi les célébrités à se distinguer... en annonçant que leur enfant choisissait son genre. »
En réponse, Lopez dit à Owens que lui aussi avait du mal à comprendre cette mentalité, et qu'il était « en quelque sorte sidéré ».
« Écoutez, je ne suis pas du genre à dire à qui que ce soit comment élever ses enfants, évidemment, et je pense que si vous venez d'un lieu aimant, vous ne pouvez vraiment pas vous tromper », affirma-t-il. « Mais en même temps, mon Dieu ! si vous avez 3 ans et que vous dites que vous vous sentez d'une certaine façon, ou que vous pensez être un garçon ou une fille, ou peu importe ce que ça pourrait être, je pense qu'il est dangereux pour un parent de prendre cette décision : "Bon, alors vous allez être un garçon ou une fille", peu importe le cas. C'est un peu alarmant et, bon sang ! je pense aux répercussions plus tard. »
[…]
L'ancienne vedette de Saved by the Bell a continué, encourageant les parents de jeunes enfants à « être l'adulte dans la situation » et à attendre les « années formatives » de l'enfant pour avoir des discussions et faire des déclarations concernant le genre.
Je rajouterais aux paroles d’alors de M. Lopez que peu importe l’âge de l’enfant, il est dangereux et faux de prétendre qu’il est autre chose que ce qu’il est, à savoir un garçon ou une fille, ce qui est déterminé par sa biologie, par son ADN. Mais M. Lopez s’est fait tomber dessus par la vindicte LGBT et s’est soumis à ses volontés, dommage qu'il ait manqué de courage. Extrait de People :
Dans une déclaration publiée dans People, mercredi, Lopez s'est excusé pour ses remarques.
« Les commentaires que j'ai faits étaient ignorants et insensibles, et je comprends maintenant mieux à quel point ils étaient blessants », protestait-il. « J'ai été et je serai toujours un ardent défenseur de la communauté LGBTQ, et je vais profiter de cette occasion pour mieux m'éduquer. Allant de l'avant, je serai mieux informé et plus réfléchi. »