Les contribuables de Terre-Neuve sont contraints de soutenir un avortoir en faillite
Par Ruth Robert — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 27 juillet 2022 (Campaign Life Coalition) — La pandémie de Covid-19 a été difficile pour les entreprises, surtout les petites entreprises. Des mesures ont été mises en place pour tenter d’aider ces entreprises, mais même ainsi, certaines n’ont tout simplement pas pu garder leurs portes ouvertes. Beaucoup ont été obligées de fermer.
Cependant, au milieu de ces difficultés économiques, une entreprise semble avoir bénéficié d’un traitement spécial. Il s’agit de l’Athena Health Centre de St. John’s, qui pratique plus de 90 % des avortements à Terre-Neuve et au Labrador. Attribuant le manque « d’activité sexuelle non planifiée » à cause de la pandémie, la propriétaire, Rolanda Ryan, déclare que son entreprise à but lucratif a périclité. Elle avait du mal à garder ses portes ouvertes, même avec l’aide gouvernementale offerte aux petites entreprises.
Cependant, Rolanda Ryan semble être une propriétaire d’entreprise spéciale et exclusive aux yeux du gouvernement. Elle pratique des avortements, et même si les gens n’en veulent pas ou n’en ont pas besoin, les portes de sa clinique doivent rester ouvertes. En conséquence, elle a pu convaincre le gouvernement d’Andrew Furey de lui donner, comme l’a rapporté la CBC la semaine dernière, « un montant forfaitaire quatre fois par an ».
Les autres entreprises n’ont certainement pas reçu ce même traitement. Pourquoi ? Parce que Ryan admet pratiquement avoir fait chanter le gouvernement avec la menace que si elle fermait son usine d’avortement, les mères enceintes envahiraient l’hôpital voisin qui pratique les avortements, occupant ainsi l’espace précieux de lits d’hôpitaux et de salles d’opération. « J’écrivais frénétiquement courriel après courriel au gouvernement pour lui expliquer la situation dans laquelle nous nous trouvions et lui demander si l’hôpital avait la capacité d’accueillir ces patientes », a-t-elle déclaré à la CBC. « Rediriger des centaines de personnes vers l’hôpital aurait des répercussions importantes », a-t-elle menacé.
Bien sûr, la faille dans la logique de Ryan est que lorsque les femmes enceintes n’ont pas facilement accès à des établissements qui tuent leurs enfants, beaucoup d’entre elles choisissent plutôt la vie pour leurs bébés. C’est précisément pour cette raison que les défenseurs de la vie font campagne pour la fermeture des usines d’avortement afin que davantage de mères choisissent la vie pour leurs enfants à naître. Et, lorsque les usines d’avortement sont fermées, les hôpitaux qui pratiquent des avortements ne sont pas soudainement débordés. Prenons l’exemple de la Clinique 554 à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Malgré les pressions, le financement provincial n’a pas été accordé à cette clinique, car il s’agit d’une clinique privée, et le bâtiment a maintenant été vendu. Bien que certains avortements soient encore pratiqués à cette usine, la fermeture de l’entreprise n’a pas entraîné une surcharge soudaine des hôpitaux du Nouveau-Brunswick.
Lire la suiteUne patiente cancéreuse en Colombie-Britannique a été poussée vers l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WaveBreakMediaMicro/Freepik
Terry O’Neill, journaliste du The B.C. Catholic, a découvert l’histoire d’une autre personne qui a été incitée à demander l’euthanasie. Il s’agit de Joan Rohoway (84 ans), en phase terminale d’un cancer. Joan, sa fille Pamela et son gendre Alain racontent à O’Neill comment Joan a été poussée à l’euthanasie et comment la famille s’est défendue. Voici ce qu’écrit O’Neill :
Le décor est la maison des Seguin-Rohoway à Surrey. Joan se repose tranquillement tandis que les trois autres personnes discutent de son état de santé qui se dégrade rapidement, de sa qualité de vie et, surtout, de la pression que, selon Pamela et Alain, le personnel médical a exercée sur Joan pour qu’elle accepte d’être tuée conformément aux dispositions des protocoles d’aide médicale à mourir (AMM) du Canada.
Après plusieurs minutes pendant lesquelles Pamela et Alain parlent de l’opposition de Joan à l’aide médicale à mourir, elle prend soudainement la parole. « Je veux vivre », dit-elle d’une voix faible mais distincte. Son intention étant claire, elle se tait.
Cette déclaration fit naître un sourire sur les visages de Pamela et d’Alain, confirmant pour eux que le combat de deux semaines qu’ils ont mené en son nom auprès de l’autorité sanitaire du Fraser était le bon.
Mme O’Neill explique ce qui s’est passé :
Lire la suiteLa bataille de la famille avec l’autorité sanitaire du Fraser a commencé à la fin du mois de mai, alors que Joan était une patiente du service de cancérologie et de soins palliatifs de l’hôpital Surrey Memorial. Alain a raconté au The B.C. Catholic qu’à son insu et à celui de sa femme, un oncologue a rendu visite à sa belle-mère, lourdement médicamentée, alors qu’elle était seule, et a entamé une discussion sur l’AMM.
Une mère refuse l’avortement de son fils, qui, lui disait-on, mourrait, et donne le jour à un bébé en bonne santé
Robyn et Thomas.
Par Feleica Langdon (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
(Secular Pro-Life Perspectives) — En janvier 2016, Robyn Power de Terre-Neuve, au Canada, a découvert qu'elle attendait un fils, Thomas. Sa petite famille allait grandir, et elle n'aurait pas pu être plus excitée.
Sa première échographie n’annonçait rien d’anormal, aussi en passa-t-elle une deuxième quelques mois plus tard.
Mais peu de temps après sa deuxième échographie, elle a reçu un appel de l'hôpital. À sa grande consternation, on lui a annoncé que son fils Thomas pourrait mourir. Il avait un blocage coronarien dans son cœur et ses chances de survivre sans devoir subir une chirurgie [...] étaient très minces. Robyn a été envoyée chez un spécialiste à St. Johns afin afin de former une équipe qui soit bien préparée pour une chirurgie à cœur ouvert au moment de la naissance de son fils.
Toutefois, ce n'était pas la fin des mauvaises nouvelles! Les médecins lui ont dit que Thomas présentait des signes de la trisomie 21 et lui ont demandé si elle voulait avoir un avortement.
Lire la suiteUn appel au futur premier ministre pro-vie de Terre-Neuve pour qu'il suive sa conscience
Sur le site de Radio-Canada du 22 avril 2014 :
(Que Corner Brook soit une source d'inspiration pour le Premier Ministre de Terre-Neuve)
(Photo : dugspr — Home for Good sur flickr.com, licence creative commons)
L'opinion de Frank Coleman en matière d'avortement a suscité une controverse après qu'il eut confirmé, vendredi, qu'il participe chaque année à une manifestation contre l'interruption volontaire de grossesse, à Corner Brook.
Les groupes pro-vie espèrent « que la conscience de M. Coleman le mènera à utiliser l'influence qu'il aura en tant que premier ministre. » Il faut prier pour qu'il en ait le courage.