Le gouverneur du Tennessee signe une loi visant à mettre fin au trafic d’adolescentes pour avortement
Bill Lee.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Spc. Kalina Hyche/Wikimedia Commons
Le Tennessee fait partie de la douzaine d’États qui protègent actuellement les enfants à naître contre les avortements. Mais cela n’empêche pas des individus d’emmener des adolescentes de cet État dans d’autres États pour qu’elles se fassent avorter en secret, à l’insu de leurs parents.
Une nouvelle mesure approuvée par le corps législatif du Tennessee mettrait un terme à cette pratique inquiétante et doit maintenant être signée par le gouverneur pro-vie de l’État. Un projet de loi amendé (Senate Bill 1971) a été adopté par le Sénat par 25 voix contre 4, après avoir été voté par la Chambre des représentants par 74 voix contre 24.
Cette loi considère comme un délit le fait pour un adulte qui n’est pas le parent ou le tuteur d’un enfant mineur d’aider ce dernier à dissimuler ou à obtenir un avortement.
Aujourd’hui, le gouverneur Bill Lee a promulgué la loi sur la protection de la vie.
Un groupe pro-vie de premier plan a immédiatement remercié le gouverneur.
Lire la suiteUne famille allemande réfugiée aux États-Unis depuis 15 ans et faisant l’école à la maison pourrait être expulsée par l’administration Biden
La famille Romeike.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WBIR.com
25 septembre 2023, Morristown, Tennessee (LifeSiteNews) — Une famille allemande qui fait l’école à la maison pourrait être déportée sous l’administration Biden, bien qu’elle se soit installée aux États-Unis il y a près de 15 ans.
Comme l’a rapporté LifeSite en 2010, les neuf membres de la famille Romeike ont cherché refuge aux États-Unis en raison des règles strictes de leur pays d’origine qui interdisent aux parents d’éduquer leurs enfants dans les limites de leur propre maison. Un juge de Memphis leur a accordé l’asile aux États-Unis à l’époque.
En Allemagne, les Romeike avaient fait l’objet de poursuites pénales pour avoir simplement élevé leurs enfants en dehors du système scolaire approuvé par l’État. À Bissingen, dans le district de Ludwigsburg (Bade-Wurtemberg), ils risquaient des amendes exorbitantes, l’éloignement forcé de leurs enfants et une éventuelle peine d’emprisonnement.
L’ancien président Barack Obama a tenté de faire expulser la famille des États-Unis en 2012. Lui-même et le procureur général de l’époque, Eric Holder, ont fait pression sur l’Office de l’immigration pour qu’il annule la décision d’accorder l’asile.
« En Allemagne, l’objectif est de créer une société ouverte et pluraliste », a déclaré M. Holder dans un document du ministère de la Justice concernant cette affaire. « Enseigner la tolérance aux enfants de toutes origines contribue à développer leur capacité à interagir en tant que citoyens à part entière en Allemagne ».
Une longue bataille juridique s’en est suivie, et les Romeike, qui vivaient (et vivent toujours) dans l’est du Tennessee, ont finalement perdu leur appel devant la Cour suprême des États-Unis en 2014.
Lire la suiteUn bébé sauvé par la première boîte à bébé du Tennessee... 30 minutes seulement après sa naissance
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews)— Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
Un bébé âgé de seulement 30 minutes a été déposé en toute sécurité dans une boîte à bébé Safe Haven à Knoxville, dans le Tennessee, tôt samedi matin. Il s’agit du tout premier dépôt dans la boîte à bébé de l’État depuis l’installation de celle-ci en février.
Selon WATE, trois membres de l’équipe de la station 17 du service d’incendie de Knoxville ont répondu à l’alarme de la boîte, qui s’est déclenchée juste après minuit. Ils ont trouvé le petit garçon moins de deux minutes après qu’il y ait été placé.
L’organisme Safe Haven Baby Box installe des boîtes à température contrôlée dans des lieux tels que les casernes de pompiers. La boîte permet à un parent de se prévaloir de la loi sur la zone de refuge de son État, qui lui permet de remettre légalement son enfant dans un délai précis après sa naissance. Lorsque l’enfant est placé à l’intérieur, une alarme silencieuse se déclenche et les secours arrivent en quelques minutes, comme ce fut le cas pour cette remise à Knoxville. La loi du Tennessee autorise la remise de l’enfant dans les deux semaines qui suivent sa naissance.
« Le but de cette boîte est d’être une ressource pour notre communauté, afin qu’une mère ou un parent en situation de crise et qui ne sait pas quoi faire de son enfant, ait un endroit où aller », a déclaré le chef adjoint Mark Wilbanks du KFD.
Wilbanks a également noté que la conception de la boîte confère délibérément l’anonymat aux parents.
« Lorsqu’ils ferment la porte, cela prend une minute pour que la caserne soit alertée ; c’est l’aspect anonyme de la boîte elle-même, elle ne nous alerte pas immédiatement sur le fait qu’il y a un bébé dans la boîte, et cela donne à la personne le temps de quitter la caserne sans que nous sachions qui elle est », a déclaré Wilbanks.
Il a également fait l’éloge des boîtes à bébés, qui ont pour but de contribuer à réduire le problème de l’abandon des nouveau-nés.
« Cela peut sembler un peu difficile à dire, mais nous ne voulons pas qu’ils mettent l’enfant à la poubelle ; nous préférons qu’ils le placent dans cette boîte où il est en sécurité et où il a une chance de s’en sortir », a déclaré M. Wilbanks. « Il s’agit donc simplement d’une ressource pour la communauté et nous sommes ravis de savoir qu’elle a fait du bien dans les trois mois qui ont suivi son installation ».
Tucker Carlson : la fusillade de Nashville prouve que « le mouvement transgenre cible les chrétiens »
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie
31 mars 2023 (LifeSiteNews) — Au lendemain de la tragique tuerie commise par une femme souffrant de confusion du genre dans une école chrétienne, l’animateur de Fox News Tucker Carlson a déclaré que le mouvement transgenre « s’en prend aux chrétiens ».
Le commentateur conservateur a fait ces remarques lors de l’émission « Tucker Carlson Tonight » de mardi, un jour après qu’Audrey Hale — qui s’identifie comme un « homme transgenre » — ait tué trois enfants de 9 ans et trois adultes dans une école primaire privée presbytérienne à Nashville, dans le Tennessee.
« Le mouvement transgenre s’en prend aux chrétiens, y compris par la violence », a déclaré M. Carlson après avoir souligné que la tragédie n’était pas « accidentelle ». « Le mouvement transgenre est l’image inversée du christianisme et donc son ennemi naturel. »
« Dans le christianisme, le prix de l’admission est de reconnaître que l’on n’est pas Dieu. Les chrétiens admettent ouvertement qu’ils n’ont aucun pouvoir réel sur quoi que ce soit... Le mouvement transgenre adopte le point de vue opposé. L’idéologie trans prétend dominer la nature elle-même. Nous pouvons changer l’identité avec laquelle nous sommes nés, vous diront-ils avec une certitude aveugle. Les chrétiens ne pourront jamais être d’accord avec cette affirmation, car ils croient qu’il s’agit de pouvoirs que Dieu seul possède », a-t-il déclaré.
M. Carlson a poursuivi en affirmant que certains partisans de l’idéologie transgenre sont « enragés » par le fait que les chrétiens rejettent leurs croyances. « Les gens qui se prennent pour Dieu ne supportent pas qu’on leur rappelle qu’ils ne le sont pas », a-t-il déclaré.
Lire la suiteLe Tennessee interdit les spectacles de travestis et les « transitions de genre » pour les enfants
Le gouverneur du Tennessee, Bill Lee.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WBIR Channel 10/YouTube
6 mars 2023, Nashville (LifeSiteNews) — Le gouverneur républicain du Tennessee, Bill Lee, a signé la semaine dernière une loi interdisant les spectacles de drag queens sexuellement explicites pour les mineurs et une loi interdisant les opérations chirurgicales et les médicaments transgenres destinés aux mineurs.
Les deux projets de loi, SB 1 et SB 3, ont été signés jeudi 2 mars, alors que les parents de l’« État des Volontaires » (devise du Tennessee) s’inquiètent de plus en plus de la sexualisation des enfants par les obscénités des spectacles de drag-queens qui ciblent des mineurs innocents dans les écoles et les bibliothèques publiques, ainsi que de la mutilation irréversible de certaines parties du corps et de la castration chimique qu’impliquent les opérations « trans » et les bloqueurs de puberté. Ces lois entreront en vigueur le 1er juillet.
La loi contre les spectacles de travestis pour mineurs, SB 3, interdit l’exposition des mineurs à tous les « spectacles de cabaret pour adultes », tels que « les danseuses sans haut, les danseurs et danseuses érotiques (go-go) ou exotiques, les strip-teaseurs et strip-teaseuses, les imitateurs masculins ou féminins qui offrent un divertissement qui incite à la luxure ». La loi ajoute des termes supplémentaires à une loi existante créant une zone tampon de 300 mètres entre tous ces spectacles et les biens publics, les écoles, les parcs publics et les lieux de culte d’où des mineurs pourraient potentiellement les regarder. La première infraction sera considérée comme un délit, tandis que les infractions suivantes seront considérées comme des crimes.
La mesure interdisant les spectacles de travestis pour mineurs avait été adoptée à une écrasante majorité par la Chambre du Tennessee lors d’un vote de 74 voix contre 19 à la fin du mois de février. En signant la loi, le gouverneur conservateur a déclaré qu’elle visait à empêcher les enfants d’être « potentiellement exposés à des divertissements sexualisés, à l’obscénité ».
Lire la suiteLe mouvement des parents s’opposant aux spectacles de travestis destinés aux enfants est porteur de lois
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lostia/Adobe Stock
18 février 2023 (LifeSiteNews) — Le soir du 14 février, un groupe de parents a protesté contre le « Love it or Leave It Drag Show » [Spectacle de travestis « Aime ou quitte »] dans un bar sans alcool pour gens férus d’informatique et de jeux vidéo, appelé The Bronze Dragon, à La Crosse dans le Wisconsin. Le spectacle avait été annoncé spécifiquement pour les jeunes — un spectacle « tous âges » — et les parents qui se sont présentés avec des pancartes pour exprimer leur désapprobation font partie d’un mouvement de rejet croissant et plus large des divertissements sexualisés destinés aux enfants.
Le manifestant Larry Schneider a expliqué à la presse que son inquiétude concerne les jeunes. « Nous pensons simplement que les enfants sont très impressionnables et que le fait qu’ils soient influencés par des adultes dans un cadre adulte est, à notre avis, inapproprié », a-t-il déclaré. Le spectacle, pour la Saint-Valentin, faisait partie de l’inauguration du Dragon de Bronze et mettait en scène des hommes travestis.
Un autre manifestant, Jerry Hatlevig, était d’accord avec Schneider. « Les adultes peuvent faire ce qu’ils veulent »*, a-t-il dit. « Nous ne sommes pas ici pour dire aux adultes qu’ils ne peuvent pas aller à un spectacle de travestis. C’est leur privilège, mais s’il vous plaît, épargnons nos enfants. »
Les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que « L’innocence de nos enfants est très précieuse — s’il vous plaît, ne la prenons pas » ; « Les spectacles pour adultes ne sont pas pour les enfants » ; « Gardons nos enfants en sécurité. » Un groupe qui soutenait le spectacle de drag queens pour tous âges se tenait près des portes pour s’assurer que les participants puissent entrer, ce qui s’est avéré inutile puisque tout est resté paisible.
Lire la suiteL’université Vanderbilt encourage les opérations transgenres pour gagner « énormément d’argent »
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hero Images/Adobe Stock
21 septembre 2022, Nashville (LifeSiteNews) — Le centre médical de l’université Vanderbilt (VUMC) a fait la promotion des « transitions de genre » mutilantes pour les mineurs comme « générant énormément d’argent » et a considéré les objections morales à la participation à cette pratique comme un problème méritant des sanctions, selon une vidéo explosive découverte par Matt Walsh du Daily Wire.
Walsh a publié le 20 septembre 2022 une série de messages Twitter soulignant ses découvertes sur la clinique transgenre de Vanderbilt à Nashville — dont certains patients étaient des enfants de 13 ans seulement — dont les détails ont ensuite été compilés et élaborés dans un article du Daily Wire.
« Nouvelle fracassante : Mon équipe et moi avons enquêté sur la clinique transgenre de Vanderbilt, ici à Nashville. Vanderbilt drogue, castre chimiquement, et pratique des doubles mastectomies sur des mineurs. Mais il y a pire. Voici ce que nous avons trouvé. Commençons par le début. »
« Vanderbilt a ouvert sa clinique transgenre en 2018. Lors d’une conférence la même année, le Dr Shayne Taylor a expliqué comment elle a convaincu Nashville de se lancer dans le jeu de la transition de genre. Elle a souligné qu’il s’agissait d’une “grosse rentrée d’argent”, notamment parce que les opérations chirurgicales nécessitent beaucoup de “suivis”. »
« Vanderbilt était apparemment préoccupée par le fait que tout son personnel ne serait pas d’accord. Le Dr Ellen Clayton a prévenu que les “objections de conscience” sont “problématiques”. Toute personne qui décide de ne pas participer aux opérations de transition en raison de “convictions religieuses” devra faire face à des “conséquences”. »
« Au cas où les objecteurs n’auraient pas reçu le mémo, Vanderbilt a dévoilé un programme appelé “Trans Buddies”. Les “copains des trans” sont des activistes transgenres de la communauté qui assistent aux rendez-vous des patients transgenres et surveillent les médecins pour éviter les comportements “dangereux” tels que les erreurs d’appellation. »
« Vanderbilt met aussi ses Trans Buddies à la disposition des enfants. Ils mettent beaucoup de “services” à la disposition des enfants, y compris la castration chimique. Bien qu’à un moment donné, au cours du mois dernier, ils aient supprimé la reconnaissance explicite de ce fait sur leur site. Voici la capture d’écran archivée [qui dit : “Traitements et services. Gamme complète de tests, de traitements et de services, y compris l’hormonothérapie d’affirmation”]. »
Lire la suiteNashville accorde des allègements fiscaux aux entreprises qui paient les voyages liés à l’avortement
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
18 août 2022 Nashville, Tennessee (LifeSiteNews) — Les entreprises qui souhaitent bénéficier d’allègements fiscaux spéciaux de la part de la ville de Nashville et du comté de Davidson doivent « déclarer » si elles aident ou non leurs employés à voyager hors de l’État pour des avortements, selon une législation récemment signée.
La nouvelle ordonnance, signée mercredi par le gouvernement conjoint de Nashville et du comté de Davidson, « ajoute une exigence selon laquelle l’entreprise doit signaler si elle fournit à ses employés des avantages qui comprennent la couverture des coûts de transport, d’hébergement et d’autres coûts connexes lorsque cela est nécessaire pour obtenir un traitement médical qui n’est pas autrement disponible dans l’État d’origine de l’employé … [ce qui] comprendrait un traitement de santé reproductive tel que l’avortement ».
La résolution pro-avortement intervient peu avant l’entrée en vigueur, jeudi prochain, de l’interdiction de l’avortement dans tout l’État du Tennessee, après que la Cour suprême des États-Unis ait approuvé la loi de déclenchement de l’État.
La législation s’applique aux « entreprises qui cherchent à obtenir des subventions d’incitation au développement économique et communautaire et des paiements en lieu et place de taxes ». Actuellement, les entreprises doivent déclarer « le type et le nombre d’emplois que l’entreprise créera, le nombre d’emplois qui seront occupés par des résidents du comté de Davidson, si les projets feront appel à des apprentis issus de programmes certifiés par le ministère américain du Travail, et le nombre et les types de violations [de la sécurité sur le lieu de travail] à l’encontre de l’entreprise ou de tout entrepreneur engagé sur le projet, entre autres informations ».
La résolution stipule en outre que « le conseil métropolitain soutient le droit à l’accès à l’avortement précédemment établi dans le cadre de l’arrêt Roe v. Wade et estime que les restrictions aux droits reproductifs et aux décisions privées en matière de soins de santé menacent la sécurité et le bien-être des résidents de Nashville et du comté de Davidson ».
Ces restrictions « nuisent particulièrement aux femmes qui ne peuvent pas se rendre dans les juridictions voisines où les soins d’avortement sont sûrs et légaux ».
La résolution stipule qu’« il est important pour les résidents du comté de Davidson de savoir si les entreprises qui cherchent à obtenir des subventions d’incitation au développement économique et communautaire et des accords PILOT avec le gouvernement métropolitain offrent à leurs employés un accès similaire pour obtenir un traitement médical qui n’est pas disponible dans leurs États d’origine respectifs ».
La ville de Nashville étudie également les moyens d’aider les employés du gouvernement à se déplacer hors de l’État pour se faire avorter.
L’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
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