Témoignages d’anciens travailleurs en avortement : les instruments n’étaient pas stérilisés entre les opérations
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Une avorteuse raconte dans le pro-avortement Ms. Magazine que l’établissement où elle travaillait exigeait d’elle de pratiquer des avortements rapidement, les uns après les autres. Dans cet établissement, les femmes étaient expédiées dans les salles d’opération et on leur accordait un temps limité dans la salle de récupération. Elle écrit :
J’ai compris pourquoi les activistes antichoix [pro-vie] qualifiaient cet établissement « d’usine ». Je me souviens que je conduisais des heures pour me rendre à la clinique, pratiquais 26 avortements, revenais à la maison et m’endormais sur le plancher de la salle de bain. Avec un personnel composé de prestataires itinérants comme moi, cette clinique était tout simplement trop occupée pour accommoder toutes les patientes. Les femmes avaient peu de temps pour récupérer après les procédures, car elles devaient être déplacées pour qu’une autre patiente prenne place dans la salle d’opération.
D’autres avorteurs ont rapporté des histoires sur des pratiques similaires dans leur propre établissement. Une ancienne travailleuse en avortement, Shelley Guillory, ayant travaillé dans un centre d’avortement en Louisiane, a mentionné que les femmes étaient rapidement menées à travers le centre d’avortements, car plus ils pratiquaient d’avortements, plus ils gagnaient d’argent.
C’était des entrées et sorties continues. Nous faisions près de 50 à 75 avortements par jour. Bien entendu, il y a qu’un nombre limité d’heures par jour. Notre journée était de 8 heures. Imaginez pratiquer 75 avortements en 8 heures. De plus, il faut penser qu’aucun nettoyage n’est effectué entre les opérations. En résumé, le papier était changé, on faisait entrer la prochaine patiente, on mettait de l’absorbant. On se sentait comme dans une usine ; l’avortement était effectué, puis, environ 10 minutes plus tard, on pratiquait un autre avortement.
Elle mentionne qu’il y avait peu de temps pour le nettoyage :
Lire la suiteC’était horrible, dégoûtant. Il y avait du sang sur les murs datant d’opérations ayant eu lieu des semaines auparavant. Le centre n’était pas nettoyé quotidiennement. Il n’était même pas nettoyé chaque mois. L’établissement avait été nettoyé lorsque nous avons su que l’État allait venir.
Un avorteur admet que « l’avortement tue. Personne ne peut le nier ».
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) traduit par Campagne Québec-Vie
« Un avortement tue. Personne ne peut argumenter contre cela. Lorsque le fœtus est à l’intérieur de l’utérus, il est vivant, et lorsque on met fin à la grossesse, il est mort – selon n’importe quelle définition, cela représente le fait de tuer. »
Les personnes pro-vie affirment que chaque avortement consume une vie humaine – et, étonnamment, plusieurs avorteurs sont d’accord avec cela.
ClinicQuotes.com a une collection de pas moins de 60 citations provenant d’avorteurs et de travailleurs œuvrant aux avortements, qui admettent que la vie débute dès la conception, ou que leur travail consiste à tuer, ou bien les deux. Par exemple, le Docteur Bertran Wainer a caractérisé l’avortement de « meurtre ».
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