Mary Wagner condamnée mais libre
La militante catholique pro-vie Mary Wagner.
Par Olivier Bault (Présent)
CONDAMNÉE, mais libre, en tout cas pour le moment. La militante catholique pro-vie Mary Wagner a été condamnée le 12 septembre par un juge de Toronto à neuf mois de prison (le procureur en demandait dix-huit). Mary Wagner a néanmoins recouvré la liberté à la sortie du tribunal en raison du temps qu’elle avait déjà passé en détension provisoire. Une quarantaine de personnes étaient présentes à l’audience où a été lue la lettre d’une maman qui, désespérée par sa situation, allait avorter à la septième semaine de sa grossesse. Sa rencontre avec Mary Wagner dans la clinique-avortoir où elle se trouvait (et que la militante pro-vie avait interdiction d’approcher sous peine de retourner en prison) l’a convaincue de renoncer à son morbide projet. Elle a donné naissance à un garçon il y a neuf semaines de cela, et elle s’en félicite. « Si j’avais obéi à la loi, cet enfant ne serait pas là aujourd’hui », s’est défendue Mary Wagner devant le juge.
Mary Wagner a aussi été condamnée à verser trois cents dollars à trois employées de la clinique d’avortement au titre de leur préjudice moral, car elles ont mal supportées psychologiquement la venue de cette chrétienne quadragénaire distribuant des roses à leurs « patientes » et leur parlant avec douceur de leur enfant, de l’amour de Jésus et de l'aide qu’elles pourraient obtenir si elles renonçaient à avorter. Au Canada, il n’y a même pas de délai légal pour l’avortement sur simple demande, qui reste possible jusqu’au dernier jour de la grossesse. Une pétition sur la plateforme CitizenGo a recueilli plus de 52 000 signatures en faveur de Mary Wagner. Son dernier procès, qui a débouché sur sa condamnation le 12 septembre, avait débuté le 13 juin dernier. Elle avait été à nouveau arrêtée le 12 décembre (Présent du 4 janvier 2017).
Lire la suiteUne lettre d'une donatrice : « Les médecins regardent ce petit enfant....20 semaines...ce petit crâne n'est pas tout à fait formé »
Voici une lettre que nous a écrite une donatrice :
Lire la suiteCause de maladie, j'ai retardé à aller poster ma lettre avec mon petit don.
Je voulais vous raconter un petit témoignage...lorsque je travaillais à l'hôpital à Ottawa.
J'avais une patiente qui avait 20 semaines de gestation. Elle avait des contractions.
On fait tout pour arrêter le travail...mais ça ne réussit pas et elle accouche dans son lit.
Les médecins regardent ce petit enfant....20 semaines...ce petit crâne n'est pas tout à fait formé.
Victime d’un viol à quatorze ans, Julia choisit la vie pour son enfant
Par Save the One - traduit par Campagne Québec-Vie
Je m’appelle Julia, et quand j’avais quatorze ans, un ami de la famille que l’on croyait tous digne de confiance, m’a violée.
Je n’étais qu’une enfant, mais j’ai décidé de mettre au monde mon enfant car, comme moi, elle était innocente et n’avait pas à porter la responsabilité de l’agresseur qui, en fin de compte, est celui qui mérite la punition.
Une fille magnifique m’est née quelques jours après mes quinze ans. Elle s’appelle Mia Victoria et je l’aime plus que tout autre chose sur terre. Elle a un mois et quelques jours, et moi, malgré mon très jeune âge, j’apprends à devenir mère.
Personne ne m’a forcée de l’avoir, personne ne m’a forcée de l’avorter. L’avortement ne figurait jamais entre mes plans, même si en mon pays d’Argentine, l’avortement est gratuit pour les victimes de viol.
Lire la suiteViolée à l’adolescence, elle choisit la vie pour son enfant et ne regarda pas le passé
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Alors à l’école secondaire, Lauran Bunting eut des sentiments pour un garçon plus vieux qui affirma respecter sa décision d’attendre avant d’avoir une relation sexuelle. Les parents de Lauran n’étaient pas très contents que leur fille sortait avec celui-ci ; elle allait à l’encontre de leurs vœux. Puis, un jour, elle se retrouva dans une situation terrifiante avec ce copain en qui elle avait confiance.
“Nous jouions au basketball. Puis nous allèrent au garage pour prendre un petit rafraichissement, et c’est alors qu’il décida de ne pas respecter sa parole,” expliqua-t-elle. “Il voulait avoir une relation sexuelle, et je le suppliai et l’implorai, mais il me força dans son garde-robe puis m’obligea à avoir une relation sexuelle avec lui.”
Peu après, Bunting découvrit qu’elle était enceinte. Elle informa ses parents de la grossesse, mais il lui fallut beaucoup de temps pour se confier à eux au sujet du viol. Lorsqu’elle se confia finalement, ses parents firent preuve de compassion et d’amour. Même si son père voulut qu’elle avorte son bébé avant qu’il apprit que c'était un viol, Bunting refusa. Celui-ci et sa petite-fille devinrent meilleurs amis après sa naissance.
Lire la suiteMon fils a été conçu suite à un viol, mais j’ai refusé l’avortement car il est innocent
Par Save the 1 - traduit par Campagne Québec-Vie
Ce matin, je suis sortie pour dix minutes, le temps de faire quelques courses, pendant que mon petit chou prenait une sieste. Alors que je rentrais, j’ai entendu des pleurs. Mon bébé s’était réveillé dès que j’étais sortie. J’ai demandé à la femme qui m’aidait si mon fils était réveillé. Dès qu’il entendit ma voix, mon garçon se rassura, sourit et commença à bouger sa petite tête pour voir où j’étais. J’en étais aux larmes.
Quand j’étais enceinte, plusieurs personnes avaient mis beaucoup de pression sur moi afin d’éliminer ce petit prince. Pourquoi? Car un homme très mauvais, qui était obsédé de moi depuis 2012, avait décidé de me violer. Il pensait que s’il ne pouvait pas m’épouser, il pourrait peut-être abuser de ma personne et détruire mon avenir. Au tout début, il semblait avoir réussi.
Je suis chrétienne, élevée dans une famille chrétienne. Il était donc important que j’épouse un chrétien. De plus, je travaillais dans une organisation chrétienne. Je me détournais donc de tout prétendant qui ne partageait pas ma foi. C’était la raison pour laquelle j’avais décliné la proposition de mariage de cet homme.
Lire la suiteVendue à des centaines d’hommes pour le sexe. Puis, je suis tombée enceinte.
Par Darlene Pawlik de Save The 1 - traduit par Campagne Québec-Vie
Je fus prise dans l’industrie du trafic sexuel de 14 à 17 ans. Le trafic de personnes n’est en aucun cas comparable à une industrie réglementée. Là règne l’anarchie absolue. Il n’y a pas de règles.
Je fus conçue lors d’un violent viol et je l'appris quand j’étais très jeune. Cette dure vérité et l’abus sexuel par mon propre père et plus tard par un oncle maternel me donnèrent l’impression de valoir moins que les autres et d’être davantage vulnérable. J’étais âgée de 12 ans lorsque ma mère obtint son second divorce. À 13 ans, je tombai dans la drogue et l’alcool, errant dans le quartier en présence d’un culturiste dans une Cadillac noire. Il était patient alors qu’il me séduisait puis m’attirait vers son lit.
J’étais captive du trafic sexuel non pas grâce à des serrures, barres ou menottes, mais par la peur, les menaces et le désespoir. Je n’avais aucun espoir que les autorités puissent m’aider. Un des appartements dans lesquels je restais était loué au candidat pour le poste de shérif de cette petite ville. Les divers acheteurs incluaient des hommes d’affaires, un conseiller municipal, des professionnels, et également des clochards qui jouissaient de la violence et la douleur.
Lire la suiteNé prématurément à 14 semaines, bébé Phoenix montre l'humanité des enfants à naître
Par Anonyme de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Le 30 Juillet, 2015, lorsque ma fille était âgée d'environ cinq mois, je découvris que j'étais enceinte. Ce fut un énorme choc pour nous deux, comme j'ai le SOPK et qu’il nous a fallu sept ans et demi d'essai, de nombreuses procédures et médicaments de fertilité et beaucoup de peine pour concevoir notre fille. Nous avions un bébé miracle sur le chemin: notre troisième enfant.
J'ai eu une échographie autour de six semaines (comme j'ai eu plusieurs fausses couches dans le passé) le 21 août, qui a montré un battement de cœur.
Finalement, j’ai eu mon premier rendez-vous chez la sage-femme. Je lui avais dit que quelque chose ne me semblait pas bien, mais mes soucis ont été ignorés.
Lire la suiteAprès neuf tentatives d'avortement à Planned Parenthood, une échographie a tout changé
Par Christina Marie Bennett de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
McKenzie était une étudiante apeurée, accablée par les émotions de faire face à une grossesse non planifiée. Elle et son petit ami Marcus avaient décidé qu'ils ne pouvaient pas avoir un bébé tout en poursuivant leurs études. McKenzie a trouvé une clinique de Planned Parenthood près de son université au Connecticut et prévu un avortement. Quand elle a pris un rendez-vous, il a été annulé. Elle en a pris un autre et celui-là a été reporté. Elle a essayé à nouveau et elle a été informée par le personnel de Planned Parenthood qu'ils étaient surréservés. Elle a essayé une fois de plus et a été informée que le médecin n'était pas présent. En tout, McKenzie a pris neuf rendez-vous pour un avortement.
Après cela, McKenzie était frustrée et a décidé de chercher de l'aide ailleurs. C'est à ce moment qu’elle a découvert le Centre de Femmes ABC.
Lire la suiteUn chemin long et tortueux : Un activiste d’autrefois quitte le style de vie gai
Par James Parker de Mercatornet - traduit par Campagne Québec-Vie
Le 28 mars 2016 (MercatorNet) – J’ai grandi en croyant que j’étais né gai, ayant toujours été fortement attiré, érotiquement, par les personnes de mon propre sexe.
Mes années d’adolescence étaient infernales. Je pensais souvent au suicide et me suis mutilé plus d’une fois. J’ai développé une dépendance à l’alcool. Je vivais dans une région rurale de l’Angleterre, une communauté de gens qui travaillent à la mine. Je pensais qu’on n’accepterait jamais un homme gai dans ma communauté, spécialement après avoir vu un de mes cousins, un homme gai, de dix ans mon ainé – et maintenant mort d’une overdose de drogue – souffrir beaucoup pour se trouver une place dans la société de la fin des années 70, dominée par ses clubs d’ouvriers très masculins.
A l’âge de 17 ans, les larmes aux yeux, j’avouai ma condition à mes parents. Maman et papa étaient extraordinaires. Ils se doutaient que j’étais gai et m’ont dit qu’ils m’aimaient inconditionnellement. Mes camarades à l’école m’ont dit également qu’ils savaient que j’étais gai. Ils ont dit honorer mon courage et m’ont assuré leur support dans mon orientation sexuelle qu’ils croyaient légitime. Ma peur s’est dissipée rapidement. Je sentis une liberté nouvelle et inconcevable auparavant.
Lire la suiteMon fils a été conçu lors d’un viol, mais sa vie a de la dignité et un but
Par Jennifer Christie de SaveThe1 - traduit par Campagne Québec-Vie
Nous vivons dans un pays d’ambiguïtés. « Je suis végétarien - mais je mange du poulet». « J’ai toujours été fidèle - sauf lors de ce week-end à Vegas». Ou, « Je suis pro-vie - sauf dans les cas de viols ou d’incestes». Ok, écoute - Non, tu n’es pas pro-vie, et non, tu ne l’as jamais été.
Si vous m’aviez demandé deux ans plus tôt mon opinion à propos des grossesses suite à des viols, j’aurais probablement regardé ailleurs de façon inconfortable, me serais balancée d’un pied à l’autre et serais devenue, de façon soudaine, absorbée par la finition de mon vernis à ongle. Je me suis toujours considérée pro-vie, mais tout de même... Un viol?! «Comment pouvons-nous demander à une femme de porter en elle le souvenir d’une telle horreur?» était ce qui occupait ma pensée, comme bien d’autres femmes d’ailleurs.
Même beaucoup de nos leaders religieux et politiques pro-vie les plus fervents faisaient cette exception. Nous parlons de «bébés de viol», comme ils disaient, et c’est pour le mieux si nous permettons l’avortement dans ces cas.
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