William Morin n'a pas été avorté à 30 semaines, puis il « guérit de la fibrose kystique »
William après sa guérison, pris en photo à l’oratoire St-Joseph — Photo : Catherine Lavoie
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
Catherine Lavoie a vécu une conversion à la foi catholique en 2012, et aujourd’hui elle est une mère de famille de 7 enfants qui demeure à Valleyfield. Madame Lavoie a voulu témoigner auprès de Campagne Québec-Vie de son expérience personnelle.
Catherine nous a raconté l’histoire de William, son fils qui aujourd’hui a 16 ans, mais qui aurait pu être avorté alors que Catherine était jeune adolescente. Quand elle était enceinte de William, à l’échographie de 20 semaines, les médecins ont découvert des anomalies et l’ont transférée à l’hôpital Sainte-Justine pour faire plus de tests. Puis, à presque 30 semaines de grossesse, elle s’est fait proposer un avortement tardif.
C’était en 2006 et Catherine n’avait que 16 ans. Ce qui suit est le témoignage de madame Lavoie.
Catherine Lavoie : C’est à l’hôpital Sainte-Justine que c’est arrivé. Je sais que je ne suis pas la seule à qui ça a été proposé de mettre un terme à une grossesse viable […] J’ai un ami dont le bébé a été suivi à l’hôpital Sainte-Justine, car il avait des malformations et le couple a décidé de faire la procédure…
Lire la suiteUn nouveau film d’animation montre la réalité déchirante de l’avortement en détails crus
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Choice42/YouTube
1er novembre 2022 (LifeSiteNews) — Choice42 a publié une nouvelle vidéo qui expose la réalité de l’avortement — et elle est déchirante.
Le 31 octobre, l’organisation pro-vie Choice42, en partenariat avec Loor.TV, a présenté une nouvelle vidéo qui expose la réalité graphique de l’avortement en détails crus. Intitulé The Procedure et basé sur une histoire vraie, le clip animé de quatre minutes montre en détail une procédure d’avortement chirurgical, soulignant l’humanité de l’enfant et montrant de manière vivante la réalité de sa douleur. Raconté du point de vue de l’échographiste qui assiste à la procédure, le film rappelle de manière déchirante que l’avortement est le meurtre d’un enfant innocent.
Le narrateur du film est l’acteur chrétien Kevin Sorbo, qui est surtout connu pour ses rôles principaux dans les séries télévisées Hercules : The Legendary Journeys et Andromeda.
« Je venais d’arriver au travail en tant que principal échographiste de l’hôpital et je regardais le tableau de consultations pour la journée lorsque mon supérieur me demanda de me rendre immédiatement au bloc opératoire », commence le récit de la vidéo.
« Le chirurgien demandait un guidage par ultrasons. C’est tout ce qu’on m’avait dit ; je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. »
La vidéo suit l’échographiste dans la salle d’opération, où il constate que la patiente est déjà allongée, sous sédatif, sur la table, en attente du chirurgien. Le chirurgien demande à l’échographiste de placer sa sonde à ultrasons sur le bassin obstétrical de la femme, ce qu’il fait, encore incertain de ce qui va se passer.
« Encore confus au sujet de la procédure, j’ai fait ce qu’il m’a demandé et j’ai réalisé que la femme était enceinte », poursuit le narrateur, alors que la vidéo montre la forme granuleuse d’un enfant sur son écran d’échographie. « Elle était dans son deuxième trimestre, je pus donc aisément déterminer le sexe de son bébé : une petite fille ».
Lire la suite« J’ai avorté… par peur » - Lise Dufour témoigne
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lise Dufour/Josée Poulin
Lise Dufour est l’auteure du livre : J’ai avorté… par peur/Avec Lui, espérer encore! Cette femme ne se considère ni chercheuse, ni experte sur le sujet, mais elle est une chercheuse de Dieu. Elle a un profond respect de la Vie depuis qu’elle est passée des ténèbres à la lumière lors d’un parcours de deuil centré sur l’enfant non né. Comme elle le dit : « La Vie est le don le plus précieux de Dieu et elle est éternelle. »
Si vous souhaitez vous procurer le livre de Lise Dufour, commandez-en un exemplaire à Campagne Québec-Vie ou écrivez à [email protected].
Elle « rêve donc d’une société respectueuse de la Vie et non tournée vers la mort », tout simplement.
Lise Dufour lors du lancement de son livre à Québec — Photo : Josée Poulin
Lise vient de lancer son livre à Québec le 10 octobre 2022. Brian Jenkins, notre vice-président, était sur les lieux. Il nous rapporte qu’il y avait un bon nombre de femmes qui la supportaient et une atmosphère chaleureuse. À la fin de sa conférence, elle a partagé son témoignage, et Brian a qualifié cet instant de moment « cathartique » (libérateur). Plusieurs autres femmes ont décidé ensuite de rendre hommage au courage de Lise.
L’auteure a accepté de répondre à mes questions à la suite de ma lecture de son livre. Son ouvrage témoigne de son cheminement après avoir vécu l’avortement de sa fille à 30 ans.
Joanne pour CQV : Pouvez-vous me partager depuis combien de temps vous témoignez de votre histoire de l’avortement de votre fille Elizabeth?
Lise Dufour : J’en parle plus ouvertement depuis le parcours de deuil centré sur l’enfant non né avec Benedetta Foà (une psychologue italienne spécialisée en post-avortement) en septembre 2013, soit plus de 25 ans après l’avortement.
J’ai témoigné à quelques reprises, mais davantage dans des échanges une à une avec des femmes qui leur permettaient de s’ouvrir un peu sur leur propre expérience.
Joanne pour CQV : Récemment, vous avez fait le lancement de votre livre J’ai avorté… par peur/Avec Lui espérer encore à Québec dans lequel vous témoignez de votre propre avortement. Je pense que votre témoignage peut ouvrir la porte à d’autres femmes pour se donner la permission de s’exprimer. Est-ce que c’est commun pour les femmes de se renfermer après un avortement et de souffrir dans la solitude?
Lise Dufour : Je ne peux répondre pour toutes les femmes, mais celles que j’ai rencontrées m’ont dit souvent que c’était la première fois qu’elles en reparlaient. Je crois que la femme qui vit un avortement referme rapidement la porte sur cette expérience pour ne pas trop en souffrir justement. Souffre-t-elle dans la solitude? Sans doute… C’est pourquoi j’ai écrit ce livre. J’ignore s’il aura l’effet désiré auprès des femmes qui ont vécu un avortement, c’est-à-dire ouvrir leur jardin secret. Je l’espère de tout mon cœur pour qu’elles puissent se libérer d’un fardeau énorme. Revisiter cette expérience en nommant les sentiments vécus peut leur faire le plus grand bien et tous les parcours de guérison auxquels j’ai participé le démontrent bien. Je vois des femmes et des hommes se redresser, se remettre debout et devenir radieux. La Vie recircule!
Lire la suiteUne mère a manqué quatre rendez-vous pour un avortement et a ensuite choisi la vie pour son bébé
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 juillet 2022, Ramona, Californie (LifeSiteNews) — Dans un moment de confusion, de chagrin et d’obscurité, Lauren Long pensait que l’avortement était sa seule issue à une grossesse non désirée. Après un divorce qui l’avait dévastée, et s’occupant de deux petites filles de 5 et 2 ans, elle aspirait désespérément à la compagnie et à l’amour.
« Dans ma quête d’“amour” et de liberté, j’ai abusé des deux et je suis tombée dans une crise plus profonde », a-t-elle déclaré dans un essai publié le mois dernier dans le San Diego Union-Tribune. « Je me suis retrouvée enceinte d’un enfant que je n’avais pas les moyens d’entretenir et dont je connaissais à peine le géniteur. »
À l’époque, Lauren suivait une charge complète de cours de niveau supérieur en orthophonie et travaillait tard le soir dans un restaurant pour subvenir aux besoins de ses deux filles. Ne sachant pas comment elle pourrait continuer à faire tout cela tout en ayant un autre enfant, elle a décidé de se faire avorter. Cependant, Dieu avait d’autres plans.
Quatre rendez-vous consécutifs sont tombés à l’eau. Lauren a plus tard remercié Dieu pour cette « bénédiction déguisée ».
« J’ai pris au moins quatre rendez-vous pour me faire avorter », a-t-elle avoué. « Deux étaient pour obtenir la pilule abortive, et les deux autres étaient pour des avortements en clinique. Mais ma situation financière était compliquée, et je n’avais les moyens de donner suite à aucun de ces rendez-vous. Rétrospectivement, c’était une bénédiction déguisée ».
Lauren a ensuite pensé à donner son enfant en adoption.
« J’ai pensé à l’une de mes relations les plus proches, ma cousine, qui faisait partie de ma vie uniquement parce qu’elle avait été adoptée », a-t-elle expliqué. « J’ai pensé aux couples qui rêvaient d’avoir une famille : les hommes qui espéraient laisser un héritage durable dans un enfant et les femmes qui aspiraient à être mères et qui éprouvaient un énorme chagrin parce qu’elles ne pouvaient pas le faire. »
Lire la suiteLes gens savent que ce sont des bébés, réactions et témoignages sur l'avortement
Par Bonnie Finnerty (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Ce sont les bébés. Toujours les bébés. Chaque fois que j’installe une exposition éducative, ce sont les modèles de fœtus qui attirent les gens à notre table comme un papillon à la flamme. Et c’était le cas au Creation Music Festival, un événement musical chrétien auquel participent des dizaines de milliers de personnes chaque année.
Cela se passe toujours ainsi. Les bébés sont repérés de loin. Les gens s’approchent, les touchent, les tiennent, s’émerveillent devant eux. Une conversation s’engage. Des informations sont partagées. Des histoires sont racontées. Beaucoup d’histoires différentes.
Comme celle de cette femme à qui l’on a dit d’avorter il y a vingt-quatre ans, après qu’une échographie ait révélé que son enfant n’avait pas de cerveau. Elle a refusé et a prié pour qu’un test ultérieur donne un résultat différent. Ce fut le cas. Sa fille est née en parfaite santé.
Deux autres femmes m’ont raconté qu’elles étaient devenues enceintes à l’adolescence et que leur famille les avait poussées à avorter. Bien qu’elles se soient senties seules et sans soutien de la part de leurs proches, les deux femmes ont refusé l’avortement, choisissant plutôt l’adoption ouverte. Toutes deux ont une relation magnifique et aimante avec les enfants qui ont grandi dans leur corps. L’une d’elles a même partagé la photo de son fils biologique de six ans qui s’épanouit dans sa famille adoptive.
Pendant quatre jours, j’ai parlé avec des centaines de personnes et écouté des dizaines d’histoires. De nombreux jeunes enfants étaient ravis de tenir nos bébés et de poser pour des photos. Cependant, je n’avais pas prévu que les bébés attireraient des personnes ayant subi un avortement.
Jamais auparavant autant de personnes ne m’avaient révélé qu’elles avaient subi un ou plusieurs avortements. Toutes ont dit que par la suite, pendant des années, elles en ont porté en silence la honte et le chagrin.
Lire la suiteTémoignage d’une femme qui décida de garder son bébé dans une situation difficile
Témoignage d’une lectrice de Campagne Québec-Vie
Voilà je suis issue d’une famille un peu dysfonctionnelle de 5 enfants. Mon père a laissé ma mère seule avec 5 enfants…
À 22 ans je suis tombée enceinte et mon copain m’a quittée… J’avoue que j’étais déboussolée car j’étais en pleine jeunesse, je vivais seule avec ma mère dans la pauvreté et je me disais, je vais faire comment sans père pour mon enfant ? Ma mère m’a mis la main sur l’épaule et m’a dit : Dieu va t’aider…
Beaucoup même dans ma famille sont venus me voir pour insister que je me fasse avorter en me disant plein de choses comme : j’allais rendre cet enfant malheureux et moi aussi ! Malgré tout dans le fond de mon cœur je savais que je voulais le garder… Et j’ai décidé de l’offrir à Dieu !
Voilà aujourd’hui j’ai un beau fils de 34 ans qui est éducateur spécialisé et policier et surtout un enfant de Dieu… Je prie beaucoup depuis longtemps contre l’avortement… Si jamais mon témoignage peut servir, j’en rends grâce…
Une ancienne travailleuse de l’avortement explique pourquoi elle a quitté l’industrie : « Je ne pouvais plus me regarder dans le miroir »
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakmediaMicro/AdobeStock
14 mars 2022 (LifeSiteNews) — Une ancienne assistante à l’avortement a raconté comment le travail qu’elle considérait au départ comme une opportunité en or est devenu un « tabassage sectaire jour après jour » qui l’a finalement brisée, l’amenant à couper les liens avec l’avortement une fois pour toutes.
Dans le récit où elle raconte comment elle a quitté, Noemi Padilla, ancienne infirmière, relate qu’après son premier jour de travail à la clinique d’avortement, elle avait « la tête qui tourne ».
« Alors, je me suis dit : “mettons les choses au clair. Ce travail est à cinq minutes à pied de chez moi, je gagne beaucoup plus d’argent, le médecin et moi nous entendons comme de vieux amis, le travail est facile et important, ils m’ont complimentée toute la journée, ils m’ont payé le déjeuner et le feront de nouveau chaque fois que nous atteindrons 12 procédures, ils m’ont remis un chèque de 500 dollars, et ils m’achètent un nouveau téléphone.” C’est parfait ou quoi ? »
Ce début semblable à une lune de miel s’est toutefois transformé en une entreprise de destruction de l’âme.
« Quatre ans plus tard… », écrit Mme Padilla, « la caméra de sécurité m’a filmée ces derniers jours en train de conduire ma voiture jusqu’à ma place de stationnement, d’éteindre le moteur, puis de garder les mains sur le volant, avec l’air de ne pas pouvoir me résoudre à sortir. Je regarde fixement devant moi en essayant de trouver le courage d’ouvrir la portière de la voiture et de m’ouvrir aux tragédies qui m’attendent à l’intérieur de la clinique. Chaque geste, chaque pas que je fais, pèse, semble-t-il, le poids du monde ».
Outre « l’affront à la conscience que représente toute la mort qui se déroule dans les pièces au bout du couloir », explique Mme Padilla, « il y a la mort qui survient pour ceux qui y travaillent, comme moi, la mort par mille coups ».
« On vous demande d’abord de déroger légèrement à la morale, puis vous voilà entraînée à la manipulation des échographies... à la poursuite effrontée de l’argent au détriment de la santé des femmes ; on vous interdit de lever le petit doigt pour aider une femme si cela n’est pas rémunéré (comme lui trouver un abri)... de prononcer le mot “bébé”... on utilise votre faiblesse contre vous (“Tu n’as pas de permis de conduire, Noemi ; vas-y, démissionne. Où vas-tu aller ?”), on dit aux travailleurs de “se taire, de connaître leur place et de faire ce qu’on leur dit”... Bientôt, vous n’avez plus l’énergie de vous battre », a déclaré Mme Padilla.
Lire la suiteAvortement : les grandes pressions auxquelles font face les femmes enceintes en des circonstances difficiles
Par Elisa — Photo : tirachardz/Freepik
Est-on vraiment obligée d’avorter dans des circonstances difficiles ?
Je souhaite partager mon témoignage parce que j’ai choisi de ne pas refuser la vie à mon cinquième enfant, alors que je vivais dans des circonstances très difficiles et délicates. Ce titre pourra peut-être paraître vu et revu mais dans une société où la pression du choix raisonnable c’est-à-dire d’avorter bien sûr, paraît si saine et si logique aux yeux de beaucoup, qu’un récit qui va à l’encontre de la mentalité générale n’est pas de trop.
J’ai aussi été confronté à cette terrible option lors de deux autres grossesses
J’estime que mon histoire personnelle, allant à l’encontre de la pensée rationaliste d’un monde sans foi ni espoir peut être utile à des futures mères tenter d’écouter les « bons conseils » d’un entourage pressé de se débarrasser d’un problème si dramatique.
Dans une société ou même le don de la Vie doit être sous contrôle, c’est malheureusement souvent comme un drame que l’on apprend la venue non prévue d’un petit être qui est l’incarnation de l’innocence et de l’amour.
J’ai rencontré le père de mes enfants quand j’avais 20 ans, il en avait 38. J’ai rapidement cédé à son envie pressante d’avoir un enfant, même si j’aurais préféré attendre encore quelques années. A l’annonce de ma grossesse j’étais surprise par la réaction de ma grand-mère qui me conseillait d’avorter
Cela démontre de façon troublante, que de nombreuses femmes sont persuadées qu’avorter est une banalité, que c’est même une bonne chose et à quel point elles n’ont absolument pas conscience de porter la vie naissante.
Cet état d’esprit a tellement pollué les mentalités qu’une femme ne peut plus pleurer son enfant perdu à 3 mois de gestation sans voir ses sentiments de tristesse être balayés et niés à l’aide de phrases toutes faites telles que « ce n’est rien du tout, ce n’était pas encore un bébé » ; comme s’il fallait que l’enfant atteigne un certain poids pour qu’il soit légitime de s’y attacher…
Pour être assuré de ma grossesse, j’ai été faire un test au planning familial.
Ceci est le sordide organisme français qui distribue anonymement contraceptifs et avortements à des mineures sans que les parents soient au courant de rien…
J’y suis retourné pour connaître les résultats.
À l’annonce du verdict, si une personne présente ne savait pas pourquoi j’étais là, on aurait pu croire au regard abattu et triste de mon interlocutrice que j’étais atteinte d’un cancer en phase terminale…
Non j’étais juste enceinte, aucune mort à l’horizon, enfin je crois…
Lire la suiteUn médecin québécois témoigne que des patients atteints de covid étaient euthanasiés plutôt que soignés
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Koonsiri/Adobe Stock
Une enquête québécoise sur les décès liés au covid a révélé des faits encore plus troublants. En septembre, j’ai publié un article tiré du témoignage d’une infirmière auxiliaire affirmant que bon nombre des décès survenus dans les maisons de retraite covid-19 étaient dus à des mauvais traitements et à de la négligence.
Un médecin québécois a déclaré à l’enquête sur les décès liés au covid que de nombreux patients traitables sont en fait morts par euthanasie.
Un article de Clara Descurninges pour la presse canadienne rapporte le témoignage du Dr Vinh-Kim Nguyen qui travaillait aux urgences de l’Hôpital général juif lors de la première vague de la pandémie de covid-19. Le Dr Nguyen, qui avait auparavant géré la pandémie d’Ebola avec Médecins sans frontières, a déclaré à la commission d’enquête que :
Les patients qui arrivaient des CHSLD lourdement atteints de COVID-19 étaient, selon lui, « étonnamment bien après un jour ou deux de perfusions ou d’oxygène ». « En hydratant ces patients, ils se sont rétablis très facilement ».
Le Dr Nguyen a été envoyé dans les CHSLD pour travailler avec les patients atteints de covid-19. Il a témoigné qu’il s’est retrouvé dans une situation très différente. Descurninges rapporte :
Voulant transférer les patients à l’hôpital, il a rapidement découvert « les nombreux obstacles » mis sur son chemin, alors que les directives de santé publique recommandaient de garder les résidents sur place.
Pour les patients coincés en CHSLD, les seules mesures disponibles étaient souvent des protocoles de détresse respiratoire de fin de vie, ou des cocktails de médicaments puissants utilisés pour réduire la souffrance, a-t-il témoigné. « Ce sont des protocoles qui mènent à la mort. [...] Il s’agit en fait d’euthanasie », a-t-il insisté.
« Ce qui m’a vraiment traumatisé, c’est que j’ai vu des patients qui n’auraient pas dû y aller [à la mort], ils auraient pu être soignés. »
Descurninges a également rapporté le témoignage du Dr Réjean Hébert qui a déclaré à l’enquête que 10 % des patients des CHSLD sont décédés de covid-19 pendant cette période. Le Dr Hébert, spécialiste en gérontologie et professeur en évaluation des politiques de santé à l’Université de Montréal, a déclaré que ces décès représentaient un « massacre » par « âgisme systématique ».
Le Dr Hébert a qualifié la gestion des soins de santé au Québec de « monstres administratifs » en référence à ce qu’il a appelé les six niveaux hiérarchiques de gestion.
L’enquête québécoise a été mise sur pied pour déterminer pourquoi, du 25 février au 11 juillet 2020, les Québécois âgés de 70 ans et plus représentaient 92 % des décès dus au covid-19.
J’ai écrit plusieurs articles concernant les décès liés au covid-19. Je crois qu’à des degrés divers, les mêmes abus, négligences et euthanasies qui se sont produits dans les décès liés au covid-19 au Québec se sont également produits dans d’autres juridictions. La seule différence est que le Québec a mis en place une enquête sur ces décès liés au covid-19.
« Je tuais des bébés » : un avortement tardif amène la conversion pro-vie d’une ancienne travailleuse de l’avortement
Par Nancy FLanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Kathy Sparks Lesnoff, présidente-directrice générale de Mosaic Pregnancy & Health Centers dans l’Illinois, n’a pas commencé sa carrière en tant que militante pro-vie aidant les femmes pendant leur grossesse. Avant même d’avoir obtenu son diplôme universitaire, Mme Lesnoff travaillait dans l’industrie de l’avortement. Mais après avoir été témoin de l’avortement d’un bébé de 23 semaines, elle a su qu’elle ne pouvait plus justifier l’avortement.
Dans le cadre d’un baladodiffuseur « Problematic Women » pour le Daily Signal, Mme Lesnoff a raconté son histoire de conversion pro-vie, y compris les détails concernant son quasi-divorce et sa tentative de suicide. Elle avait fait des études pour devenir infirmière, et pendant ses années d’université, elle a épousé son mari Mike. Lorsqu’ils ont appris qu’ils attendaient un bébé, Mme Lesnoff a pris un congé scolaire et a décidé de trouver un emploi pour rembourser sa dette d’études. Un ami lui parle d’un poste d’assistant médical vacant dans un grand centre d’avortement. L’emploi consiste notamment à fournir une assistance aux opérations d’avortement. Bien qu’elle ait été élevée dans un foyer plus conservateur, elle est devenue « très, très pro-avortement » et pense qu’elle aidera les femmes en travaillant là-bas.
« Ils m’ont engagée pour assister les médecins pendant la procédure d’avortement, mais j’ai pu être formée dans tous les domaines de la clinique », a-t-elle déclaré. « Je répondais au téléphone, j’assistais aux séances de conseil, à la salle de nettoyage, à la salle de réveil, à tout. J’ai donc été témoin de tout, du début à la fin de l’expérience vécue par la femme. Bien que, encore une fois, je n’ai été engagée que pour les assister pendant la procédure proprement dite ».
Lesnoff a expliqué que l’établissement effectuait « un minimum de 40 avortements les jours de semaine et 60 le samedi ». L’établissement était autorisé à pratiquer des avortements du premier trimestre, et il allait jusqu’à pratiquer 10 avortements supplémentaires par jour s’il le pouvait, car, comme elle l’a expliqué, « nous ne voulions pas qu’elles changent d’avis, que leurs parents le découvrent et changent d’avis pour elles, ou qu’elles traversent le Mississippi pour se faire avorter dans l’État du Missouri ».
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