Le Prince Harry insinue que la « pandémie » de coronavirus serait une punition de « Mère Nature »
Par Emily Mangiaracina ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pxfuel
Évidemment, de tels propos n’ont rien de rationnel, du vrai panthéisme, ce qui les rend encore plus inquiétants dans la bouche d’une personne d’une certaine notoriété comme le prince Harry… ― A. H.
7 décembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans une entrevue visant à promouvoir le WaterBear Network, un nouveau service de diffusion vidéo dédié au soutien des objectifs de développement durable des Nations Unies, le prince Harry a parlé du covid-19 comme d’une punition de « Mère Nature ».
« Quelqu’un m’a dit au début de la pandémie, c’est presque comme si Mère Nature nous avait envoyés dans nos chambres à cause de notre mauvais comportement, afin que nous prenions vraiment un moment pour réfléchir à ce que nous avons fait », déclarait-il à Ellen Windemuth, PDG de WaterBear, et à Sam Sataria, responsable de la stratégie.
Le 24 mars, la duchesse Sarah Ferguson, ex-femme du prince Andrew, écrivait dans un tweet : « Mère Nature nous a envoyés dans nos chambres, comme les enfants gâtés que nous sommes. Elle nous a donné du temps et elle nous a donné des avertissements. Elle a été si patiente avec nous. Elle nous a donné du feu et des inondations, elle a essayé de nous avertir mais à la fin elle a repris le contrôle ».
10 jours seulement avant le tweet de la duchesse Ferguson, un prêtre défroqué, largement crédité comme « théologien de référence » pour le synode de l’Amazonie de 2019, a soutenu que le coronavirus était le résultat des mauvais traitements que la terre a subis de la part de l’humanité, dans son article « The Origins of the Coronavirus ».
Lire la suiteVicissitudes et péripéties de la Semaine Sainte
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Indianapolis Museum of Art/Wikimedia Commons
Nous avons eu une Semaine Sainte à la fois agitée et morne. Agitée, car le monde se démène autour d’un microbe et d’autres choses (bien que beaucoup plus discrètement). Et morne, ou plutôt d’une profonde amertume, car la messe et les sacrements ont été refusés aux fidèles, on a refusé à Dieu la visite de son peuple. Selon LifeSiteNews on peut voir une dizaine de faits et déclarations plus ou moins aberrants ou intéressants, plus ou moins remarqués selon qu’ils avaient à voir avec le virus couronné.
- Une Semaine Sainte quasi sans messes ou offices publics dans le monde entier, même au Vatican.
- Le pape François a lancé une nouvelle commission devant étudier le « diaconat » des femmes.
- Un article de Vatican News mettait de l’avant les effets « bénéfiques » du coronavirus (ou plutôt de la façon dont on y réagit) sur la nature (ne considérant que peu la détresse que toute cette crise provoque).
- La messe pour les temps d’épidémie (Novus Ordo) a été révisée et ne contient plus aucune référence aux punitions de Dieu. Dans le propre de cette messe votive il n’est aucunement question de péché, cause de châtiments, et par conséquent aucune supplique de pardon…
- Le titre de la fonction du Pape « Vicaire du Christ » et d’autres qui le suivaient a été relégué en bas de page alors qu’il se trouvait en tête de page, dans l’Annuaire pontifical. À la place du titre, en tête de page, se trouve le nom du pape, et non celui de sa fonction, Jorge Mario Bergoglio, alors qu’il suivait le titre, en tant que « Serviteur des serviteurs de Dieu » (à comprendre : le serviteur de Dieu par excellence). Pourtant, le titre « Vicaire du Christ » est plus qu’un titre historique interchangeable, il a une forte signification dogmatique qui décrit en premier lieu ce que le Pape est. Et si le pape actuel a quelques prétentions de paraître en première place dans l’Annuaire pontifical ce serait bien en tant que « Vicaire du Christ » et non à titre personnel, souligné par un titre relégué en bas de page.
L’exhortation du pape sur l’Amazonie, Querida Amazonia, un cheval de Troie
Par le Père Frank Unterhalt — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vincent Lécuyer/Wikimedia Commons — Mise à jour (21 février 2020) : D'après Le blog de Jeanne Smits « Lors de la conférence de presse où Querida Amazonía a été présentée, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, a précisé que le pape François parle dans l’Exhortation apostolique de "présentation" et non d’"approbation" du Document final du synode. Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré : "L’Exhortation apostolique [Querida Amazonía] fait partie du magistère. Le Document final n’est pas du magistère." »
Cependant, Querida Amazonia contient de nombreuses erreurs. — A. H.
14 février 2020 (LifeSiteNews) —L’Amazonie est connue pour ses paysages parfois féeriques, souvent enveloppés d’un épais brouillard. Ce qui semble lyrique à première vue en incite plus d’un à se mettre à rêver. Mais le décor a un grand côté obscur. Ce côté se retrouve partout où un voile nuageux offusque la pleine lumière. Les missionnaires rapportent que les dangers mortels sont difficiles à reconnaître dans ce paysage. Le brouillard engendre donc souvent une situation trompeuse. Quand il se dissout, toute la réalité de l’Amazonie devient visible.
Cette région a récemment fait l’objet d’une grande attention grâce à un document du Vatican.
Bien que le titre du document (Querida Amazonia) soit centré sur l’Amazonie, ce texte prétend étendre ses dimensions au monde entier. Le fleuve n’a jamais été aussi large. Un synode encadré de rituels païens et d’idolâtrie blasphématoire devait être érigé en document, et la danse jubilatoire doit être poursuivie.
Les premières réactions furent rapidement exprimées et la plupart de ceux qui les formulèrent, en partie par hâte et en partie par souhait illusoire, s’en tinrent à la première impression. Nombreux étaient ceux qui ne voyaient pas la forêt derrière les arbres (There were quite a few who did not see the forest for the trees : se concentrer à tel point sur les détails que l’on en voit pas l’ensemble). C’est-à-dire que la quantité de mots et le choix des mots de fond ont créé un brouillard amazonien. Pour être plus précis, il y a quelque chose dans la rédaction qui, au début, était invisible.
C’est écrit dans le texte : « Je ne développerai pas toutes les questions abondamment exposées dans le Document de conclusion. Je ne prétends pas le remplacer ni le répéter » (n° 2).
Ainsi, une fois le brouillard levé, ce qui était caché devient visible : le document final du synode.
Si un auteur ne souhaite pas remplacer quelque chose, cela signifie logiquement qu’il veut le laisser tel quel. Cette intention est accentuée par les mots suivants : « En même temps, je veux présenter officiellement ce Document qui nous expose les conclusions du Synode » (n° 3).
Lire la suite« Je ne peux pas me taire » : Benoît XVI et le Cardinal Robert Sarah défendent le célibat sacerdotal dans un nouveau livre cosigné
Par LifeSiteNews — Traduit par Pierre et les Loups — Image (montage)
Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah ont coécrit un nouveau livre sur le célibat sacerdotal, prenant fermement position contre l’ordination sacerdotale des hommes mariés dans l’Église latine.
Le timing du nouvel ouvrage est important. Il précède l’exhortation apostolique post-synodale très attendue du Pape François sur le récent Synode des évêques pour l’Amazonie. Le synode, qui s’est tenu en octobre dernier au Vatican, a proposé de créer une exception au célibat pour les prêtres d’Amérique latine.
Intitulé « Des profondeurs de nos cœurs », le nouveau livre du Pape émérite et du préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements sortira en français le 15 janvier prochain.
« La capacité de renoncer au mariage pour se mettre totalement à la disposition du Seigneur est un critère essentiel du ministère sacerdotal », écrit Benoît XVI dans ce nouveau livre. « Quant à la forme concrète que prend le célibat dans l’Église primitive, il faut aussi souligner que les hommes mariés ne pouvaient recevoir le sacrement de l’Ordre que s’ils s’engageaient à l’abstinence sexuelle, c’est-à-dire dans un mariage joséphite (pratique à motivation religieuse dans laquelle un homme et une femme se marient et vivent ensemble sans se livrer à une activité sexuelle. Ce fut le cas de l’union entre Marie et Joseph. Ndtr). Une telle situation semble avoir été tout à fait normale au cours des premiers siècles. »
Lors du Synode pour l’Amazonie d’octobre dernier, les pères synodaux ont discuté de la possibilité d’ordonner des hommes mariés (viri probati) dans la région à titre exceptionnel.
Dans le sillage du synode, des membres clés de la hiérarchie allemande ont déclaré ouvertement que si une telle exception était créée, eux aussi feraient pression pour que des hommes mariés puissent être ordonnés prêtres en Allemagne.
On ne sait pas exactement où se situe le Pape François sur la question de l’ouverture d’une exception pour le clergé marié dans l’Église latine. Le 27 janvier 2019, lors d’une conférence de presse dans l’avion de retour du Panama, François a déclaré qu’il pensait « personnellement » que « le célibat est un don pour l’Église » et qu’il n’était « pas d’accord pour permettre le célibat comme option ». Mais il a ajouté qu’il pourrait envisager « quelques possibilités dans des lieux très éloignés », comme les îles du Pacifique... « lorsqu’il y a une nécessité pastorale ».
Cette position s’est reflétée dans le document final du Synode pour l’Amazonie. Dans la section 111 du document, adopté à la majorité des deux tiers, les auteurs déclarent : « Nous valorisons le célibat comme don de Dieu (cf. Sacerdotalis Caelibatus, 1) dans la mesure où ce don permet au disciple missionnaire, ordonné prêtre, de se consacrer pleinement au service du Peuple saint de Dieu. »
Lire la suite11 000 scientifiques exigent un contrôle de la population pour «urgence climatique»
Par Claire Chretien ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Capture d'écran d'une vidéo du CELJ
5 novembre 2019 (LifeSiteNews) ― 11 000 scientifiques ont signé un article déclarant que « la population mondiale doit être stabilisée et, idéalement, progressivement réduite », car une « urgence climatique » menace « le destin de l'humanité ».
Rédigé par l'Alliance of World Scientists et rempli d'un langage alarmiste et apocalyptique, l'article a été publié aujourd'hui dans BioScience.
« Toujours augmentant d'environ 80 millions de personnes par an, soit plus de 200 000 personnes par jour... la population mondiale doit être stabilisée, et, idéalement, progressivement réduite, dans un cadre qui assure l'intégrité sociale », ont écrit les auteurs.
« Il existe des politiques éprouvées et efficaces qui renforcent les droits de l'homme tout en abaissant les taux de fécondité et en atténuant l'impact de la croissance démographique sur les émissions de gaz à effet de serre et la perte de biodiversité. Ces politiques rendent les services de planification familiale accessibles à tous, éliminent les obstacles à leur accès et accomplissent une pleine équité entre les sexes, y compris l'éducation primaire et secondaire comme norme mondiale pour tous, en particulier les filles et les jeunes femmes », poursuivaient-ils, citant une étude réalisée par John Bongaarts, un activiste en faveur du contrôle démographique qui a pris la parole au Vatican en 2017.
Le PDG et milliardaire de Tesla, Elon Musk, a cependant publiquement déclaré que le « plus grand problème » auquel le monde est confronté n'est pas l'explosion démographique, mais l'« effondrement de la population » dû à la chute libre des taux de natalité.
« La plupart des gens pensent que nous sommes trop sur la planète, mais en fait c'est une vision dépassée », déclarait M. Musk lors d'un débat en direct en direct le 19 août avec Jack Ma, président d'Alibaba Group Holding Ltd à la World Artificial Intelligence Conference de Shanghai.
Depuis des années déjà, les démographes mettent en garde les pays occidentaux, dont le taux de natalité est inférieur au taux de remplacement, contre ce que certains appellent « l'hiver démographique ». Dans un tel effondrement, les personnes âgées sont plus nombreuses que les jeunes, ce qui crée de graves déséquilibres. Les économies en souffrent. Certaines pourraient même s'écrouler. Le résultat pourrait avoir un impact négatif sur certaines des principales infrastructures — comme les systèmes financier et de soins de santé — qui contribuent à la vie de la démocratie occidentale.
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