Une fausse «miséricorde» sans vérité menace l'Église
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Lors d’une rencontre de jeunes organisée par Voice of the Family en marge des travaux du synode sur la jeunesse à Rome, le cardinal Raymond Burke a qualifié de « diabolique » la « situation » actuelle de l’Eglise qui semble vouloir trouver des « arrangements » avec le monde et sa « culture de mort ». Alors que le monde et sa culture sombrent dans un déclin indissociable du refus de la vie, du démantèlement de la famille et des attaques contre la liberté de conscience, il faut plus que jamais une Eglise capable de dire la vérité « fermement et clairement ».
« Et pourtant, elle donne l’impression de vouloir se rapprocher de cette culture, qui est véritablement une culture de mort, et en quelque sorte de vouloir s’adapter à cette culture. J’estime qu’il s’agit là d’une situation véritablement diabolique », a-t-il dit.
Le cardinal Burke a dénoncé une fausse « miséricorde » qui cherche à montrer « l’amour et le souci de l’Eglise à l’égard de l’humanité, comme si nous pouvions aimer notre prochain sans dire la vérité et sans agir conformément à la vérité ».
Le cardinal Burke dénonce la fausse conception de la miséricorde
C’est ce dont a témoigné tout au long de son pontificat Jean-Paul II à travers son appel à une « nouvelle évangélisation », a précisé le cardinal : celle-ci ne consistait pas seulement « à aller vers le monde pour lui apporter l’Evangile » mais exigeait que l’Eglise « soit de nouveau évangélisée de l’intérieur parce que les fléaux du laïcisme et du relativisme sont entrés dans l’Eglise elle-même ».
Lire la suiteL'élément absent du Synode des jeunes : Humanæ Vitæ
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Et ce, en dépit de la canonisation de Paul VI, Pape de l'encyclique Humanæ Vitæ, par le Pape François le 14 octobre dernier et du 50 ͤ anniversaire de l'encyclique.
Extrait du The Catholic Register :
L'archevêque Mgr Bruno Forte, membre du conseil d'administration du Synode du 3 au 28 octobre sur « la Foi, les jeunes et le discernement vocationnel », a déclaré jeudi à la presse : « Nous n'en avons pas parlé, ou du moins je ne pense pas qu'il y ait eu de contribution sur ce sujet ».
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Bien que le thème de la chasteté ait été largement discuté dans les petits groupes linguistiques, la contraception n'a guère été mentionnée, et peut-être pas plus d'une fois (un évêque nigérian l'a inclus dans son intervention synodale plus tôt cette semaine)
« Il semblerait que vous ayez lu mes pensées », a ,ancé le Cardinal Wilfrid Napier, en disant au Register, le 13 octobre, qu'il est « vrai que peu d'attention a été accordée à Humanæ Vitæ ». Mais l'archevêque de Durban, en Afrique du Sud, membre de la commission d'information du synode, a déclaré que ce serait le sujet de son intervention la semaine prochaine.
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Pourtant, l'archevêque Forte, l'un des 12 membres élus du comité de rédaction du document final du synode, n'a pas exclu que le sujet soit discuté.
Une note inquiétante d'un groupe de discussion du Synode des jeunes sur l'école à la maison
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Dans un article de Catholic Culture, Phil Lawler, du Cardinal Newman Society, s'interroge sur un passage inquiétant du résumé d'une discussion s'étant déroulée dans un groupe de réflexion d'évêques anglophones, lors du Synode des jeunes.
Extrait, contenant le passage du résumé puis les réflexions de Phil Lawler, du Catholic Culture.org :
Les écoles à domicile, un modèle venant d'Amérique.
Beaucoup d'élèves étudient à la maison aux États-Unis — les évêques des États-Unis ne sont pas unis sur la question, car l'enseignement à domicile peut avoir une base idéologique — les enfants peuvent avoir des besoins spéciaux.
Les parents sont-ils qualifiés pour les éduquer à la maison ?
Répondons d'abord à cette dernière question. Oui, les parents sont qualifiés pour enseigner à leurs propres enfants. Dans des temps meilleurs, les catholiques pouvaient compter sur leurs évêques pour soutenir le rôle des parents comme « premiers éducateurs ».
Comment se fait-il alors que les « évêques des États-Unis ne soient pas unis » pour soutenir les élèves scolarisés à domicile ? La note fait froid dans le dos par sa réponse à cette question évidente ; les évêques du Cercle C de langue anglaise ont fait référence à « une base idéologique ». Comme le souligne Patrick Reilly, les opposants libéraux de l'enseignement à domicile utilisent régulièrement ce terme pour dénigrer le mouvement de l'enseignement à domicile. Les fidèles catholiques familiers de l'enseignement à la maison endurent fréquemment l'étiquette « idéologique » de la part d'autres catholiques, laïcs, prêtres et même évêques, remarque Reilly, et l'accusation d'être trop « conservateurs » et trop « moralistes »
Mgr Chaput : Le terme « LGBTQ » ne devrait pas figurer dans les documents du Vatican
L'archevêque de Philadelphie, Mgr Charles Chaput.
Par Diane Montagna — Traduction Pierre et les loups
Cité du Vatican, 4 octobre 2018 (LifeSiteNews) — L'archevêque de Philadelphie, Mgr Charles Chaput, a déclaré aujourd'hui au Pape François et aux membres du Synode des évêques que l'acronyme « LGBTQ » et autres expressions similaires ne devraient pas être utilisés dans le document de travail du synode des jeunes.
Dans son intervention de ce 4 octobre au matin, dans la salle du Synode au Vatican (vous pouvez lire le texte intégral ci-dessous), Mgr Chaput a déclaré : « Un "catholique LGBTQ", cela n'existe pas, pas plus qu'un "catholique transgenre" ou un "catholique hétérosexuel", comme si nos appétits sexuels définissaient notre identité ; comme si ces désignations décrivaient des communautés distinctes ayant chacune une intégrité différente mais équivalente au sein de la véritable communauté ecclésiale, le corps de Jésus-Christ. »
« Cela n'a jamais été le cas dans la vie de l'Église et ça ne l'est pas davantage aujourd'hui, » a déclaré Mgr Chaput au Pape, aux cardinaux, aux évêques et aux jeunes réunis dans la salle synodale. « Il s'ensuit que le terme de "LGBTQ" et tout autre langage similaire ne doivent pas être utilisés dans les documents de l'Église, car en les utilisant nous laissons croire que ce sont de véritables groupes autonomes, et l'Église ne catégorise tout simplement pas les gens de cette manière. »
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