La prière avant la réunion du Conseil de Ville à Saguenay : un jugement intolérant et répressif
La défaite du maire Jean Tremblay en Cour suprême me laisse perplexe; il s’agit d’un verdit intolérant et répressif.
Quoiqu’en dise le plus haut tribunal du pays, nous vivons dans une société favorisant de plus en plus la religion de l’athéisme. Interdire la prière avant une réunion du Conseil municipal de Saguenay ne fait que brimer les croyants théistes. En bout de ligne, dans notre société dite libre, ce sont toujours les théistes qui doivent payer pour les exigences des croyants de foi athéiste.
Dans ma compréhension de cette saga, il me semble que les opposants à la prière font preuve d’incohérence sociale et ce, au détriment des théistes. Ce débat m’amène à me questionner sur cinq éléments fondamentaux reliés au sujet qui nous préoccupe.
Premièrement, en quoi est-ce criminel de parler à un être imaginaire? S’il n’existe pas, il n’y aura pas de conséquence à l’invoquer.
Deuxièmement, en quoi la prière fausse-t-elle les délibérations du Conseil? La prière n’est pas un sort qu’on jette sur les opposants.
Troisièmement, les athéistes pratiquants et militants semblent offensés d’entendre des gens parler à un être invisible durant une session de prière de quelques secondes. Pourquoi les opposants à la prière ne s’absentent-ils pas lors de cette courte période de recueillement? Rien ne les oblige de se présenter à cette cérémonie.
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