Trump va poursuivre Google, Facebook et Twitter pour l’avoir banni de leur plateforme, lui et d’autres Américains
Donald Trump.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shealah Craighead/White House/Flickr
Bedminster, New Jersey, 7 juillet 2021 (LifeSiteNews) — L’ancien président Donald Trump a annoncé mercredi qu’il intentait un recours collectif contre le PDG de Google Sundar Pichai, le PDG de Facebook Mark Zuckerberg et le PDG de Twitter Jack Dorsey pour l’avoir banni de leurs plateformes de médias sociaux.
M. Trump a annoncé qu’il serait le principal — mais non le seul — plaignant dans une action en justice visant à annuler son retrait forcé « et celui d’autres courageux patriotes » des plus grandes plateformes de communication du monde, ainsi qu’à obtenir des dommages-intérêts punitifs. Le procès sera soutenu par l’America First Policy Institute, une organisation relativement nouvelle dirigée par d’anciens collaborateurs de Trump, Linda McMahon et Brooke Rollins.
Trump a fait valoir que si les entreprises Big Tech sont techniquement des entités privées, cela ne rend plus compte de toute la réalité de la situation à la lumière de la « collusion » avec et de la « coercition » du gouvernement pour faire taire les ennemis politiques des démocrates, entre la règle fédérale Article 230, qui les exonère de toute responsabilité juridique pour le contenu des utilisateurs qu’ils autorisent, et la pression des politiciens démocrates. Le mois dernier, des fuites de courriels ont révélé que la campagne 2020 du président Joe Biden avait exhorté Facebook à supprimer une vidéo du fils de leur opposant de l’époque, Donald Trump junior.
Facebook et Twitter ont tous deux utilisé la [soi-disant]* émeute du 6 janvier au Capitole américain, dont les démocrates et leurs alliés ont tenté de faire valoir qu’elle avait été « incitée » par Trump, comme prétexte pour bannir ce dernier de la plateforme, prétendant craindre de nouvelles violences qui seraient soi-disant inspirées par les propos de Trump. En juin, à la suite des appels du soi-disant « conseil de surveillance » de l’entreprise à élaborer de nouvelles règles en la matière, le vice-président des affaires mondiales de Facebook, Nick Clegg, a annoncé « de nouveaux protocoles d’application à appliquer dans des cas exceptionnels » comme celui de Trump, et que l’interdiction de l’ex-président restera en vigueur jusqu’au 7 janvier 2023, deux ans après le début de sa suspension au début de cette année.
*Commentaire d'A. H.
Lire la suiteGoogle censure les médias dits conservateurs à l’approche des présidentielles américaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mike MacKenzie/www.vpnsrus.com
À l’approche de l’élection du prochain président américain, les médias dits conservateurs observent une baisse inquiétante de leurs nouvelles dans les résultats de recherche sur Google.
Breitbart, l’un des médias touchés, affirme que cette diminution est due à une manipulation des résultats de recherche par Google, et même que ce dernier aurait presque fait disparaître Breitbart de 99,7 % dans les résultats, depuis 2016, année de l’élection de Donald Trump.
Jugez plutôt, Breitbart se rangeait parmi les dix premiers résultats de recherche le 4 avril 2016, selon Breitbart :
Le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les dix premières positions de recherche (c’est-à-dire sur la première page des résultats de recherche Google) pour 355 termes de recherche clés ; mais maintenant, en date du 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour un seul terme de recherche. Et, le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les 100 premières positions de recherche pour 16 820 termes de recherche clés ; mais maintenant, pour le 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour seulement 55 termes de recherche.
En outre, le trafic de recherche organique de Google vers Breitbart (mesuré par le nombre de visiteurs uniques) a diminué de 63 % si l’on compare le premier semestre 2016 au premier semestre 2020.
Breitbart affirme que sa première baisse dans les résultats de recherche a commencé après l’élection de 2016, la deuxième en juillet 2019 et la troisième en mai de cette année, mois depuis lequel vous auriez peu de chance de tomber sur un article de Breitbart, même si vous tapiez « Breitbart » dans la barre de recherche. Un exemple frappant, le terme « Joe Biden », qui générait approximativement 30 000 « vus » le 1er mai 2020, ne donne plus rien depuis le 5 mai, zéro… :
Google a tout simplement éliminé tout le trafic de recherche vers Breitbart en matière de recherches sur Joe Biden et de recherches liées à Joe Biden
Après la mise à jour principale de recherche de Google opérée le 5 mai 2020 ou aux alentours de cette date, les impressions de recherche et le trafic de recherche de Google vers Breitbart pour le terme « Joe Biden » et d’autres termes de recherche liés à Biden sont passés à zéro [...]
Le 1er mai, les recherches sur Google pour « Joe Biden » ont généré environ 30 000 impressions (vus, utilisés comme mesure pour les annonceurs) pour les liens de Breitbart. Après le 5 mai, les impressions et les clics sont tombés à zéro.
Graphique montrant la chute des « vus » associées à « Joe Biden ».
Google fait descendre les pro-vie dans les résultats de recherche
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Elvert Barnes/Flickr
Les vidéos You Tube pro-vie présentes parmi les 10 premiers résultats de recherche sur l’avortement ont été descendues et mises plus bas par la compagnie Google, alors que le président-directeur général de l’entreprise avait affirmé sous serment devant le Sénat américain que Google n’intervenait « manuellement sur aucun résultat de recherche ». Extrait de Breitbart :
Lire la suiteDans un témoignage sous serment, Sundar Pichai, PDG de Google, a déclaré au Congrès le mois dernier que son entreprise n’intervenait « manuellement » sur aucun résultat de recherche particulier. Pourtant, un fil de discussion interne divulgué à Breitbart News révèle que Google intervient régulièrement dans les résultats de recherche sur sa plate-forme vidéo YouTube — encore récemment. Il a mis des vidéos pro-vie hors des dix premiers résultats de recherche pour « avortement » (abortion).
Le terme « avortement » a été ajouté à un fichier « liste noire » pour les « controversial YouTube queries » (requêtes YouTube controversées), qui contient une liste de termes de recherche que l’entreprise considère comme sensibles. Selon la fuite, il s’agit notamment de certains de ces termes de recherche comme : abortion, abortions, the Irish abortion referendum, Democratic Congresswoman Maxine Waters, and anti-gun activist David Hogg (avortement, avortement, le référendum irlandais sur l’avortement, député démocrate Maxine Waters, et militant anti-armes à feu David Hogg).
L’existence de la liste noire a été révélée dans un fil de discussion interne de Google divulgué à Breitbart News par une source interne à l’entreprise qui souhaite rester anonyme. Une liste partielle de termes figurant sur la liste noire a également été divulguée à Breitbart par une autre source de Google.