Suisse : L’argent du diocèse de Coire servira à financer l’avortement contre son gré
Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption-de Coire.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Xenos/Wikimedia Commons
Le diocèse de Coire dans le nord de la Suisse vient de perdre un procès intenté en 2012 contre la corporation ecclésiastique des Grisons, corporation laïque destiné aux questions administratives du diocèse, et apparemment cet organe peut prendre des décisions indépendamment de la volonté diocésaine, même si c’est pour verser de l’argent à l’organisme de « planification familiale Adebar » qui soutient publiquement l’avortement et la contraception. En outre, le Tribunal fédéral qui a tranché le différend a déclaré que les ressources allouées à Adebar n’étaient pas utilisées à des fins incompatibles avec l’enseignement de l’Église. Quoi ! Extrait de FSSPX.News :
Le diocèse de Coire, dans le nord de la Suisse, a perdu la bataille juridique qui l’opposait à la corporation ecclésiastique des Grisons, un organe laïque lié au diocèse et chargé des questions administratives, des finances et de la gestion des biens fonciers et immobiliers de l’évêché.
A ce titre, il est amené à subventionner des associations dans le cadre d’œuvres caritatives. Et c’est précisément dans ce cadre qu’il subventionne l’association de planification familiale « Adebar », à Coire. Or cette association soutient publiquement la contraception et l’avortement. Face au refus des dirigeants de la corporation de cesser ce financement, le diocèse de Coire a été contraint d’en appeler à la justice…
Mauvaise nouvelle : le Conseil national de Suisse approuve un projet de loi favorable à « l'orientation sexuelle »
Salle du Conseil national de Suisse.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Ce projet de loi rajouterait «l'orientation sexuelle» et «l'identité du genre» à la liste d'appartenances protégées de l'incitation à la haine et de la discrimination par la loi. Il faut que le projet de loi passe le Conseil des États pour être en vigueur
Extrait du site Le Temps :
À condition que le Conseil des États suive la Chambre basse, «l’orientation sexuelle» et «l’identité de genre» devraient désormais compléter [ah vraiment ?*] la liste. […] Le débat du projet de loi au Conseil national a donné lieu à quelques échanges musclés entre les partisans du projet et leurs opposants, représentés à la tribune par l’UDC genevois Yves Nidegger. Sous les hochements de tête de la gauche de l’hémicycle, ce dernier a déploré l’ajout de deux notions «juridiquement problématiques et indéfinissables» et interpellé ses collègues sur la question de savoir si «la pédophilie, la bisexualité […] et j’en passe — la créativité en la matière étant inépuisable — sont des orientations sexuelles qui doivent être protégées ou qui ne doivent pas l’être».
*Commentaire d'A.H.
Exit propose d’élargir le suicide assisté aux personnes âgées en bonne santé en Suisse
Par Jeanne Smits (reinformationtv)
L’association d’aide au suicide Exit, en Suisse alémanique, a mis sur pied, samedi, un groupe de travail qui sera chargé d'évaluer la possibilité de proposer ses services aux personnes âgées en bonne santé mais qui sont fatiguées de vivre. La commission part avec un préjugé favorable, qui se traduit par le simple fait qu’elle ait été désignée par les délégués de l’association.
« Trop tôt », commente la présidente d’Exit, Saskia Frei, dans un entretien avec l’agence ATS. Elle voit l’affaire comme une discussion entre « puristes de l’autodétermination » et ceux qui s’en tiennent à la « pratique quotidienne » de l’aide à mourir qui, aux termes du cahier des charges de l’association, doit être réservée à ceux qui souffrent d’une maladie en phase terminale, ou de plusieurs pathologies invalidantes, en tenant compte également de « facteurs psycho-sociaux » qui pèsent sur la « qualité de vie ».
Selon Mme Frei, il faudrait à la fois l’accord d’une majorité parlementaire mais également d’une majorité de l’opinion pour opérer le virage vers un accès sans conditions au suicide assisté pour les personnes ayant atteint un certain âge. Trop choquante, sans doute, la revendication n’en fera pas moins l’objet d’une étude par des experts désignés sur l’instigation d’un comité de membres d’Exit âgés de plus de 70 ans.
Lire la suiteLa Suisse veut interdire les avortements sélectifs
Sur le site de 20min.ch du 24 novembre 2014 :
(Photo : John Doe sur wikipédia.org, licence creative commons)
La Suisse devra exclure les avortements liés au sexe de l'embryon.
Le Conseil national a transmis tacitement lundi une motion du Conseil des Etats. Le texte réclame un durcissement des exigences en matière d'analyses prénatales précoces. (...)
Une très bonne nouvelle.
En Suisse, la « modernité » est une souffrance insupportable qui justifie la demande de suicide assisté
Sur le site de TVA du 6 avril 2014 :
(Photo : Clapagaré sur flickr.com, licence creative commons)
Une Anglaise de 89 ans uniquement connue sous le prénom d'Anne a préféré mourir avec l'aide de Dignitas, une association suisse fournissant des services d'aide au suicide, plutôt que de s'adapter au monde moderne et à la technologie ambiante. (...)
Un peu avant sa mort le mois dernier, elle a déclaré à l'hebdomadaire britannique , le Sunday Times, qu'elle trouvait que les gens étaient de plus en plus distants.
(...)
Et Dignitas et le gouvernement suisse trouvent que la peur de la modernité est une raison suffisante pour se suicider...
En fait, dans ce cas, le refus de la modernité était plutôt un refus de devoir s'adapter seule, à cette modernité...
Une nouvelle étude suisse révèle que les femmes et les personnes isolées recourent davantage au suicide assisté
Sur le site du journal Le Devoir du 7 avril 2014 :
(Photo : Christopher.Michel sur flickr.com, licence creative commons)
L’étude de l’Université de Berne publiée à la fin février dans l’International Journal of Epidemiology se fonde sur la revue de données personnelles de 1300 cas de suicides assistés, (...)
(...)l’étude révèle que l’isolement social, l’athéisme et le fait de ne pas avoir d’enfants (pour les patients de moins de 65 ans) seraient aussi des conditions plus fréquentes parmi les personnes ayant opté pour la mort provoquée.
Les sociétés occidentales sont des sociétés dépressives... Accorder le suicide assisté à qui le demande, c'est accorder au désespoir le droit de vivre...