La Suisse reconnaît par referendum le « mariage » homosexuel
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — La Suisse est le dernier pays européen à reconnaître officiellement le « mariage » homosexuel dans la loi, dimanche, lors d’un referendum.
« Les résultats officiels ont montré que la mesure a été adoptée avec 64,1 % des voix, tandis que plus de la moitié des électeurs l’ont approuvée dans chacun des 26 cantons, ou états, de la Suisse », a rapporté CBS News. « Le vote, qui a été préparé pendant des années, devrait permettre à la nation alpine de s’aligner sur de nombreux autres pays d’Europe occidentale et met fin à une campagne souvent tendue entre les parties rivales. »
Les partenaires de même sexe bénéficient d’une union civile depuis 2007, mais leurs liaisons seront désormais reconnues comme égales au mariage d’un homme et d’une femme.
La loi permettra également aux femmes lesbiennes de se procurer le sperme d’un donneur pour se féconder elles-mêmes, ainsi qu’aux duos de même sexe d’adopter des enfants.
« Grâce à cela, tous les couples seront à l’avenir traités de manière égale devant la loi : tous pourront contracter un mariage civil, avec les mêmes droits et obligations », a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter.
Les opposants conservateurs ont déclaré qu’ils espéraient que leurs efforts de sensibilisation pour empêcher le referendum conduiraient à une meilleure compréhension des méfaits de l’agenda LGBT.
« De notre côté, nous avons essayé d’attirer l’attention sur le problème central, celui des enfants et de la procréation médicalement assistée », a déclaré Benjamin Roudit, du Parti populaire chrétien-démocrate, selon CBS News. « Sur ce point, je pense que nous avons réussi à sensibiliser la population suisse et nous serons encore là lorsque d’autres démarches seront proposées. »
Lire la suiteSuisse : pétition de 59 000 signatures pour un référendum contre la loi permettant le « mariage gay »
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) ― Photo : PxHere
Le 12 avril, plus de 59 000 signatures ont été déposées pour réclamer un référendum (une votation) qui pourrait permettre d’annuler la loi qui autorise le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’adoption par des personnes de même sexe et la procréation médicalement assistée (PMA) pour des duos de lesbiennes.
A peine cette loi avait-elle été adoptée fin 2020, que trois comités référendaires se sont mobilisés pour l’annuler par référendum. Cette mobilisation s’est faite avec le soutien du parti UDC (Union démocratique du centre), de la Fondation pour la famille et du parti UDF (Union démocratique fédérale).
Le Réseau évangélique suisse SEA-RES, lui aussi opposé au mariage homosexuel, soutient ce référendum. « SEA-RES avait déjà exprimé son opposition au projet de loi lors de la consultation pour plusieurs raisons, notamment les conséquences négatives pour l’enfant s’il grandit sans mère ou sans père », a déclaré Marc Jost, son secrétaire général.
A l’opposé, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse soutient les revendications du lobby LGBT.
Ce qui est inadmissible, c’est le silence de la Conférence des évêques suisses. Le clergé catholique devrait soutenir toute initiative permettant de casser une loi inique dénaturant le mariage. Ce n’est hélas pas le cas. Honte à ces prélats qui trahissent une fois de plus la doctrine de l’Eglise.
Italie : vers la légalisation de l’euthanasie ?
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : pressfoto/Freepik
En Italie, la décision d’un tribunal de la province toscane risque de peser lourd sur les prochaines décisions du gouvernement italien en ce qui concerne la légalisation du suicide assisté dans le pays.
Deux militants du « droit de mourir », membres de l’Association Luca Coscioni, Mina Welby et Marco Cappato, avaient aidé au suicide d’une personne atteinte de sclérose en plaques, en l’accompagnant dans une clinique de suicide médicalement assisté en Suisse, la clinique Dignitas.
Dès leur retour en Italie, Welby et Cappato s’étaient livrés volontairement aux autorités italiennes, dans une démarche stratégique visant à contester le Code pénal italien qui interdit l’euthanasie ou le suicide médicalement assisté.
Or, le tribunal vient de les acquitter, jugeant qu’aucun crime n’avait été commis par les prévenus, ceux-ci n’étant pas les instigateurs directs du suicide de Davide Trentini.
Selon l’article 580 du Code pénal italien, aider ou convaincre quelqu’un de se suicider « est passible d’une peine de 5 à 12 ans si le suicide survient, ou de un à cinq ans s’il ne se produit pas mais entraîne des blessures graves. »
Mais dans cette affaire, le juge a statué que le suicide assisté ne peut pas être puni si le patient qui demande à mourir est maintenu en vie grâce à une assistance respiratoire, souffrant d’une pathologie irréversible qui cause des souffrances physiques et mentales, reçoit des soins palliatifs et est toujours en mesure d’émettre une décision éclairée.
Les partisans de l’euthanasie jubilent, espérant que cette décision de justice contribuera à pousser le gouvernement italien à légaliser le suicide médicalement assisté dans tout le pays.
Selon l’agence de presse italienne ANSA, les membres de l’organisation Luca Coscioni ont déjà aidé environ 268 personnes à se suicider et ont accompagné trois personnes à la clinique Dignitas en Suisse.
Rappelons ce que dit le Catéchisme de l’Église catholique à ce sujet : l’euthanasie « constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect dû au Dieu vivant, son créateur ». « L’erreur de jugement dans laquelle on peut tomber de bonne foi ne change pas la nature de cet acte meurtrier, qui doit toujours être interdit et exclu », ajoute le texte.
Initiative « The Great Reset » : le Forum de Davos, le prince Charles et autres mondialistes veulent réinitialiser l’économie « post-COVID »
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) — Photo : Flickr
« Rien ne sera plus jamais comme avant » : combien de fois n’a-t-on pas entendu cela au plus fort de la pandémie du COVID-19 ? Le monde « post-COVID », répétait l’establishment politico-médiatique, devrait trouver une « nouvelle normalité ». Et c’est en effet ce qui se met en place : les voyages faciles, les relations interpersonnelles chaleureuses, les grands rassemblements, les libertés individuelles, et même les simples poignées de main doivent paraît-il céder la place à une distanciation sociale à long terme, à des règles tatillonnes et à une surveillance potentiellement drastique. Mais ce n’est là qu’une partie du tableau. Le Forum économique mondial — celui des célèbres réunions mondialistes de Davos — en collaboration avec le prince Charles d’Angleterre et le Fonds monétaire international, a lancé une initiative révélatrice qui dévoile déjà certains objectifs dont la réalisation est facilitée par la grande peur du coronavirus chinois. Baptisée « The Great Reset » (la grande réinitialisation), elle cherche à « reconstruire » le système économique et social mondial afin de le rendre plus « durable ».
Ce bouleversement de fond en comble est présenté comme nécessaire à cause de l’effondrement de l’économie mondiale, lui-même consécutif au confinement généralisé.
Une courte vidéo présente l’initiative sur YouTube, ici, par ses promoteurs eux-mêmes.
L’idée a reçu le soutien total du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste de 1999 à 2005.
« The Great Reset » : une entreprise fondamentalement révolutionnaire
Techniquement, un reset est une réinitialisation : dans le langage informatique, le mot désigne l’action d’effacer tous les logiciels et les données d’un disque dur pour le reformater en vue d’un nouveau départ. Transposée à l’activité humaine, le reset, la réinitialisation, signifie très précisément une révolution : un retour à l’origine, une transformation profonde frappant tout ce qui jusque-là se faisait, se pensait communément. « Du passé, faisons table rase ! »
Cela fait des décennies que le Forum économique mondial fondé par le professeur Klaus Schwab en 1971 réunit chaque année des chefs d’État, des milliardaires et des grands chefs d’entreprise afin de réfléchir aux questions économiques et de « gouvernance », comme on dit. Il s’agit d’œuvrer à la réalisation d’un objectif commun : l’extension du libre-échange mondial, la mise en place de règles mondiales communes de manière à remplacer les prises de décisions souveraines au niveau des nations, ou encore la promotion de la non-discrimination, « pour transformer les économies et les sociétés » comme le disent les organisateurs des réunions de Davos eux-mêmes.
Le Forum économique mondial organise le mondialisme à Davos
Pendant longtemps, les réunions annuelles de Davos se sont déroulées de manière très discrète, voire secrète. Cela a lentement changé, à mesure que les objectifs du Forum économique mondial sont entrés dans les mœurs politico-médiatiques : les principales réunions — dont certaines régionales qui se tiennent à d’autres moments de l’année, en Chine en particulier —, l’agenda et la liste des participants sont désormais disponibles en ligne, même s’il se dit que de nombreux débats et prises de décisions ont lieu en dehors des conférences et rencontres diffusées sur internet.
L’édition 2021, consacrée à la « grande réinitialisation », promet d’être bien différente. Alors qu’une réunion physique se tiendra comme d’habitude dans la station de ski suisse de Davos (personne n’entre à Davos au moment du Forum sans une invitation officielle) cette fois, on organisera une participation en ligne mondiale en vue d’un forum virtuel réunissant de nombreuses « parties prenantes » internationales (les fameux stakeholders que nous évoquerons plus loin) et surtout des jeunes. On dit d’ores et déjà que ceux-ci auront une voix déterminante pour le monde à venir. Cela sent la dynamique de groupe à plein nez.
Lire la suiteUn groupe pro-avortement financé par le gouvernement Trudeau voudrait l’interdiction de la Marche nationale pour la Vie
Par Lianne Laurence — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Ottawa, 11 juin 2020 (LifeSiteNews) — Un blogueur pro-vie a découvert qu’un groupe pro-avortement, qui [... voudrait*] mettre fin à la Marche pour la Vie canadienne ayant lieu chaque année, reçoit des millions de dollars de nos impôts de la part du gouvernement.
« Cette année, le [confinement**] COVID-19 a annulé cet événement de présence réelle, comme beaucoup d’autres. Mais que faudra-t-il faire pour annuler définitivement la Marche pour la Vie », s’interrogeait Sandeep Prasad, directeur d’Action Canada pour la santé et les droits sexuels, dans un article publié sur rabble.ca.
« Une organisation caritative qui reçoit des millions de dollars en subventions provenant des poches des contribuables devrait-elle militer pour l’abrogation des droits garantis par la Charte aux organisations pro-vie », riposta Patricia Maloney sur son site Run With Life.
Matthew Wojciechowski, vice-président de Campaign Life Coalition, groupe canadien d’influence politique pro-vie et organisateur de la Marche pour la Vie, le plus grand événement pro-vie annuel du pays et généralement le plus grand rassemblement annuel de la Colline du Parlement, fit écho à ces propos.
« Action Canada était autrefois un ensemble de groupes marginaux dont les idéologies sectaires étaient ignorées par les Canadiens », déclara Wojciechowski à LifeSiteNews.
« Aujourd’hui, les contribuables devraient être profondément indignés par le fait que Justin Trudeau soutienne financièrement ce groupe radical avec des millions de dollars, ce qui augmente leur influence au Canada, et aux Nations Unies où ils rencontrent d’autres mondialistes et marxistes culturels à nos dépens ».
Le groupe pro-avortement met en garde contre la dangereuse « suprématie chrétienne »
L’article de Prasad était truffé d’avertissements sur les dangers que représenterait la Marche pour la Vie, et ce qu’il appelle la « suprématie chrétienne ».
Les Marche pour la Vie du Canada et des États-Unis « communiquent des objectifs communs, comme la suppression de l’accès à l’avortement, qui aurait pour conséquence d’abroger l’autonomie corporelle et de réduire les droits de nombreuses personnes au Canada », écrit-il. [Pourquoi n’écrit-il pas « femmes », puisque les personnes dont il s’agit en sont exclusivement ?**]
De plus, ceux qui soutiennent la Marche pour la Vie « soutiennent également la thérapie de conversion et s’opposent au mariage homosexuel ». Ils « s’opposent également au droit de mourir et aux lois qui protègent les personnes transgenres contre la discrimination » et « font partie de ces mêmes groupes qui ont lutté contre le programme d’éducation sexuelle en Ontario », lâcha-t-il.
Prasad fit référence à la Soulforce du Texas, « une organisation à but non lucratif LGBTQ+ travaillant à mettre fin à la violence idéologique de la suprématie chrétienne qui est utilisée pour nuire aux gens marginalisés », pour étayer son point de vue.
Lire la suiteSuisse : loi anti-homophobie ratifiée par référendum
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le 9 février dernier, 65 % des Suisses ayant jeté le bulletin dans l'urne, remportant la majorité dans 23 comptés sur 26, ont voté « Oui » à l’adoption de la loi anti-homophobie, selon Radio-Canada :
La nouvelle loi anti-homophobie élargit une législation déjà existante en matière de lutte contre les discriminations et les appels à la haine raciale ou religieuse, en l’étendant à l’orientation sexuelle.
Pourquoi créer une loi spéciale pour une catégorie de comportements* ? Ne suffit-il pas que tous soient protégés par la loi ? Si des personnes qui pratiquent l’homosexualité sont cible de haine, cela doit être puni, tout comme dans le cas de pro-vie qui recevraient des menaces à cause de leurs activités. Mais pour ce qui est de la discrimination, voilà qui en soi pose problème. D’après Radio-Canada :
La nouvelle loi punit le dénigrement public et la discrimination de toute personne en raison de son orientation sexuelle, ou toute attitude visant à attiser la haine à son égard, par l’écrit, la parole, des images ou des gestes. Elle ne réprime pas en revanche des propos tenus dans le cercle familial ou entre amis.
Les restaurants, hôtels, entreprises de transport, cinémas ou piscines ne pourront pas refuser l’accès de quelqu’un en raison de son orientation sexuelle. Le texte prévoit des amendes ou des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.
Refuser une chambre d’hôtel à une paire d’individus, qui a manifestement l’habitude de se livrer à des comportements homosexuels, parce que l’on désapprouve ce type de comportement ne relève évidemment pas de la haine envers ces personnes, par contre la loi condamnerait ce geste pour « discrimination ». Certes, ce serait de la discrimination, mais la discrimination peut être justifiée. Cette loi vise par conséquent tous les pâtissiers, restaurateurs, propriétaires d’hôtel, etc. qui refuseraient d’offrir leurs services lors d’un « mariage gay ». Trois ans de prison !
On peut de bonne foi s’inquiéter de ce qui sera considéré comme « haineux », vu ce qui arrive en Grande-Bretagne à ceux qui osent émettre l’idée que le transgenrisme est une billevesée…
*Je mets « comportement » et non « orientation sexuelle », parce que le second terme, à prime abord, pourrait aussi bien inclure ce que ressent une personne pour le même sexe, ce qui n’est pas forcément voulu, ou inclure le choix de poser des actes conformément à cette attirance, ou encore la volonté d’avoir une telle attirance et de faire ce qui s’ensuit. Ce que je condamne, c’est le comportement (bien que je considère comme mauvais également les attirances désordonnées, mais c’est une autre affaire).
Or, me direz-vous, les personnes qui ressentent de telles attirances peuvent aussi être victimes de haine, de discrimination, etc. Sans doute, vous répondrais-je, mais les personnes qui n’aiment pas ressentir ces attirances seront généralement discrètes là-dessus, ou feront plutôt l’objet de commisération de la part des gens ordinaires. Ceci montre que si les gens n’ont rien contre les personnes accablées par ces attirances, ils n’aiment pas les actes homosexuels, que les personnes en question sont moins enclines à faire que ceux qui suivent intentionnellement et habituellement ce comportement. Voici donc les attirances involontaires exclues, l’« orientation sexuelle » dans le texte de la loi « anti-homophobie » ne vise donc en fait que ceux qui se complaisent dans ces sentiments, ou qui les suivent. Mais le terme « orientation sexuelle » pouvant porter à confusion, c’est pourquoi je parle de « comportement ». — A. H.
Swiss Air Lines lâche un fournisseur de chocolat en raison de son affiliation à un groupe pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Suisse Air Lines a décidé de rompre ses rapports commerciaux avec la compagnie de chocolat Läderach, en raison des relations du propriétaire de cette dernière avec un groupe pro-vie et pro-famille, selon LifeSiteNews :
Swiss Air Lines lâche le fabricant de chocolat Läderach en raison de l’affiliation de son propriétaire à une organisation chrétienne pro-vie et pro-famille.
Pendant plus de 10 ans, Läderach a fourni à la compagnie aérienne de petites boîtes de chocolats qui étaient données à certains passagers en guise de remerciement.
Après des mois de critiques négatives dans les journaux, Swiss Air Lines a décidé de couper les liens avec le chocolatier, qui s’est récemment implanté en Amérique du Nord et qui gère des magasins à New York et à Toronto. Les friandises fabriquées par Läderach seront progressivement supprimées d’ici avril 2020, a annoncé la compagnie aérienne.
Selon un article publié par le magazine suisse « Beobachter », la compagnie aérienne compterait un nombre important d’homosexuels parmi ses employés.
Jürg Läderach, propriétaire de la fabrique de chocolat, est le président de « christianity for today » (cft), une organisation évangélique basée en Suisse. Le PDG Johannes Läderach siège également au conseil d’administration de cft.
Par ailleurs, cft est l’un des promoteurs de la Marche pour la vie qui se déroule chaque année dans différents lieux de Suisse. L’année dernière, plus de 1 200 pro-vie ont défilé à Zurich, la plus grande ville du pays.
Le système de détention suisse envisage désormais le «suicide assisté» pour les détenus
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ça ne devrait pas tarder à arriver au Canada... Où est la logique ? Pas de peine capitale pour punir, pour réparer le crime ou pour dissuader, seules raisons valables pour l’exécution d’un grave criminel, mais le « suicide assisté » pour les détenus déprimés (on parle bien sûr de maladie mentale, mais une longue détention peut bien rendre fou). Ce ne sera plus pour leurs crimes que les criminels seront exécutés, mais pour leurs faiblesses. Que de beaux conflits d'intérêts ! D’après LifeSiteNews :
La demande d’un violeur d’enfants qui passe sa vie derrière les barreaux pourrait éventuellement changer la loi sur le suicide assisté en Suisse si elle est approuvée. Peter Vogt a été condamné pour des agressions sexuelles violentes commises pendant des décennies contre des filles et des femmes entre 10 et 56 ans. Aujourd’hui, Vogt prétend souffrir de problèmes cardiaques et rénaux et a demandé à mourir dans la clinique suisse de suicide assisté Exit.
En 2004, les électeurs suisses ont approuvé une mesure qui permet de garder indéfiniment en prison les personnes ayant des commis des « délits » sexuels répétés comme Vogt. Vogt a été mis derrière les barreaux en 1996, et les autorités n’ont cessé de considérer qu’il représentait toujours une menace. Il semble donc que Vogt ait décidé que le suicide assisté sera son billet de sortie de prison.
[...] Les lois suisses n’interdisent le suicide assisté que s’il est pratiqué pour des « raisons égoïstes ». Les autorités ont ensuite demandé l’avis du Centre suisse d’expertise en prison et de probation, qui a déclaré en octobre que les détenus devraient pouvoir bénéficier de l’aide au suicide. Elles ont précisé que si le détenu prétendait vouloir mourir pour cause de maladie mentale, deux spécialistes devraient être consultés, mais qu’en fin de compte, la demande devrait être approuvée pour « maladie physique ou mentale entraînant des souffrances insupportables ».
L’école à la maison n’est pas reconnue comme droit constitutionnel en Suisse
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : U.S. Air Force Airman 1rst Class Megan Ward/Public Domain Files
Et voilà l’emprise de l’État (nounou) sur les enfants reconnue par le Tribunal fédéral de Suisse, piétinant le droit des parents par rapport à l’éducation de leurs enfants. Extrait de Lematin.ch :
Les parents d’enfants en âge scolaire n’ont pas un droit constitutionnel à leur dispenser des cours privés à domicile. Le Tribunal fédéral rejette le recours d’une mère et reconnaît le droit des cantons de prévoir des règles très restrictives, voire des interdictions.
En 2017, une mère avait adressé aux autorités scolaires de Bâle-Ville une demande d’enseignement privé à domicile (« homeschooling ») pour son fils âgé de 8 ans. Sa requête a été rejetée, de même que son recours auprès du Tribunal administratif cantonal.
La mère a alors saisi le Tribunal fédéral. Elle estimait que la réglementation bâloise constituait une interdiction de fait et violait son droit constitutionnel au respect de la vie privée et familiale.
Le Tribunal fédéral a débouté la recourante dans un arrêt publié lundi. Il rappelle qu’à Bâle-Ville, l’enseignement privé à domicile est régi par la Constitution cantonale et la loi sur l’instruction publique.
Et la Constitution bâloise accorde la possibilité d’enseignement à domicile, notamment lorsque le requérant démontre que son enfant ne peut pas fréquenter l’école. Ici l’État s’arroge, comme au Québec, le droit de regard sur l’instruction (et sans doute aussi l’éducation, puisque les écoles s’ingèrent souvent dans ce domaine) de l’enfant.
Le Tribunal fédéral a également indiqué que la Cour européenne des droits de l’homme ne reconnaît pas le droit à l’enseignement à domicile.
Si les parents n’envoyaient pas l’enfant à l’école, que feraient les autorités pour que celui-ci aille à l’école, le leur arracher ? Cela serait une bien plus grande violence faite à l’enfant qu’un enseignement supposé inférieur.
Des pro-avortement contre-manifestent violemment contre la 10e Marche pour la Vie de Zurich
Émeutes anti-Sarkozy, Place de la Bastille, le 6 mai 2007.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mikael Marguerie/Wikimedia Commons/Flickr
À l’image de l’avortement qu’ils défendent, ces gens sont violents. Extrait de LifeSiteNews :
Le 17 septembre dernier, la dixième Marche pour la Vie à Zurich a été perturbée par de violents manifestants de gauche anti-vie, dont au moins 175 ont été arrêtés par la police, certains de ceux-ci pour résistance aux autorités et violence.
Des militants pro-vie pacifiques ont défilé sous la devise « Merci de m’avoir permis de vivre ! » dans la métropole suisse samedi dernier. Des militants pro-vie d’Autriche, d’Allemagne et de Pologne se sont joints à la marche, qui comptait plus de 1 200 participants. Les pro-vie se sont mobilisés avec des banderoles qui appelaient à un retour à la protection de la vie humaine à naître.
Selon des rapports locaux, malgré une forte sécurité pour protéger les pro-vie, les contre-manifestants sont devenus violents. Dans le passé, les militants pro-vie avaient dû annuler des événements en raison de menaces de violence [...] Les contre-manifestants pro-avortement ont jeté des bouteilles et des pierres sur la police, en en blessant deux. La police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz irritants sur les contre-manifestants et leur marche non autorisée. La police a également séparé les deux groupes et a brièvement interrompu le déroulement de la marche pro-vie. La marche a repris à 15 h 45, heure locale.
Les contre-manifestants ont mis le feu à plusieurs poubelles et bloqué les rues avec des débris. Ils ont également attaqué les pompiers qui sont venus éteindre l’incendie. Certains des pompiers ont été blessés par les troupes pro-avortement. Selon 20 Minuten, un véhicule de police a été gravement endommagé dans la bagarre.
[...]
En dépit d’une pétition diffusée par les chrétiens en février, le gouvernement suisse a semblé indifférent au rétablissement de la protection de la vie humaine à naître. La pétition comptait 24 000 signataires, qui ont demandé au gouvernement suisse de « sensibiliser le public aux conséquences de l’avortement ». Selon les pétitionnaires, les hôpitaux et les centres d’avortement n’offrent que des informations partiales sur l’avortement et ses conséquences.