Une canadienne tétraplégique ne peut obtenir l’aide dont elle a besoin pour son handicap, mais elle peut obtenir l’euthanasie
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Quality Stock Arts/Adobe Stock
Une mère admissible à l’euthanasie en raison de sa quadriplégie en a fait la demande en Ontario. Mais si l’accès à l’aide médicale à mourir lui est facilement accessible, elle dit avoir du mal à obtenir les mesures de soutien nécessaires à sa survie.
L’histoire de Rose Finlay est devenue virale sur TikTok, mais elle s’exprime davantage auprès des médias canadiens pour expliquer son désespoir. « Je suis une mère célibataire quadriplégique de 33 ans qui élève deux enfants handicapés », a-t-elle déclaré sur les médias sociaux. « Tous les Ontariens qui paient des impôts et cotisent aux programmes sociaux en pensant qu’un jour, s’ils ont besoin de ces aides, elles seront à leur disposition, je suis ici pour vous dire que ce n’est pas le cas ».
Elle a expliqué à Global News qu’après avoir été victime, à l’adolescence, d’un accident à la moelle épinière, elle est capable d’être autonome, mais qu’elle a encore besoin d’aide à l’occasion. « Ma vie telle qu’elle est, sans soutien en tant que quadriplégique, est bien plus mortelle que le fait que j’explore même le processus de l’Aide médicale à mourir (AMM) », a-t-elle déclaré. « L’absence de soutien depuis un an a fait que je tombe plus souvent malade et je pense qu’il vaut mieux que ce soit une option, que l’AMM soit une option, au cas où je tomberais vraiment, vraiment malade ».
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Kathrin Mentler.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michelle Gamage
Kathrin Mentler (37 ans), une Canadienne qui vit avec des pensées suicidaires chroniques, a récemment raconté à Michelle Gamage, dans un article paru dans The Tyee le 9 août dernier, qu’on lui avait proposé l’euthanasie alors qu’elle cherchait de l’aide au cours d’une crise de santé mentale.
Il s’agit de la première histoire claire d’un conseiller proposant l’euthanasie comme option de traitement d’une maladie mentale et d’une illustration de la raison pour laquelle il y a eu une augmentation de 24 % des décès par euthanasie en Colombie-Britannique en 2022.
Mme Mentler souffre de dépression, d’anxiété et de pensées suicidaires chroniques depuis de nombreuses années, mais le centre d’évaluation de l’hôpital général de Vancouver lui a récemment proposé l’euthanasie. Gamage rapporte :
« Ce jour-là, mon objectif était de me mettre en sécurité. Je pensais peut-être essayer de me faire admettre à l’hôpital parce que j’étais en crise », dit-elle.
Mentler raconte qu’elle a dit à la conseillère qu’elle avait peur de « ne plus jamais se sentir horrible ». Elle a également révélé ses antécédents de maladie mentale et d’automutilation.
La conseillère lui a alors dit que le système de santé mentale était « complètement débordé », qu’il n’y avait pas de lits ni de médecin disponibles et que le plus tôt qu’elle pourrait parler à un psychiatre était le mois de novembre.
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Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Csaba Deli/Adobe Stock
Cet article de Wesley J. Smith a été publié par le National Review le 9 août 2023.
Le schéma ne change pas. L’euthanasie est légalisée sous la promesse de « directives strictes » empêchant les abus. Au fil du temps, ces directives strictes sont assouplies, puis à nouveau assouplies. Le processus est parfois lent, parfois rapide. Mais la direction est toujours la même.
En outre, les médecins peuvent assister les suicides ou injecter des substances mortelles à des patients qui, techniquement, ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier d’une mort accélérée. Peu de choses, voire rien, n’est fait à ce sujet.
Aux Pays-Bas, de tels cas n’ont jamais donné lieu à des sanctions significatives. Jamais. Au contraire, ils ont été ignorés par les autorités ou, s’ils ont été poursuivis (rarement), les tribunaux n’ont jamais puni l’auteur de l’infraction de manière significative.
Après cela, la « violation » peut devenir l’élément déclencheur d’un assouplissement des « directives strictes » — comme dans le cas du médecin néerlandais qui a tué sa patiente atteinte de démence, qui luttait pour rester en vie, en demandant à sa famille de la tenir pendant qu’il lui administrait la piqûre létale. Le médecin a été déclaré non coupable par le tribunal et le juge l’a félicité pour ses bonnes intentions. La loi a ensuite été modifiée pour permettre aux médecins de décider du moment de tuer dans de tels cas.
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« Lois » Cardinal.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er août 2023 (LifeSiteNews) — En janvier, j’ai écrit une chronique dans Substack intitulée « Où le suicide assisté, le désespoir et le mouvement transgenre se rencontrent », examinant le nombre d’incidents de « détransitionneurs » au cœur brisé qui optent pour le suicide assisté à la suite des dommages irréversibles et des effets secondaires douloureux provoqués par leur tentative de changement de sexe. En Belgique, une femme a opté pour l’euthanasie après que ses opérations de transsexualité l’ont transformée, dit-elle, en « monstre » ; un Néerlandais a également demandé l’euthanasie après que ses opérations l’ont plongé dans une douleur quasi constante.
À l’époque, je me suis demandé si nous allions voir apparaître d’autres cas de ce genre à mesure que les effets à long terme des opérations de changement de sexe commenceraient à se manifester. Il n’est pas surprenant que le dernier cas en date se situe au Canada. « Lois » Cardinal est un homme qui a effectué une « transition » à l’âge de 19 ans (il y a 14 ans) pour pouvoir se présenter comme une femme. Lois affirme aujourd’hui qu’il a été poussé à changer de sexe par le personnel d’une clinique d’Edmonton, en Alberta, qui lui a dit qu’un programme de subventions du gouvernement provincial destiné à financer l’opération était sur le point de prendre fin. Malgré son hésitation, on lui a dit que la possibilité de se procurer les procédures risquait de disparaître — et bien que sa demande initiale ait été rejetée, il est allé jusqu’au bout.
Il a commencé à regretter l’opération aussitôt que l’anesthésie s’est dissipée.
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Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Selon WNG, les médecins du Canada professant une religion sont soumis à une pression accrue pour participer au programme national d’aide médicale à mourir (AMM) malgré le fait que cela aille à l’encontre de leurs croyances, ce qui en a conduit certains à quitter leur emploi et des organisations de santé entières à fermer leurs portes. L’un de ces médecins, le Dr Kevin Sclater, médecin de famille, a expliqué la situation à WNG.
Le Dr Sclater a travaillé pendant 19 ans au Crossroads Hospice, en Colombie-Britannique, mais il a démissionné en décembre après avoir dû s’opposer pendant des années aux politiques pro-euthanasie de l’établissement. L’hospice étant financé par le gouvernement, il était tenu de pratiquer l’euthanasie. Bien que M. Sclater n’ait pas été contraint de commettre l’acte lui-même, on lui demandait d’évaluer les patients pour l’AMM.
« Mes convictions personnelles s’opposant à l’euthanasie sur les plans spirituel, émotionnel, social et professionnel, je n’aimais pas parler de l’AMM avec les gens », explique-t-il. « Mais je devais leur parler avec respect sans qu’ils sachent que j’avais mes propres préjugés à ce sujet, et je ne voulais plus faire cela ».
Un problème qui fait boule de neige
Depuis que le Canada a légalisé l’euthanasie pour la première fois en 2016, il a élargi son critère de mort naturelle « raisonnablement prévisible » pour inclure les patients qui vivaient avec des douleurs, mais qui n’avaient pas de mort naturelle raisonnablement prévisible dans leur avenir. Il cherche à étendre encore davantage la mort assistée aux personnes souffrant de maladies mentales à partir de mars 2024.
Selon WND, les établissements de soins de santé de la Colombie-Britannique qui pratiquent l’aide médicale à mourir et reçoivent plus de 50 % de financement du gouvernement sont tenus d’évaluer les patients en vue d’un suicide assisté et de le mettre en œuvre. Cette loi exempte les établissements confessionnels, mais les partisans de l’euthanasie tentent de supprimer ces exemptions.
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Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sakhorn/Adobe Stock
Un homme en phase terminale qui purge une peine dans une prison canadienne a demandé à bénéficier d’une aide au suicide parce que sa demande de libération anticipée pour des raisons humanitaires a été rejetée.
Ed Speidel souffre d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) en phase terminale, de douleurs chroniques et de polyarthrite rhumatoïde. Après qu’une commission de libération conditionnelle ait rejeté sa demande de libération anticipée afin qu’il puisse mourir dans une maison de transition, il a demandé à bénéficier de l’aide médicale à mourir (AMM), une forme d’aide au suicide légalisée dans le pays.
M. Speidel a déclaré qu’il aurait préféré mourir d’une mort naturelle dans une maison de transition, mais comme sa prochaine audience de libération conditionnelle n’aura lieu qu’en 2024, il a décidé de faire une demande d’aide médicale à mourir. « Ma plus grande peur est de mourir en prison. Je ne veux pas mourir en prison », a-t-il expliqué lors d’un entretien téléphonique avec CTV News. « J’espère vraiment que je sortirai de prison, car si ce n’est pas le cas, je demanderai l’Aide médicale à mourir. Je ne vais pas rester assis ici, incapable de respirer, jusqu’à ce que je sois allongé sur le sol en train d’étouffer », a-t-il ajouté.
Lire la suiteLa Californie renonce à obliger les médecins à participer à l’aide au suicide, une victoire pour les défenseurs de la vie
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Adobe Stock
18 mai 2023 (LifeSiteNews) — La Californie a renoncé à appliquer une loi obligeant les médecins à participer à des suicides médicalement assistés contre leur volonté et a accepté de verser 300 000 dollars aux professionnels de santé chrétiens qui ont poursuivi l’État en justice.
La Californie a légalisé le suicide assisté en 2015 avec le End of Life Option Act, en vertu duquel les médecins pouvaient choisir de ne pas participer au suicide assisté et ne pouvaient pas être sanctionnés pour avoir « refusé d’informer » un patient de son « droit » au suicide assisté ou pour avoir refusé de l’orienter vers un médecin plus disposé à le faire.
Toutefois, en octobre 2021, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a promulgué la loi SB 380, qui stipule que la « participation » au suicide assisté reste « volontaire », mais exige que les médecins qui refusent orientent leurs patients vers quelqu’un d’autre et définit la « participation » de manière si étroite qu’elle oblige effectivement à participer à cette pratique, selon l’Alliance Defending Freedom (ADF), qui a intenté une action en justice contre cette loi au nom de la Christian Medical & Dental Associations (CMDA), qui compte 16 000 membres, et du docteur Leslee Cochrane.
Lire la suiteUn Néerlandais condamné à une peine de prison avec sursis pour avoir aidé sa petite amie à se suicider
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ake/Rawpixel
Un Néerlandais a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir aidé sa compagne à se suicider, après avoir reconnu son crime.
L’homme, Michel, 45 ans, a été condamné mardi pour avoir aidé Evelien, 39 ans, à mettre fin à ses jours. Selon CNE News, elle était gravement malade et avait dit qu’elle voulait mourir. En tant que principal soignant, Michel a admis l’avoir aidée à se suicider dans un prétendu acte d’amour et a déclaré qu’il restait fidèle à sa décision.
« Elle avait toujours des vertiges et ne pouvait plus marcher », a-t-il déclaré. « Elle ne pouvait pas se lever, aller aux toilettes, ni même bouger ».
Malgré la détérioration de son état de santé, RTL Nieuws rapporte que les médecins n’ont pas trouvé la cause de ses problèmes médicaux, bien qu’un médecin allemand ait pensé qu’il s’agissait de la maladie de Lyme. Ce diagnostic n’a cependant pas semblé apporter de traitement, car il n’a pas pu être transféré au système de santé néerlandais, selon les rapports.
Sans diagnostic officiel, Evelien n’a pas reçu de traitement et n’était pas admissible à l’euthanasie. Elle et Michel ont donc planifié sa mort ensemble, et Michel l’a filmée pour tenter de montrer qu’il n’avait pas tué Evelien. Une fois morte, il a appelé un médecin et la police.
Lire la suiteLe Canada étend son régime d’aide au suicide tout en ignorant un système de soins de santé déficient
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — L’Association canadienne des évaluateurs et fournisseurs d’AMM (CAMAP) se décrit comme une « organisation... composée de cliniciens qui fournissent des services d’AMM, y compris l’évaluation de l’admissibilité et la fourniture d’AMM elle-même ». Le sigle « AMM » signifie « aide médicale à mourir », euphémisme inventé par les militants de l’euthanasie lorsqu’ils ont réalisé à quel point il était difficile de déstigmatiser le suicide. Comme l’a révélé le journaliste Alexander Raikin dans son enquête sur les pratiques d’euthanasie au Canada dans The New Atlantis, « No Other Options », cette organisation a fait preuve d’une grande ubiquité dans l’approbation des « patients » admissibles à une injection létale administrée par l’un de ses professionnels.
Avec de tels antécédents, le CAMAP est naturellement admissible au financement gouvernemental. Comme l’a noté le blogueur Pat Maloney cette semaine, le CAMAP a reçu 3 287 996 dollars de financement public en 2021 ; en 2018, deux ans après la légalisation, il n’avait reçu que 41 480 dollars.
Le nombre de Canadiens demandant l’euthanasie monte en flèche et le gouvernement Trudeau ne cesse de déplacer la frontière entre ceux qui sont pré-approuvés pour une mort sanctionnée et facilitée par l’État et le reste d’entre nous, ce qui fait que les affaires sont florissantes. Si vous travaillez dans le domaine de la mort, vous gagnez bien votre vie… enfin votre mort [jeu de mots en anglais : you make living, ici : you make a killing]. M. Maloney a également fait remarquer que depuis 2021, le CAMAP est une organisation caritative (comme Mourir dans la dignité, l’une des organisations les plus dangereuses du pays) et que certains donateurs ont laissé des témoignages de soutien :
« Mes deux parents ont bénéficié de votre travail. Merci ! » — Donateur
« Mon mari est mort dans la dignité grâce à l’AMM. Je suis très reconnaissante que cette option ait été disponible ». — Donatrice
« Je ne vois pas d’organisation caritative plus méritante. Comptez sur moi pour vous soutenir et croire au mandat de votre organisation » — Donateur
« Je ne saurais trop vous remercier pour votre travail et votre compassion, qui sont des plus nécessaires ». — Donateur
Relisez-les, si vous voulez.
Lire la suiteDes universitaires canadiens rédigent un article en faveur de l’euthanasie pour les pauvres
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
13 mai 2023 (LifeSiteNews) — Alors que le soutien au suicide assisté au Canada augmente malgré une série d’histoires atroces rapportant que les pauvres et les handicapés optent pour des injections létales par pur désespoir, nous assistons à l’émergence d’une culture véritablement post-chrétienne. Comme le titrait l’an dernier le magazine britannique The Spectator : « Pourquoi le Canada euthanasie-t-il les pauvres ? » La réponse de certains bioéthiciens semble être la suivante : Pourquoi pas ?
En fait, un nouvel article rédigé par deux bioéthiciens de l’université de Toronto soutient que l’euthanasie des pauvres devrait être socialement acceptable. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et la bioéthicienne Amy Mullin, professeur de philosophie, ont écrit dans le Journal of Medical Ethics :
Il est inacceptable de forcer des personnes qui se trouvent déjà dans des circonstances sociales injustes à attendre que ces circonstances sociales s’améliorent, ou que la possibilité d’une charité publique se produise de manière peu fiable lorsque des cas particulièrement pénibles sont rendus publics. Une approche de réduction des préjudices reconnaît que la solution recommandée est nécessairement imparfaite : un « moindre mal » entre deux ou plusieurs options moins qu’idéales.
Les histoires d’horreur de Canadiens cherchant à se suicider parce qu’ils ne peuvent pas obtenir l’aide sociale dont ils ont besoin sont des « scénarios catastrophes », écrivent les deux bioéthiciennes. « Une façon de répondre à ces cas est de dire : “Il est clair que l’aide médicale à mourir ne devrait pas leur être accessible” », a déclaré Mme Mullin lors d’une entrevue. « Nous ne pensons pas que le fait que les conditions sociales contribuent à rendre leur vie intolérable signifie qu’ils n’ont pas les moyens de faire ce choix. Les gens peuvent décider par eux-mêmes si leur vie vaut la peine d’être vécue, et nous devons respecter cela ».
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