Un détenu canadien demande l’euthanasie après le refus de sa libération conditionnelle
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sakhorn/Adobe Stock
Un homme en phase terminale qui purge une peine dans une prison canadienne a demandé à bénéficier d’une aide au suicide parce que sa demande de libération anticipée pour des raisons humanitaires a été rejetée.
Ed Speidel souffre d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) en phase terminale, de douleurs chroniques et de polyarthrite rhumatoïde. Après qu’une commission de libération conditionnelle ait rejeté sa demande de libération anticipée afin qu’il puisse mourir dans une maison de transition, il a demandé à bénéficier de l’aide médicale à mourir (AMM), une forme d’aide au suicide légalisée dans le pays.
M. Speidel a déclaré qu’il aurait préféré mourir d’une mort naturelle dans une maison de transition, mais comme sa prochaine audience de libération conditionnelle n’aura lieu qu’en 2024, il a décidé de faire une demande d’aide médicale à mourir. « Ma plus grande peur est de mourir en prison. Je ne veux pas mourir en prison », a-t-il expliqué lors d’un entretien téléphonique avec CTV News. « J’espère vraiment que je sortirai de prison, car si ce n’est pas le cas, je demanderai l’Aide médicale à mourir. Je ne vais pas rester assis ici, incapable de respirer, jusqu’à ce que je sois allongé sur le sol en train d’étouffer », a-t-il ajouté.
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Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Adobe Stock
18 mai 2023 (LifeSiteNews) — La Californie a renoncé à appliquer une loi obligeant les médecins à participer à des suicides médicalement assistés contre leur volonté et a accepté de verser 300 000 dollars aux professionnels de santé chrétiens qui ont poursuivi l’État en justice.
La Californie a légalisé le suicide assisté en 2015 avec le End of Life Option Act, en vertu duquel les médecins pouvaient choisir de ne pas participer au suicide assisté et ne pouvaient pas être sanctionnés pour avoir « refusé d’informer » un patient de son « droit » au suicide assisté ou pour avoir refusé de l’orienter vers un médecin plus disposé à le faire.
Toutefois, en octobre 2021, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a promulgué la loi SB 380, qui stipule que la « participation » au suicide assisté reste « volontaire », mais exige que les médecins qui refusent orientent leurs patients vers quelqu’un d’autre et définit la « participation » de manière si étroite qu’elle oblige effectivement à participer à cette pratique, selon l’Alliance Defending Freedom (ADF), qui a intenté une action en justice contre cette loi au nom de la Christian Medical & Dental Associations (CMDA), qui compte 16 000 membres, et du docteur Leslee Cochrane.
Lire la suiteUn Néerlandais condamné à une peine de prison avec sursis pour avoir aidé sa petite amie à se suicider
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ake/Rawpixel
Un Néerlandais a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir aidé sa compagne à se suicider, après avoir reconnu son crime.
L’homme, Michel, 45 ans, a été condamné mardi pour avoir aidé Evelien, 39 ans, à mettre fin à ses jours. Selon CNE News, elle était gravement malade et avait dit qu’elle voulait mourir. En tant que principal soignant, Michel a admis l’avoir aidée à se suicider dans un prétendu acte d’amour et a déclaré qu’il restait fidèle à sa décision.
« Elle avait toujours des vertiges et ne pouvait plus marcher », a-t-il déclaré. « Elle ne pouvait pas se lever, aller aux toilettes, ni même bouger ».
Malgré la détérioration de son état de santé, RTL Nieuws rapporte que les médecins n’ont pas trouvé la cause de ses problèmes médicaux, bien qu’un médecin allemand ait pensé qu’il s’agissait de la maladie de Lyme. Ce diagnostic n’a cependant pas semblé apporter de traitement, car il n’a pas pu être transféré au système de santé néerlandais, selon les rapports.
Sans diagnostic officiel, Evelien n’a pas reçu de traitement et n’était pas admissible à l’euthanasie. Elle et Michel ont donc planifié sa mort ensemble, et Michel l’a filmée pour tenter de montrer qu’il n’avait pas tué Evelien. Une fois morte, il a appelé un médecin et la police.
Lire la suiteLe Canada étend son régime d’aide au suicide tout en ignorant un système de soins de santé déficient
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — L’Association canadienne des évaluateurs et fournisseurs d’AMM (CAMAP) se décrit comme une « organisation... composée de cliniciens qui fournissent des services d’AMM, y compris l’évaluation de l’admissibilité et la fourniture d’AMM elle-même ». Le sigle « AMM » signifie « aide médicale à mourir », euphémisme inventé par les militants de l’euthanasie lorsqu’ils ont réalisé à quel point il était difficile de déstigmatiser le suicide. Comme l’a révélé le journaliste Alexander Raikin dans son enquête sur les pratiques d’euthanasie au Canada dans The New Atlantis, « No Other Options », cette organisation a fait preuve d’une grande ubiquité dans l’approbation des « patients » admissibles à une injection létale administrée par l’un de ses professionnels.
Avec de tels antécédents, le CAMAP est naturellement admissible au financement gouvernemental. Comme l’a noté le blogueur Pat Maloney cette semaine, le CAMAP a reçu 3 287 996 dollars de financement public en 2021 ; en 2018, deux ans après la légalisation, il n’avait reçu que 41 480 dollars.
Le nombre de Canadiens demandant l’euthanasie monte en flèche et le gouvernement Trudeau ne cesse de déplacer la frontière entre ceux qui sont pré-approuvés pour une mort sanctionnée et facilitée par l’État et le reste d’entre nous, ce qui fait que les affaires sont florissantes. Si vous travaillez dans le domaine de la mort, vous gagnez bien votre vie… enfin votre mort [jeu de mots en anglais : you make living, ici : you make a killing]. M. Maloney a également fait remarquer que depuis 2021, le CAMAP est une organisation caritative (comme Mourir dans la dignité, l’une des organisations les plus dangereuses du pays) et que certains donateurs ont laissé des témoignages de soutien :
« Mes deux parents ont bénéficié de votre travail. Merci ! » — Donateur
« Mon mari est mort dans la dignité grâce à l’AMM. Je suis très reconnaissante que cette option ait été disponible ». — Donatrice
« Je ne vois pas d’organisation caritative plus méritante. Comptez sur moi pour vous soutenir et croire au mandat de votre organisation » — Donateur
« Je ne saurais trop vous remercier pour votre travail et votre compassion, qui sont des plus nécessaires ». — Donateur
Relisez-les, si vous voulez.
Lire la suiteDes universitaires canadiens rédigent un article en faveur de l’euthanasie pour les pauvres
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
13 mai 2023 (LifeSiteNews) — Alors que le soutien au suicide assisté au Canada augmente malgré une série d’histoires atroces rapportant que les pauvres et les handicapés optent pour des injections létales par pur désespoir, nous assistons à l’émergence d’une culture véritablement post-chrétienne. Comme le titrait l’an dernier le magazine britannique The Spectator : « Pourquoi le Canada euthanasie-t-il les pauvres ? » La réponse de certains bioéthiciens semble être la suivante : Pourquoi pas ?
En fait, un nouvel article rédigé par deux bioéthiciens de l’université de Toronto soutient que l’euthanasie des pauvres devrait être socialement acceptable. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et la bioéthicienne Amy Mullin, professeur de philosophie, ont écrit dans le Journal of Medical Ethics :
Il est inacceptable de forcer des personnes qui se trouvent déjà dans des circonstances sociales injustes à attendre que ces circonstances sociales s’améliorent, ou que la possibilité d’une charité publique se produise de manière peu fiable lorsque des cas particulièrement pénibles sont rendus publics. Une approche de réduction des préjudices reconnaît que la solution recommandée est nécessairement imparfaite : un « moindre mal » entre deux ou plusieurs options moins qu’idéales.
Les histoires d’horreur de Canadiens cherchant à se suicider parce qu’ils ne peuvent pas obtenir l’aide sociale dont ils ont besoin sont des « scénarios catastrophes », écrivent les deux bioéthiciennes. « Une façon de répondre à ces cas est de dire : “Il est clair que l’aide médicale à mourir ne devrait pas leur être accessible” », a déclaré Mme Mullin lors d’une entrevue. « Nous ne pensons pas que le fait que les conditions sociales contribuent à rendre leur vie intolérable signifie qu’ils n’ont pas les moyens de faire ce choix. Les gens peuvent décider par eux-mêmes si leur vie vaut la peine d’être vécue, et nous devons respecter cela ».
Lire la suitePortugal : les législateurs passent outre le veto du président et légalisent l'euthanasie
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/Adobe Stock
12 mai 2023, Lisbonne (LifeSiteNews) — Les législateurs portugais ont voté la légalisation de l’euthanasie dans certains cas, passant outre le veto du président du pays.
Vendredi, cette loi, qui a été débattue au cours des dernières années et a fait l’objet de vetos et de diverses mises à jour, a finalement été promulguée, rendant l’euthanasie légale dans certaines circonstances particulières. La nouvelle loi permet aux personnes âgées de plus de 18 ans d’obtenir l’euthanasie si elles souffrent d’une douleur « durable » et « insupportable » ou si elles sont atteintes d’une maladie en phase terminale.
Seuls les résidents légaux peuvent demander l’euthanasie, ce qui empêche les non-citoyens de se rendre au Portugal pour obtenir une mort médicalement provoquée. Les personnes qui demandent l’euthanasie ne doivent pas non plus souffrir d’une maladie mentale, ce qui laisse l’autorisation d’administrer l’euthanasie sous réserve de l’état de santé mentale de l’individu.
La loi a été adoptée sous l’influence du parti socialiste — qui détient la majorité absolue au parlement portugais — et pourrait entrer en vigueur à l’automne de cette année.
Jusqu’à présent, les propositions de législation anti-vie avaient toujours échoué dans ce pays majoritairement catholique grâce au président Marcelo Rebelo de Sousa. Son veto le plus récent date du 20 avril 2023, le chef de l’État ayant rejeté la quatrième version du projet de loi sur l’euthanasie.
Lire la suiteLe soutien au régime canadien d’aide au suicide continue de grimper
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
8 mai 2023 (LifeSiteNews) — Dans une société en rupture avec les absolus moraux, la loi devient souvent un genre de professeur de morale. C’est pourquoi nous avons vu des pratiques et des comportements autrefois combattus par de solides majorités devenir acceptés par des majorités tout aussi importantes presque du jour au lendemain — car une fois que le stigmate de la criminalisation ou de la restriction légale est supprimé, le public adopte rapidement une nouvelle position. Nous assistons à un tel phénomène, qui fait froid dans le dos, depuis la légalisation du suicide assisté au Canada en 2016.
Selon un nouveau sondage réalisé par Research Co. entre le 22 et le 24 avril auprès de 1 000 adultes, les attitudes des Canadiens à l’égard du suicide assisté s’élargissent en même temps que les limites de notre régime d’euthanasie. Voici quelques chiffres significatifs.
27 % des répondants croient que les gens devraient avoir accès à l’euthanasie parce qu’ils sont pauvres — un chiffre qui grimpe à 41 % dans le groupe des 18 à 34 ans. Vingt-huit pour cent croient que les Canadiens devraient avoir accès à l’euthanasie parce qu’ils sont sans-abri. Cela signifie qu’une pluralité croissante de Canadiens pense que tuer des citoyens pauvres et sans-abri par injection létale est moralement acceptable, et peut-être même souhaitable — en dépit du fait évident que les Canadiens qui optent pour la mort dans ces circonstances le font en partie en raison d’une contrainte économique.
Il est important de noter qu’en dépit d’un tapis roulant d’histoires d’horreur sur des pauvres qui demandent le suicide assisté, les Canadiens n’ont manifestement pas entendu ce qu’ils disaient. Ils ne veulent pas mourir — ils veulent pouvoir vivre, comme me l’a dit Les Landry, un demandeur d’Aide médicale à mourir (AMM). Le Toronto Star a qualifié le statu quo canadien de « darwinisme social du style Hunger Games ». Je pense que nous n’avons encore rien vu.
Lire la suiteSanté Canada publie de nouvelles normes pour l’euthanasie
Par Paul Tuns (The Interim), 2 mai 2023, traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Les critiques affirment que les directives du gouvernement favoriseront l’aide médicale à mourir.
Le 27 mars 2023, Santé Canada a publié son nouveau « Modèle de norme de pratique en matière d’aide médicale à mourir (AMM) », des directives destinées aux médecins qui, selon les critiques, continueront la promotion de l’euthanasie par le gouvernement fédéral, qui a tué plus de 31 000 Canadiens depuis qu’elle est devenue légale en 2016 sous l’euphémisme Aide médicale à mourir (AMM).
Le « Modèle de norme de pratique » est constitué de « lignes directrices » qui sont essentiellement des directives pour les professionnels de la santé, y compris les soi-disant évaluateurs d’AMM. Elles autorisent l’euthanasie virtuelle et le suicide médicalement assisté et stipulent que les professionnels de la santé, tels que les médecins et les infirmières, ne doivent pas informer les amis ou les parents des demandes de suicide assisté sans le consentement de leurs patients, bien qu’ils puissent expliquer « les préjudices potentiels de la non-divulgation ». Ils exigent également des médecins qu’ils orientent leurs patients vers un autre médecin s’ils ne sont pas disposés à participer à la mise à mort médicalisée.
En outre, le document de Santé Canada exige que les médecins et les infirmières informent les patients, qui remplissent les conditions requises pour bénéficier de l’euthanasie ou du suicide assisté, qu’ils sont admissibles à l’aide médicale à mourir [même sans demande de la part du patient].
La directive de Santé Canada stipule que si les médecins et les infirmières ne peuvent être contraints de participer directement à l’euthanasie de leurs patients, ils doivent les orienter vers des professionnels de la santé qui s’en chargeront. Les défenseurs des droits de la conscience insistent sur le fait que recommander des patients pour l’euthanasie implique également le médecin ou l’infirmière dans le meurtre médicalisé. De plus, on demande aux médecins qui s’opposent à l’euthanasie d’aborder le sujet de l’admissibilité, en violation de leur objection de conscience à cette pratique.
Lire la suiteRéponse au commentaire de Mgr Paglia sur le suicide assisté
Mgr Vincenzo Paglia.
Lettre ouverte publiée par l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille et traduite par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News
Lettre ouverte
à
Son Excellence,
Mgr Vincenzo Paglia,
Président de l’Académie pontificale pour la vie
et aux
membres de l’Académie pontificale pour la vie
« Qui tacet consentire videtur ».
« Qui ne dit mot consent »
Saint Thomas More, ancien Lord Chancelier d’Angleterre, 1er juillet 1535.
« Personnellement, je ne pratiquerais pas le suicide assisté, mais je comprends que la médiation juridique puisse constituer le plus grand bien commun concrètement possible dans les conditions où nous nous trouvons. » (C’est nous qui soulignons) Mgr Paglia, Président de l’Académie pontificale pour la vie, 19 avril 2023 dans un discours au Festival international du journalisme à Pérouse, Italie.
- « Je pense que la loi 194 est désormais un pilier de notre vie sociale » (la loi 194/1978 a légalisé l’avortement provoqué en Italie)... dans une question ultérieure, le journaliste a demandé à Mgr Paglia s’il avait l’intention de remettre en question cette loi, il a répondu : « Non, absolument, absolument ! » (Soulignement ajouté) [1, 2]
- « Il s’agissait d’une tentative, certainement imparfaite, d’accepter l’invitation contenue dans Veritatis Gaudium (par. 3) à un changement radical de paradigme dans la réflexion théologique, ou plutôt — oserais-je dire — à une “révolution culturelle audacieuse” ». (Soulignement ajouté) L’archevêque Vincenzo Paglia dans une interview sur le livre Theological Ethics of Life. Écriture, tradition, défis pratiques. [3]
Mgr Paglia affirme qu’il comprend « que la médiation juridique [concernant le suicide assisté] puisse constituer le plus grand bien commun concrètement possible dans les conditions dans lesquelles nous nous trouvons ». Or, il ne sera jamais dans l’intérêt général de légaliser un mécanisme permettant à un médecin de fournir à un patient un poison avec lequel il pourra se suicider. Il n’y a pas de différence morale entre cela et le fait que le médecin ou l’infirmière donne lui-même une surdose de morphine à quelqu’un. Votre Excellence, « Tu ne tueras point » s’applique de la même manière aux deux situations. En outre, la soi-disant « médiation juridique » du suicide assisté n’est qu’une étape tactique dans le processus visant à faciliter la légalisation de l’euthanasie. Dans la pratique, le suicide assisté sera perçu par les médecins comme de l’hypocrisie morale — ce qu’il est — et frayera la voie à la pratique de l’euthanasie directe.
Lire la suiteLe président de l’Académie pontificale pour la vie doit démissionner — le projet de loi italien sur l’euthanasie doit être rejeté
Mgr Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Par le passé, je me suis tenu à l’écart de la politique de l’Église, mais cette situation exige une réponse.
Je suis très préoccupé par les récents commentaires de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, concernant la décision de 2019 de la Cour constitutionnelle italienne sur le suicide assisté et la proposition de loi italienne sur le suicide assisté.
En septembre 2019, la Cour constitutionnelle italienne a ouvert la porte au suicide assisté dans le cas de Fabiano Antoniani, connu sous le nom de DJ Fabo, producteur de musique et pilote de motocross qui est devenu handicapé dans un accident de la route en 2014. En février 2017, Marco Cappato, un dirigeant de l’association de suicide assisté Luca Coscioni, a emmené Antoniani en Suisse où il est décédé dans une clinique de suicide assisté.
La décision de la Cour constitutionnelle italienne de 2019 semblait limiter le suicide assisté aux personnes maintenues en vie sous assistance respiratoire, mais des lectures plus approfondies ont indiqué que la décision était beaucoup plus large. Un article publié dans le Guardian le 25 septembre 2019 indique ce qui suit :
La Cour a déclaré que l’état d’un patient devait « causer des souffrances physiques et psychologiques qu’il ou elle considère comme intolérables ».
La formulation « causant des souffrances physiques et psychologiques qu’il ou elle considère comme intolérables » est basée sur des critères subjectifs et permet le suicide assisté à un large groupe de personnes. J’ai commenté la formulation de la décision et j’ai exprimé ma préoccupation quant au fait que la décision dévalorise la vie des personnes handicapées.
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