Parcs Canada autorise l’euthanasie sur ses sites
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (fond modifié) : stokkete/Adobe Stock
De nombreuses personnes ont été choquées d’apprendre que Parcs Canada autorisait l’euthanasie sur son domaine.
Tout ce qui a trait à l’euthanasie (tuer des gens par poison sur demande) est dangereux, socialement mortel et répréhensible, et la nouvelle concernant Parcs Canada est décevante, mais pas surprenante.
En mai 2023, j’ai écrit un article intitulé : One stop death in Canadian funeral homes : a business opportunity (Guichet unique de la mort dans les salons funéraires canadiens), concernant un salon funéraire du Québec qui offrait l’euthanasie dans ses locaux.
Un article de la CBC publié le 26 octobre 2021 rapporte que la chapelle funéraire Northview de London, en Ontario, a commencé à proposer des chambres d’AMM (Aide médicale à mourir) au début de l’année 2020.
En mars 2022, l’église Churchill Park United Church de Winnipeg (Manitoba) a accueilli l’euthanasie de Betty Sanguin (86 ans). Atteinte de sclérose latérale amyotrophique (SLA), elle est décédée par injection létale dans le sanctuaire de l’église.
Lire la suiteL’Ordre des médecins irlandais supprime l’interdiction de commettre le « meurtre délibéré » des patients
Par Leslie Wolfgang (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : velimir/Adobe Stock
Cinq ans seulement après la légalisation de l’avortement en Irlande, les protections contre l’euthanasie — le meurtre actif de patients par des médecins — ont été supprimées du dernier guide de conduite professionnelle et d’éthique du Conseil médical irlandais pour médecins agréés. Le nouveau guide est entré en vigueur le 1er janvier 2024.
Selon son site internet, le Conseil médical « réglemente les médecins de la République d’Irlande », soit « plus de 21 000 médecins » qui doivent s’inscrire pour pouvoir exercer légalement la médecine dans leur juridiction. « L’objectif du Conseil est de protéger le public en promouvant et en garantissant des normes élevées de conduite professionnelle et d’éducation, de formation et de compétence professionnelles parmi les médecins », selon le site internet du Conseil.
Lire la suiteUn homme atteint d’un cancer voulait le suicide assisté, mais il fut heureux d’avoir choisi la mort naturelle à la place
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wan/Rawpixel.com
Le suicide assisté continue de faire rage à travers le monde, sa légalisation progressant dans un nombre croissant de pays, à mesure que les organisations de défense de la mort [programmée] font pression pour que les personnes atteintes de cancer, de handicaps et de maladies puissent mettre fin à leurs jours avec l’aide d’un médecin. Un homme avait prévu de se rendre dans une clinique d’euthanasie, mais sa femme l’a convaincu de vivre jusqu’à sa mort naturelle. Elle fait aujourd’hui campagne contre la mort assistée.
Nadine Dorries a écrit, dans une chronique du Daily Mail, qu’elle et son mari Paul ont été choqués et ont eu le cœur brisé lorsqu’on a diagnostiqué chez lui un cancer de l’intestin. Pire encore, le cancer était en phase terminale ; sa tumeur était inopérable et on ne lui donnait que quatre mois à vivre. « Nous avons eu l’impression que le sol s’ouvrait sous nos pieds », écrit Mme Dorries. « Nous avions trois belles filles et nous étions la famille la plus unie qui soit : comment pouvions-nous faire face à cela ? Comment pouvions-nous infliger cette nouvelle dévastatrice à nos filles ? Les larmes ont coulé lorsque le choc nous a soudainement frappés tous les deux. Il m’a fallu du temps avant de pouvoir conduire ».
Son mari, quant à lui, était particulièrement terrifié. « Je ne peux pas faire ça », a-t-il déclaré. « Je ne peux pas faire ça aux filles, ni à toi. J’ai vu comment mon père est mort d’un cancer de l’intestin et ce que ma mère a enduré. Je veux aller à Dignitas. Maintenant, tant que je le peux encore ».
Lire la suiteLes Canadiens doivent s’unir pour mettre fin à l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboys/Adobe Stock
11 janvier 2024 (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a besoin de votre aide pour mener à bien une campagne visant à retirer l’autorisation de l’euthanasie pour cause de maladie mentale au Canada.
CPE a lancé une pétition à l’intention du ministre de la Justice et des critiques [de l’opposition] en matière de justice pour demander au gouvernement canadien de revenir sur sa décision d’autoriser l’aide médicale à mourir (AMM) pour maladie mentale seulement et réclamer que les Canadiens atteints de maladies mentales ne soient pas abandonnés à la mort par euthanasie.
CPE a imprimé des cartes postales (image ci-dessous) qui peuvent être commandées gratuitement en appelant : 1-877-439-3348 ou en envoyant un courriel à [email protected].
CPE prévoit également publier prochainement une vidéo sur l’euthanasie en cas de maladie mentale.
Veuillez envisager de faire un don pour couvrir les frais de cette campagne en cliquant ici.
Lire la suiteL’euthanasie pourrait être l’une des principales raisons de la baisse de l’espérance de vie au Canada
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Serhii/Adobe Stock
Le taux d’espérance de vie au Canada a chuté trois années de suite, le Canadien moyen mourait à l’âge de 82,3 ans en 2019 pour mourir à 81,3 ans en 2022.
Une grande partie de la couverture médiatique attribue la réduction de la durée de vie aux décès causés par le covid-19, et la Presse canadienne rapporte que :
L’augmentation du nombre de décès chez les jeunes l’an dernier est attribuable en partie aux décès faisant l’objet d’une enquête par un coroner ou un médecin légiste, ce qui comprend généralement les suicides, les homicides et les décès dus à la toxicité des médicaments.
En outre, la Presse Canadienne rapporte ce qui suit :
Lire la suiteLe Nouveau-Brunswick a connu la plus forte baisse de l’espérance de vie parmi les provinces, avec un recul de plus d’un an, passant de 80,9 ans en 2021 à 79,8 ans, selon le rapport. L’espérance de vie de la Saskatchewan est celle qui a le plus baissé au cours des trois dernières années combinées, perdant deux années complètes, passant de 80,5 en 2019 à 78,5 en 2022. L’Île-du-Prince-Édouard n’a pas été incluse dans les données annuelles des provinces.
Le gouvernement de Colombie-Britannique construit un centre d’euthanasie à côté d’un hospice catholique
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov
Le 1er décembre 2023, j’ai rapporté que le gouvernement de la Colombie-Britannique construisait un centre d’euthanasie à côté de l’hôpital St Paul de Vancouver en réponse à une plainte selon laquelle les patients en soins palliatifs n’avaient pas accès à l’euthanasie dans l’hôpital catholique.
Pour plus de clarté, le gouvernement de la Colombie-Britannique a exproprié l’hôpital St Paul de Vancouver afin de construire un centre d’euthanasie à côté de l’hôpital catholique.
Shannon Paterson rapportait sur CTV news Vancouver le 29 novembre que :
Lire la suiteLe gouvernement provincial construit un nouvel espace clinique adjacent à l’hôpital St Paul afin que les patients en soins palliatifs qui choisissent de recevoir l’aide médicale à mourir (AMM) n’aient pas à être embarqués dans des camionnettes de transfert ou des ambulances et conduits ailleurs pour bénéficier de la procédure de fin de vie.
Mercredi, la province a annoncé la construction d’un nouvel espace clinique destiné à l’aide médicale à mourir, qui ne fera pas partie de l’actuel hôpital St Paul, mais sera situé sur un terrain adjacent. Il sera relié à l’hôpital par un couloir.
Le gouvernement hongrois s’oppose à l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Dániel Karsai, un Hongrois atteint d’une maladie neurodégénérative progressive, a saisi la Cour européenne des droits de l’homme cette semaine pour contester les lois hongroises interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.
Daily News Hungary rapporte le 29 novembre 2023 que le gouvernement hongrois est intervenu dans l’affaire en s’opposant à toute modification de ses lois. Selon Daily News Hungary, le ministre hongrois de la Justice a déclaré à la Cour européenne des droits de l’homme que :
« Le ministre a déclaré que la Hongrie considérait comme “inacceptables” toutes les décisions et aspirations qui “permettent à d’autres de mettre fin à la vie d’une personne”. »
« Le ministre a cité l’article 2 de la Constitution hongroise et l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) qui garantissent le droit à la vie. Dans le même temps, ni la constitution hongroise ni le droit international, y compris la CEDH, ne garantissent le droit à la mort. »
L’affaire Karsai a été défendue par la clique de l’euthanasie et par au moins un groupe d’aide au suicide en Suisse.
Les plus grands psychiatres canadiens exhortent le gouvernement à arrêter l’extension de l’euthanasie aux malades mentaux
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Les plus grands psychiatres canadiens ont averti que le pays n’était « pas prêt »* pour l’extension prochaine de l’euthanasie aux malades mentaux, affirmant que l’extension de la procédure n’est pas quelque chose que « la société devrait faire », car elle pourrait conduire à des décès sous de « faux prétextes ».
Comme l’indique un récent article d’opinion du National Post, sept des 17 chaires de psychiatrie ont écrit au ministre canadien de la Santé, Mark Holland, et au ministre de la Justice, Arif Virani, pour demander au gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau de suspendre l’extension de l’aide médicale à mourir (AMM).
Le 9 mars 2024, l’euthanasie au Canada, ou AMM comme on l’appelle, s’étendra aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale. Cette évolution résulte de l’adoption, en 2021, du projet de loi C-7, qui permet également aux malades chroniques — et non plus seulement aux malades en phase terminale — de bénéficier de l’aide médicale à mourir.
Lire la suiteDébat sur la « vie achevée » aux Pays-Bas — l’euthanasie à l’âge de 75 ans
Par Wesley J. Smith (National Review) — republié par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Une fois qu’une société adopte le meurtre comme réponse à la souffrance, la « souffrance » qui permet d’y mettre fin ne cesse de s’étendre.
Les Néerlandais ont des décennies d’expérience en la matière. Depuis que l’euthanasie par injection létale a été décriminalisée, puis officiellement légalisée, la caste des personnes pouvant être tuées s’est élargie, passant des malades en phase terminale aux malades chroniques, aux personnes handicapées, aux bébés nés avec de graves problèmes de santé, aux malades mentaux, etc. De plus, l’euthanasie est parfois associée au prélèvement d’organes, ce qui constitue une prune pour la société — et une incitation à se faire tuer.
La normalisation de l’homicide médical corrompt la pensée des gens, ce qui explique pourquoi une énorme majorité dans un sondage néerlandais soutient maintenant l’autorisation de l’euthanasie pour une « vie achevée ». Extrait de l’article du NL Times :
Lire la suiteLes électeurs sont beaucoup plus progressistes à l’égard du projet de loi D66 visant à autoriser le suicide assisté pour les personnes qui estiment que leur vie est achevée que les partis politiques eux-mêmes. Un pourcentage massif de 80 % des électeurs estime que les gens devraient pouvoir bénéficier du suicide assisté lorsqu’ils se sentent en fin de vie, rapporte Trouw sur la base d’un sondage Kieskompas réalisé auprès de près de 200 000 personnes.
Seuls 10 % des répondants n’étaient pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle les personnes qui considèrent que leur vie est terminée devraient pouvoir mettre fin à leurs jours avec l’aide d’un professionnel. Les 10 % restants n’avaient pas d’avis sur la question.
L’euthanasie a grimpé en flèche au Canada l’année dernière et devrait s’aggraver sous Trudeau
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov/Adobe Stock
25 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le 28 septembre, le journaliste Alexander Raikin a fait une prédiction. Raikin fait des reportages sur le régime d’euthanasie du Canada depuis plusieurs années, produisant certains des meilleurs articles disponibles sur le sujet et exposant la façon dont l’Aide médicale à mourir (AMM) — euphémisme utilisé par le gouvernement et les professionnels de la santé pour décrire la mort par injection létale — est administrée. « Je le dis », a-t-il déclaré sur X. « La raison pour laquelle le rapport annuel sur l’AMM n’est toujours pas publié est qu’il montrera que l’AMM a causé plus de 4 % de tous les décès au Canada, ce qui signifie que l’AMM sera environ la quatrième cause de décès au Canada. Il ne s’agit pas d’une croissance linéaire, mais d’une croissance exponentielle. »
M. Raikin avait raison. Le « Quatrième rapport annuel sur l’aide médicale à mourir au Canada 2022 » a été publié cette semaine, et les chiffres sont stupéfiants. Plus de 13 200 Canadiens sont morts par suicide assisté en 2022. Il s’agit d’une augmentation de 31,2 % par rapport à 2021 et cela porte à 44 958 le nombre total de décès par injection létale au Canada depuis 2016. Tout cela se déroule au milieu d’une crise des soins de santé dans laquelle nous sommes incapables d’offrir des services psychiatriques complets, une prévention du suicide ou des lits palliatifs. Comme nous l’avons vu dans le tapis roulant des histoires d’horreur rapportées dans le monde entier, de nombreux Canadiens optent pour un suicide sanctionné et financé par l’État simplement parce qu’ils estiment ne pas avoir d’autre choix.
Lire la suite