Les Canadiens doivent s’unir pour mettre fin à l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboys/Adobe Stock
11 janvier 2024 (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a besoin de votre aide pour mener à bien une campagne visant à retirer l’autorisation de l’euthanasie pour cause de maladie mentale au Canada.
CPE a lancé une pétition à l’intention du ministre de la Justice et des critiques [de l’opposition] en matière de justice pour demander au gouvernement canadien de revenir sur sa décision d’autoriser l’aide médicale à mourir (AMM) pour maladie mentale seulement et réclamer que les Canadiens atteints de maladies mentales ne soient pas abandonnés à la mort par euthanasie.
CPE a imprimé des cartes postales (image ci-dessous) qui peuvent être commandées gratuitement en appelant : 1-877-439-3348 ou en envoyant un courriel à [email protected].
CPE prévoit également publier prochainement une vidéo sur l’euthanasie en cas de maladie mentale.
Veuillez envisager de faire un don pour couvrir les frais de cette campagne en cliquant ici.
Lire la suiteL’euthanasie pourrait être l’une des principales raisons de la baisse de l’espérance de vie au Canada
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Serhii/Adobe Stock
Le taux d’espérance de vie au Canada a chuté trois années de suite, le Canadien moyen mourait à l’âge de 82,3 ans en 2019 pour mourir à 81,3 ans en 2022.
Une grande partie de la couverture médiatique attribue la réduction de la durée de vie aux décès causés par le covid-19, et la Presse canadienne rapporte que :
L’augmentation du nombre de décès chez les jeunes l’an dernier est attribuable en partie aux décès faisant l’objet d’une enquête par un coroner ou un médecin légiste, ce qui comprend généralement les suicides, les homicides et les décès dus à la toxicité des médicaments.
En outre, la Presse Canadienne rapporte ce qui suit :
Lire la suiteLe Nouveau-Brunswick a connu la plus forte baisse de l’espérance de vie parmi les provinces, avec un recul de plus d’un an, passant de 80,9 ans en 2021 à 79,8 ans, selon le rapport. L’espérance de vie de la Saskatchewan est celle qui a le plus baissé au cours des trois dernières années combinées, perdant deux années complètes, passant de 80,5 en 2019 à 78,5 en 2022. L’Île-du-Prince-Édouard n’a pas été incluse dans les données annuelles des provinces.
Le gouvernement de Colombie-Britannique construit un centre d’euthanasie à côté d’un hospice catholique
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov
Le 1er décembre 2023, j’ai rapporté que le gouvernement de la Colombie-Britannique construisait un centre d’euthanasie à côté de l’hôpital St Paul de Vancouver en réponse à une plainte selon laquelle les patients en soins palliatifs n’avaient pas accès à l’euthanasie dans l’hôpital catholique.
Pour plus de clarté, le gouvernement de la Colombie-Britannique a exproprié l’hôpital St Paul de Vancouver afin de construire un centre d’euthanasie à côté de l’hôpital catholique.
Shannon Paterson rapportait sur CTV news Vancouver le 29 novembre que :
Lire la suiteLe gouvernement provincial construit un nouvel espace clinique adjacent à l’hôpital St Paul afin que les patients en soins palliatifs qui choisissent de recevoir l’aide médicale à mourir (AMM) n’aient pas à être embarqués dans des camionnettes de transfert ou des ambulances et conduits ailleurs pour bénéficier de la procédure de fin de vie.
Mercredi, la province a annoncé la construction d’un nouvel espace clinique destiné à l’aide médicale à mourir, qui ne fera pas partie de l’actuel hôpital St Paul, mais sera situé sur un terrain adjacent. Il sera relié à l’hôpital par un couloir.
Le gouvernement hongrois s’oppose à l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Dániel Karsai, un Hongrois atteint d’une maladie neurodégénérative progressive, a saisi la Cour européenne des droits de l’homme cette semaine pour contester les lois hongroises interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.
Daily News Hungary rapporte le 29 novembre 2023 que le gouvernement hongrois est intervenu dans l’affaire en s’opposant à toute modification de ses lois. Selon Daily News Hungary, le ministre hongrois de la Justice a déclaré à la Cour européenne des droits de l’homme que :
« Le ministre a déclaré que la Hongrie considérait comme “inacceptables” toutes les décisions et aspirations qui “permettent à d’autres de mettre fin à la vie d’une personne”. »
« Le ministre a cité l’article 2 de la Constitution hongroise et l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) qui garantissent le droit à la vie. Dans le même temps, ni la constitution hongroise ni le droit international, y compris la CEDH, ne garantissent le droit à la mort. »
L’affaire Karsai a été défendue par la clique de l’euthanasie et par au moins un groupe d’aide au suicide en Suisse.
Les plus grands psychiatres canadiens exhortent le gouvernement à arrêter l’extension de l’euthanasie aux malades mentaux
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Les plus grands psychiatres canadiens ont averti que le pays n’était « pas prêt »* pour l’extension prochaine de l’euthanasie aux malades mentaux, affirmant que l’extension de la procédure n’est pas quelque chose que « la société devrait faire », car elle pourrait conduire à des décès sous de « faux prétextes ».
Comme l’indique un récent article d’opinion du National Post, sept des 17 chaires de psychiatrie ont écrit au ministre canadien de la Santé, Mark Holland, et au ministre de la Justice, Arif Virani, pour demander au gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau de suspendre l’extension de l’aide médicale à mourir (AMM).
Le 9 mars 2024, l’euthanasie au Canada, ou AMM comme on l’appelle, s’étendra aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale. Cette évolution résulte de l’adoption, en 2021, du projet de loi C-7, qui permet également aux malades chroniques — et non plus seulement aux malades en phase terminale — de bénéficier de l’aide médicale à mourir.
Lire la suiteDébat sur la « vie achevée » aux Pays-Bas — l’euthanasie à l’âge de 75 ans
Par Wesley J. Smith (National Review) — republié par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Une fois qu’une société adopte le meurtre comme réponse à la souffrance, la « souffrance » qui permet d’y mettre fin ne cesse de s’étendre.
Les Néerlandais ont des décennies d’expérience en la matière. Depuis que l’euthanasie par injection létale a été décriminalisée, puis officiellement légalisée, la caste des personnes pouvant être tuées s’est élargie, passant des malades en phase terminale aux malades chroniques, aux personnes handicapées, aux bébés nés avec de graves problèmes de santé, aux malades mentaux, etc. De plus, l’euthanasie est parfois associée au prélèvement d’organes, ce qui constitue une prune pour la société — et une incitation à se faire tuer.
La normalisation de l’homicide médical corrompt la pensée des gens, ce qui explique pourquoi une énorme majorité dans un sondage néerlandais soutient maintenant l’autorisation de l’euthanasie pour une « vie achevée ». Extrait de l’article du NL Times :
Lire la suiteLes électeurs sont beaucoup plus progressistes à l’égard du projet de loi D66 visant à autoriser le suicide assisté pour les personnes qui estiment que leur vie est achevée que les partis politiques eux-mêmes. Un pourcentage massif de 80 % des électeurs estime que les gens devraient pouvoir bénéficier du suicide assisté lorsqu’ils se sentent en fin de vie, rapporte Trouw sur la base d’un sondage Kieskompas réalisé auprès de près de 200 000 personnes.
Seuls 10 % des répondants n’étaient pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle les personnes qui considèrent que leur vie est terminée devraient pouvoir mettre fin à leurs jours avec l’aide d’un professionnel. Les 10 % restants n’avaient pas d’avis sur la question.
L’euthanasie a grimpé en flèche au Canada l’année dernière et devrait s’aggraver sous Trudeau
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov/Adobe Stock
25 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le 28 septembre, le journaliste Alexander Raikin a fait une prédiction. Raikin fait des reportages sur le régime d’euthanasie du Canada depuis plusieurs années, produisant certains des meilleurs articles disponibles sur le sujet et exposant la façon dont l’Aide médicale à mourir (AMM) — euphémisme utilisé par le gouvernement et les professionnels de la santé pour décrire la mort par injection létale — est administrée. « Je le dis », a-t-il déclaré sur X. « La raison pour laquelle le rapport annuel sur l’AMM n’est toujours pas publié est qu’il montrera que l’AMM a causé plus de 4 % de tous les décès au Canada, ce qui signifie que l’AMM sera environ la quatrième cause de décès au Canada. Il ne s’agit pas d’une croissance linéaire, mais d’une croissance exponentielle. »
M. Raikin avait raison. Le « Quatrième rapport annuel sur l’aide médicale à mourir au Canada 2022 » a été publié cette semaine, et les chiffres sont stupéfiants. Plus de 13 200 Canadiens sont morts par suicide assisté en 2022. Il s’agit d’une augmentation de 31,2 % par rapport à 2021 et cela porte à 44 958 le nombre total de décès par injection létale au Canada depuis 2016. Tout cela se déroule au milieu d’une crise des soins de santé dans laquelle nous sommes incapables d’offrir des services psychiatriques complets, une prévention du suicide ou des lits palliatifs. Comme nous l’avons vu dans le tapis roulant des histoires d’horreur rapportées dans le monde entier, de nombreux Canadiens optent pour un suicide sanctionné et financé par l’État simplement parce qu’ils estiment ne pas avoir d’autre choix.
Lire la suiteLe comité parlementaire réexaminera l’extension de l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Paolese/Adobe Stock
Stephanie Levitz a rapporté le 18 octobre dans le Toronto Star qu’après la défaite du projet de loi C-314, tous les membres du Parlement se sont mis d’accord :
« pour rappeler le comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMM) afin d’assurer une surveillance accrue. Cette décision fait suite à l’échec d’un député conservateur qui voulait révoquer l’accès à l’aide médicale à mourir pour les personnes dont la seule condition médicale sous-jacente est un trouble mental. »
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie se réjouit de ce que le gouvernement envisage une surveillance plus poussée de la loi. Toutefois, nous ne sommes pas convaincus que le Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir, qui est truffé de députés et de sénateurs pro-euthanasie, proposera des changements substantiels.
Le projet de loi C-314, sur la protection de la santé mentale, parrainé par l’honorable Ed Fast (PCC), a été rejeté de justesse par 167 voix contre 150 en deuxième lecture au Parlement le mercredi 18 octobre 2023.
Le vote sur le projet de loi C-314 indique que le Parlement du Canada est divisé sur la question de l’euthanasie pour les malades mentaux, puisque TOUS les députés conservateurs, néo-démocrates et verts et 8 députés libéraux ont voté OUI.
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau rejettent le projet de loi visant à empêcher l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Shutterstock
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Les députés de la Chambre des communes du Canada ont rejeté cet après-midi un projet de loi privé présenté par le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Ed Fast, qui aurait abrogé l’extension des lois sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
Avec 150 voix pour et 167 contre, le projet de loi C-314 de Fast, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir), a été rejeté en deuxième lecture à la Chambre.
Tous les députés conservateurs ont voté en faveur du projet de loi, de même que tous les députés de gauche du Nouveau Parti Démocratique (NPD), ce qui est rare dans la politique canadienne. Seule une poignée de députés libéraux ont voté en faveur du projet de loi, ainsi que deux députés du Parti vert et un député indépendant. Le projet de loi a été rejeté en grande partie grâce aux votes contre du Parti libéral du premier ministre Justin Trudeau et des députés du Bloc Québécois.
Le projet de loi C-314 se lit comme suit : « Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir ».
M. Fast a déclaré, peu après la présentation de son projet de loi au début de l’année, que l’élargissement par le gouvernement du suicide assisté pour « inclure les malades mentaux » et potentiellement même les « mineurs matures » montre que le Canada est sur une « pente glissante ».
Lire la suiteSoutenez le projet de loi C-314 contre l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales
Conférence de presse de la Coalition pour la prévention de l'euthanasie en soutien à C-314, le 3 octobre 2023.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le projet de loi C-314, présenté en première lecture à la Chambre des communes du Canada par le député conservateur Ed Fast le 10 février 2023, sera débattu en deuxième lecture demain, le 5 octobre 2023. C—314 a pour but d’empêcher l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes uniquement de maladies mentales, qui autrement entrera en vigueur en mars 2024. Le sommaire de C-314 indique :
« Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir. »
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie (Euthanasia Prevention Coalition — EPC) a tenu une conférence de presse le 3 octobre dans la Salle de conférence 135-B du Parlement, durant laquelle le président d’EPC, Gordon Friesen, le Dr Paul Saba, Anike Morrison et Lia Milousis, deux jeunes femmes qui ont un historique de problèmes mentaux, ont exprimé leur soutien à C-314.
Gordon Friesen, présentant les conférenciers, souligne, entre autres, que la majorité de la population ne soutient pas l’extension de l’euthanasie.
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