Une femme autiste de 28 ans sera euthanasiée aux Pays-Bas
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Masson/Adobe Stock
Selon le Daily Wire, une Néerlandaise de 28 ans ne souffrant d’aucune maladie physique va mourir par euthanasie uniquement parce qu’elle est déprimée.
Zoraya ter Beek affirme qu’elle souffre de problèmes de santé mentale, d’autisme et d’un trouble de la personnalité limite, et que son psychiatre lui a dit : « Nous ne pouvons rien faire de plus pour vous. Cela ne s’améliorera jamais ».
Elle a déclaré à The Free Press : « J’ai toujours été très claire sur le fait que si ça ne s’améliorait pas, je ne pouvais pas continuer ».
Son suicide est prévu pour le début du mois de mai et elle prévoit d’être incinérée car, dit-elle, « je ne voulais pas imposer à mon partenaire la tâche de garder la tombe propre ». Nous n’avons pas encore choisi d’urne, mais ce sera ma nouvelle maison ! Elle a toutefois précisé que son compagnon disperserait ses cendres dans un endroit qu’ils ont choisi dans les bois.
Lire la suiteLa normalisation du suicide assisté conduira à un « devoir de mourir »
Par Wesley J Smith (Coalition pour la prévention de l’euthanasie, repris du National Review) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
L’euthanasie n’est pas vraiment une question de compassion, mais de peur du déclin et de dégoût de la dépendance — et de ceux qui en font l’expérience.
Cette vérité désagréable est apparue très clairement dans une nouvelle tribune publiée dans le Times de Londres, dans laquelle l’ancien député conservateur Matthew Parris soutient que l’euthanasie et le suicide assisté ne devraient pas seulement être autorisés, mais encouragés. Dans « We Can't Afford a Taboo on Assisted Dying » (Nous ne pouvons pas nous permettre un tabou sur la mort assistée), il écrit (c’est moi qui souligne) :
Lire la suiteJe ne peux contester la conviction des opposants qu’une fois que l’aide à mourir sera normalisée, nous serons plus enclins à nous demander pendant combien de temps encore nous pourrons justifier la lutte.
Les taux d’euthanasie augmentent au Québec, où le taux est le plus élevé au monde
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le dernier rapport du Québec, première province canadienne à légaliser l’euthanasie, révèle que le nombre de décès dus à l’euthanasie a augmenté et que, pour la deuxième année consécutive, le Québec a le taux d’euthanasie le plus élevé au monde.
Radio-Canada rapporte que les données gouvernementales de la Commission sur les soins de fin de vie ont révélé que 5 686 personnes ont reçu l'aide médicale à mourir (AMM) en 2023. Il s’agit d’une augmentation de 17 % par rapport à 2022, où 5,1 % de tous les décès étaient dus à l’AMM. En 2023, ce chiffre est passé à 7,3 % de tous les décès. Ce taux — 7,3 % — est le plus élevé au monde.
Le président de la commission, Michel Bureau, a déclaré ne pas pouvoir expliquer pourquoi le taux est tellement plus élevé au Québec que dans les pays dotés de lois sur l’euthanasie aussi libérales, comme les Pays-Bas ou la Belgique. « Nous n’avons pas d’explication sociologique, si ce n’est le vieillissement de la population », a-t-il déclaré.
Lire la suitePas d’exemption à l’euthanasie pour la Maison St-Raphaël
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le 1er mars 2024, le juge Piché de la Cour supérieure du Québec a rendu une décision, en attendant le jugement de fond, sur la demande de l’archidiocèse de Montréal d’accorder une exemption temporaire à la maison de soins palliatifs St-Raphaël quant à l’euthanasie, rapporte The Catholic Register.
Le juge a dit non.
Le bâtiment de la Maison St-Raphaël est une ancienne église louée par l’archidiocèse de Montréal par bail emphytéotique pour la symbolique somme d’un dollar, à la condition expresse que la maison ne commette jamais d’euthanasie.
Maintenant, avec la Loi 11 du Québec, toutes les maisons de soins palliatifs doivent « offrir » l’euthanasie. L’archidiocèse de Montréal ne peut accepter que des euthanasies soient perpétrées sur sa propriété déclarait-il dans un communiqué le 6 février 2024 annonçant sa poursuite contre le gouvernement du Québec :
Lire la suiteLa nouvelle Loi a pour conséquence que des actes que nous jugeons moralement inacceptables seront commis sur notre propriété. L’État détourne ainsi de facto l’intention des fondateurs et des donateurs ainsi que la mission de l’ancienne église, que nous mettons gracieusement à la disposition d’un organisme communautaire.
En résumé, ce que le Pourvoi demande est ni plus ni moins de permettre aux maisons de soins palliatifs, comme il est permis aux professionnels de la santé, « de refuser d’administrer l’aide médicale à mourir en raison de ses convictions personnelles et (de) refuser de participer à son administration pour le même motif. »
Il y a 24 ans, Jeanette Hall était atteinte d’un cancer en phase terminale et souhaitait bénéficier du suicide assisté — elle est heureuse d’être en vie aujourd’hui
Jeanette Hall.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The Daily Signal/YouTube
J’ai pris la parole cette fin de semaine dans l’Oregon et le Dr Kenneth Stevens nous a fait un cadeau incroyable en amenant Jeanette Hall à l’événement.
La loi sur le suicide assisté de l’Oregon est entrée en vigueur en 1998. En 2000, Jeanette Hall s’est retrouvée atteinte d’un cancer et on lui a donné six à douze mois à vivre. Jeanette a pris la décision de recourir à la loi de l’Oregon sur le suicide assisté au lieu de se faire soigner pour son cancer. Son médecin, Kenneth Stevens, opposé au suicide assisté, pensait que ses chances de traitement étaient bonnes. Pendant plusieurs semaines, il a freiné sa demande de suicide assisté et l’a finalement convaincue de se faire soigner pour son cancer.
Oui, le Dr Stevens était contre le suicide assisté, mais il pensait aussi que Jeanette était une bonne candidate pour un traitement, et elle l’a été. Elle n’a plus de cancer depuis 24 ans. Dans un article précédent, Jeanette a déclaré :
Lire la suite« Je voulais me prévaloir de notre loi et je voulais que le Dr Stevens m’aide. Au lieu de cela, il m’a encouragée à ne pas abandonner et j’ai finalement décidé de lutter contre le cancer. J’ai subi une chimiothérapie et une radiothérapie. Je suis si heureuse d’être en vie ! »
Au Québec, combien de décès dus à l’euthanasie se produisent réellement ?
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Au début du mois de février, j’ai écrit un article dans lequel j’affirmais ce qui suit : il y a eu environ 16 000 décès par euthanasie au Canada en 2023 et plus de 60 000 depuis la légalisation. Je me suis basé sur les données relatives à l’euthanasie en Ontario, au Québec, en Alberta et en Nouvelle-Écosse pour faire cette déclaration. J’ai écrit dans mon article de février :
La Commission québécoise sur les soins de fin de vie a publié son huitième rapport annuel qui indique qu’il y a eu 5 211 décès par euthanasie déclarés (1er avril 2022 — 31 mars 2023), ce qui représente une augmentation par rapport aux 3663 de l’année précédente (1er avril 2021 - 31 mars 2022). Selon les données, il y a eu 15 997 décès par euthanasie déclarés entre la légalisation et le 31 mars 2023 au Québec.
Cela représente une augmentation de plus de 42 % des décès par euthanasie au Québec en 2023, soit 6,8 % de tous les décès au Québec, ce qui est le taux le plus élevé au monde.
Le rapport indique également qu’entre le 1er avril et le 30 juin 2023, le nombre de décès par euthanasie déclarés au Québec a encore augmenté de 24 %, un rythme de croissance plus lent, mais substantiel compte tenu du nombre massif de décès par euthanasie.
Lors de l’analyse des données du Québec, j’ai constaté des problèmes importants. Y a-t-il eu 5 211 décès par euthanasie au Québec ou 5 401 ?
Lire la suiteDignité et « droit de mourir »
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Seventyfour/Adobe Stock
La clique de l’euthanasie utilise systématiquement deux arguments pour promouvoir sa cause. Le premier affirme qu’il est cruel que la loi condamne les malades en phase terminale à des souffrances atroces alors qu’il est facile d’y mettre fin. Cette tactique a été couronnée de succès parce qu’elle exploite notre compassion pour la souffrance d’autrui tout en jouant sur la peur qu’un jour, nous fassions nous aussi face à une telle souffrance. Bien que cet appel émotionnel soit efficace pour promouvoir l’idée, lorsque l’aide à mourir est introduite, la douleur insurmontable n’est pas la principale raison pour laquelle les malades en phase terminale cherchent à mettre fin à leur vie.
L’Oregon a été le premier État américain à légaliser le suicide assisté, avec l’entrée en vigueur de la loi sur la mort dans la dignité (Death with Dignity Act) en 1998. Sur les 23 personnes qui ont reçu des prescriptions de médicaments létaux au cours de la première année d’application de cette loi, 15 sont décédées après les avoir pris, 6 sont mortes de maladies sous-jacentes et 2 étaient encore en vie au 1er janvier 1999. Cependant, la décision de demander un suicide assisté n’est pas principalement liée à une douleur insupportable, mais plutôt à la crainte d’une perte d’autonomie. [1]
Le nombre de personnes souhaitant mourir prématurément n’a cessé d’augmenter depuis lors et, en 2022, 431 personnes sont décédées en vertu de la loi sur la mort dans la dignité. [2] Les trois préoccupations les plus fréquemment exprimées concernant la fin de vie sont la diminution de la capacité à participer aux activités qui rendent la vie agréable (89 %), la perte d’autonomie (86 %) et la perte de dignité (62 %). Le fait de devenir un fardeau pour la famille, les amis et les soignants arrive en quatrième position (46,4 %), tandis que la crainte concernant un contrôle adéquat de la douleur arrive en sixième position, avec seulement 31,3 % des personnes interrogées qui citent cette raison pour justifier leur décision.
Lire la suiteL'entrée en vigueur de l'euthanasie pour personnes uniquement atteintes de maladie mentale reportée à 2027
Le Dr Paul Saba s'exprimant lors du rassemblement contre l'euthanasie, le 27 février 2024, sur la Colline du Parlement.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : CampaignLifeTV/YouTube
L’entrée en vigueur de l’euthanasie aux personnes uniquement atteintes de maladie mentale a été reportée jusqu’en 2027. Le projet de loi C-62, introduisant ce report, a été présenté à la Chambre des communes le 1er février 2024 par le gouvernement du Canada et a rapidement suivi les étapes parlementaires pour être adopté par le Sénat le 29 février et recevoir la sanction royale le même jour.
Ce report est un grand soulagement pour de nombreuses personnes, en effet, l’entrée en vigueur de cette extension devait avoir lieu le 17 mars 2024.
Ce report cependant n’est pas suffisant, il est même scandaleux que le gouvernement n’ait tout simplement pas abrogé cette extension, comptant sans doute sur le temps pour apaiser le tollé soulevé par l’idée de tuer des malades mentaux. Mais les motifs de s’opposer à cette pratique barbare resteront toujours les mêmes !
Plusieurs groupes pro-vie du Canada ont tenu une manifestation sur la Colline du Parlement le 27 février pour encourager le Sénat à adopter C-62 et pour appeler à l’abolition de l’euthanasie, non seulement des personnes atteintes de maladie mentale, mais de toutes personnes.
Le premier des orateurs, Alex Schadenberg de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, indiquait la nécessité d’empêcher définitivement l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladie mentale. Il mentionnait que déjà des personnes vivant dans la pauvreté ou n’ayant pas accès aux soins dont ils ont besoin ont recours à l’euthanasie.
Lire la suiteLes personnes souffrant de douleurs chroniques ont besoin de notre amour et de notre soutien, pas de l’euthanasie
Lana, une jeune Britanno-colombienne de 26 ans qui envisage de se faire euthanasier.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
20 février 2024 (LifeSiteNews) — Autre jour, autre titre horrible sur l’euthanasie au Canada. Cette fois-ci, il provient de CityNews Vancouver : « “Ne prenez pas votre santé pour acquise”, dit une jeune femme de 26 ans de l’île de Vancouver qui se prépare à une mort médicalement assistée ».
L’article s’ouvre sur une question rhétorique : « Si vous souffriez d’une douleur insupportable et impossible à traiter, où finiriez-vous ? » Lana, qui a gardé son nom de famille confidentiel, explique que la « douleur intraitable » causée, en partie, par « un système immunitaire défaillant » l’a amenée à la conclusion que l’euthanasie est la seule option possible pour elle.
Il est impossible de lire les détails de la douleur de Lana sans reconnaître, comme elle le dit, que ceux d’entre nous qui ne souffrent pas de douleur chronique ne devraient pas tenir cela pour acquis, comme nous le faisons si souvent. Son histoire est un rappel important que beaucoup de ceux qui nous entourent souffrent quotidiennement, et que cette souffrance n’est souvent pas reconnue.
Lire la suiteLe suicide assisté n’est jamais vraiment une question de « choix » : voici pourquoi
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : NVB Stocker/Adobe Stock
15 février 2024 (LifeSiteNews) — La semaine dernière, j’ai écrit une colonne dans cet espace sur la normalisation de l’euthanasie et l’insistance sinistre de ceux qui la défendent à affirmer que la mise à mort par injection létale est, en fait, à la fois une bonne chose et une chose qui sauve la vie. Nous assistons à une perversion complète du langage afin de justifier le meurtre médicalisé, ce qui explique pourquoi on ne trouve pas dans la presse des termes tels que « meurtre » ou « suicide » dans le contexte du débat sur l’euthanasie. Les militants ont très vite compris que ces termes n’étaient d’aucune utilité pour la normalisation.
Au début du mois, le député canadien Kevin Lamoureux, un libéral, est allé encore plus loin en déclarant : « La législation sur l’AMM [suicide assisté], même à l’occasion, je dirais en fin de compte qu’elle sauve des vies ».
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— Michelle Ferreri (@mferreriptbokaw) February 12, 2024
C’est vraiment une chose insensée à dire — et le plus triste, c’est qu’il y croit probablement. Il est également probable qu’il ne se rende pas compte du danger que représente sa déclaration. Quel message envoie-t-il à ceux que le gouvernement a jugés admissibles au suicide facilité par l’État ? L’euthanasie est, d’un point de vue juridique, un choix. Mais comme pour l’avortement, ce « choix » est souvent un simulacre.
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