L'archevêque de Vancouver manifeste son mécontentement face au jugement permettant le suicide assisté
Sur le site de Radio-Canada du 16 juin 2012:
(Mgr Michael Miller, archevêque de Vancouver)
L'archevêque de l'église romaine catholique de Vancouver est mécontent au lendemain de la décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique d'invalider la loi qui empêche le suicide assisté, et demande à Ottawa d'intervenir.
Michael Miller estime dangereuse la décision de la cour et recommande au gouvernement fédéral, par voie de communiqué, d'en appeler.
« Ce jugement reflète tristement le point de vue biaisé de l'égalité des droits qui met l'accent sur l'autonomie plutôt que sur la dignité humaine et la valeur de la vie », soutient l'archevêque.
Pour une médecin qui travaille aux soins palliatifs, Margaret Cottle, ce n'est pas toujours dans l'intérêt du patient de prolonger sa vie. « Toutefois, il y a une grande différence entre ne pas prolonger un processus et le rendre plus agréable, et tuer quelqu'un », ajoute-t-elle.
La cour suprême de Colombie-Britannique invalide la loi interdisant le suicide assisté au Canada!
Sur le site de Radio-Canada du 15 juin 2012:
(Gloria Taylor)
La Cour suprême de la Colombie-Britannique a déclaré vendredi que la loi canadienne interdisant l'euthanasie est inconstitutionnelle.
La juge Lynne Smith suspend néanmoins son jugement pendant un an, le temps de laisser à la Chambre des communes le soin de rédiger une nouvelle loi qui prend en compte sa décision.
Mme Smith accorde une exemption à Gloria Taylor pour permettre à cette malade de 63 ans d'avoir recours à un suicide assisté, si elle le souhaite.
Cette Britanno-colombienne est atteinte d'une maladie neurodégénérative incurable.
Elle a demandé en novembre dernier à la Cour Suprême de la Colombie-Britannique d'invalider la loi canadienne interdisant l'euthanasie afin de mourir dans la dignité.
Mme Taylor est l'un des cinq plaignants dans la cause, dont le déroulement a été accéléré en août dernier en raison de l'évolution de sa maladie.
Les autres demandeurs sont deux personnes qui ont aidé leur mère vieillissante à se rendre en Suisse pour qu'elle puisse avoir recours au suicide assisté, un médecin de Victoria qui réclame le droit d'aider ses patients gravement et irrémédiablement malades à se suicider, et l'Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique.
"Ne faites pas la même erreur que nous!" Sur le suicide assisté et l'euthanasie

Sur le site du journal Le Nouvelliste du 15 juin 2012:
(Trois-Rivières) «Ne faites pas la même erreur que nous», implore Margaret Dore.
Cette avocate de formation et présidente de l'organisme Choice Is an Illusion a fait tout le chemin depuis l'État de Washington pour venir demander aux instances judiciaires canadiennes de ne pas permettre le suicide assisté.La Trifluvienne Ginette Leblanc, rappelons-le, demande la possibilité de recourir au suicide assisté lorsque les souffrances occasionnées par la sclérose latérale amyotrophique ne seront plus supportables.
Ce matin, les procureurs généraux du Québec et du Canada ainsi que les procureurs de Mme Leblanc et ceux des organisations qui luttent contre le suicide assisté et l'euthanasie se sont à nouveau réunis devant le juge Michel Richard en conférence préparatoire pour que ce dossier soit entendu par la Cour Suprême du Canada le plus tôt possible.
Il appert d'ailleurs que toutes les procédures nécessaires feront en sorte que la cause pourrait être entendue en décembre de cette année.
Mme Dore a demandé, ce matin, la permission d'intervenir dans ce dossier. Elle constate que la légalisation du suicide assisté dans l'État de Washington, donne lieu à des abus importants. Selon elle, cela ouvrira la porte à des abus envers les personnes âgées notamment. Parfois, le geste a été posé sans le consentement des personnes et le suicide assisté peut devenir un homicide que personne ne pourra prouver, constate-t-elle.
Commission mourir dans la dignité : de la poudre aux yeux
La commission parlementaire sur l'euthanasie a déposé son rapport à l'Assemblée nationale le 22 mars 2012.
Comme les dés étaient pipés d'avance, on recommande au gouvernement québécois d'accepter l'euthanasie et le suicide assisté, ce qu'il fera avec plaisir.
Évidemment, ces recommandations pour une " belle " mort regorgent d'hypocrisie. On appelle cela " l'aide médicale à mourir dans la dignité " pour mieux enrober cette " mort bonbon ".
Un sondage du journal La Presse du 23 mars 2012 révèle que 87% de la population appuie les recommandations du comité mis sur pied il y a deux ans. Le bon peuple exige une mort à son goût !
Les médecins qui ont fait campagne contre l'euthanasie n'ont pas été écoutés. Le docteur Paul Saba de la Coalition des médecins pour la justice sociale est très fâché. Il dénonce vertement " toute ouverture à l'euthanasie ", car dit-il, " cela va à l'encontre du code de déontologie du Collège des médecins qui doivent soigner et non tuer et de la Charte des droits et libertés du Québec ". (La Presse 23 mars 2012)
Du côté de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD), on applaudit ces recommandations décadentes.
Du côté du regroupement " Vivre dans la dignité ", on dénonce cette légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie. La directrice, Mme Linda Couture, crie haut et fort : " C'est une insulte envers les gens qui ont déposé des mémoires contre l'euthanasie et qui n'ont pas été écoutés ". (La Presse, 23 mars 2012)
Le peuple québécois, les associations de médecins (omnipraticiens et spécialistes), le Collège des médecins et le Barreau, tous sont d'accord pour l'euthanasie.
L'unanimité pour cette mesure ne veut surtout pas dire qu'on s'en va dans la bonne direction. Quand le comité parle de balises pour encadrer cette " belle mort ", ça me fait bien rire. On a déjà vécu cette tragique comédie avec l'avortement, il y a plusieurs décennies. Quand on a légalisé l'avortement, il y avait de très importantes balises pour encadrer les interruptions de grossesse. Avec les années, on a amendé et assoupli la loi à plusieurs reprises pour en arriver à l'absence complète de loi et de balises, c'est-à-dire, le droit à l'avortement sur demande à n'importe quel moment de la grossesse avec la carte soleil (30 000 avortements par année au Québec) sans aucune restriction.
Nous sommes une société hyper distincte, supposément très moderne et très avancée. Nous serons la seule province au Canada où l'euthanasie sera accessible avec, au départ, d'importantes balises ; mais, pour combien de temps ?
Enlevons nos lunettes roses ; d'ici quelques années, ces fumeuses balises vont tomber les unes après les autres pour satisfaire les nombreuses demandes de mourir au jour et à l'heure que chaque personne aura le droit de choisir. On dira : " Je veux prévoir ma mort ; mon corps et ma mort m'appartiennent ; c'est un droit fondamental, comme l'avortement ". Avec la carte soleil, on fera alors une " vraie belle mort " à son goût.
Que va-t-il arriver aux vieux, aux personnes malades, aux handicapés physiques et mentaux, à ceux et celles qui souffrent de la maladie d'Alzheimer, aux déprimés, aux fatigués de la vie, et à toutes ces personnes qui coûtent très cher au système québécois de santé en faillite ?
Comme nous vivons dans une société où les valeurs morales et religieuses ont été passées à la déchiqueteuse, je ne vois rien de rassurant pour l'avenir avec la légalisation de l'euthanasie. Un jour ce sera ton tour !
Ne soyons pas naïfs. D'ici quelques années, nous aurons droit à l'euthanasie sur demande et ce sera très facilement accessible au Québec. Après les nombreuses et populaires cliniques d'avortements, on aura les cliniques d'euthanasie pour en finir avec la vie.
Notre société ne tolère pas la maladie. Quand on n'est plus capable de suivre la parade, mieux vaut disparaître ! Cela soulage les personnes en bonne santé.
Quant à la question de la légalisation, le Code criminel du Canada est limpide. Il interdit toujours l'euthanasie. Le gouvernement Harper répète qu'il refusera d'amender la loi pour permettre l'euthanasie. Mais le gouvernement du Québec a trouvé, paraît-il, une porte de sortie : il pourrait bientôt annoncer qu'il ne poursuivra pas en justice les médecins qui vont pratiquer l'euthanasie. Ce sera l'impunité légalisée.
Alors, le Québec deviendra le paradis de la " belle mort " et nous aurons sûrement de très nombreux clients qui viendront des autres provinces canadiennes.
Le sort en est jeté ! La porte est ouverte ; bientôt elle sera grande ouverte. La culture de la mort semble être de plus en plus populaire au Québec. Ici tout est gratuit et accessible, même la mort sur demande !
La Commission "Mourir dans la dignité" est une trahison de la démocratie
La commission Mourir dans la dignité n'a pas écouté la majorité des organismes et des expertises déposées à son chevet, signe que tout était déjà décidé à l'avance. La commission ne fut qu'une coûteuse entreprise de publicité et de poudre aux yeux pour laisser croire à un exercice de démocratie. Il n'en est rien.Québec, le 22 mars 2012 - Le rapport de la CSQMD: une trahison de la démocratieLe réseau Vivre Dans la Dignité (VDD) considère le rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, rendu public aujourd'hui, comme une trahison délibérée du processus démocratique.« Au début du processus de consultation de la CSQMD, on a promis aux Québécois que leurs voix seraient entendues et leurs directives suivies. À cause de cette promesse, les Québécois ont manifesté leur forte opposition à l'introduction de l'euthanasie et du suicide assisté dans le système de santé. La Commission a renié, d'une manière arrogante et irresponsable, les promesses faites aux personnes dont les opinions étaient censées l'influencer, » déclare le Dr André Bourque, président de VDD.Le Dr Bourque attire l'attention sur une analyse impartiale des mémoires soumis à la CSQMD, démontrant que les deux tiers des personnes ayant présenté des mémoires rejettent toute introduction de l'euthanasie et du suicide assisté dans le système de santé.Un tiers des personnes entendues par la Commission étaient en faveur de l'euthanasie et à peine deux pour cent en faveur du suicide assisté.Le Dr Bourque ajoute que malgré ces résultats, la CSQMD n'a tenu aucun compte des opinions exprimées de manière démocratique, et a cédé aux pressions de petits groupes cherchant (de façon obsessive) à décriminaliser l'euthanasie et le suicide assisté au Québec.De nombreux observateurs se demandent si la décision de céder aux pressions de ces groupes a été prise avant même le début de la consultation publique. Le Dr Bourque rappelle aussi aux Québécois que des députés membres de la Commission ont fait un voyage en France, Belgique et Hollande pour se renseigner sur l'euthanasie, alors qu'ils devaient s'informer sur ce que la population québécoise en pensait.« Pourquoi gaspiller presque un million de dollars en fonds publics pour en arriver à une conclusion déterminée à l'avance? Les audiences étaient-elles un simple coup publicitaire? Si oui, la prochaine élection donnera l'occasion aux Québécois de demander des comptes aux députés qui les ont trahis. »Le Dr Bourque mentionne une bonne nouvelle: le gouvernement de M. Charest n'est aucunement lié par les recommandations du rapport et peut refuser de suivre la CSQMD, créée à l'instigation du Parti Québécois. Le cabinet doit donner aux Québécois la garantie que l'euthanasie et le suicide assisté ne seront pas considérés comme des soins en fin de vie. De plus, le gouvernement doit faire porter ses efforts sur l'amélioration des soins palliatifs et les rendre accessibles à tous les citoyens qui en ont besoin.« Les audiences ont démontré hors de tout doute que 99 pour cent des Québécois veulent que les soins palliatifs soient financés convenablement et offerts dans toute les régions, » affirme le Dr Bourque. « La plus grande trahison est que nous semblons avoir perdu deux années et beaucoup d'argent, qui auraient pu être utilisés pour donner aux habitants du Québec ce qu'ils désirent, c'est-à-dire un plan de développement des soins palliatifs etleur financement. »Vivre Dans la Dignité est une organisation à but non lucratif indépendante, laïque et non partisane. VDD s'intéresse à toutes les questions concernant la fin de la vie et à celles-là seulement.Les personnes désirant une entrevue avec VDD peuvent s'adresser à Mme Linda Couture, dont les coordonnées se trouvent ci-dessous.Linda Couture(514) 639-6814(514) 262- 5183 (cellulaire)www.vivredignite.com/en/welcome.html
Question d'un lecteur du journal Le Soleil: a quoi aura servi une certaine commission d'enquête sur l'euthanasie?
Le journal Le Soleil du 12 mars 2012 nous apporte cette réflexion:
Le nombre de suicides assistés en Belgique augmente continuellement - les journaux en font la manchette.
Supposément «balisés», l'euthanasie et le suicide assisté n'ont pas été demandés par la majorité des citoyens devant la Commission spéciale sur l'euthanasie et le suicide assisté. À quoi donc aura servi cette commission si elle ne s'est pas laissée guider par les sages conseils de la majorité?
Le gouvernement du Québec pense-t-il qu'en augmentant le nombre de lits en soins palliatifs, on pouvait facilement justifier la dépénalisation du suicide assisté et de l'euthanasie? Attendons-nous à regretter amèrement cette prise de position aveugle d'ici dix ans, commes dans les pays européens où on a voulu jouer aux avant-gardistes à tout prix.
Jacqueline B. MacKay
Québec
Ginette Leblanc demande à la cour supérieure le droit au suicide assisté
Le journal Le Nouvelliste de Trois-Rivières du 27 janvier 2012 suit de près le dossier de Ginette Leblanc, atteinte de la maladie de Lou Gehrig. Après avoir perdu sa cause une première fois, elle fait appel en cour supérieure et l'accueil est heureusement peu prometteur pour ce permis de tuer.
"Le procureur général du Canada, Me René Leblanc, a rappelé au juge Michel Richard qui présidait l'instance, ce matin, qu'il est lié à la décision de la Cour suprême en ce qui concerne le droit au suicide assisté. Aider une personne à se donner la mort, au Canada est un geste reconnu comme criminel.
Ce dossier a déjà été entendu par la Cour suprême il y a 18 ans dans le célèbre dossier de Sue Rodriguez.
Me Leblanc a fait valoir que au procureur de Ginette Leblanc, Me René Duval du cabinet Duval, Lauzon, Ménard, qu'il aura le fardeau de la preuve s'il veut tenter de faire renverser cette décision. Me Leblanc a aussi dit au juge Michel Richard: «Vous êtes lié à la décision de la Cour suprême».
Plusieurs organismes militant en faveur ou contre le droit au suicide assisté ont demandé à être entendus, hier. Toutefois, les parties ont convenu de se revoir le 1er juin à cet effet"
Ginette Leblanc ne recevra pas d'aide financière pour son combat pour la légalisation du suicide assisté
C'est une excellente nouvelle que relate le journal Le Nouvelliste du 13 janvier 2011. Vos taxes et impôts ne serviront pas à financer ce combat pour la légalisation du suicide assisté:
"Jeudi, le Comité de révision de la Commission des services juridiques lui a fait parvenir une lettre selon laquelle elle n'aura pas droit à une aide financière pour payer ses frais.
On sait que Me René Duval, du cabinet trifluvien Duval, Lauzon, Ménard, a accepté de porter la cause de Mme Leblanc pro bono, c'est-à-dire gratuitement, devant la plus haute cour du pays. Toutefois, certains frais associés de nature administrative sont inévitables, même si l'avocat ne reçoit pas d'honoraires.
Le Comité de révision explique dès les premiers paragraphes que «le recours envisagé par la demanderesse a manifestement très peu de chances de succès. En effet, la constitutionnalité de l'article 241-b du Code criminel a déjà été contestée.
La Cour suprême du Canada a, le 30 septembre 1993, rendu une décision confirmant la constitutionnalité de cette disposition législative. Le Comité n'a donc d'autre choix que de conclure que l'état du droit fait en sorte que la constitutionnalité de l'article 241-b du Code criminel est établie par le plus haut tribunal du pays et qu'il revient au législateur d'en changer s'il le juge à propos.»
La Comité ajoute que le service demandé par Mme Leblanc «n'est pas nommément couvert par la Loi sur l'aide juridique et sur la prestation de certains autres service juridiques».
Il rejette donc la demande en réitérant qu'il «y a manifestement très peu de chance de succès et que, en conséquence, l'affaire ou le recours n'apparaît pas fondé»."
Espérons que Mme Leblanc rencontrera une équipe de soins palliatifs qui saura la rassurer sur les soins qui lui seront apportés dans ses derniers moments.
Espérons aussi que son avocat cessera de vouloir défendre cette cause immorale. La journaliste Brigitte Trahan et Maître René Duval semblent particulièrement tenir à cette cause, au point que l'avocat ne reçoit aucun honoraire. Ils expliquent leur plaidoirie dans cet article de Brigitte Trahan:
"L'avocat qui plaide sa cause pro bono, Me René Duval du cabinet Duval, Lauzon, Ménard de Trois-Rivières, vient de déposer aux procureurs généraux du Canada et du Québec un avis d'intention de soulever l'inconstitutionnalité de l'alinéa 241-b du Code criminel. Rappelons que cet article de loi criminalise l'aide au suicide au Canada.
Le débat sur cette question a déjà été fait en Cour suprême du Canada, en 1993, dans la célèbre cause de Sue Rodriguez."
Début d'un procès sur le suicide assisté en Colombie-Britannique
L'information provient de Radio-Canada, probablement la meilleure source de désinformation que nous possédons. Encore une fois, seuls les arguments pour le suicide assisté sont présentés. Radio-Canada traite l'information toujours dans un sens unique : contre le droit des enfants à naître, pour l'euthanasie, pour le suicide...
La commission «Mourir dans la dignité» veut édulcorer les termes «euthanasie» et «suicide assisté»
Les groupes pour la légalisation de l’euthanasie n’aiment pas que l’on utilise les termes d’euthanasie et suicide assisté, car ils les considèrent comme pouvant donner une mauvaise image de ce qu’ils préfèrent appeler l’aide médicale à mourir. Mais cette expression d’« aide à mourir » est un euphémisme inexact et hypocrite ne servant qu’à cacher une réalité. L’euthanasie, c’est causer volontairement la mort du patient, c’est tuer. Le suicide assisté aider le patient à se tuer. On n’aide pas un processus de mort, on aide l’auto-exécution du patient. Il est très inquiétant que la commission « Mourir dans la dignité » désire reprendre ces termes. C’est probablement le signe qu’ils optent pour la décriminalisation du suicide assisté et du meurtre par euthanasie. Voici l’extrait du site de nouvelle de Radio Ville-Marie.
« La présidente de la commission souligne néanmoins que la province se distingue de l'Europe en raison du fait que c'est le Collège des médecins, et non pas des groupes d'intérêts, qui ont demandé au gouvernement de relancer le débat sur l'aide médicale à mourir. La Commission souhaite par ailleurs que ce terme remplace les expressions suicide assisté et euthanasie, qui présentent, selon elle, des connotations péjoratives. »