L’Italie autorise le suicide assisté d’un homme handicapé
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
Les autorités italiennes ont approuvé le suicide assisté d’un homme de 43 ans, identifié seulement comme Mario, qui est tétraplégique. Contrairement à de nombreux autres cas dans le monde où le suicide assisté n’est autorisé que pour les malades en phase terminale, Mario n’est pas atteint d’une maladie mortelle ; sa demande a été approuvée parce qu’il souffre beaucoup.
Selon Politico, Mario a été blessé de façon permanente dans un accident de la route il y a dix ans et il plaide depuis lors pour le droit à la mort. Il avait initialement prévu de se rendre en Suisse pour mettre fin à ses jours, mais il a préféré plaider pour la mort dans son pays d’origine, l’Italie.
Le comité gouvernemental qui a approuvé la demande de Mario est un comité d’éthique qui a conclu qu’il était sain d’esprit et qu’il souffrait énormément. Selon Reuters, le panel a décrété que Mario remplissait les conditions d’une décision de 2019 qui a déterminé qu’une personne doit être dans une souffrance chronique et intolérable afin d’être potentiellement admissible au suicide assisté.
« Je me sens plus léger, je me suis libéré de toutes les tensions que j’ai accumulées au fil des ans », a assuré Mario, selon le groupe de défense du droit à la mort Associazione Luca Coscioni.
Lire la suiteLettre de médecins du monde entier ne voulant pas participer à l’euthanasie et au « suicide assisté »
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Freepik
Lettre ouverte de médecins du monde entier, adressée aux éthiciens médicaux et aux législateurs.
Lien permettant aux médecins de signer la lettre ouverte.
Les médecins ne veulent pas participer à l’euthanasie et au suicide assisté
L’euthanasie et le suicide assisté ne font pas partie de la médecine.
En tant que médecins, nous nous engageons à aider les gens à vivre et à mourir dans la dignité et le confort.
Nous sommes déterminés à ce que des soins de pointe soient disponibles pour les personnes en fin de vie ainsi que pour les personnes souffrant de maladies chroniques, de handicaps ou de maladies mentales.
Nous pensons que l’accès universel et équitable à une gestion efficace de la douleur et des symptômes, y compris les soins de santé mentale et les soins palliatifs, est un droit humain fondamental.
Nous soutenons pleinement le droit d’une personne ayant une capacité de décision de refuser un traitement qui lui est proposé.
Nous soutenons les cliniciens et les patients qui acceptent de retirer ou de suspendre un traitement pénible et inefficace au profit de soins de soutien et palliatifs.
Nous pensons que les médecins ont la formation et les compétences nécessaires pour promouvoir et maintenir une relation médecin-patient bienveillante.
Nous pensons qu’une gestion habile et efficace de la douleur ne nécessite ni n’utilise de dose létale de médicament.
Nous pensons que ni le suicide assisté ni l’euthanasie ne sont des procédures médicales. Les médecins ne devraient jouer aucun rôle dans la réglementation ou la pratique de l’euthanasie et du suicide assisté.
Nous sommes particulièrement soucieux de protéger les personnes vulnérables qui peuvent avoir le sentiment d’être devenues un fardeau pour les autres, et nous nous engageons à soutenir ceux qui trouvent que leur propre situation de vie est un lourd fardeau.
Nous partageons le point de vue des associations médicales du monde entier qui estiment que le suicide assisté et l’euthanasie sont contraires à l’éthique, même s’ils sont légalisés.
« Laissez les médecins se concentrer sur la défense des patients — pour guérir parfois, pour soulager souvent et pour réconforter toujours. »
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Justin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteUne revue médicale encourage l’utilisation d’un implant d’euthanasie programmée pour les malades mentaux
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/AdobeStock
Une prestigieuse revue médicale spécialisée dans l’éthique a publié un article prônant l’utilisation d’implants euthanasiques pour les personnes atteintes de démence.
Rédigé par Margaret Battin, philosophe, éthicienne médicale et professeur émérite de l’université de l’Utah, âgée de 80 ans, et Brent Kious, professeur adjoint à l’université de l’Utah, l’article Ending One’s Life in Advance [Mettre fin à sa vie à l’avance] demande aux lecteurs d’envisager l’idée d’un « implant de directive anticipée » (IDA) qui permettrait à une personne d’utiliser un implant doté d’une minuterie qui la tuerait automatiquement sans l’aide de quiconque.
Le Hastings Center Report est une revue médicale évaluée par des pairs qui examine les questions de bioéthique. Il souligne que des millions d’Américains souffrent chaque année de la maladie d’Alzheimer ou de démence. Cette maladie est dépeinte par les auteurs comme un sort pire que la mort, ainsi qu’ils l’expliquent : « Certains d’entre nous, du moins lorsqu’ils sont en possession de leurs facultés, pensent qu’ils ne voudraient pas vivre avec la démence. » Ils estiment que le fait d’être atteint de démence transformerait la personne en un fardeau, entraînant des coûts financiers et émotionnels pour les membres de sa famille, mais que se suicider alors que l’on est encore lucide gâcherait la « vie encore bonne » de la personne.
Ils affirment qu’une meilleure alternative à la vie avec la démence serait d’implanter, essentiellement, une bombe à retardement à l’intérieur de soi. L’article indique :
Lire la suiteSupposons qu’il existe un dispositif médical simple, basé sur la triple technologie de la capsule à libération retardée, de l’implant contraceptif sous-cutané et d’un médicament euthanasique indolore et à action rapide mis au point aux Pays-Bas, où l’euthanasie est légale. Il s’agit d’un implant euthanasique indolore, à action rapide et à action retardée. Toute personne chez qui on vient de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ou une autre démence progressive irréversible, alors qu’elle est encore lucide et compétente, peut en demander un. Placé de manière indolore et invisible dans le corps, l’implant est conçu pour libérer instantanément son médicament mortel après un délai déterminé — disons deux ou trois ans, ou cinq, ou dix, selon ce que stipule le patient qui demande l’implant.
Irlande : le projet de loi pour légaliser l’euthanasie est bloqué en commission parlementaire
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : AndreyBezuglov/Depositphotos
Un projet de loi visant à légaliser l’euthanasie en Irlande se trouve bloqué par la Commission de la justice de l’Oireachtas, qui demande qu’une commission spéciale examine le projet en question. C’est la seconde fois qu’un tel projet de loi est bloqué depuis 2015. Selon la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (qui reprend un courriel de Hope Ireland) :
La Commission de la justice de l’Oireachtas a refusé de faire avancer le projet de loi Dying with Dignity (Mourir dans la dignité) et a recommandé qu’une commission parlementaire spéciale examinât l’ensemble de la question de la « mort assistée ». C’est la deuxième fois que le projet de loi sur la DWD ne parvient pas à être adopté par le Dáil — d’abord en 2015, puis en 2021.
Il s’agit d’une victoire importante. Cela signifie que les partisans de l’euthanasie ou du suicide assisté seront de retour à la case départ — et leur chemin est moins libre maintenant : ils pourraient soit réintroduire une version « moins large » du projet de loi, soit attendre que le gouvernement mette en place une commission spéciale pour examiner la question […]
Il est intéressant de noter que la Commission de la justice avait déjà produit un rapport sur toute la question de la « mort assistée » en 2018 — et avait conclu qu’elle n’était « pas en mesure de recommander un changement législatif à l’heure actuelle. »
Le projet de loi DWD 2020 avait passé la deuxième étape en octobre dernier, et depuis lors, la commission de la justice s’était engagée dans un « examen prélégislatif » du projet de loi, afin de déterminer s’il devait passer au stade de la commission. Le rapport d’aujourd’hui indique clairement que le projet de loi ne progressera pas davantage.
Un organisme canadien songe à bâtir un hospice, sans euthanasie, après ses démêlés avec le gouvernement
Par REAL Women of Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
Voici la traduction d’un courriel de REAL Women of Canada qui relate l’essentiel des événements entourant la Delta Hospice Society et son hospice, où on ne pratiquait pas l’euthanasie, et appelle les personnes de bonne volonté à soutenir cette société — qui a perdu son ancien hospice parce que le gouvernement de Colombie-Britannique l’a littéralement expulsée d’un terrain qu’il lui louait, car l'hospice ne voulait pas pratiquer l'euthanasie — dans son projet de bâtir un nouvel hospice, tout aussi respectueux de la vie. — A. H.
Alerte
La Delta Hospice Society n’est pas encore battue
S’il vous plaît, enregistrez-vous en tant que membre d’ici le 3 août 2021
Le gouvernement néo-démocrate de la Colombie-Britannique et les idéologues du groupe pour l’euthanasie Dying with Dignity Canada, qui le soutiennent, ont exigé que la Delta Hospice Society fournisse des lits aux patients euthanasiés, ce que l’hospice a refusé de faire.
Par conséquent, le 29 mars 2021, le gouvernement de la Colombie-Britannique a expulsé l’hospice de deux bâtiments qu’il avait construits grâce à des dons privés. L’hospice avait été construit sur des terres gouvernementales avec un bail de location de 35 ans que le gouvernement a annulé unilatéralement.
Cela s’est produit après une bataille d’un an au cours de laquelle le gouvernement a essayé de vindicativement de forcer l’hospice à se plier à ses souhaits.
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a maintenant rouvert l’hospice le 15 avril 2021, en prenant le contrôle total de celui-ci, et propose l’euthanasie aux patients vulnérables.
La Delta Hospice Society a refusé de se laisser détruire par ce comportement offensif, et a courageusement décidé de poursuivre son combat afin de fournir des soins palliatifs conformément à ses principes : protéger la dignité de la vie humaine jusqu’à sa fin naturelle. La société dispose encore d’autres actifs (une friperie sur une propriété appartenant à la société) et programmes de santé qu’il peut continuer à offrir.
La société prévoit de construire un autre hospice — un hospice complètement indépendant du gouvernement. Il comprend le grand besoin de protéger les gens contre les mains crochues de ceux qui font la promotion du suicide assisté par un médecin, rebaptisé de manière trompeuse « aide médicale à mourir » (AMM).
Lire la suiteLe taux de suicide assisté en Colombie-Britannique est maintenant parmi les plus élevés au monde
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Photo : Freepik
De nouvelles statistiques effrayantes sur les taux de suicide assisté en Colombie-Britannique, la province la plus à l’ouest du Canada, montrent qu’en 2020 celle-ci a enregistré le plus grand nombre de décès par euthanasie dans tout le Canada.
Quatre pour cent (4 %) de tous les décès survenus en Colombie-Britannique en 2020 étaient attribuables à l’aide médicale à mourir (AMM), le nom canadien du suicide assisté par un médecin. Ce chiffre est 60 % plus élevé que les taux d’AMM dans l’ensemble du Canada, 2,5 % de tous les décès canadiens en 2020 étant attribuables à l’AMM. Ce taux de 2,5 % représente tout de même un bond de 25 % par rapport à l’année précédente, où seulement 2 % de tous les décès étaient attribuables à l’AMM.
L’augmentation des taux d’AMM, à la fois en Colombie-Britannique et dans l’ensemble du Canada, a généralement précédé l’assouplissement des « garde-fous » de l’AMM, en mars 2021, afin de permettre aux malades mentaux sans diagnostic de fin de vie de « bénéficier » de cette pratique. La diminution des restrictions est susceptible d’entraîner une nouvelle flambée des décès par AMM en 2021.
En outre, l’augmentation du nombre de décès par suicide assisté en Colombie-Britannique rivalise presque désormais avec les taux des tristement célèbres pays du « Benelux » — la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg — où la pratique est légale depuis le plus longtemps et se trouve la moins restreinte et qui, sans coïncidence, présentent les taux les plus élevés au monde. Il est inquiétant de constater que, dans ces pays, cinq pour cent de tous les décès annuels sont dus à l’euthanasie.
Lire la suiteUn tribunal autrichien juge inconstitutionnelle l’interdiction du suicide assisté
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 8photo/Freepik
La Cour constitutionnelle d’Autriche a récemment jugé que l’interdiction du suicide assisté dans le pays était inconstitutionnelle, ouvrant ainsi la voie à la légalisation de l’euthanasie. Par cette décision, l’Autriche rejoint une liste croissante de pays [ou nations] européens qui font pression pour abroger les restrictions précédemment imposées au suicide assisté, et qui comprend l’Irlande, l’Allemagne et l’Écosse.
Selon Jurist, la loi en question était l’article 78 du Code pénal autrichien, qui stipule que « quiconque incite une autre personne à se tuer ou l’aide à le faire est passible d’une peine d’emprisonnement de six mois à cinq ans ». Le tribunal a jugé que la phrase « ou l’aide à le faire » est inconstitutionnelle car elle porte atteinte au droit de l’individu à l’autodétermination. Si l’acte d’assistance au suicide n’est plus un délit passible d’une peine, la seconde moitié de l’énoncé, « incite une autre personne à se tuer », le demeure.
L’agence de presse catholique rapporte que les évêques catholiques autrichiens ont exprimé clairement leur opposition à l’abrogation de l’interdiction.
« Jusqu’à présent, chaque personne en Autriche pouvait supposer que sa vie était considérée comme ayant une valeur inconditionnelle ─ jusqu’à sa mort naturelle. Avec cette décision, la Cour suprême a supprimé une base essentielle de ce consensus », a écrit l’archevêque Franz Lackner après la décision de la cour en décembre.
Le 1er juin, qui marquait la Journée de la vie de l’Église autrichienne, les évêques ont publié une déclaration de cinq pages dans laquelle ils exhortent les tribunaux à reconsidérer leur décision. « Mourir fait partie de la vie, mais pas tuer. L’assistance au suicide ne doit donc jamais être comprise comme un service médical ou un service d’une profession de santé », ont-ils déclaré.
Les évêques auraient également exhorté les législateurs à mettre en place des garde-fous au cas où le pays poursuivrait son projet de légalisation du suicide assisté. Ces garanties pourraient inclure le développement des efforts de prévention du suicide, l’assurance qu’il n’y a pas de pression de la part de tiers, et la mise en place de protections de conscience pour les professionnels de la santé. Malheureusement, comme cela a été démontré à maintes reprises, ce n’est qu’une question de temps avant que les défenseurs de la cause ne fassent pression pour que les lois relatives à l’euthanasie et au suicide assisté soient davantage érodées. La situation en Belgique est un exemple parmi d’autres qui montre que ces mesures de protection échouent souvent à protéger les citoyens les plus vulnérables.
L’abrogation de l’interdiction du suicide assisté doit entrer en vigueur le 31 décembre 2021.
Un médecin ontarien : les patients âgés demandent l’euthanasie à cause de l’isolement dans lequel ils sont plongés…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Un médecin ontarien pointe du doigt les effets dévastateurs de l’isolement forcé, spécialement chez les personnes âgées qui le sont le plus. Ces derniers, auxquels on refuse l’assistance ou la visite de leurs proches, sous prétexte de limiter la « propagation » d’un certain virus, souffrent de cet isolement inhumain, au point de demander l’euthanasie.
Au fait, il est intéressant (ou terrifiant, au choix) de constater que le gouvernement Trudeau a légalisé l’euthanasie des personnes uniquement atteintes de maladies mentales, cet aspect de la loi sur l’euthanasie devant prendre effet après deux ans de consultations en commission parlementaire, destinée à régler les modalités de l’euthanasie pour raisons mentales. Mais poursuivons.
« Fatigués d’être si seuls » rapporte le Dr Justine Amaro, selon LifeSiteNews :
Le docteur Justine Amaro a déclaré que certains de ses patients lui ont demandé le suicide assisté. Ce n’était pas pour une quelconque maladie physique ; les patients étaient « simplement fatigués d’être si seuls ».
Elle raconte avoir rencontré un patient âgé qui lui a demandé le suicide assisté. « Je me suis littéralement assise pour écouter une personne âgée qui m’a suppliée de lui procurer l’aide médicale à mourir, dit-elle, parce qu’elle préférait mourir plutôt que de continuer à vivre ainsi isolée. »
« Cela me brise le cœur de voir des gens ressentant littéralement qu’ils préféreraient mettre fin à leur vie plutôt que de continuer à vivre de manière isolée », poursuit-elle.
Beaucoup de personnes avec des problèmes mentaux à cause du confinement :
« Notre service est actuellement rempli de patients souffrant de problèmes de santé mentale », déclaré Amaro à CBC News. Selon Amaro, ces patients n’avaient pas d’antécédents de tels problèmes, mais sont arrivés avec des crises de santé mentale nouvelles pour eux. Certains ont même souhaité se suicider, ne voulant plus vivre à cause du confinement continu. C’était particulièrement le cas des personnes âgées.
Plus de problèmes mentaux qu’auparavant :
Mme Amaro a également souligné qu’elle n’avait jamais vu autant de patients souffrant de problèmes de santé mentale au cours de ses 17 années de travail comme urgentologue. « L’isolement social, dit-elle, fait payer un lourd tribut à chacun d’entre nous ».
Par-dessus le marché, plusieurs patients voient certains de leurs soins être retardés, de sorte qu’ils finissent par mourir faute de soins :
En outre, de nombreux patients se voient refuser des services de soins de santé essentiels. Selon Amaro, un patient est entré en choc infectieux dû à une infection de la vésicule biliaire. « Il était en train de mourir d’un problème potentiellement mortel qui, si le patient s’était présenté plus tôt, aurait pu être traité », affirme-t-elle.
Ajoutez à cela qu’en Ontario, Doug Ford a renforcé les mesures « sanitaires », ordonnant que la police contrôle les allées et venues de ses administrés, qui, s’ils n’ont pas de raison « valable » de sortir, peuvent se voir gratifier d’une amende s’élevant à un montant intéressant… M. Ford prépare là une vague encore plus notoire de maladies mentales.
Bref, on prétend « sauver des vies », mais on fait en fait souffrir des centaines de milliers de personnes au point qu’elles en ont des problèmes mentaux, et que nombre d’entre elles désirent mourir.
Logique du «mon corps, mon choix»: l’euthanasie devrait servir à décharger les femmes du fardeau des personnes souffrantes…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Selon certaines féministes, l’euthanasie devrait être libéralisée afin de décharger les femmes s’occupant de personnes souffrantes, car plus de la moitié des soignants en Écosse sont des femmes et font donc plus souvent face à la souffrance d’autrui, selon LiveActionNews :
Les groupes de pression pour le suicide assisté soutiennent depuis longtemps que les médecins devraient pouvoir tuer leurs patients afin que les gens puissent éviter ce qu’ils présument être une mort longue et douloureuse. Selon les partisans de l’euthanasie, c’est une façon plus « digne » de mourir. Mais pour Dignity in Dying Scotland, il existe une autre raison de se débarrasser rapidement des personnes âgées, malades ou handicapées : pour qu’elles ne soient pas un fardeau pour les femmes.
Un nouveau rapport de ce groupe de défense du suicide assisté affirme qu’il s’agit là d’une question dite « féministe ». Ally Thomson, directrice de Dignity in Dying Scotland, s’est entretenue avec Tracey Bryce du Sunday Post à ce sujet, déclarant : « Les femmes ont fait clairement valoir leur point de vue — la loi en Écosse les oublie. Elles sont témoins de souffrances inutiles en fin de vie et sont anxieuses quant à leur propre mort étant donné le manque de choix qui leur est offert en Écosse ». Elle ajouta : « Elles sont également très majoritairement favorables à une modification de la loi sur l’aide à mourir pour les adultes en phase terminale. Nous devons écouter les femmes lorsqu’elles nous disent que les choix actuels, offerts aux personnes confrontées à une mort difficile, ne sont en aucun cas des substituts appropriés aux lois sûres et compatissantes qui permettent aux gens de mourir dans la dignité ».
Bryce elle-même fait écho aux affirmations de l’article du Dignity in Dying Scotland, qui affirme qu’il est antiféministe de permettre aux gens de mourir naturellement, plutôt que de les tuer activement. « Des chiffres récents montrent que plus de la moitié des 759 000 soignants adultes en Écosse sont des femmes », écrit Bryce. « Beaucoup ont dû soigner des proches atteints de maladies en phase terminale et ont parlé de la douleur et des souffrances dont elles ont été témoins, et de leur souhait qu’il y ait quelque chose qu’elles pussent faire pour mettre fin à la souffrance, ou assurer une mort paisible et digne. L’article souligne également que 82 % des infirmières du NHS sont des femmes, ce qui signifie que davantage de femmes sont exposées aux effets de l’absence de choix en fin de vie ».
Je ne vois pas trop en quoi le fait que les femmes fissent plus souvent face à la souffrance d’autrui devrait en faire une « question féministe », parce qu’après tout des hommes aussi doivent supporter le fait d’assister à de telles souffrances. De plus, l’euthanasie concerne principalement la personne qui pourrait la subir.
Cette tentative maladroite est en fait une suite logique au slogan « mon corps, mon choix » : si une femme peut tuer son enfant à naître ― un être humain ― pour dégager son corps, pourquoi ne pourrait-elle pas tuer un autre être humain qui demande d’elle un effort particulier, qui lui inflige le désagrément de ressentir sa détresse ? La femme se débarrasse-t-elle de l’enfant à naître pour avoir une carrière ? Pourquoi donc ne pourrait-elle pas améliorer sa carrière de soignante en éliminant de vieux malades encombrants pour s’occuper de cas moins lourds ?
La même logique du « mon corps, mon choix », où la raison du plus fort prime sur celle du plus faible, où celui qui a une charge a droit de vie ou de mort sur la personne à charge, suit son cours tranquille et turpide.
En fait, cela me rappelle avoir déjà entendu un conservateur, lors du congrès du Parti conservateur à Halifax en 2018, me dire froidement que l'euthanasie devrait être légale pour les handicapés parce que ceux-ci représentent un poids pour ceux qui s'en occupent…