Des groupes canadiens de personnes handicapées annoncent à leurs membres qu’ils ne proposeront pas l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
Un excellent article de Tristan Hopper a été publié dans le National Post du 5 janvier 2023, intitulé : Disability groups now insuring members they won't recommend euthanasia (MAiD) [Les associations de personnes handicapées assurent désormais leurs membres qu’elles ne recommanderont pas l’euthanasie (AMM)].
Hopper fait état d’une coalition croissante de groupes de personnes handicapées et de défense des droits de la personne qui affirment que la loi canadienne sur l’euthanasie est allée trop loin. Ces groupes assurent également à leurs membres qu’ils ne suggéreront ni ne recommanderont l’euthanasie à aucun d’entre eux. Hopper écrit :
Lire la suiteUne coalition croissante de groupes de défense des droits des personnes handicapées et de la santé mentale a commencé à s’opposer ouvertement au régime libéralisé d’aide médicale à mourir du Canada (AMM), notamment en publiant des affiches assurant aux patients qu’ils ne leur recommanderont pas le suicide assisté.
« Cette organisation ne recommandera, ne suggérera ni n’orientera personne vers l’aide médicale mourir comme alternative à l’aide à l’obtention des soutiens et services nécessaires dont vous avez besoin », peut-on lire sur une affiche récemment diffusée sur les médias sociaux par le groupe Disability Without Poverty.
L’affiche était accompagnée d’une note exhortant les autres organismes liés à la santé à s’engager à ne jamais recommander l’aide médicale à mourir comme solution à la pauvreté, « peu importe ce que certains voudraient vous faire croire ».
Pierre Poilievre : il est « honteux » que le gouvernement Trudeau favorise l’euthanasie des anciens combattants
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
23 décembre 2022 Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a blâmé le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau au sujet des rapports « embarrassants » selon lesquels pas moins de six anciens combattants se sont vu offrir le suicide assisté au lieu de l’aide dont ils ont besoin pour aller mieux.
« [En ce qui concerne] les héros qui protègent notre pays et qui se rendent au ministère des Anciens Combattants pour obtenir les services auxquels ils ont droit, ce gouvernement accumule maintenant le dossier embarrassant et honteux d’avoir recommandé l’aide médicale à mourir [à plusieurs d’entre eux] », a déclaré M. Poilievre le 14 décembre lors de la dernière journée de débat de cette année à la Chambre des communes. M. Poilievre a partagé la vidéo lundi sur Twitter.
M. Poilievre a ajouté qu’au moins « une demi-douzaine d’anciens combattants déclarent maintenant avoir été informés que l’aide médicale à mourir pourrait être la meilleure solution pour eux ».
« Le premier ministre, ayant eu le temps maintenant, peut-il nous dire exactement combien d’anciens combattants se sont vu recommander de mettre fin à leur vie ? » a-t-il demandé à Trudeau.
En réponse, M. Trudeau a admis que des vétérans se sont vu offrir l’aide médicale à mourir (AMM). Il a également affirmé que cette pratique était « absolument inacceptable » et qu’elle allait cesser.
Les affirmations de Trudeau ont été faites en dépit du fait que c’est son gouvernement qui a permis aux lois sur l’euthanasie au Canada d’échapper à tout contrôle, selon les défenseurs de la vie.
M. Poilievre a continué à faire pression sur M. Trudeau au sujet des anciens combattants à qui Anciens Combattants Canada (ACC) a dit qu’ils devraient envisager de se suicider plutôt que de recevoir des soins appropriés.
Lire la suiteLe Conseil d’Etat de France rejette l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alex/Adobe Stock
La plus haute juridiction administrative française a rejeté, le 29 décembre 2022, une contestation à la loi portée devant le tribunal par le groupe suisse de suicide assisté Dignitas. Dignitas a pour but de légaliser le suicide assisté dans les autres juridictions.
Selon CNE news :
L’organisation (Dignitas) avait demandé au premier ministre et au ministre de la Santé français de modifier la réglementation relative aux substances létales. Elle souhaitait une exception pour leur utilisation à des fins de suicide. Cependant, le premier ministre et le ministre de la Santé ayant refusé de le faire, Dignitas les a poursuivis en justice. L’organisation estimait que ce refus constituait une atteinte à la constitution qui protège la dignité des personnes. Le Conseil d’Etat avait déjà rejeté la demande en 2021, mais Dignitas a continué à lancer des recours.
Aujourd’hui, le Conseil d’Etat a jugé que le droit européen ne reconnaissait pas le droit de mourir dans la dignité et que, par conséquent, la France n’est pas obligée d’établir un règlement qui légalise le suicide assisté.
Le débat sur le suicide assisté n’est pas réglé en France.
En septembre, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il souhaitait légaliser l’euthanasie. Selon un article de l’Associated Press, Macron a annoncé dans une déclaration écrite qu’un organe composé de citoyens travaillerait sur la question dans les mois à venir en coordination avec les professionnels de la santé, tandis que des débats locaux seraient organisés dans les régions françaises.
La convention citoyenne en France a commencé ses délibérations en décembre.
Combien d’autres victimes mutilées de l’idéologie transgenre choisiront l'euthanasie ?
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
15 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Quelques heures avant sa mort, le 30 septembre 2013, « Nathan » Verhelst, quarante-quatre ans — une femme anciennement nommée Nancy qui tentait de faire une transition masculine depuis des années — a expliqué pourquoi elle avait demandé l’euthanasie. Après avoir commencé un traitement hormonal en 2009, elle avait subi une double mastectomie, puis une opération visant à créer un pénis pour achever la transition. Mais lorsqu’elle s’est vue, elle a été remplie de désespoir. « J’étais prête à célébrer ma nouvelle naissance », a-t-elle confié à un média belge. « Mais quand je me suis regardée dans le miroir, j’étais dégoûtée de moi-même ».
La Belgique autorise l’euthanasie en cas de « douleur physique ou psychologique constante et insupportable » résultant d’un « accident ou d’une maladie incurable », et l’état de Verhelst répondait aux critères. « Mes nouveaux seins ne correspondaient pas à mes attentes et mon nouveau pénis présentait des symptômes de rejet », dit-elle tristement. « Je ne veux pas être... un monstre. » Au lieu de cela, elle a porté sa souffrance à un médecin. Elle a été tuée par injection létale.
C’était il y a près de dix ans, avant que le mouvement transgenre n’ait conquis la culture et avant la flambée de jeunes s’identifiant comme transgenres et les légions de jeunes suivant une hormonothérapie et optant pour des opérations de changement de sexe. C’était aussi avant l’arrivée de la tendance à la « détransition » — d’abord au goutte-à-goutte et maintenant, semble-t-il, en vague. Ce qui m’a frappé dans les regrets et le dégoût de Nancy Verhelst, c’est la similitude de ses propos avec les témoignages de nombreux transsexuels qui s’expriment maintenant publiquement et racontent comment l’industrie transgenre a détruit leur corps, ainsi que le désespoir et le dégoût de soi que beaucoup d’entre eux ressentent en conséquence.
Lire la suiteDes parents canadiens endeuillés réclament de meilleurs soins palliatifs au lieu de l'euthanasie
Mike, Markus et Jennifer Schouten.
Par Irene Grace Bom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mike Schouten
2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Le dernier témoignage devant la commission mixte spéciale du Parlement et du Sénat sur l’aide médicale à mourir (AMM) — donné par l’un des principaux défenseurs pro-vie du Canada — a consisté en un vigoureux appel à offrir une meilleure aide médicale aux personnes souffrantes plutôt qu’un accès accru à l’euthanasie.
Vendredi dernier, Mike Schouten, directeur de We Need a Law (« Nous avons besoin d’une loi », une initiative anti-avortement de longue date) et directeur du plaidoyer de l’Association for Reformed Political Action (ARPA) Canada (Association pour l’action politique réformée au Canada), ainsi que son épouse Jennifer, ont lancé cet appel en se basant sur les excellents soins palliatifs prodigués à leur fils Markus, âgé de 18 ans, avant son décès le printemps dernier.
M. Schouten a fait valoir de manière convaincante que le fait d’offrir l’euthanasie aux mineurs considérés comme admissibles accroît le traumatisme de tous ces mineurs et de leurs familles : « En donnant à certains mineurs le droit de demander, vous mettez tous les mineurs et leurs familles dans une position où ils sont obligés de réfléchir. »
Schouten a déclaré que si Markus s’était vu proposer l’euthanasie, « le message entendu aurait été clair : nous pensons que ta vie ne vaut pas la peine d’être vécue et si tu le veux, nous pouvons y mettre fin pour toi ».
Ce message, lorsqu’il est donné par des figures d’autorité telles que des parents ou des médecins à leurs enfants mourants, « conduit au désespoir — et ce désespoir conduira à davantage de demandes d’Aide médicale à mourir (AMM) », a déclaré Schouten.
Détails candides des dernières heures de la vie de leur fils
Schouten et sa femme Jennifer ont perdu leur fils de 18 ans le 29 mai, 15 mois seulement après qu’on lui ait diagnostiqué un sarcome d’Ewing, une forme agressive de cancer des os.
Le couple a partagé avec franchise les derniers jours de la vie de leur fils, ce qui a donné un aperçu très personnel et éclairé sur une question qui suscite souvent une répétition superficielle de slogans politiques sur la liberté de choix.
Lire la suite« Mourir dans l’indignité. J’ai été témoin de la mort médicalement assistée de mon père »
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Photo : wirestock/Freepik
Le 26 novembre, Christopher Lyon a partagé sur son site un article au sujet de la mort médicalement assistée (euthanasie) de son père. J’ai republié certaines parties de cette histoire. Lyon la commence ainsi :
Lire la suiteMon père a été tué, devant ma famille et moi, par son fournisseur d’aide médicale à mourir (AMM), un médecin, dans une chambre d’hôpital numérotée de Victoria, en Colombie-Britannique, au cours de l’été 2021. Bien qu’il ait été à mi-chemin de la période d’évaluation de 90 jours requise pour les demandes d’aide médicale à mourir de la piste 2 (mort non prévisible), il est rapidement passé de la piste 2 à la piste 1 (mort prévisible), ayant réussi les deux évaluations requises.
Une semaine avant de mourir, il avait emménagé dans un appartement nouvellement rénové et aménagé dans le cadre d’un programme d’aide à la vie autonome. Il disait que la nourriture était bonne et qu’il appréciait le salon de coiffure interne. Deux jours plus tard, il a commencé à refuser la nourriture solide. Deux ou trois jours après, il est tombé, pendant une vague de chaleur qui a surchargé les ambulances et les auxiliaires médicaux locaux. Il a donc été laissé sur le sol de son appartement pendant six ou sept heures avant qu’une ambulance ne puisse l’atteindre car le personnel avait comme politique de « ne pas relever » [les personnes tombées]. Il était furieux. La première fois que ma famille et moi avons eu des nouvelles de son prestataire d’AMM, c’est à ce moment-là, quarante-huit heures avant sa mort. Mon père a indiqué que ses évaluateurs pouvaient contacter la famille à tout moment, on ne sait donc pas pourquoi nous n’avons pas été prévenus auparavant. On nous a simplement dit que mon père avait fait l’objet d’un suivi et que nous devions prendre des billets d’avion maintenant si nous voulions assister à son décès dans deux jours.
Le prestataire m’a dit qu’il avait fait l’objet d’un suivi parce que a) il avait commencé à refuser la nourriture solide (mais pas, comme nous l’avons découvert, les liquides caloriques), et b) que son taux élevé de globules blancs indiquait une infection qu’il ne voulait pas faire investiguer immédiatement. Apparemment, ces choix fugitifs ont servi de base pour qualifier sa mort de fixe et prévisible. Pourtant, on ne m’a jamais expliqué en quoi l’un ou l’autre de ces choix était irrémédiable ou constituait une mort imminente ou une perte de capacité.
« Mauvais et discriminatoire » : Leslyn Lewis dénonce le régime canadien d'euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
17 novembre 2022 Ottawa (LifeSiteNews) — Leslyn Lewis, députée pro-vie du Parti conservateur du Canada (PCC), a dénoncé les lois permissives du Canada sur l’euthanasie comme étant une mesure d’économie que le gouvernement utilise pour « débarrasser la société » des personnes malades.
« L’aide médicale à mourir (AMM) est utilisée par le gouvernement comme une politique sociale pour économiser de l’argent et débarrasser la société des personnes que les libéraux considèrent comme coûteuses et indésirables », écrivait mardi sur Twitter Mme Lewis.
« L’AMM s’est transformée en une politique méchante et discriminatoire pour absoudre le gouvernement de son devoir de protéger les plus vulnérables », a ajouté la députée, farouchement pro-vie.
Mme Lewis est sans doute, parmi les députés du Parti conservateur du Canada (PCC), le plus en vue et le plus ouvertement pro-vie au Canada, et elle n’a cessé de dénoncer les lois du pays sur l’euthanasie, qui ne cessent de s’étendre, comme étant contraires à l’éthique.
Le 4 novembre, en réponse à un rapport selon lequel un ancien combattant canadien souffrant du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) s’est vu dire par un travailleur social du ministère des Anciens Combattants que l’euthanasie était une option pour lui, Mme Lewis a qualifié les politiques de suicide assisté du pays de « honteuses ».
« Une société juste et noble élève et soutient les personnes vulnérables en détresse. Je n’arrive pas à croire que l’aide médicale à mourir soit devenue un outil permettant au gouvernement de se débarrasser des dépenses liées au traitement des personnes qui ont le plus de besoins. Cette politique libérale est inhumaine et honteuse. »
Un autre politicien canadien de premier plan, Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, a également critiqué à plusieurs reprises les lois permissives du pays en matière d’euthanasie.
« L’AMM est hors de contrôle », écrivait mardi sur Twitter Bernier, en réponse à un reportage sur un homme handicapé qui demande l’euthanasie pour éviter de continuer à vivre dans la pauvreté.
Lire la suiteLes mini chambres à gaz conçues pour l’euthanasie mettent mal à l’aise même les partisans du suicide assisté
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Le titre du Scottish Daily Express résume succinctement la réaction à une invention récente du médecin australien Dr Philip « Death » Nitschke : « Scandale : un scientifique soutient un projet de chambre à gaz pour l’Écosse ». Nitschke est devenu célèbre ces dernières années en raison de la promotion très médiatisée de ses « nacelles de mort à faire soi-même », des capsules hermétiques dans lesquelles les suicidaires peuvent s’enfermer et libérer un gaz d’azote qui les assomme en soixante secondes et les tue en dix. La mort n’est pas aussi rapide que la méthode de l’injection létale, mais elle a l’avantage d’éviter l’intervention d’autres personnes.
L’année dernière, M. Nitschke a commercialisé pour la première fois ses nacelles de mort « Sarco » en Suisse, pays qui se prête particulièrement bien au « tourisme du suicide », où les gens peuvent se rendre pour se faire tuer dans diverses stations thermales créées à cet effet. « Sarco » est l’abréviation de « sarcophage », mais l’appareil est conçu pour ressembler à un vaisseau spatial afin de symboliser le départ vers une nouvelle « destination », comme l’a fait remarquer un fournisseur suisse de services de suicide. Les sarcophages ont été exposés aux Pays-Bas et en Allemagne, mais n’ont été utilisés qu’en Suisse. M. Nitschke espère que ses nacelles de mort deviendront largement disponibles grâce à des modèles téléchargeables et à l’impression en trois dimensions.
Voici maintenant qu’il défend son invention imprimée en 3D auprès des Écossais. En effet, il a écrit au député libéral démocrate Liam McArthur, qui promeut un projet de loi sur le « suicide assisté », que ses nacelles élégantes « conduisent à une mort paisible, voire euphorique ». Il n’a pas précisé qu’il s’agissait d’une simple supposition, car il n’a manifestement pas testé lui-même la capsule. Les militants anti-euthanasie tels que le Dr Gordon Macdonald de Care Not Killing ont réagi avec horreur, notant que « les gens ordinaires seront choqués et consternés par la tentative de Philip Nitschke de faire pression pour l’utilisation de sa chambre à gaz personnelle si l’Écosse légalise le suicide assisté et l’euthanasie ».
Lire la suiteDes médecins canadiens défendent l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale au nom de la « compassion »
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
28 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Alors que les histoires d’horreur du régime de mise à mort du Canada font la une des journaux internationaux, les militants du suicide et les praticiens comme le Dr Ellen Wiebe — qui est également avorteuse — défendent l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale. Comme toujours, Wiebe et d’autres présentent leurs piqûres mortelles comme un meurtre par compassion.
Sur CTV News :
Lire la suite« Les maladies mentales et physiques peuvent toutes deux causer des souffrances insupportables » affirme Dr Wiebe, qui a déjà a pris part à l’AMM [aide médicale à mourir] de plus 400 personnes souffrant de problèmes physiques.
CTV s’est entretenue dans son émission W5 avec plusieurs Canadiens souffrant de troubles mentaux depuis longtemps et qui se réjouissent de ce changement. « Il va y avoir une ruée vers les portes [de sortie] », dit Mitchell Tremblay. Cet homme de 40 ans dit avoir été diagnostiqué d’une grave dépression à son adolescence, en plus de souffrir d’anxiété, d’alcoolisme, de troubles de la personnalité et d’incessantes pensées suicidaires. Il ne peut pas travailler et vit dans la pauvreté malgré son allocation d’invalidité mensuelle de 1 200 $. « Vous savez ce que vaut votre vie à vos yeux. La mienne ne vaut rien », dit-il.
Mais certains experts préviennent que le Canada est sur le point d’offrir ce qu’ils considèrent comme un « suicide assisté par l’État » aux gens souffrant de problèmes mentaux alors que les services de santé sont mis à rude épreuve.
Dr John Maher a déclaré à CTV que le temps d’attente pour les programmes de traitement de la santé mentale en Ontario pouvait atteindre cinq ans et que l’un de ses patients lui a récemment dit vouloir recourir au suicide assisté parce qu’il était convaincu que personne ne pourrait l’aimer. Maher refuse le suicide comme solution à la maladie mentale :
« Vous aidez quelqu’un à mener son suicide à terme. Le médecin devient le fusil stérilisé. Je ne nie pas qu’il existe certaines personnes avec des maladies irrémédiables. Ce dont je vous défie, vous ou toute autre personne, c’est de me prouver qu’il s’agit de la personne qui se tient devant vous ».
L’Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM dit que les médecins doivent parler d’euthanasie au patient
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : roungroat/Rawpixel.com
3 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Les médecins canadiens sont encouragés à suggérer l’euthanasie, même si leurs patients n’ont pas montré d’inclination préalable à cet égard.
Les lignes directrices publiées en 2019 par l’Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM indiquent clairement que les médecins ont le devoir de suggérer à leurs patients que la mort est une forme alternative de soins de santé. Si les médecins n’entreprennent pas une telle conversation, disent les lignes directrices, les patients n’auront pas de « consentement éclairé ».
« … Les médecins et les infirmières praticiennes (ci-après dénommés conjointement “cliniciens”) qui participent à la planification des soins et aux processus de consentement ont l’obligation professionnelle d’engager une discussion sur l’AMM [Aide médicale à mourir] si un patient peut y prétendre », peut-on lire dans le document.
« La discussion doit inclure toutes les options de traitement, y compris les soins palliatifs et l’option de l’AMM », ajoute le document, précisant que cette conversation est « nécessaire pour remplir les critères de consentement éclairé et soutenir l’autonomie du patient ».
Selon un article paru le 2 novembre 2022 dans le National Post du Canada, la vice-présidente de l’ACEPA, le Dr Konia Trouton, a déclaré que les normes établies dans les lignes directrices sont nécessaires pour que les patients sachent quelles sont leurs options. Elle a également fait remarquer qu’elle ne voyait pas pourquoi il devrait y avoir une controverse éthique à ce sujet, affirmant que c’est la même chose que d’interroger les patients sur tout autre choix médical, comme leurs espoirs et leurs objectifs de vie.
« Nous devons nous assurer que les gens sont conscients de leurs options », a-t-elle déclaré. « La sensibilisation n’est pas la même chose que de les contraindre ou de les pousser dans cette direction ».
Lire la suite