Combien d’autres victimes mutilées de l’idéologie transgenre choisiront l'euthanasie ?
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
15 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Quelques heures avant sa mort, le 30 septembre 2013, « Nathan » Verhelst, quarante-quatre ans — une femme anciennement nommée Nancy qui tentait de faire une transition masculine depuis des années — a expliqué pourquoi elle avait demandé l’euthanasie. Après avoir commencé un traitement hormonal en 2009, elle avait subi une double mastectomie, puis une opération visant à créer un pénis pour achever la transition. Mais lorsqu’elle s’est vue, elle a été remplie de désespoir. « J’étais prête à célébrer ma nouvelle naissance », a-t-elle confié à un média belge. « Mais quand je me suis regardée dans le miroir, j’étais dégoûtée de moi-même ».
La Belgique autorise l’euthanasie en cas de « douleur physique ou psychologique constante et insupportable » résultant d’un « accident ou d’une maladie incurable », et l’état de Verhelst répondait aux critères. « Mes nouveaux seins ne correspondaient pas à mes attentes et mon nouveau pénis présentait des symptômes de rejet », dit-elle tristement. « Je ne veux pas être... un monstre. » Au lieu de cela, elle a porté sa souffrance à un médecin. Elle a été tuée par injection létale.
C’était il y a près de dix ans, avant que le mouvement transgenre n’ait conquis la culture et avant la flambée de jeunes s’identifiant comme transgenres et les légions de jeunes suivant une hormonothérapie et optant pour des opérations de changement de sexe. C’était aussi avant l’arrivée de la tendance à la « détransition » — d’abord au goutte-à-goutte et maintenant, semble-t-il, en vague. Ce qui m’a frappé dans les regrets et le dégoût de Nancy Verhelst, c’est la similitude de ses propos avec les témoignages de nombreux transsexuels qui s’expriment maintenant publiquement et racontent comment l’industrie transgenre a détruit leur corps, ainsi que le désespoir et le dégoût de soi que beaucoup d’entre eux ressentent en conséquence.
Lire la suiteDes parents canadiens endeuillés réclament de meilleurs soins palliatifs au lieu de l'euthanasie
Mike, Markus et Jennifer Schouten.
Par Irene Grace Bom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mike Schouten
2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Le dernier témoignage devant la commission mixte spéciale du Parlement et du Sénat sur l’aide médicale à mourir (AMM) — donné par l’un des principaux défenseurs pro-vie du Canada — a consisté en un vigoureux appel à offrir une meilleure aide médicale aux personnes souffrantes plutôt qu’un accès accru à l’euthanasie.
Vendredi dernier, Mike Schouten, directeur de We Need a Law (« Nous avons besoin d’une loi », une initiative anti-avortement de longue date) et directeur du plaidoyer de l’Association for Reformed Political Action (ARPA) Canada (Association pour l’action politique réformée au Canada), ainsi que son épouse Jennifer, ont lancé cet appel en se basant sur les excellents soins palliatifs prodigués à leur fils Markus, âgé de 18 ans, avant son décès le printemps dernier.
M. Schouten a fait valoir de manière convaincante que le fait d’offrir l’euthanasie aux mineurs considérés comme admissibles accroît le traumatisme de tous ces mineurs et de leurs familles : « En donnant à certains mineurs le droit de demander, vous mettez tous les mineurs et leurs familles dans une position où ils sont obligés de réfléchir. »
Schouten a déclaré que si Markus s’était vu proposer l’euthanasie, « le message entendu aurait été clair : nous pensons que ta vie ne vaut pas la peine d’être vécue et si tu le veux, nous pouvons y mettre fin pour toi ».
Ce message, lorsqu’il est donné par des figures d’autorité telles que des parents ou des médecins à leurs enfants mourants, « conduit au désespoir — et ce désespoir conduira à davantage de demandes d’Aide médicale à mourir (AMM) », a déclaré Schouten.
Détails candides des dernières heures de la vie de leur fils
Schouten et sa femme Jennifer ont perdu leur fils de 18 ans le 29 mai, 15 mois seulement après qu’on lui ait diagnostiqué un sarcome d’Ewing, une forme agressive de cancer des os.
Le couple a partagé avec franchise les derniers jours de la vie de leur fils, ce qui a donné un aperçu très personnel et éclairé sur une question qui suscite souvent une répétition superficielle de slogans politiques sur la liberté de choix.
Lire la suite« Mourir dans l’indignité. J’ai été témoin de la mort médicalement assistée de mon père »
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Photo : wirestock/Freepik
Le 26 novembre, Christopher Lyon a partagé sur son site un article au sujet de la mort médicalement assistée (euthanasie) de son père. J’ai republié certaines parties de cette histoire. Lyon la commence ainsi :
Lire la suiteMon père a été tué, devant ma famille et moi, par son fournisseur d’aide médicale à mourir (AMM), un médecin, dans une chambre d’hôpital numérotée de Victoria, en Colombie-Britannique, au cours de l’été 2021. Bien qu’il ait été à mi-chemin de la période d’évaluation de 90 jours requise pour les demandes d’aide médicale à mourir de la piste 2 (mort non prévisible), il est rapidement passé de la piste 2 à la piste 1 (mort prévisible), ayant réussi les deux évaluations requises.
Une semaine avant de mourir, il avait emménagé dans un appartement nouvellement rénové et aménagé dans le cadre d’un programme d’aide à la vie autonome. Il disait que la nourriture était bonne et qu’il appréciait le salon de coiffure interne. Deux jours plus tard, il a commencé à refuser la nourriture solide. Deux ou trois jours après, il est tombé, pendant une vague de chaleur qui a surchargé les ambulances et les auxiliaires médicaux locaux. Il a donc été laissé sur le sol de son appartement pendant six ou sept heures avant qu’une ambulance ne puisse l’atteindre car le personnel avait comme politique de « ne pas relever » [les personnes tombées]. Il était furieux. La première fois que ma famille et moi avons eu des nouvelles de son prestataire d’AMM, c’est à ce moment-là, quarante-huit heures avant sa mort. Mon père a indiqué que ses évaluateurs pouvaient contacter la famille à tout moment, on ne sait donc pas pourquoi nous n’avons pas été prévenus auparavant. On nous a simplement dit que mon père avait fait l’objet d’un suivi et que nous devions prendre des billets d’avion maintenant si nous voulions assister à son décès dans deux jours.
Le prestataire m’a dit qu’il avait fait l’objet d’un suivi parce que a) il avait commencé à refuser la nourriture solide (mais pas, comme nous l’avons découvert, les liquides caloriques), et b) que son taux élevé de globules blancs indiquait une infection qu’il ne voulait pas faire investiguer immédiatement. Apparemment, ces choix fugitifs ont servi de base pour qualifier sa mort de fixe et prévisible. Pourtant, on ne m’a jamais expliqué en quoi l’un ou l’autre de ces choix était irrémédiable ou constituait une mort imminente ou une perte de capacité.
« Mauvais et discriminatoire » : Leslyn Lewis dénonce le régime canadien d'euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
17 novembre 2022 Ottawa (LifeSiteNews) — Leslyn Lewis, députée pro-vie du Parti conservateur du Canada (PCC), a dénoncé les lois permissives du Canada sur l’euthanasie comme étant une mesure d’économie que le gouvernement utilise pour « débarrasser la société » des personnes malades.
« L’aide médicale à mourir (AMM) est utilisée par le gouvernement comme une politique sociale pour économiser de l’argent et débarrasser la société des personnes que les libéraux considèrent comme coûteuses et indésirables », écrivait mardi sur Twitter Mme Lewis.
« L’AMM s’est transformée en une politique méchante et discriminatoire pour absoudre le gouvernement de son devoir de protéger les plus vulnérables », a ajouté la députée, farouchement pro-vie.
Mme Lewis est sans doute, parmi les députés du Parti conservateur du Canada (PCC), le plus en vue et le plus ouvertement pro-vie au Canada, et elle n’a cessé de dénoncer les lois du pays sur l’euthanasie, qui ne cessent de s’étendre, comme étant contraires à l’éthique.
Le 4 novembre, en réponse à un rapport selon lequel un ancien combattant canadien souffrant du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) s’est vu dire par un travailleur social du ministère des Anciens Combattants que l’euthanasie était une option pour lui, Mme Lewis a qualifié les politiques de suicide assisté du pays de « honteuses ».
« Une société juste et noble élève et soutient les personnes vulnérables en détresse. Je n’arrive pas à croire que l’aide médicale à mourir soit devenue un outil permettant au gouvernement de se débarrasser des dépenses liées au traitement des personnes qui ont le plus de besoins. Cette politique libérale est inhumaine et honteuse. »
Un autre politicien canadien de premier plan, Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, a également critiqué à plusieurs reprises les lois permissives du pays en matière d’euthanasie.
« L’AMM est hors de contrôle », écrivait mardi sur Twitter Bernier, en réponse à un reportage sur un homme handicapé qui demande l’euthanasie pour éviter de continuer à vivre dans la pauvreté.
Lire la suiteLes mini chambres à gaz conçues pour l’euthanasie mettent mal à l’aise même les partisans du suicide assisté
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Le titre du Scottish Daily Express résume succinctement la réaction à une invention récente du médecin australien Dr Philip « Death » Nitschke : « Scandale : un scientifique soutient un projet de chambre à gaz pour l’Écosse ». Nitschke est devenu célèbre ces dernières années en raison de la promotion très médiatisée de ses « nacelles de mort à faire soi-même », des capsules hermétiques dans lesquelles les suicidaires peuvent s’enfermer et libérer un gaz d’azote qui les assomme en soixante secondes et les tue en dix. La mort n’est pas aussi rapide que la méthode de l’injection létale, mais elle a l’avantage d’éviter l’intervention d’autres personnes.
L’année dernière, M. Nitschke a commercialisé pour la première fois ses nacelles de mort « Sarco » en Suisse, pays qui se prête particulièrement bien au « tourisme du suicide », où les gens peuvent se rendre pour se faire tuer dans diverses stations thermales créées à cet effet. « Sarco » est l’abréviation de « sarcophage », mais l’appareil est conçu pour ressembler à un vaisseau spatial afin de symboliser le départ vers une nouvelle « destination », comme l’a fait remarquer un fournisseur suisse de services de suicide. Les sarcophages ont été exposés aux Pays-Bas et en Allemagne, mais n’ont été utilisés qu’en Suisse. M. Nitschke espère que ses nacelles de mort deviendront largement disponibles grâce à des modèles téléchargeables et à l’impression en trois dimensions.
Voici maintenant qu’il défend son invention imprimée en 3D auprès des Écossais. En effet, il a écrit au député libéral démocrate Liam McArthur, qui promeut un projet de loi sur le « suicide assisté », que ses nacelles élégantes « conduisent à une mort paisible, voire euphorique ». Il n’a pas précisé qu’il s’agissait d’une simple supposition, car il n’a manifestement pas testé lui-même la capsule. Les militants anti-euthanasie tels que le Dr Gordon Macdonald de Care Not Killing ont réagi avec horreur, notant que « les gens ordinaires seront choqués et consternés par la tentative de Philip Nitschke de faire pression pour l’utilisation de sa chambre à gaz personnelle si l’Écosse légalise le suicide assisté et l’euthanasie ».
Lire la suiteDes médecins canadiens défendent l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale au nom de la « compassion »
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
28 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Alors que les histoires d’horreur du régime de mise à mort du Canada font la une des journaux internationaux, les militants du suicide et les praticiens comme le Dr Ellen Wiebe — qui est également avorteuse — défendent l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale. Comme toujours, Wiebe et d’autres présentent leurs piqûres mortelles comme un meurtre par compassion.
Sur CTV News :
Lire la suite« Les maladies mentales et physiques peuvent toutes deux causer des souffrances insupportables » affirme Dr Wiebe, qui a déjà a pris part à l’AMM [aide médicale à mourir] de plus 400 personnes souffrant de problèmes physiques.
CTV s’est entretenue dans son émission W5 avec plusieurs Canadiens souffrant de troubles mentaux depuis longtemps et qui se réjouissent de ce changement. « Il va y avoir une ruée vers les portes [de sortie] », dit Mitchell Tremblay. Cet homme de 40 ans dit avoir été diagnostiqué d’une grave dépression à son adolescence, en plus de souffrir d’anxiété, d’alcoolisme, de troubles de la personnalité et d’incessantes pensées suicidaires. Il ne peut pas travailler et vit dans la pauvreté malgré son allocation d’invalidité mensuelle de 1 200 $. « Vous savez ce que vaut votre vie à vos yeux. La mienne ne vaut rien », dit-il.
Mais certains experts préviennent que le Canada est sur le point d’offrir ce qu’ils considèrent comme un « suicide assisté par l’État » aux gens souffrant de problèmes mentaux alors que les services de santé sont mis à rude épreuve.
Dr John Maher a déclaré à CTV que le temps d’attente pour les programmes de traitement de la santé mentale en Ontario pouvait atteindre cinq ans et que l’un de ses patients lui a récemment dit vouloir recourir au suicide assisté parce qu’il était convaincu que personne ne pourrait l’aimer. Maher refuse le suicide comme solution à la maladie mentale :
« Vous aidez quelqu’un à mener son suicide à terme. Le médecin devient le fusil stérilisé. Je ne nie pas qu’il existe certaines personnes avec des maladies irrémédiables. Ce dont je vous défie, vous ou toute autre personne, c’est de me prouver qu’il s’agit de la personne qui se tient devant vous ».
L’Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM dit que les médecins doivent parler d’euthanasie au patient
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : roungroat/Rawpixel.com
3 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Les médecins canadiens sont encouragés à suggérer l’euthanasie, même si leurs patients n’ont pas montré d’inclination préalable à cet égard.
Les lignes directrices publiées en 2019 par l’Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM indiquent clairement que les médecins ont le devoir de suggérer à leurs patients que la mort est une forme alternative de soins de santé. Si les médecins n’entreprennent pas une telle conversation, disent les lignes directrices, les patients n’auront pas de « consentement éclairé ».
« … Les médecins et les infirmières praticiennes (ci-après dénommés conjointement “cliniciens”) qui participent à la planification des soins et aux processus de consentement ont l’obligation professionnelle d’engager une discussion sur l’AMM [Aide médicale à mourir] si un patient peut y prétendre », peut-on lire dans le document.
« La discussion doit inclure toutes les options de traitement, y compris les soins palliatifs et l’option de l’AMM », ajoute le document, précisant que cette conversation est « nécessaire pour remplir les critères de consentement éclairé et soutenir l’autonomie du patient ».
Selon un article paru le 2 novembre 2022 dans le National Post du Canada, la vice-présidente de l’ACEPA, le Dr Konia Trouton, a déclaré que les normes établies dans les lignes directrices sont nécessaires pour que les patients sachent quelles sont leurs options. Elle a également fait remarquer qu’elle ne voyait pas pourquoi il devrait y avoir une controverse éthique à ce sujet, affirmant que c’est la même chose que d’interroger les patients sur tout autre choix médical, comme leurs espoirs et leurs objectifs de vie.
« Nous devons nous assurer que les gens sont conscients de leurs options », a-t-elle déclaré. « La sensibilisation n’est pas la même chose que de les contraindre ou de les pousser dans cette direction ».
Lire la suite« Pourquoi ont-ils tué mon frère ? »
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
J’ai déjà écrit sur la mort par euthanasie d’Alan Nichols. En fait j’ai interrogé la famille Nichols en 2019 ; toutefois, Flo Read a écrit un excellent article sur Alan Nichols qui a été publié par UnHerd le 18 octobre 2022.
Read interroge Gary Nichols, le frère d’Alan lors d’une entrevue. Alan n’était ni malade ni mourant, mais il était déprimé lorsqu’il a demandé à être tué en 2019 à l’hôpital général de Chilliwack.
Read raconte l’histoire d’Alan Nichols :
Lire la suiteEnfant, Alan Nichols avait souffert de complications suite à une opération chirurgicale ; cela avait affecté sa mobilité d’un côté et l’avait laissé avec une perte d’audition. Pourtant, il vivait de façon autonome avant sa mort. D’après Gary, son frère se portait beaucoup mieux physiquement : « Il n’était traité pour absolument rien, aucune maladie ». Mais la santé mentale d’Alan était instable. « Il passait par des phases où la vie était bonne, puis il entrait dans une phase, pendant un mois ou deux, où il n’avait pas envie de vivre. » Il était sujet à la paranoïa et réagissait mal au changement : si Gary se préparait à partir, Alan pouvait dire : « Tu vas me laisser à la maison avec tous ces couteaux ? » Et Gary devait dire : « Alan, je te fais confiance. Si c’est ce que tu veux faire, je ne peux pas te garder 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».
Il a gardé Alan, du mieux qu’il a pu. Après la mort de leurs parents, Gary et son autre frère Wayne se sont relayés pour aider Alan à accomplir les tâches qui le dépassaient, comme les opérations bancaires. Mais ils avaient tous deux leur propre vie, et Alan avait du mal à accepter l’aide de ses amis. Dans les mois qui ont précédé sa mort, il a commencé à se sentir de plus en plus isolé. Son réseau local se désagrégeait : Wayne avait décidé de faire un voyage à travers le Canada ; un voisin de confiance prévoyait de déménager ; son magasin préféré avait fermé. Son histoire n’est pas inhabituelle : sur les 31 664 décès assistés au Canada, 17 % des patients ont cité « l’isolement ou la solitude » comme raison de vouloir mettre fin à leur vie.
Le Canada manque de faucheurs pour répondre à la demande d’euthanasies
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : otsphoto/Adobe Stock
27 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Le National Post a publié un article soulignant le manque de médecins « volontaires » qui s’engageront dans le régime de suicide médical qui a pris le contrôle du système de santé canadien.
Au Canada, le terme euthanasie a été remplacé par un acronyme sacchariné. Au lieu de l’appeler par son nom — l’euthanasie, qui consiste à tuer des personnes malades — on l’appelle MAID (acronyme en anglais), qui signifie aide médicale à mourir (AMM, acronyme français).
« MAID » est un acronyme approprié, car les médecins qui tuent les malades et les personnes âgées sont littéralement des serviteurs de Satan (handmaids of Satan).
Il semble toutefois qu’il n’y ait pas assez de faucheurs pour répondre à la demande des Canadiens désireux de rejoindre leur destination éternelle comme des chiens dans une clinique vétérinaire.
L’article du Post fait référence à un rapport rédigé par divers professionnels de la santé sur l’état du suicide médical au Canada, et il y est écrit que les « risques moraux » sont l’une des principales raisons pour lesquelles il n’y a pas assez de médecins qui s’engagent dans cette tâche.
Les « risques moraux » sont en grande partie dus aux récents développements du cadre de l’Aide médicale à mourir (AMM) qui cherchent à englober une nouvelle catégorie de patients.
Selon l’ancien cadre, il n’y avait que ce qu’on appelle les patients de la « voie 1 », c’est-à-dire les personnes « en fin de vie » qui vont probablement mourir de maladie.
Cependant, l’adoption l’année dernière du projet de loi C-7 autorise les patients de la « voie 2 », ce qui signifie que les personnes malades qui ne font pas face à une « mort imminente » et « naturelle » peuvent choisir de mettre fin à leur vie avec l’aide d’un médecin.
Apparemment, cela va trop loin, même pour les médecins spécialisés dans le suicide assisté.
Lire la suiteUne Canadienne a demandé l’euthanasie parce qu'elle manquait de soins médicaux
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
Une Canadienne a récemment été euthanasiée dans le cadre des lois sur l’Aide médicale à mourir (AMM) du pays, mais elle a admis dans sa propre notice nécrologique que c’est le manque de soins médicaux appropriés, et non sa maladie, qui l’a poussée à choisir de mourir.
Selon Radio-Canada, News, Sathya Dhara Kovac, 44 ans, de Winnepeg, souffrait de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Bien que la maladie soit dégénérative et qu’elle affaiblisse les muscles au fil du temps, Mme Kovac estimait qu’elle pouvait encore profiter de la vie — mais les soins à domicile qu’elle recevait ne lui permettaient pas de le faire.
« En fin de compte, ce n’est pas une maladie génétique qui m’a emportée, c’est un système », a écrit Mme Kovac dans sa propre notice nécrologique en guise de message à ses proches. « Il y a un besoin désespéré de changement. C’est la maladie qui cause tant de souffrance. Les personnes vulnérables ont besoin d’aide pour survivre. J’aurais pu avoir plus de temps si j’avais eu plus d’aide ».
L’amie de Kovac, Shayla Brantnall, qui travaille comme aide au maintien à domicile, a déclaré à Radio-Canada que Kovac ne recevait pas le soutien médical dont elle avait besoin. « C’est difficile parce que mentalement, elle était là... Elle acceptait les changements dans son corps, mais sans un soutien suffisant, comment quelqu’un pourrait-il continuer ? » a déclaré Brantnall. « Vous êtes constamment stressé, vous luttez constamment, vous demandant “Comment vais-je aller aux toilettes ? Comment vais-je manger ?” Ce n’est pas vraiment une bonne qualité de vie non plus. »
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