Un militant écologiste canadien demande l’euthanasie en raison de son « éco-anxiété » climatique

Howard Breen.
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
27 mai 2022, Vancouver (LifeSiteNews) — Un homme de Vancouver, Howard Breen, a fait une demande d’euthanasie auprès du système de santé de la Colombie-Britannique en raison de son « éco-anxiété ».
M. Breen n’est pas atteint d’une maladie en phase terminale, mais il souhaite mettre fin à sa vie en raison d’une souffrance mentale qui aurait été provoquée par le changement climatique ─ ou du moins par sa perception de ce qu’est le changement climatique et de ses conséquences potentielles.
Avant de penser qu’il se raccroche à n’importe quoi et fait appel à la dépression ou à la mélancolie générale en l’associant à ses opinions sur le climat, notons qu’il a été officiellement diagnostiqué comme souffrant d’« éco-anxiété et de dépression liée à la biosphère ».
Breen a déclaré à Vice Magazine : « Cela devient débilitant, la dépression que je ressens concernant l’état des choses, et mon incapacité à ne pas être particulièrement inquiet pour l’avenir de mes enfants est une énorme préoccupation pour moi. »
Sa page Facebook personnelle fait la lumière sur sa disposition psychologique.
Il a écrit : « JE NE SUIS PAS EN PHASE TERMINALE — MAIS MA PLANÈTE LE SERA BIENTÔT !... J’ai été le premier Canadien à faire une demande d’AMM [c’est-à-dire la prétendue aide médicale à mourir] pour l’anxiété liée au climat et à la nature parce que je ne voulais pas qu’un autre de mes amis activistes opte pour une autodélivrance sans pitié de leur profond désespoir. »
Il a ensuite reproché aux conservateurs du parlement fédéral de ne pas soutenir le suicide pour des raisons telles que l’éco-anxiété ─ je ne suis pas sûr qu’il y ait des preuves à cet égard ─ et il a reproché au premier ministre John Horgan de la Colombie-Britannique d’avoir « directement contribué au profond sentiment d’échec et, finalement, aux suicides en catastrophe de mes camarades ».
Il a menacé de mourir de soif en ne buvant pas d’eau afin de sauver les forêts anciennes, et a déclaré que ses derniers mots seraient « Honte à Horgan du NPD [d’extrême gauche] ! »
Lire la suiteLa contagion du suicide

Par Wesley Smith (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/Adobe Stock
Cet article a été publié par First Things le 19 mai 2022.
Wesley Smith examine trois études portant sur la corrélation possible entre la légalisation du suicide assisté et la hausse des taux de suicide.
J’ai souvent soutenu que, d’un point de vue logique et intuitif, la légalisation généralisée du suicide assisté augmentera à la fois le taux de suicides assistés et le taux de suicides non assistés. Après tout, beaucoup de gens confondent ce qui est « légal » avec ce qui est « bien ». Dès lors qu’un État donne son imprimatur au suicide assisté comme moyen de soulager la souffrance et de fournir une « aide médicale à mourir », comme on l’appelle par euphémisme, un nombre toujours plus grand de personnes auront recours à ce moyen pour mettre fin à leur vie. Et en effet, certaines études récentes suggèrent que dans les endroits où le suicide assisté est légal, les suicides assistés et les suicides non assistés augmentent.
Les partisans du suicide assisté ne sont pas d’accord, bien sûr. L’un de leurs arguments ─ que les médias reprennent souvent à leur compte ─ est que les personnes ayant des idées suicidaires non causées par une maladie terminale ne risquent pas d’être influencées par la légalisation du suicide assisté, car l’« aide médicale à mourir » est un traitement et non un « suicide ». Cet argument ne s’est jamais vérifié pour moi. Ce n’est tout simplement pas comme cela que fonctionne l’esprit humain, en particulier lorsque nous sommes in extremis. Il m’a toujours semblé que les personnes suicidaires sont susceptibles de penser que l’approbation par la société des suicides pour les malades en phase terminale s’applique également à elles, même si la cause de leur crise existentielle et de leur misère se situe en dehors des paramètres actuels de la légalisation.
Même si le taux global de suicide a considérablement augmenté en Occident ces dernières années, peu d’études ont été menées pour déterminer si la légalisation du suicide assisté a eu un effet sur cette tendance inquiétante. Cette situation commence lentement à changer. En 2015, une étude publiée dans le Southern Medical Law Journal a appliqué les données du CDC sur le suicide dans les États où le suicide assisté était légal (Oregon, Washington, Vermont et Montana, où la légalité reste un sujet de controverse). Les auteurs ont rapporté que « le Physician Assisted Suicide (PAS) [suicide médicalement assisté] est associé à une augmentation de 8,9 % du taux de suicide total » (y compris les suicides assistés), et lorsque les « tendances temporelles spécifiques à l’État » sont incluses, « l’augmentation estimée est de 6,3 % ». Les auteurs concluent : « L’introduction du PAS semble induire plus de décès auto-in fl igés qu’elle n’en empêche. »
Lire la suiteUne jeune fille suédoise voulait être un garçon, mais les bloqueurs de puberté l’ont fait souffrir en permanence

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kittipong/Adobe Stock
2 mai 2022, Stockholm (LifeSiteNews) — Les os d’une jeune adolescente ont été tellement affaiblis par les bloqueurs de puberté qu’elle a maintenant du mal à marcher.
Une chaîne de télévision suédoise, Uppdrag Granskning, a récemment produit un documentaire d’enquête révélant les abus commis sur les enfants par la thérapie transgenre. Le film montre la souffrance d’une fillette, qui a pris le nom de Leo, qui a subi de graves préjudices en subissant une transition.
La mère de la fille, Natalie, se souvient que « Leo était petite quand elle a voulu devenir un “il”. J’ai pensé que puisque c’était son souhait, je devais l’accepter. Tout le monde a dit que Leo était courageux de faire son coming-out [en tant que transsexuel], et que je devais être fière de lui. »
En conséquence, Natalie a emmené sa fille à l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm pour la procédure. Selon le Daily Mail, Leo a commencé à tenter de changer de sexe à l’âge de onze ans.
Dans le cadre du traitement, on lui a administré des bloqueurs de puberté afin de stopper son développement normal en tant que femme. Malheureusement, ces produits ont eu des effets secondaires graves et inattendus. Après son traitement, Leo a commencé à souffrir de lésions du squelette et de retards de croissance. Elle a également souffert de fractures vertébrales et d’ostéopénie, un état dans lequel les os sont affaiblis et plus enclins à se briser.
Deux des vertèbres de Leo ont changé de forme, et ses os sont devenus poreux. Les tests de densité osseuse et des radiographies de Leo ont été montrés à Ola Nilsson, le principal spécialiste suédois des hormones infantiles.
« Il semble que ce patient ait des fractures vertébrales, et c’est grave », a rapporté Ola Nilsson. « Il y a des raisons de s’inquiéter. Si vous êtes sous bloqueurs de puberté pendant une longue période, il y a un risque de lésions osseuses. »
Lire la suiteUne mère donne un puissant témoignage expliquant comment l’idéologie LGBT a conduit sa fille au suicide
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
17 mars 2022 (LifeSiteNews) — Une mère a pris la parole lors d’une conférence organisée par Heritage Foundation pour raconter comment le programme LGBT du système scolaire et du gouvernement a conduit sa fille adolescente au suicide.
Dans une présentation sincère le 7 mars, Abigail Martinez, une mère américaine, a décrit comment le gouvernement et le système scolaire public ont endoctriné sa fille en lui faisant croire qu’elle était un garçon « transgenre ». Mme Martinez a expliqué que la pression exercée sur sa fille pour qu’elle adopte le mode de vie LGBT a conduit le Department of Children and Family Services (DCFS) à la retirer du foyer des Martinez et a abouti au suicide de l’adolescente.
Au début de son discours, Mme Martinez a expliqué que sa fille avait été, en grandissant une petite fille très féminine, presque stéréotypée, qui aimait se déguiser et pratiquer d’autres activités traditionnellement féminines.
Après avoir subi une période d’intimidation, la fille de Mme Martinez a commencé à montrer des « signes de dépression » au collège. Lors du passage de son enfant au lycée, son humeur dépressive n’a fait qu’empirer, ce qui a amené Mme Martinez à demander à l’école de « garder un œil » sur son enfant.
Mme Martinez raconte qu’à son insu, sa fille a fini par fréquenter le groupe « LGBT » de l’école et est rentrée à la maison en expliquant qu’elle était désormais un « garçon ». Mme Martinez a déclaré qu’elle savait qu’une soi-disant transition ne réglerait pas le problème et que sa fille avait un problème de « santé mentale » et non d’identité sexuelle.
Lire la suiteVoici pourquoi l’euthanasie est un crime contre la vie particulièrement maléfique

Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fxquadro/Adobe Stock
5 mars 2022 (LifeSiteNews) — Le suicide assisté a fait l’objet d’une attention accrue ces derniers temps dans la législation de divers pays occidentaux. En Italie, la Cour constitutionnelle vient de confirmer les lois du pays contre l’euthanasie en rejetant un référendum visant à légaliser le suicide médicalement assisté qui aurait été soumis à un vote populaire.
1,2 million de signatures avaient été recueillies en faveur de ce référendum. Deux membres de l’Académie pontificale pour la vie ont écrit publiquement en faveur du référendum, tandis que d’autres membres et le Saint-Siège ont pesé contre.
En Californie, une plainte vient d’être déposée pour contester une loi qui oblige les médecins à participer au suicide assisté si un patient le leur demande. Ce ne sont là que quelques exemples récents.
Face à cette attention publique sur la question, nous, chrétiens impliqués dans la vie publique, dont le devoir est de sauvegarder et de promouvoir des lois justes selon les principes de la foi, ferions bien de considérer la malice particulière de ce crime contre la vie. La malice spéciale ou unique à laquelle je fais référence découle d’un élément qui est souvent considéré comme atténuant le mal du crime, à savoir le consentement éclairé du patient.
L’euthanasie est souvent présentée comme un acte de miséricorde ou de compassion, soulageant une personne d’une souffrance inutile et non désirée. Ses partisans cherchent à la justifier davantage par le fait que le consentement éclairé de la personne a été obtenu, comme c’est la pratique dans toutes les procédures médicales majeures. De cette manière, il apparaît que les exigences de la justice et de la charité sont satisfaites, et qu’agir autrement serait un échec pour les deux.
La première vérité morale fondamentale qui est niée dans une telle conception du suicide assisté est que cet acte est essentiellement et objectivement le meurtre d’une personne innocente, qui n’a commis aucun crime méritant la mort. Cela en fait essentiellement un acte de meurtre, par définition. La raison pour laquelle un tel acte est accompli — pour soulager la personne de sa souffrance actuelle — ne change rien à ce qui est fait. La personne est toujours assassinée. Une personne innocente est toujours tuée. Cet aspect fondamental de l’euthanasie est facilement reconnu par ceux qui s’y opposent.
Lire la suiteUn médecin ontarien : les patients âgés demandent l’euthanasie à cause de l’isolement dans lequel ils sont plongés…

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Un médecin ontarien pointe du doigt les effets dévastateurs de l’isolement forcé, spécialement chez les personnes âgées qui le sont le plus. Ces derniers, auxquels on refuse l’assistance ou la visite de leurs proches, sous prétexte de limiter la « propagation » d’un certain virus, souffrent de cet isolement inhumain, au point de demander l’euthanasie.
Au fait, il est intéressant (ou terrifiant, au choix) de constater que le gouvernement Trudeau a légalisé l’euthanasie des personnes uniquement atteintes de maladies mentales, cet aspect de la loi sur l’euthanasie devant prendre effet après deux ans de consultations en commission parlementaire, destinée à régler les modalités de l’euthanasie pour raisons mentales. Mais poursuivons.
« Fatigués d’être si seuls » rapporte le Dr Justine Amaro, selon LifeSiteNews :
Le docteur Justine Amaro a déclaré que certains de ses patients lui ont demandé le suicide assisté. Ce n’était pas pour une quelconque maladie physique ; les patients étaient « simplement fatigués d’être si seuls ».
Elle raconte avoir rencontré un patient âgé qui lui a demandé le suicide assisté. « Je me suis littéralement assise pour écouter une personne âgée qui m’a suppliée de lui procurer l’aide médicale à mourir, dit-elle, parce qu’elle préférait mourir plutôt que de continuer à vivre ainsi isolée. »
« Cela me brise le cœur de voir des gens ressentant littéralement qu’ils préféreraient mettre fin à leur vie plutôt que de continuer à vivre de manière isolée », poursuit-elle.
Beaucoup de personnes avec des problèmes mentaux à cause du confinement :
« Notre service est actuellement rempli de patients souffrant de problèmes de santé mentale », déclaré Amaro à CBC News. Selon Amaro, ces patients n’avaient pas d’antécédents de tels problèmes, mais sont arrivés avec des crises de santé mentale nouvelles pour eux. Certains ont même souhaité se suicider, ne voulant plus vivre à cause du confinement continu. C’était particulièrement le cas des personnes âgées.
Plus de problèmes mentaux qu’auparavant :
Mme Amaro a également souligné qu’elle n’avait jamais vu autant de patients souffrant de problèmes de santé mentale au cours de ses 17 années de travail comme urgentologue. « L’isolement social, dit-elle, fait payer un lourd tribut à chacun d’entre nous ».
Par-dessus le marché, plusieurs patients voient certains de leurs soins être retardés, de sorte qu’ils finissent par mourir faute de soins :
En outre, de nombreux patients se voient refuser des services de soins de santé essentiels. Selon Amaro, un patient est entré en choc infectieux dû à une infection de la vésicule biliaire. « Il était en train de mourir d’un problème potentiellement mortel qui, si le patient s’était présenté plus tôt, aurait pu être traité », affirme-t-elle.
Ajoutez à cela qu’en Ontario, Doug Ford a renforcé les mesures « sanitaires », ordonnant que la police contrôle les allées et venues de ses administrés, qui, s’ils n’ont pas de raison « valable » de sortir, peuvent se voir gratifier d’une amende s’élevant à un montant intéressant… M. Ford prépare là une vague encore plus notoire de maladies mentales.
Bref, on prétend « sauver des vies », mais on fait en fait souffrir des centaines de milliers de personnes au point qu’elles en ont des problèmes mentaux, et que nombre d’entre elles désirent mourir.
Euthanasie : les excellents rappels du Cardinal Willem Eijk

Le cardinal Willem Jacobus Eijk (au centre), archevêque d'Ultrecht.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pepijntje/Wikimedia Commons
Le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d’Ultrecht aux Pays-Bas, exprimait son inquiétude dans une entrevue avec CNA le 24 septembre devant la progression de la culture de mort, et plus particulièrement de l’euthanasie, au milieu de la société néerlandaise. L’on s’attend en effet à ce que l’accès à l’euthanasie soit étendu aux personnes qui « estiment tout simplement que leur existence est parvenue à son terme », explique le cardinal, et à ce que les cas d’euthanasie atteignent environ les 12 500 annuellement, soit plus de 8 % des causes de décès aux Pays-Bas, aux alentours de 2028, rapporte la FSSPX.News.
Mgr Eijk déplore qu’au cours des cinq dernières décades le respect de la vie se soit inéluctablement dégradé, ce qui se vérifie dans le cas de l’euthanasie, selon la FSSPX.News :
« Car, une fois qu’on accepte le suicide afin de pallier une souffrance jugée intolérable, on est tenté de l’autoriser aussi dans le cas d’une souffrance qui l’est de moins en moins ».
Le haut prélat, abordant la question de l’accompagnement des personnes choisissant l’euthanasie, rappelle que le prêtre ne peut rester auprès celui-ci au moment de cet acte, d’après la FSSPX.News :
Mgr Eijk rappelle enfin qu’un clerc ne saurait demeurer auprès d’un malade subissant une euthanasie. Un tel malade devrait se voir refuser les funérailles publiques, car « le défunt a violé cette valeur essentielle qu’est la conservation de sa propre vie, ce qui est un péché grave et irréversible, commis juste avant sa rencontre éternelle avec son Créateur ».
« La bonne pastorale face à une personne qui veut se suicider ainsi, exige que le prêtre lui dise clairement que la valeur intrinsèque de la vie humaine est violée par l’euthanasie », résume le cardinal.
La défense de la vie face aux avancées de l’euthanasie présente un autre vaste champ de bataille, montrer à la société l’importance de la souffrance de l’homme par rapport au Christ, souligne le cardinal, selon la FSSPX.News :
Convaincre la société civile que la souffrance peut avoir un sens lorsqu’elle est vécue à la lumière de la foi dans le Christ : « Jésus se charge lui-même de la croix de celui qui décide de participer à Sa souffrance. »
« Le malade peut alors offrir sa souffrance pour ses proches, ses amis, ou toute autre personne, afin que Dieu leur donne la grâce dont tous ont besoin afin de porter leur croix, ou de se convertir au Christ, pour parvenir à la vie éternelle », conclut le cardinal.
Au passage, le Vatican a récemment publié un document intitulé Samaritanus Bonus qui réaffirme la malice intrinsèque de l'euthanasie :
« L'euthanasie est donc un acte intrinsèquement mauvais, quelles que soient l'occasion ou les circonstances. L'Église a déjà dans le passé affirmé de manière définitive « que l'euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite ; elle est transmise par la Tradition de l'Église et enseignée par le Magistère ordinaire et universel » (V. 1.).
L’American Journal of Psychiatry corrige une étude en faveur de la transition

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/Freepik
L’American Journal of Psychiatry a corrigé une étude mettant sous un éclairage favorable les opérations de transition, les conclusions de la correction montrent que les données employées ne confirment en rien la théorie selon laquelle les opérations de « changement de sexe » amélioreraient la santé mentale des patients. Une étude antérieure, étudiant les mêmes données, va en sens inverse de la première et souligne que le taux de suicide chez les transgenres opérés est dix fois supérieur à celui de la population en général, rapporte le Ruth Institute :
« Nous sommes heureux que l’American Journal of Psychiatry ait publié une correction publique, chose rare, d’erreurs graves contenues dans une étude qu’elle a publiée en octobre dernier, promouvant la chirurgie dite de changement de sexe », déclare le révérend Paul Sullins, docteur en médecine, associé principal de recherche du Ruth Institute.
« Le Journal reconnaît maintenant que, contrairement à ce qui avait été rapporté précédemment, l’étude ne montre pas que les personnes qui subissent une telle opération eussent une amélioration de leur santé mentale. Plus précisément, elle ne montre pas que ces patients fussent moins susceptibles de souffrir de troubles de l’humeur et de l’anxiété, sur la base de rapports faisant état d’une diminution des hospitalisations ou de la consommation de médicaments sur ordonnance », explique le Dr Sullins.
« Les auteurs de l’étude ont cherché à générer (selon leurs propres termes) un soutien aux politiques qui garantissent la couverture des traitements confirmant le genre [pas le sexe], en ignorant de nombreux éléments provenant des données qui invalident cette conclusion. En fait, une étude antérieure, plus rigoureuse, des mêmes données avait montré que le risque de suicide à la suite d’une opération de changement de sexe était plus de 10 fois supérieur à celui de la population générale. Sept groupes d’universitaires ont remarqué cet écart et ont écrit des lettres critiques à la revue, soulignant les biais et les faiblesses de la nouvelle étude. La conclusion corrigée de l’étude était à l’opposé de ce qui avait été initialement énoncé ».
Une femme paralysée, morte de faim et de soif selon sa demande, avec l’accord du Curateur public du Québec
![]()
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Chanikarn Thongsupa/Rawpixel
La Presse rapportait il y a quelques jours le cas d’une femme paralysée, morte de faim et de soif suite à son refus de manger et de s’hydrater dans le but de mourir.
Cette décision a été approuvée par le Curateur public du Québec, à défaut de permettre à cette femme de se faire euthanasier car cette dernière ne répondait pas aux critères d’admission à la piqûre mortelle. Selon les mots de Philippe Teisceira-Lessard, dans La Presse :
Cesser complètement de boire et de manger. C’est la seule solution qui restait à Fatima Gossa pour s’échapper de son corps, laissé paralysé par une agression conjugale violente.
Vous me pardonnerez si je suis un peu perplexe devant ce paragraphe qui comprend plusieurs concepts. Si, pour M. Teisceira-Lessard, mourir c’est « s’échapper de son corps » cela implique donc que la personne continue de vivre puisqu’elle sort du corps au lieu de disparaître avec — sortir n’est pas disparaître. Donc, « s’échapper de son corps » indique que l’on continue de vivre en tant qu’être immatériel ou âme.
Mais s’il est question d’âme, où se rend-elle ? Le mode de mort qu’elle aura choisi lui permettra-t-il de vivre sereinement dans l’au-delà ? Selon la foi catholique, il y a de forts risques que cela ne soit pas le cas — mais c’est à Dieu de juger chaque cas particulier et non à nous. Il faudrait par conséquent que le journaliste, qui laisse planer sa sympathie dans son article par rapport à la décision de Mme Gossa, développe le côté moral de la question.
Cependant, si M. Teisceira-Lessard souscrit plutôt a une vision matérialiste de l’Homme, je préférerais qu’il ne se lance pas en des envolées poétiques aux échos pseudo-mystiques, mais utilise plutôt un style qui indique qu’il a la tête bien enfoncée dans le sable… ou dans la matière.
Laissons là les considérations sur les fins dernières et le matérialisme, et revenons à cette mort tragique.
Lire la suiteUne Britanno-Colombienne demande le suicide assisté pour cause d’isolement dû au confinement

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
Rob Munro rapporte sur l’Infonews de Kelowna qu’une femme de Colombie-Britannique, Shirley Turton âgée de 78 ans, a demandé à sa famille de lui procurer le suicide assisté, parce qu’elle se sent « enfermée dans une prison de soins de longue durée » à cause du [confinement supposément anti*] COVID-19.
Munro rapporte donc que la fille de Shirley Turton a déclaré que sa mère n’était pas en phase terminale mais qu’elle y est rendue :
Elle est déprimée, n’a pas envie de manger et ne peut même pas porter un verre d’eau à ses lèvres, mais surtout elle est seule.
Mme Turton a une famille attentionnée :
Lire la suiteAvant le confinement du COVID-19 en mars, la famille avait engagé une aide privée qui emmenait Mme Turton sortir, lui faisait couper les cheveux et autres choses du genre trois jours par semaine. Les membres de la famille lui rendaient régulièrement visite et l’emmenaient à la ferme de sa fille Molgat, à la plage, pour regarder les petits-enfants jouer dans l’eau, ou lui apportaient des repas maison.
Après que la famille eût été exclue, ils essayèrent de tenir des réunions sur zoom, mais Mme Turton n’arrivait pas à tenir la tablette. Une aide-soignante le déposait sur ses genoux et quittait la pièce. Mme Turton regardait au plafond et autour dans sa chambre pour essayer de comprendre d’où venaient les voix.
Ils ne pouvaient la visiter qu’en regardant à travers une fenêtre ou une clôture en fer forgé, mais, dit Molgat, cela leur donnait l’impression d’être en prison et, comme la voix de Mme Turton est si faible et qu’elle se trouvait à vingt pieds de distance, la conversation n’était pas praticable.