Suède : euthanasie dans les maisons pour personnes âgées, protocoles eugéniques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : prostooleh/Freepik
En Suède, comme dans d’autres pays, le gouvernement a émis des protocoles pour le tri des personnes afin, prétendait-il, d’éviter l’engorgement des hôpitaux devant la « pandémie » coronaviresque. Mais, non seulement les hôpitaux n’ont pas été submergés mais cela a donné que des médecins de résidences pour personnes âgées prescrivaient aux malades un mélange « palliatif » de médicaments, au lieu d’oxygène, ce qui amenait ou accélérait leur mort par suffocation, selon LifeNews :
« Les gens étouffaient, c’était horrible à regarder. Un patient me demanda ce que je lui donnais quand je lui faisais l’injection de morphine, et je lui ai menti », a déclaré Latifa Löfvenberg, une infirmière. « Beaucoup sont morts avant leur heure. C’était très, très difficile ».
Aura-t-on compter ces décès, pour ceux qui avaient le coronavirus, dans le nombre des victimes du coronavirus quand il aura en fait été tué par un mélange de produits ? Précisons que la moitié des décès attribués au coronavirus en Suède sont survenus dans des résidences pour personnes âgées.
De la place dans les hôpitaux :
« Ces directives ont trop souvent eu pour conséquence que les patients âgés se sont vus refuser des traitements, même lorsque les hôpitaux fonctionnaient en dessous de leur capacité », selon les critiques qui se sont adressées à la WSJ. « Le taux d’occupation des unités de soins intensifs du pays, par exemple, n’a pas encore dépassé 80 %, selon les responsables gouvernementaux ».
« Les salles de soins intensifs étaient relativement vides », a déclaré le Dr Cecilia Söderberg-Nauclér, de l’hôpital universitaire de Karolinska. « Les personnes âgées n’ont pas été amenées à l’hôpital — on leur donne des sédatifs mais pas d’oxygène ni de soins de base ».
Yngve Gustafsson, spécialiste en gériatrie à l’université d’Umeå, a déclaré au BMJ que la proportion de personnes âgées aux soins respiratoires dans tout le pays était plus faible qu’à la même époque un an auparavant, même si les personnes de plus de 70 ans étaient les plus touchées par le Covid-19. Il s’est lui aussi dit horrifié par la pratique des médecins qui prescrivent par téléphone un « cocktail palliatif » aux vieillards malades dans les maisons de soins.
« Il arrive souvent que les personnes âgées reçoivent de la morphine et du midazolam, qui inhibent les voies respiratoires », a-t-il déclaré au journal Svenska Dagbladet.
Je trouve que l'on abuse du terme « palliatif » qui n'est en aucun cas un synonyme d'euthanasie.
Comme une exécution :
Et s’exprimant dans le quotidien Aftonbladet, un autre journal, il a été plus précis :
Dans les maisons de retraite, en principe, seuls les soins palliatifs sont prescrits, ce qui signifie que vous recevez de la morphine, du midazolam et de l’haldol pour éviter les nausées et les vomissements provoqués par la morphine. Il s’agit d’un traitement qui conduit certainement à la mort à près de 100 %. Donner à la fois du midazolam et de la morphine inhibe la respiration. Si vous avez du mal à respirer, vous subissez rapidement un tel manque d’oxygène que vous en mourez.
Est-ce que c’était de l’euthanasie ? Gustafsson est franc. Oui, il a dit. « Oui, je pourrais presque imaginer utiliser des mots encore plus forts. C’est la même chose que pour des personnes qui se font exécuter. C’est en gros une méthode efficace à 100 %, un peu comme la chaise électrique. C’est à peu près aussi efficace ».
Dénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).
Les cas d’adolescentes qui croient être « garçons » montent en flèche en Suède
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image : geralt/Pixabay
28 février 2020 (LifeSiteNews) — Ces chiffres sont tout simplement stupéfiants : selon le Conseil suédois de la santé et de la protection sociale, on a enregistré une hausse de 1 500 % des diagnostics de dysphorie de genre — des filles croyant être garçons — parmi les adolescentes entre 13 et 17 ans. Selon le Guardian, cette augmentation des chiffres reflète un changement de l’opinion publique sur le transgenrisme qui a rendu beaucoup de gens plus ouverts à l’idée de permettre aux jeunes de subir une opération de « réassignation de genre ».
Selon les critiques, cette hausse a été énormément accentuée par le fait qu’en 2018, sous la pression des militants LGBT, le gouvernement suédois a introduit un projet de loi qui éliminerait la nécessité du consentement parental, réduirait l’âge minimum pour les opérations de « changement de sexe » de 18 à 15 ans et, dans certains cas, permettrait à des enfants encore plus jeunes de transiter. En réponse, certains professionnels de la santé — dont un prestigieux psychiatre — ont averti que mener l’opération soi-disant de changement de sexe sur des enfants était, en substance, une expérience aux conséquences inconnues.
La Suède n’est pas le seul pays à avoir connu une augmentation soudaine du nombre d’enfants et d’adolescents — principalement des filles — s’identifiant comme membres de l’autre sexe. En dix ans, le Royaume-Uni a connu une augmentation de 4 000 % du nombre d’enfants souhaitant « changer » de sexe, passant de 97 en 2008 à 2 510 en 2017-2018. Le même phénomène se produit au Canada, aux États-Unis et en Australie. Certains experts ont déjà souligné que le transgenrisme fonctionnait comme une contagion sociale, mais les militants LGBT insistent sur le fait qu’il y a toujours eu des milliers et des milliers d’enfants nés dans le mauvais corps, qui doivent devenir des patients médicaux à vie et subir des traitements hormonaux et des opérations sans fin.
Il y a eu au moins une certaine réaction dans les médias suédois, notamment un documentaire télévisé mettant en lumière un homme qui regrette sa transition et se concentrant sur l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm, qui a été décrié pour avoir « transitionné » des mineurs à la hâte, et qui a même pratiqué des doubles mastectomies sur des filles de 14 ans seulement. En outre, notait le Guardian, des histoires tragiques ont commencé à faire surface.
Au même moment, le magazine Filter a présenté le cas de Jennifer Ring, une femme transsexuelle de 32 ans qui s’est pendue quatre ans après son opération. Un expert en psychose, à qui son père, Avi Ring, a montré son journal médical, a déclaré qu’elle avait montré des signes évidents de psychose au moment où elle a cherché à se faire soigner pour la première fois pour la dysphorie de genre. En effet, la première clinique à laquelle elle s’était adressée avait refusé de la traiter, invoquant des signes de symptômes de schizophrénie et l’absence d’antécédents de dysphorie de genre. Mais l’équipe de Karolinska est allée de l’avant. « Karolinska ne renvoie personne ; pratiquement 100 % des patients obtiennent leur changement de sexe », affirmait Ring.
En réponse à ces réactions, le gouvernement suédois a reporté le projet de loi abaissant l’âge minimum pour l’opération de « changement de sexe » et a demandé au Conseil de la santé et de la protection sociale de réexaminer les données à la lumière des récentes critiques. Le rapport du Conseil devrait être publié le 21 mars et, dans l’intervalle, l’Agence d’évaluation des technologies de la santé suédoise a été chargée par le gouvernement d’examiner les raisons pour lesquelles tant d’adolescentes souffrent de dysphorie de genre. Parmi les adolescentes qui ont déclaré souffrir de dysphorie de genre, 15,2 % ont déclaré être autistes, 28,9 % ont déclaré être dépressives, 19,4 % ont déclaré être atteintes de TDAH et 32,4 % ont une forme ou une autre de trouble d’anxiété.
À mettre au crédit du Guardian, il a souligné le fait que les critiques sont maintenant plus fortes et plus nombreuses, citant l’expérience de plusieurs détransitionnistes et les avis d’un certain nombre d’experts invitant à la prudence. Depuis plusieurs années, les pays se sont précipités tête baissée dans cette vaste expérience sociale à l’instigation du mouvement LGBT, ignorant les appels à la retenue, diabolisant comme « transphobe » quiconque tentait de critiquer les « changements de sexe » ou l’hormonothérapie destinés aux mineurs, et déclarant que les féministes et les militants homosexuels qui avaient aussi des préoccupations étaient aussi des fanatiques. Il semble que l’ampleur de cette expérimentation et le nombre croissant de voix offrant une alternative, et contant leur expérience — souvent tragique — du mouvement transgenre, obligent aujourd’hui les gens à s’arrêter et à réfléchir à ce qu’implique ce que nous faisons.
Pour le bien de milliers d’adolescents et d’adolescentes qui ont été emportés par ce phénomène social, je l’espère vraiment.
Voici pourquoi la Suède a interdit la GPA
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : PxHere — Mise à jour 09/09/2019
La « Gestation pour autrui » (GPA), autrement appelée la « Maternité de substitution », est interdite en Suède depuis 2016. Pour quelles raisons le gouvernement de ce pays a-t-il posé ce geste, alors que la tendance maintenant dans plusieurs pays (dont le Canada) est d'aller vers un usage commerciale de la pratique ? À l'époque, une enquête gouvernementale avait été menée afin d’approfondir la connaissance des faits liés à cette pratique. Les résultats ne sont en rien reluisants. D’après Tradfem (un site féministe…), qui parlait du rapport présenté au gouvernement avant que celui-ci n'interdît la GPA :
Aucun pays [civilisé] n’autorise la vente d’êtres humains, alors pourquoi la maternité de substitution est-elle encore légale ? Même quand elle est « altruiste », la société en paie le prix.
Les méfaits de la GPA, selon Tradfem :
Depuis les débuts de cette industrie commerciale à la fin des années 1970, elle est truffée de scandales et de cas d’exploitation et de violences. De l’infâme affaire « Baby M » — dans laquelle la mère a changé d’avis et a été contrainte, en pleurs, à se départir de son bébé — au milliardaire japonais qui a commandé 16 enfants dans différentes cliniques thaïlandaises, on assiste à une marchandisation totale de la vie humaine : cliquez, choisissez la race et la couleur des yeux, payez, puis faites-vous livrer votre enfant.
Il y a aussi le cas récent de la mère porteuse étatsunienne qui est décédée ; ou encore les futurs parents qui ont refusé d’accepter un enfant handicapé et ont essayé de faire avorter la mère porteuse ; sans parler des usines à bébés omniprésentes en Asie.
Une enquête gouvernementale, ses résultats et les conséquences logiques que devrait en tirer le parlement, continue Tradfem :
… la Suède a pris fermement position contre la maternité de substitution. L’enquête gouvernementale à ce sujet a publié ses conclusions, que le Parlement devrait approuver plus tard cette année. Il s’agit notamment d’interdire toute maternité de substitution, qu’elle soit commerciale ou altruiste, et de prendre des mesures pour empêcher les citoyens de fréquenter dans ce but des cliniques situées à l’étranger.
La GPA, bien que présentée comme belle, éventuellement altruiste, et désirable, elle n’en cache pas moins une réalité sordide, un marché où l’on vend de la chair humaine : « Une industrie dans laquelle les bébés sont fabriqués sur mesure pour répondre aux désirs des riches de ce monde. Une industrie où la mère n’est plus rien, privée même du droit d’être appelée “maman”, alors que le client a tous les pouvoirs », rappelle l’article.
Nos sociétés occidentales n’ont pas répugné à commencer à sous-traiter la production de bébés à des pays plus pauvres, une manie sans doute contractée avec l’habitude de faire fabriquer là-bas à bas prix les objets que nous utilisons. L’article continue, expliquant que la « GPA altruiste » n’existe dans les faits quasiment pas :
L’enquête menée en Suède réfute cet argument. Rien ne prouve, selon ses conclusions, qu’une légalisation de la maternité de substitution « altruiste » battrait en brèche l’industrie commerciale. En fait, l’expérience internationale indique le contraire — les citoyens de pays comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, où la maternité de substitution est répandue, sont majoritaires parmi les acheteurs étrangers qui sévissent en Inde et au Népal. L’enquête révèle également des indices que les mères porteuses dites altruistes demeurent payées sous la table, comme c’est le cas en Grande-Bretagne. Selon les enquêteurs, on ne peut simplement pas s’attendre à ce qu’une femme renonce à ses droits à l’égard d’un bébé qu’elle n’a encore ni vu ni côtoyé [sauf en elle-même] — cela dénote en soi une pression excessive.
La GPA ne pourra jamais être bonne, car elle introduit le technicien dans l’œuvre de Dieu, elle sépare la procréation du cadre du mariage, elle arrache un enfant à la mère qui la porté pendant neuf mois ; elle fait de l’enfant un objet et elle marchandise le corps de la femme et de l’enfant.
Un père chrétien fuit la Suède avec ses trois filles : elles avaient été placées dans une famille musulmane
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
Le père, chrétien, d’origine russe, s’était fait enlever ses filles par les services sociaux de Suède, sous un prétexte passablement futile, pour les voir être placées dans une famille d’accueil musulmane ! Un an après le début de ce drame, le père décida de s’enfuir avec ses filles en Russie. La famille fut arrêtée à l’aéroport de Varsovie en Pologne, aussi, le père demanda l’asile en sol polonais et obtint gain de cause.
Denis Lisov s’était installé en Suède voilà sept ans. En 2017, sa femme tomba malade et les services sociaux suédois décidèrent de retirer leurs trois jeunes filles, prétextant que M. Lisov n’avait pas d’emploi à temps plein et par conséquent était incapable de prendre soin de ses filles. Celles-ci furent placées dans une famille d’accueil musulmane, les Lisov gardant officiellement la garde de leurs filles, mais ne pouvant les voir que 6 h par semaine. Extrait de Sputnik News :
Selon Babken Khanzadyan, qui représente les Lisov, ils n’ont pas eu la possibilité de défendre leurs droits et les filles ne voulaient pas y rester [dans la famille d’accueil].
Après que ses filles eussent passé plus d’un an dans la famille musulmane, à environ 300 kilomètres de leur vrai père, Denis en eut assez. Il prit ses filles et décida de retourner en Russie. Cependant, il fut arrêté à l’aéroport de Varsovie, les autorités suédoises ayant signalé la disparition de ses filles. Par conséquent, il a plutôt demandé l’asile en Pologne.
Un tribunal polonais a jugé que le service social suédois avait violé une convention de l’UE qui interdit le placement des enfants dans des environnements culturels étrangers. La cour nota également que les droits de paternité de Lisov n’avaient pas été révoqués, c’est pourquoi les enfants pouvaient rester avec leur père.
« Les enfants ont un lien très fort avec le père, et quand je leur ai parlé, ils m’ont dit qu’ils voulaient rester avec leur père et l’aimaient, et qu’ils ne voulaient pas être séparés de lui », a dit la juge Janeta Seliga-Kaczmarek, citée par Samhällsnytt.
Selon Lisov, les plus jeunes filles ne comprenaient rien, mais l’aînée avait du mal à s’adapter à l’environnement difficile de la famille musulmane.
Le ministre de la Sécurité sociale de Suède insinue que la politique familiale hongroise rappelle le nazisme
Annika Strandäll, ministre de la Sécurité sociale de Suède.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : EU2017EE Estonian President/Flickr
Et pourtant, la Hongrie possède une excellente politique familiale… c’est à n’y rien comprendre. Le ministre d'État pour la Famille et la Jeunesse de Hongrie, Katalin Novák, lui a répondu en mettant les points sur les i. Extrait d’About Hungary :
Votre Excellence, ministre Strandhäll,
J’ai été choquée d’apprendre que sur Twitter, vous avez affirmé que le plan d’action pour la protection de la famille, annoncé dimanche dernier par le Premier ministre Viktor Orbán, rappelle les années trente de l’Allemagne et que notre gouvernement exploite les Hongroises.
En tant que ministre d’État pour la Famille et la Jeunesse, je rejette fermement vos accusations. Il est également inusuel et hostile qu’un membre d’un gouvernement européen condamne un autre gouvernement européen pour ses politiques internes de cette manière et dans ce style sans au moins s’informer et utiliser les voies diplomatiques traditionnelles auparavant.
[…]
En Hongrie, nous croyons que les familles fortes sont la base de notre communauté. Nous avons mené une gouvernance favorable à la famille et obtenu les deux tiers de la majorité parlementaire trois fois de suite lors d’élections générales démocratiques. Les citoyens hongrois ont maintes fois exprimé leur volonté et nous ont autorisés à mettre un terme à la migration illégale à nos frontières, à ne pas laisser entrer en masse des migrants économiques, mais à donner aux femmes et aux hommes hongrois les moyens d’avoir autant d’enfants qu’ils le souhaitent et de les avoir dès qu’ils le souhaitent. C’est pourquoi nous avons introduit une série de mesures en faveur de la famille qui sont fortement soutenues par les Hongrois. Notre intention est de donner la liberté de choix aux femmes et aux hommes hongrois.
Il est inacceptable que vous compariez la Hongrie à l’Allemagne nazie. Je rejette fermement cette [comparaison] au nom de notre pays.
Votre Premier ministre Stefan Löfven a déclaré lors d’une conférence que la question la plus importante des élections européennes de mai sera la lutte contre l’extrémisme de droite et le nationalisme. Il a également mentionné que les sociaux-démocrates européens sont capables d’arrêter ces extrémistes. J’ajouterai que la Hongrie a été citée à tort comme étant un pays extrémiste.*
*Il est à noter que le mot « extrémiste » est couramment utilisé de façon péjorative, dans le sens de « prêt à tout, » « violent, » « fanatique, » ce qui est assurément une façon de descendre quelqu’un ou tout un pays dans l’opinion générale. Cependant, si on utilise normalement ce mot (disgracieux), il désigne plutôt quelqu’un qui est prêt à aller jusqu’au bout d’une idée, d’une pensée, d’un raisonnement, quelqu’un cohérent avec lui-même et par conséquent logique, ce qui est bon en soi.
En Suède, bien qu'on puisse choisir sa plaque d'immatriculation, elle ne peut être chrétienne
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Bien que le christianisme ait notablement influencé l’histoire de la Suède, après des décennies de multi-culturalisme, de pluriconfessionnalisme, de dialogue interreligieux, de relativisme et d’invasion migratoire, cette nation scandinave a totalement apostasié ses racines chrétiennes. Se souvient-elle même qu’elle en a eues ?
Il est possible en Suède de personnaliser sa plaque d’immatriculation. Mais toutes les personnalisations ne sont pas permises. C’est ce que vient de découvrir un automobiliste, Cesar Kisangani Makombe, qui s’est vu refusé sa demande par le gouvernement suédois.
Makombe voulait inscrire sur sa plaque une inscription en l’honneur de sa foi religieuse : « Jésus-Christ ». Les services gouvernementaux des Transports ne lui ont même pas donné l’accord pour la simple parole « Jésus » ou « Christ ». Ils ont justifié leur décision en expliquant à l’automobiliste que :
« l’autorisation de modifier la plaque en question a été refusée parce que le requérant avait manifesté l’intention d’apposer sur la plaque des paroles au contenu visiblement offensant. L’autorité nationale des Transports retient en effet que des expressions reliées à une religion particulière sont susceptibles de blesser la sensibilité des fidèles d’autres cultes et celle des non-croyants ».
Devant l’aberration de cette motivation des fonctionnaires suédois, Kisangani Makombe accuse publiquement les autorités de Stockholm de « trahison des racines chrétiennes de la nation ».
« C’est paradoxal, a-t-il dit au quotidien local Göteborg Direkt, que la Suède, un pays chrétien représenté par un drapeau dans lequel trône une croix, considère offensive la figure de Jésus et, par conséquence, nie à des croyants le droit de manifester leur propre foi à travers une simple plaque d’immatriculation. C’est absurde !
Nos institutions sont en train de mener une vraie guerre contre l’identité chrétienne de la Suède. »
Les complications des avortements chimiques doublées : les avortements à domicile sont soupçonnés d’en être la cause
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV) — Photo : Pexels
Une étude universitaire suédoise de grande envergure sur les avortements chimiques révèle une forte augmentation des complications liées à cette procédure. Elles ont doublé en l’espace de six ans entre 2008 et 2015. Si l’étude publiée dans BMC Women’s Health n’apporte pas de certitude sur la cause de cette évolution, ses auteurs estiment qu’elle pourrait bien être liée au nombre croissant d’avortements médicaux désormais pratiqués à domicile plutôt que dans un environnement hospitalier.
Le taux de complications est passé de 4,2 % en 2008 à 8,2 % en 2015 pour les avortements par RU 486 au cours des 12 premières semaines de gestation.
L’étude réalisée en Suède s’est intéressée à toutes les femmes ayant eu recours à cette procédure en passant par l’hôpital Skaraborg : 4.945 avortements au total. En Suède, la procédure officielle pousse les médecins à recommander aux femmes d’absorber les « médicaments » abortifs (le professeur Jérôme Lejeune parlait plutôt de « pesticides anti-humains ») à la maison et surtout, d’en attendre les effets à domicile, là encore sans surveillance médicale.
Lire la suiteUne infirmière renvoyée pour avoir refusé de participer à des avortements se tourne vers les tribunaux
Ellinor Grimmark, sage-femme.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alliance Defending Freedom International
Une sage-femme chrétienne a porté plainte contre la Suède à la Cour européenne des droits de l’homme. Ellinor Grimmark a dû chercher un emploi dans un autre pays parce qu’elle a refusé de participer à des avortements. Après que les tribunaux suédois eussent refusé de reconnaître son droit d’objection de conscience, elle a demandé à la Cour européenne d’entendre son cas.
« C’est le désir d’aider à donner la vie qui motive en premier lieu le choix de carrière de nombreuses sages-femmes et infirmières. Au lieu de forcer ces sages-femmes, dont on a désespérément besoin, à quitter leur profession, les gouvernements devraient protéger les convictions morales du personnel médical », a déclaré Robert Clarke, directeur d’European advocacy de l’ADF International. « Le cas d’Ellinor va déterminer si les gens qui valorisent la vie dans tous ses stades de développement pourront poursuivre une carrière médicale dans le futur. La Suède a failli dans la protection du droit fondamental de conscience de cette sage-femme, droit garanti par le droit international. »
Trois cliniques ont refusé d’engager Grimmark, car elle ne voulait pas participer à des avortements, ceux-ci allant à l’encontre de ses convictions sur la dignité de la vie humaine. Le 12 avril 2017, la Cour d’appel de Suède sur le travail a refusé de protéger la liberté de conscience de Grimmark en déclarant que ses droits n’avaient pas été violés.
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