Ce qui est en cours aux Etats-Unis, une révolution ? Un texte et un appel à la prière de Steven Mosher
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (couleurs modifiées) : carac/Flickr
Je vous propose ci-dessous la traduction intégrale d’un tout récent article de Steven Mosher dans LifeSiteNews, où il dénonce l’utilisation d’escroqueries propres aux « Révolutions de couleur » dans l’actuelle élection présidentielle américaine, théâtre de fraudes massives où des milliers de votes « découverts » après la fin du scrutin profitent presque exclusivement à Joe Biden.
Steven Mosher est le premier sociologue américain à avoir pu se rendre en Chine pour constater l’œuvre de la révolution culturelle : il était alors athée et pro-avortement. L’assistance à un avortement forcé l’avait bouleversé ; il s’est converti à la religion catholique et, toujours spécialiste de la Chine, a également fondé le Population Research Institute qui lutte contre les entreprises malthusiennes de contrôle de la population à travers le monde. — J.S.
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Je sais que certains d’entre vous sont peut-être découragés, voire désespérés, du fait que Trump et tous ceux qui le soutiennent n’aient pas obtenu de victoire décisive le jour des élections. Mais les événements vont très vite maintenant. Nous avons besoin que chacun se remette debout et revienne dans le jeu. Votre pays a besoin de vous. Les bébés ont besoin de vous.
La première chose que chacun doit reconnaître est la gravité de la situation actuelle. Nous sommes en plein milieu de ce qu’on appelle la Révolution de couleur. Il s’agit d’un coup d’État soigneusement préparé, destiné à faire tomber notre république constitutionnelle et à la transformer en une chose qui eût été méconnaissable aux yeux de nos Fondateurs, et qui est hostile à nos libertés.
Cela signifie que ce qui vient de se passer n’était pas une élection « normale ». Il s’agissait plutôt d’une escroquerie planifiée à l’avance, utilisée par les révolutionnaires pour déterminer le nombre de voix dont ils avaient besoin pour faire pencher la balance en leur faveur. Ce nombre étant désormais connu — dans le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie — des bulletins de vote tardifs ont été « découverts » pour mettre leur candidat en tête. C’est ainsi que la gauche fonctionne dans des endroits comme le Venezuela. Il ne faut pas qu’elle puisse y réussir ici.
Lire la suiteCovid-19 : Des cardinaux et des évêques se joignent à un appel mondial pour dénoncer la répression des libertés fondamentales
Mgr Carlo Maria Viganò
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Nous rajoutons en bas, après l’article de Jeanne Smits, le texte de l’Appel pour l’Église et pour le monde, paru sur veritasliberavitvos.info ― A. H.
Les cardinaux Gerhard Müller, Joseph Zen et Janis Pujats ont signé un appel lancé à l’initiative de Mgr Carlo Maria Viganò « pour l’Église et pour le monde » rendu public ce jeudi 7 mai à 19 h 30. Des évêques et prêtres, de nombreux laïcs — médecins, universitaires, écrivains, juristes, responsables d’associations, journalistes, la liste provisoire est en fin d’article — ont d’ores et déjà également apporté leur soutien à cet appel qui veut dénoncer l’utilisation du « prétexte de l’épidémie de Covid-19 » pour violer les droits des citoyens et porter atteinte aux libertés fondamentales. Y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et d’aller et de venir.
(Addendum : Tard dans la soirée de jeudi, le cardinal Robert Sarah, mentionné comme signataire de l’appel, s’en est distancé par deux tweets. Je commente cela ici. La réponse de Mgr Viganò est ici.)
L’hebdomadaire Valeurs actuelles a publié l’intégralité de l’appel en ligne ici.
Ces limitations à la liberté en laissent présager d’autres, qui passent notamment par le « contrôle des personnes » et le « suivi de leurs mouvements ». Les signataires estiment qu’on peut craindre de voir l’utilisation de la « panique », les mesures de confinement et la crise économique profonde qui s’y associe conduire vers la création d’un « gouvernement mondial hors de tout contrôle » et des « répercussions sociales et politiques graves » dans les pays soumis à « ces formes d’ingénierie sociale ».
On ne s’étonnera pas de trouver parmi les signataires Mgr Athanasius Schneider, qui a déjà dénoncé avec vigueur la « dictature sanitaire » qui s’est mise en place.
Les signataires, parmi lesquels une dizaine de médecins italiens, soulignent d’ailleurs que cette « panique » est entretenue, alors que « les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus : de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié ».
Sur le plan médical, l’appel souligne également que des remèdes « efficaces, souvent peu coûteux », ont été « pénalisés » et invitent la communauté scientifique à veiller à ce que des « intérêts iniques » ne dictent les choix des gouvernements en la matière.
« Nous rappelons également, en tant que Pasteurs, que pour les Catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de fœtus avortés est utilisé », soulignent-ils. Des associations de bioéthiciens catholiques ont d’ores et déjà insisté pour que l’on évite l’utilisation de lignées de cellules souches ayant leur origine dans un bébé avorté en 1972, comme c’est le cas pour l’un des essais actuellement menés à Oxford.
Lire la suiteLa catastrophe du «contrôle de la population»
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits) — Photo : Maurício Mascaro/Pexels
J’ai été indignée, mais non stupéfaite, de trouver sur Boulevard Voltaire du 25 janvier un entretien de Nicolas Gauthier avec Alain de Benoist où celui-ci se fait le chantre de la dépopulation. Non pas stupéfaite, parce que ce discours malthusien et fondamentalement raciste sied bien à la « Nouvelle Droite » dont Alain de Benoist est aujourd’hui l’un des maîtres à penser (comme le temps passe !). Indignée, parce que contrairement au mot que l’on prête à Voltaire, je ne crois pas en la liberté de tout dire (qui aboutit toujours à faire taire ceux qui ne disent pas n’importe quoi). Mais puisque la liberté d’expression existe, et que vous êtes ici sur un blog pro-vie, allons-y pour une petite mise en lumière de ce que dit et sous-entend le propos d’Alain de Benoist.
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« Passé un certain seuil, toute augmentation en nombre entraîne un “saut qualitatif” qui se traduit par un changement de nature. Comme chacun le sait, la population mondiale augmente régulièrement, mais, surtout, elle augmente de plus en plus vite. Vers 1700, on comptait moins de 700 millions d’habitants sur Terre. En 1900, on en était à 1,6 milliard. Aujourd’hui, avec plus de 250 000 naissances par jour, on a dépassé les 7,7 milliards », affirme-t-il.
Admettons qu’il puisse exister un saut qualitatif lié au nombre : il reste tout de même à déterminer le seuil où celui-ci se constate. Alain de Benoist ne s’y risque pas. Il ne nous dit même pas ce qui aurait changé, ou va changer, de nature. L’homme lui-même ? Sa manière de vivre ? Sa valeur intrinsèque ? Sa morale ? Son éthique ? Sa place relative dans l’univers du vivant ?
Et relevons une erreur, et un non-dit. L’erreur est d’affirmer que la population mondiale augmente « de plus en plus vite ». En 1927, elle était de 2 milliards. Depuis, même si les chiffres augmentent, avec aujourd’hui l’ajout d’un milliard à peu près tous les quinze ans, la croissance n’est pas exponentielle. Elle est passée de 2,1 % par an en 1968 à 1,1 % aujourd’hui : autrement dit, elle a été divisée par deux.
La proportion de l’augmentation ne cesse de se réduire… tout comme le taux de fécondité mondial. Celui-ci était de 5 enfants par femme en 1965 ; en 2010 il n’était plus que de 2,5 enfants par femme, et il ne cesse de tomber : 2 432 enfants par femme en 2017. C’est à peine plus que le taux de remplacement des générations : 2,1 enfants par femme. Encore cela ne vaut-il que pour les pays développés. Dans les pays non développés, où la mortalité maternelle et infantile et celle des jeunes sont importantes, le taux effectif de remplacement des générations peut atteindre les 3,5 enfants par femme.
Aujourd’hui, 80 % de la population mondiale vit dans des pays où l’on compte moins de 3 enfants par femme, et une personne sur deux vit dans un pays où le renouvellement des générations n’est pas assuré.
Quant au non-dit, il tient au fait qu’une part non négligeable de la croissance globale est imputable au vieillissement de la population, lui-même lié à l’amélioration de l’espérance de vie (qui soit dit en passant met en évidence que globalement, on vit aujourd’hui dans de meilleures conditions de santé et d’environnement que lorsque l’humanité était moins, beaucoup moins nombreuse). Nous sommes aussi nombreux non parce que la procréation croît de façon exponentielle, mais parce que nous ne mourons plus comme des mouches. En 2018, pour la première fois de l’histoire, le nombre de personnes âgées de plus de 64 ans a dépassé celui des enfants âgés de moins de 5 ans au niveau global. Globalement, le nombre des jeunes devrait rester stable ou décroître d’ici à 2100, tandis que celui des 25-64 ans augmentera modérément, et que celui des 65 ans et plus progressera nettement plus vite. Le problème principal sera d’ailleurs la diminution de la part de la population active par rapport à cette masse de « retraités ».
Lire la suiteUn expert : « La victime est toujours en vie et respire » : prélèvement d’organes en Chine
Steven Mosher, fondateur et président du Population Research Institute.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
Rome, le 23 mai 2019 (LifeSiteNews) — Le gouvernement chinois prélève les organes de prisonniers vivants pour approvisionner son industrie lucrative de transplantation d’organes, a déclaré à LifeSiteNews un expert de premier plan sur la Chine.
Il appelle donc le Vatican à s’exprimer sur la question.
Steven Mosher, fondateur et président du Population Research Institute (Institut de recherche sur la population), s’est entretenu cette semaine à Rome avec John-Henry Westen, rédacteur en chef de LifeSiteNews (voir vidéo complète ici).
M. Westen s’est entretenu avec M. Mosher lors de la conférence de la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), les 20 et 21 mai, sur « La mort cérébrale : Une construction médico-légale : Preuves scientifiques et philosophiques ».
M. Mosher a déclaré que la Chine — grand premier mondial dans le domaine de la transplantation d’organes — est passée à une version « plus avancée » de sa pratique qui dure depuis des décennies et qui consistait en l’exécution des prisonniers pour leurs organes, et « actuellement à paralyser les victimes » afin d’extraire leurs organes alors qu’ils sont encore vivants.
La politique chinoise d’exécution de prisonniers pour leurs organes « a commencé sérieusement dans les années 1990, lorsque la secte bouddhiste connue sous le nom de Falun Gong a été arrêtée par centaines de milliers », précisa-t-il. « Nous avons commencé à recevoir d’horribles témoignages, racontés à la première personne, sur la façon dont certains prisonniers étaient pris et exécutés, spécialement pour leurs organes. »
« Au début, c’était assez grossier », explique Mosher. « Ils forçaient le prisonnier à s’agenouiller, lui tirait une balle dans la tête, puis ils avaient un véhicule d’urgence juste là avec une table d’opération, et ils prélevaient les organes — le cœur, la cornée, tous les organes précieux qui pouvaient être vendus pour des dizaines de milliers de dollars. »
« Les organes étaient ensuite placés dans des chambres froides et transportés dans des salles d’opération où ils pouvaient être transplantés », a-t-il dit.
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