Les pro-vie accueillent « Bébé 8 milliards » dans le monde : « Il n’est pas une malédiction, mais une bénédiction »
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : poplasen/Adobe Stock
16 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Des chefs de file pro-vie célèbrent la naissance de la 8 milliardième personne vivante dans le monde avec un message visant à contrer la rhétorique pro-avortement qui domine les médias grand public. Pour célébrer, plutôt que pleurer, la naissance d’un autre être humain, l’écrivain catholique Austin Ruse du Center for Family and Human Rights (C-Fam), ainsi que le président du Population Research Institute Steven Mosher et la fondatrice du Ruth Institute, Jennifer Roback Morse, ont lancé aujourd’hui un billet dans le Washington Times qui s’oppose au discours populaire en faveur de l’avortement.
« Bébé 8 milliards, bienvenue », disent-ils. « Bébé 8 milliards, garçon ou fille, brun ou jaune, noir ou blanc, n’est pas un handicap, mais un atout. Pas une malédiction, mais une bénédiction. Pour nous tous. » « En novembre prochain, un bébé sortira du ventre de sa mère, poussera son premier souffle et annoncera son arrivée dans le monde par un tout petit cri... Ce jour-là — le jour où notre planète deviendra le foyer de huit milliards d’êtres humains — marque une étape importante. Mais s’agit-il, sur le chemin ascendant de l’humanité que nous devrions célébrer, d’un jalon ou d’un avertissement de catastrophe imminente qui devrait nous désespérer ? »
L’annonce décrit les différentes réponses à cette question, en fonction de la personne à qui on la pose. Au cours des dix dernières années, « les contrôleurs démographiques du FNUAP [Fonds des Nations unies pour la population] et de Planned Parenthood n’ont pas changé de discours. Leur réponse est claire : ils auraient préféré que Bébé huit milliards ne naisse jamais. »
« Nous, en revanche, nous célébrons la naissance de Bébé 8 milliards », ont écrit les pro-vie. « Il est le signe de notre avenir, de notre espoir et de notre prospérité ».
Le message est signé « sincèrement » par Ruse, Mosher et Morse, entre autres.
Bien que les médias grand public encouragent le public à craindre l’arrivée d’un plus grand nombre de personnes dans le monde, le message pro-vie défend la dignité de chaque vie humaine et le fait qu’il y a suffisamment d’espace et de ressources pour chaque ajout à la famille humaine.
Lire la suiteLes experts en démographie préviennent que le monde doit craindre l’effondrement de la population, et non la surpopulation
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tomo/Adobe Stock
7 juin 2022 (LifeSiteNews) — Contrairement aux projections des Nations Unies, les démographes avertissent que des preuves récentes suggèrent que le monde se dirige vers un effondrement de la population, et non vers une ère de surpopulation.
Alors que les Nations unies prévoient que l’humanité continuera sur la voie d’une croissance démographique massive jusqu’en 2100, avec un pic à plus de 11 milliards, une étude démographique publiée dans The Lancet révèle que le monde n’est qu’à quelques décennies d’un déclin démographique brutal et conséquent.
Dans une étude publiée en octobre 2020 et intitulée « Fertilité, mortalité, migration et scénarios démographiques pour 195 pays et territoires de 2017 à 2100 : une analyse prévisionnelle pour l’étude sur le fardeau mondial des maladies », les chercheurs théorisent que la population humaine va continuer à croître jusqu’en 2064, pour atteindre environ 9,73 milliards d’habitants (actuellement, elle se situe autour de 8 milliards d’habitants), mais par contre, en raison des faibles taux de fécondité, la population devrait diminuer de plus d’un milliard d’habitants dans le reste du siècle.
L’étude, qui a récemment fait l’objet d’une large attention sur les médias sociaux, prévoit qu’en 2100, avec des taux de fécondité bien inférieurs au seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme, la Chine ne comptera plus que 773 millions d’habitants, contre 1,39 milliard actuellement. Une telle baisse représente une diminution de la population de près de 50 %.
Si la Chine devait connaître la plus forte baisse en chiffres bruts, des pays comme la Thaïlande, le Japon et l’Espagne connaîtront une réduction de leur population bien supérieure à 50 %.
Si l’on considère uniquement les taux de fécondité, sans tenir compte de l’immigration, de nombreux pays connaissent déjà un déclin démographique rapide.
En 2020, le taux de fécondité aux États-Unis était de 1,6 enfant par femme, contre 3,7 en 1960. Dans des pays comme le Japon et la Chine, ces chiffres sont encore plus bas, de 1,3 à 1,5 selon les sources.
À l’échelle mondiale, le taux de fécondité était de 5,2 en 1960 et se situe aujourd’hui à 2,4. D’ici 2100, ce chiffre pourrait se situer en dessous du seuil de remplacement de 2,1.
Selon Charles I. Jones, économiste à l’université de Stanford, la différence entre un taux mondial de 5,2 et un taux inférieur à 2,1 est la différence entre « une croissance exponentielle de la population et du niveau de vie et une planète vide, où les revenus stagnent et la population disparaît ».
Bien que le récit de la surpopulation ait beaucoup de succès dans les médias, en partie parce qu’il est soutenu par les soi-disant activistes du changement climatique et les institutions mondialistes comme l’ONU, beaucoup tirent la sonnette d’alarme sur l’avenir de l’humanité depuis des décennies, alors que les taux de fécondité continuent de baisser.
L’un de ces experts, Steven Mosher, président du Population Research Institute, écrivait déjà en 1997 dans le Wall Street Journal :
Le problème à long terme de l’humanité ne sera pas d’avoir trop d’enfants, mais d’en avoir trop peu : trop peu d’enfants pour remplir les écoles et les universités, trop peu de jeunes gens entrant dans la vie active, trop peu de couples achetant une maison et une deuxième voiture. En bref, trop peu de consommateurs et de producteurs pour faire avancer l’économie.
L’implosion des marchés européens et la morosité économique du Japon ne tarderont pas à s’étendre aux États-Unis et au reste du monde. Pourquoi dépenser des centaines de millions de dollars par an en contraception et en stérilisation qui ne feront que rapprocher ce jour ?
Des avortements forcés à l’État de surveillance : le plan de la Chine communiste pour une tyrannie mondiale
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
4 février 2022 (LifeSiteNews) — Dans cet épisode du John-Henry Westen Show, je me suis entretenu avec Steven Mosher, président du Population Research Institute et expert au sujet de la Chine.
Tandis que le monde entier se branche pour regarder les Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pékin, Mosher est mon premier invité d’une série spéciale d’épisodes exposant les violations des droits de l’homme en Chine. Il a été un véritable pionnier à cet égard, en attirant l’attention sur de nombreux abus en Chine au fil des ans, notamment sur la politique de l’enfant unique.
Dans son dernier livre : Bully of Asia : Why 'China's Dream' Is the Threat to the New World Order, Mosher affirme que la Chine de Xi Jinping veut remplacer l’ordre mondial actuel par un ordre mondial totalitaire sans compromis.
« Ils veulent renverser fondamentalement l’ordre mondial existant et le remplacer par quelque chose de très, très différent, de très sombre et de très hostile à la liberté, à la liberté de conscience, à la liberté d’association, à toutes les libertés qui nous sont chères », a-t-il déclaré.
Compte tenu de sa grande expérience et de sa connaissance du régime chinois, Mosher a été l’un des premiers à soupçonner — et finalement à être convaincu — que le virus à l’origine de la pandémie de COVID provenait de l’Institut de virologie de Wuhan.
« Si vous regardez la structure du virus lui-même, il présente des insertions inhabituelles que vous ne voyez jamais dans un coronavirus naturel », a-t-il expliqué. « Je ne le répéterai jamais assez. C’est le pistolet fumant. C’est la preuve intégrée dans le génome lui-même qui vous dit que cela ne pouvait pas venir de la nature, que cela a été créé artificiellement dans un laboratoire ».
Puis Mosher a évoqué l’origine de la politique de l’enfant unique et les horribles abus dont il a été personnellement témoin en 1980 dans la province du Guangdong qui borde Hong Kong.
« [Les autorités] ont fait le tour des maisons et… ont trouvé quelles femmes étaient enceintes de leur deuxième, troisième ou quatrième enfant. Et on a dit à toutes ces femmes qu’elles devaient avorter », a-t-il déclaré. « Elles ont été haranguées et menacées pendant des jours et des semaines… On leur a fait des injections létales dans l’utérus pour tuer leurs enfants à naître. Si leur grossesse était très avancée, elles subissaient des césariennes. On les ouvrait littéralement pour retirer leurs bébés morts ou mourants. »
Il y a beaucoup plus dans l’épisode d’aujourd’hui, pour l’écouter [vidéo en anglais] :
Trump : voici pourquoi rien n’est perdu, selon Steven Mosher. Confirmation de la fraude « Dominion » et soupçons sérieux d’ingérence étrangère
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Freepik
Je vous propose ci-dessous ma traduction du dernier article en date de Steven Mosher (ci-contre) sur les élections américaines paru sur LifeSite. Non, tout n’est pas perdu. On sait maintenant, grâce à une expertise, qu’une machine Dominion a été truquée en vue d’une fraude massive en faveur de Joe Biden. Il s’agit maintenant d’en vérifier d’autres, mais les soupçons sont déjà lourds. La réalité d’une ingérence étrangère dans l’élection semble aussi devoir se confirmer d’après Mosher, et face à cette éventualité Trump pourra utiliser un ordre exécutif qu’il avait émis dès 2018. — J.S.
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Au moment précis où vous pourriez penser que l’élection présidentielle de 2020 ne saurait être plus mouvementée, deux groupes d’électeurs présidentiels concurrents se sont réunis aujourd’hui pour voter. Les électeurs démocrates de Pennsylvanie, du Michigan, du Wisconsin, de Géorgie et du Nevada ont bien sûr voté pour Joe Biden.
Mais, dans un geste inattendu, les électeurs républicains de ces mêmes États se sont également réunis, et ils ont voté pour Donald Trump. Comme l’a expliqué le parti républicain de Pennsylvanie, les électeurs « ont procédé à ce vote procédural afin de sauvegarder toute revendication juridique qui pourrait être présentée à l’avenir ».
La réunion des électeurs républicains n’a pas été annoncée à l’avance par crainte de violences gauchistes. Telle est l’Amérique où nous vivons aujourd’hui.
La décision prise aujourd’hui par les électeurs du parti républicain fait écho à l’élection présidentielle de 1960 à Hawaii, lorsque les démocrates contestèrent le vainqueur déclaré, le président Nixon, devant les tribunaux. Alors que les procès déclenchés des démocrates étaient en cours, les électeurs démocrates s’étaient réunis pour voter pour John F. Kennedy afin de sauvegarder leur intention au cas où l’issue du procès favoriserait leur candidat.
Les perspectives de réussite judiciaire du Président Trump ont été confortées aujourd’hui par deux nouveaux développements, tous deux en rapport avec les systèmes de vote Dominion. La toute première expertise scientifique du matériel de Dominion a enfin été publiée ce matin, et elle révèle une fraude électorale massive. A peu près au même moment, nous avons appris que le système Dominion lui-même a été piraté par des acteurs étrangers il y a plusieurs mois, validant ainsi les affirmations des avocats du président selon lesquelles il y a eu une ingérence étrangère dans les élections.
Lire la suite« Tsunami de preuves » : synthèse des procédures pour fraude électorale en cours aux États-Unis
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Piqsels
Voici la traduction intégrale de l’article de Steve Mosher publié vendredi par LifeSiteNews, où vous trouverez la synthèse des procédures en cours pour fraude électorale. L’auteur, bien connu des lecteurs de ce blog, est le président du Population Research Institute, premier sociologue américain à visiter la Chine communiste où il découvrit l’horreur des avortements forcés. L’avocate Sidney Powell, de son côté, estime que Joe Biden a bénéficié de 10 millions de votes illégaux. — J.S.
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Après un lent démarrage, l’équipe juridique de Trump est maintenant bel et bien lancée, et elle entend démontrer que l’élection du 3 novembre a vraiment été remportée par son homme.
En Pennsylvanie, une juge courageuse a stoppé la certification des résultats tant qu’elle examinera les preuves de la fraude. Elle voudra peut-être poser cette question au secrétaire d’État démocrate : si seulement 1,8 million de bulletins de vote par voie postale ont été demandés, comment est-il possible que vous en ayez reçu 2,5 millions par la poste ?
Dans le Wisconsin, un juge examine une requête visant à rejeter 150 000 bulletins de vote potentiellement frauduleux. Cet effort est mené par Phil Kline du projet Amistad. Les pro-vie se souviendront des efforts déployés depuis des années par le procureur général du Kansas, Phil Kline, pour dénoncer les avortements tardifs et poursuivre le Planning familial dans cet État il y a quelques années.
En Géorgie et au Michigan, le procureur préféré des Américains, Sidney Powell, a lâché le Kraken. Ses deux poursuites sont remplies d’exemples choquants de fraude électorale sur plus de cent pages chacune, et elles s’accompagnent d’une pléthore de déclarations sous serment.
Lire la suiteCe qui est en cours aux Etats-Unis, une révolution ? Un texte et un appel à la prière de Steven Mosher
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (couleurs modifiées) : carac/Flickr
Je vous propose ci-dessous la traduction intégrale d’un tout récent article de Steven Mosher dans LifeSiteNews, où il dénonce l’utilisation d’escroqueries propres aux « Révolutions de couleur » dans l’actuelle élection présidentielle américaine, théâtre de fraudes massives où des milliers de votes « découverts » après la fin du scrutin profitent presque exclusivement à Joe Biden.
Steven Mosher est le premier sociologue américain à avoir pu se rendre en Chine pour constater l’œuvre de la révolution culturelle : il était alors athée et pro-avortement. L’assistance à un avortement forcé l’avait bouleversé ; il s’est converti à la religion catholique et, toujours spécialiste de la Chine, a également fondé le Population Research Institute qui lutte contre les entreprises malthusiennes de contrôle de la population à travers le monde. — J.S.
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Je sais que certains d’entre vous sont peut-être découragés, voire désespérés, du fait que Trump et tous ceux qui le soutiennent n’aient pas obtenu de victoire décisive le jour des élections. Mais les événements vont très vite maintenant. Nous avons besoin que chacun se remette debout et revienne dans le jeu. Votre pays a besoin de vous. Les bébés ont besoin de vous.
La première chose que chacun doit reconnaître est la gravité de la situation actuelle. Nous sommes en plein milieu de ce qu’on appelle la Révolution de couleur. Il s’agit d’un coup d’État soigneusement préparé, destiné à faire tomber notre république constitutionnelle et à la transformer en une chose qui eût été méconnaissable aux yeux de nos Fondateurs, et qui est hostile à nos libertés.
Cela signifie que ce qui vient de se passer n’était pas une élection « normale ». Il s’agissait plutôt d’une escroquerie planifiée à l’avance, utilisée par les révolutionnaires pour déterminer le nombre de voix dont ils avaient besoin pour faire pencher la balance en leur faveur. Ce nombre étant désormais connu — dans le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie — des bulletins de vote tardifs ont été « découverts » pour mettre leur candidat en tête. C’est ainsi que la gauche fonctionne dans des endroits comme le Venezuela. Il ne faut pas qu’elle puisse y réussir ici.
Lire la suiteCovid-19 : Des cardinaux et des évêques se joignent à un appel mondial pour dénoncer la répression des libertés fondamentales
Mgr Carlo Maria Viganò
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Nous rajoutons en bas, après l’article de Jeanne Smits, le texte de l’Appel pour l’Église et pour le monde, paru sur veritasliberavitvos.info ― A. H.
Les cardinaux Gerhard Müller, Joseph Zen et Janis Pujats ont signé un appel lancé à l’initiative de Mgr Carlo Maria Viganò « pour l’Église et pour le monde » rendu public ce jeudi 7 mai à 19 h 30. Des évêques et prêtres, de nombreux laïcs — médecins, universitaires, écrivains, juristes, responsables d’associations, journalistes, la liste provisoire est en fin d’article — ont d’ores et déjà également apporté leur soutien à cet appel qui veut dénoncer l’utilisation du « prétexte de l’épidémie de Covid-19 » pour violer les droits des citoyens et porter atteinte aux libertés fondamentales. Y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et d’aller et de venir.
(Addendum : Tard dans la soirée de jeudi, le cardinal Robert Sarah, mentionné comme signataire de l’appel, s’en est distancé par deux tweets. Je commente cela ici. La réponse de Mgr Viganò est ici.)
L’hebdomadaire Valeurs actuelles a publié l’intégralité de l’appel en ligne ici.
Ces limitations à la liberté en laissent présager d’autres, qui passent notamment par le « contrôle des personnes » et le « suivi de leurs mouvements ». Les signataires estiment qu’on peut craindre de voir l’utilisation de la « panique », les mesures de confinement et la crise économique profonde qui s’y associe conduire vers la création d’un « gouvernement mondial hors de tout contrôle » et des « répercussions sociales et politiques graves » dans les pays soumis à « ces formes d’ingénierie sociale ».
On ne s’étonnera pas de trouver parmi les signataires Mgr Athanasius Schneider, qui a déjà dénoncé avec vigueur la « dictature sanitaire » qui s’est mise en place.
Les signataires, parmi lesquels une dizaine de médecins italiens, soulignent d’ailleurs que cette « panique » est entretenue, alors que « les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus : de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié ».
Sur le plan médical, l’appel souligne également que des remèdes « efficaces, souvent peu coûteux », ont été « pénalisés » et invitent la communauté scientifique à veiller à ce que des « intérêts iniques » ne dictent les choix des gouvernements en la matière.
« Nous rappelons également, en tant que Pasteurs, que pour les Catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de fœtus avortés est utilisé », soulignent-ils. Des associations de bioéthiciens catholiques ont d’ores et déjà insisté pour que l’on évite l’utilisation de lignées de cellules souches ayant leur origine dans un bébé avorté en 1972, comme c’est le cas pour l’un des essais actuellement menés à Oxford.
Lire la suiteLa catastrophe du «contrôle de la population»
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits) — Photo : Maurício Mascaro/Pexels
J’ai été indignée, mais non stupéfaite, de trouver sur Boulevard Voltaire du 25 janvier un entretien de Nicolas Gauthier avec Alain de Benoist où celui-ci se fait le chantre de la dépopulation. Non pas stupéfaite, parce que ce discours malthusien et fondamentalement raciste sied bien à la « Nouvelle Droite » dont Alain de Benoist est aujourd’hui l’un des maîtres à penser (comme le temps passe !). Indignée, parce que contrairement au mot que l’on prête à Voltaire, je ne crois pas en la liberté de tout dire (qui aboutit toujours à faire taire ceux qui ne disent pas n’importe quoi). Mais puisque la liberté d’expression existe, et que vous êtes ici sur un blog pro-vie, allons-y pour une petite mise en lumière de ce que dit et sous-entend le propos d’Alain de Benoist.
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« Passé un certain seuil, toute augmentation en nombre entraîne un “saut qualitatif” qui se traduit par un changement de nature. Comme chacun le sait, la population mondiale augmente régulièrement, mais, surtout, elle augmente de plus en plus vite. Vers 1700, on comptait moins de 700 millions d’habitants sur Terre. En 1900, on en était à 1,6 milliard. Aujourd’hui, avec plus de 250 000 naissances par jour, on a dépassé les 7,7 milliards », affirme-t-il.
Admettons qu’il puisse exister un saut qualitatif lié au nombre : il reste tout de même à déterminer le seuil où celui-ci se constate. Alain de Benoist ne s’y risque pas. Il ne nous dit même pas ce qui aurait changé, ou va changer, de nature. L’homme lui-même ? Sa manière de vivre ? Sa valeur intrinsèque ? Sa morale ? Son éthique ? Sa place relative dans l’univers du vivant ?
Et relevons une erreur, et un non-dit. L’erreur est d’affirmer que la population mondiale augmente « de plus en plus vite ». En 1927, elle était de 2 milliards. Depuis, même si les chiffres augmentent, avec aujourd’hui l’ajout d’un milliard à peu près tous les quinze ans, la croissance n’est pas exponentielle. Elle est passée de 2,1 % par an en 1968 à 1,1 % aujourd’hui : autrement dit, elle a été divisée par deux.
La proportion de l’augmentation ne cesse de se réduire… tout comme le taux de fécondité mondial. Celui-ci était de 5 enfants par femme en 1965 ; en 2010 il n’était plus que de 2,5 enfants par femme, et il ne cesse de tomber : 2 432 enfants par femme en 2017. C’est à peine plus que le taux de remplacement des générations : 2,1 enfants par femme. Encore cela ne vaut-il que pour les pays développés. Dans les pays non développés, où la mortalité maternelle et infantile et celle des jeunes sont importantes, le taux effectif de remplacement des générations peut atteindre les 3,5 enfants par femme.
Aujourd’hui, 80 % de la population mondiale vit dans des pays où l’on compte moins de 3 enfants par femme, et une personne sur deux vit dans un pays où le renouvellement des générations n’est pas assuré.
Quant au non-dit, il tient au fait qu’une part non négligeable de la croissance globale est imputable au vieillissement de la population, lui-même lié à l’amélioration de l’espérance de vie (qui soit dit en passant met en évidence que globalement, on vit aujourd’hui dans de meilleures conditions de santé et d’environnement que lorsque l’humanité était moins, beaucoup moins nombreuse). Nous sommes aussi nombreux non parce que la procréation croît de façon exponentielle, mais parce que nous ne mourons plus comme des mouches. En 2018, pour la première fois de l’histoire, le nombre de personnes âgées de plus de 64 ans a dépassé celui des enfants âgés de moins de 5 ans au niveau global. Globalement, le nombre des jeunes devrait rester stable ou décroître d’ici à 2100, tandis que celui des 25-64 ans augmentera modérément, et que celui des 65 ans et plus progressera nettement plus vite. Le problème principal sera d’ailleurs la diminution de la part de la population active par rapport à cette masse de « retraités ».
Lire la suiteUn expert : « La victime est toujours en vie et respire » : prélèvement d’organes en Chine
Steven Mosher, fondateur et président du Population Research Institute.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
Rome, le 23 mai 2019 (LifeSiteNews) — Le gouvernement chinois prélève les organes de prisonniers vivants pour approvisionner son industrie lucrative de transplantation d’organes, a déclaré à LifeSiteNews un expert de premier plan sur la Chine.
Il appelle donc le Vatican à s’exprimer sur la question.
Steven Mosher, fondateur et président du Population Research Institute (Institut de recherche sur la population), s’est entretenu cette semaine à Rome avec John-Henry Westen, rédacteur en chef de LifeSiteNews (voir vidéo complète ici).
M. Westen s’est entretenu avec M. Mosher lors de la conférence de la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), les 20 et 21 mai, sur « La mort cérébrale : Une construction médico-légale : Preuves scientifiques et philosophiques ».
M. Mosher a déclaré que la Chine — grand premier mondial dans le domaine de la transplantation d’organes — est passée à une version « plus avancée » de sa pratique qui dure depuis des décennies et qui consistait en l’exécution des prisonniers pour leurs organes, et « actuellement à paralyser les victimes » afin d’extraire leurs organes alors qu’ils sont encore vivants.
La politique chinoise d’exécution de prisonniers pour leurs organes « a commencé sérieusement dans les années 1990, lorsque la secte bouddhiste connue sous le nom de Falun Gong a été arrêtée par centaines de milliers », précisa-t-il. « Nous avons commencé à recevoir d’horribles témoignages, racontés à la première personne, sur la façon dont certains prisonniers étaient pris et exécutés, spécialement pour leurs organes. »
« Au début, c’était assez grossier », explique Mosher. « Ils forçaient le prisonnier à s’agenouiller, lui tirait une balle dans la tête, puis ils avaient un véhicule d’urgence juste là avec une table d’opération, et ils prélevaient les organes — le cœur, la cornée, tous les organes précieux qui pouvaient être vendus pour des dizaines de milliers de dollars. »
« Les organes étaient ensuite placés dans des chambres froides et transportés dans des salles d’opération où ils pouvaient être transplantés », a-t-il dit.
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