Erin O’Toole, vrai conservateur mauve
Erin O'Toole.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : cpac/LifeSiteNews
Erin O’Toole, candidat à la direction du Parti conservateur du Canada, se présente aux membres électeurs comme « vrai bleu » (le bleu étant la couleur du parti) afin de donner une description imagée de son programme et de sa personne. L’idée de se nommer soi-même « vrai bleu » lui est sans doute venue pour plaire aux conservateurs dits « sociaux » (qui s’oppose à l’avortement, l’euthanasie, l’interdiction des « thérapies de conversion », etc.), reprenant ainsi le « vrai bleu » de Richard Décarie (candidat à la chefferie écarté sans explication par le tout puissant comité organisateur de la course), et afin de se distinguer de Peter MacKay.
Seulement, M. O’Toole est-il vraiment un « vrai bleu » ?
Selon Dagobert sur Canadian Political Correctness :
Né au Québec et catholique de religion (sans pourtant s’orienter par les guidances morales de l’église) et avec son français assez courant, M. O’Toole paraît avoir toutes les chances parmi les Conservateurs dans la Belle Province. Se présentant comme un « vrai bleu », il souhaite se distinguer de Peter MacKay, plutôt connu pour sa posture libérale, le qualifiant de Red Tory.
Pourtant, ses critiques mettent M. O’Toole dans le camp des rouges avec MacKay. Ont-ils raison ? Après tout, O’Toole veut une politique plus forte envers la Chine et même enlever les contributions du Canada aux Nations-Unies. Il a aussi voté en faveur des droits de conscience des médecins par rapport à l’euthanasie. Comme les autres candidats à la chefferie, il est contre la taxe sur le carbone, en faveur des oléoducs, contre les politiques de Trudeau limitant la possession des armes de feu et veut couper les subsides à Radio-Canada.
Ce qui n’est déjà pas si mal, sauf qu’on ne sait sur quoi il base sa foi, donc sa morale, et par conséquent ses actes.
Son programme inclut également la reconstruction économique du Canada, mise à mal par le confinement mis en place contre le coronavirus, projette de proposer plusieurs lois pour réduire le crime, comme l’obstruction des voies ferrées, rétablirait le Bureau de la liberté de religion* (aboli par Trudeau), laisserait la gestion de la (stupide) taxe carbone aux provinces, et favoriserait enfin la construction de pipelines dans le pays.
Il veut aussi faire le ménage dans le processus d’adoption canadien, en allant « contre une tendance effrayante des autorités canadiennes à refuser de plus en plus l’adoption aux parents qui n’affirment pas toutes les orientations sexuelles », souligne Dagobert.
Autre point positif, il veut défendre les droits des médecins à ne pas participer à une euthanasie. Il a voté contre la loi C-14 sur l’euthanasie. Il a voté pour le projet de « “Loi de Molly” — [qui] criminalise toute violence contre les femmes si elle porte préjudice au bébé avant sa naissance, en plus de la violence contre la femme même », rapporte Dagobert.
Mais, il manque des aspects importants de la politique canadienne au programme de M. O’Toole : la protection des droits parentaux en général, l’abrogation de la loi C-16, la contestation de l’extension de l’euthanasie auprès de la Cour suprême, ou la lutte contre à l’avortement, dont la pratique est si laxiste qu’il est pratiqué « au Canada pour se débarrasser d’un bébé fille ou pour toute autre raison, jusqu’au jour avant la naissance (cela contre notre obligation de protéger les enfants avant et après la naissance, selon la Convention sur les droits de l’enfant, ratifiée par le Canada en 1991 », explique Dagobert.
Lire la suiteAndrew Scheer ne coupera pas le financement de l’avortement à l'étranger s’il devient Premier ministre
Andrew Scheer, chef du parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Flickr
Dans sa crainte de ne pas toucher à la question de l’avortement, M. Scheer tombe dans l’excès de prudence (sa position était déjà par trop pusillanime) en s’engageant à ne pas sabrer le financement de l’avortement à l’étranger, mis en place par le gouvernement Trudeau, dans son plan de coupes des dépenses étrangères. S’il maintenait un potentiel gouvernement parfaitement indifférent à l’avortement (ce qui est impossible), il ne se soucierait pas de couper ou de ne pas couper dans les dépenses touchant à l’avortement, c’est-à-dire qu’il pourrait très bien amputer indifféremment le budget de l’avortement aussi bien qu’un autre, tandis que dans un cas futur absurde et éventuel, il couperait les vivres à des projets ou des actions peut-être utiles, alors qu’il continuera à dépenser des flots d’argent pour cette nuisance. À ce compte-là, Trudeau n’a qu’à augmenter le nombre de milliards pour le financement de l’avortement de par le vaste monde, il pourra être tranquille, M. Scheer conservera fidèlement son héritage… à moins que la charge ne devienne trop pesante. Extrait de LifeSiteNews :
Le 1er octobre, le chef conservateur Andrew Scheer a dissipé tous doutes quant à sa position s’il était élu Premier ministre le 21 octobre, son gouvernement conservateur ne réduira en rien le financement massif de l’avortement dans les pays en développement instauré par Justin Trudeau.
Scheer a déclaré aux journalistes de Toronto que le plan conservateur visant à réduire d’un quart le budget de l’aide étrangère du Canada ne touchera pas les milliards de dollars que les libéraux de Trudeau avaient destinés au financement de l’avortement à l’étranger, selon le Globe and Mail :
« Nous ne rouvrirons ce débat à aucun niveau », a déclaré M. Scheer, ajoutant que les réductions proposées par son parti en matière d’aide étrangère « ne toucheraient pas les groupes ou les programmes à venir ».
LifeSiteNews a rapporté le 31 septembre que M. Scheer avait dit la même chose la semaine dernière au journal Le Devoir, mais que le Parti conservateur n’avait pas confirmé si un gouvernement qui serait le sien subventionnerait l’avortement pratiqué à l’étranger.
Le financement de l’avortement avait été retiré dans le cadre de l’aide internationale en vertu de l’initiative du Premier ministre conservateur Stephen Harper pour la santé maternelle et infantile de Muskoka.
Mais en vertu des programmes mis en place par la suite par les libéraux de Trudeau, les contribuables canadiens paieront 7,1 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer et promouvoir l’avortement dans les pays en développement.
Les craintes d’une féministe pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Maxwell GS/Flickr
C’est dans un éditorial publié dans Le Devoir, portant le titre évocateur L’allumette dans la poudrière que Marie-Andrée Chouinard expose ses craintes sur les supposés progrès du mouvement pro-vie au Canada, et notamment aux États-Unis, ainsi que sur les tentatives de ses insidieux membres.
Ce titre, L’allumette dans la poudrière, vu la teneur de l’article, voudrait-il signifier que les pro-vie (l’allumette) sont un réel élément déclencheur dans cette société pro-avortement (la poudrière), propre à faire basculer la balance en faveur de la protection de la vie commençante ? J’aimerais qu’il en soit ainsi.
Mais voyons ce qui aux yeux de Mme Chouinard éveille en elle ces alarmes, d’après Le Devoir de plus en plus de candidats aux élections fédérales se proposent de limiter l’accès à l’avortement, dont une trentaine de candidats du Parti populaire du Canada (PPC) (sans compter ceux du Parti conservateur et du Parti héritage chrétien). Deux candidats albertains du PPC, Laura-Lynn Thomson et Paul Mitchell proposent aux électeurs un projet de loi qui criminaliserait l’avortement au-delà de la 24e semaine (stade auquel l’enfant à naître est déjà viable). Selon Le Devoir :
Leur idée est soutenue par une trentaine d’autres candidats du Parti populaire, dont deux Québécois. Elle cible les avortements pratiqués au 3e trimestre (une quantité négligeable), et prévoit une peine maximale de cinq ans de prison pour une femme prise en faute, excluant trois contextes particuliers : santé de la mère compromise, grossesse provoquée par un viol, fœtus atteint d’une malformation létale.
« Une quantité négligeable » d’avortements pratiqués dans le 3e trimestre, autant dire qu’il ne s’agit que d’une quantité négligeable de meurtre, comme je ne vois pas ce qui empêcherait un pro-avortement de reconnaître au moins en un enfant à naître, rendu à son 3e trimestre de développement, un être humain qui lui est semblable et viable, il s'agit bien pour lui de parler de meurtres. Comme si « le droit à l’avortement » devait être préservé de toute atteinte au prix de vies innocentes (de peur que le « droit » à l’avortement ne s’effondre entièrement).
Lire la suiteLes médias refusent de diffuser les images des cartes postales de Stephen Harper et d'enfants avortés. La censure de la réalité
Sur le site du journal La Presse du 15 mai 2013:
Un groupe militant pro-vie albertain reconnu pour ses campagnes incendiaires a lancé une nouvelle offensive cette semaine contre des politiciens opposés à la réouverture du débat sur l'avortement. Leur première cible: le premier ministre canadien Stephen Harper.
Les membres du Canadian Centre for Bio-Ethical Reform (CCBR) [traduction: Centre canadien pour les réformes bioéthiques], un organisme financé par dons, distribuent des cartes postales dans la circonscription électorale de Stephen Harper, Calgary Sud-Ouest, réclamant de nouvelles balises qui restreignent le droit à l'avortement au pays.La carte postale, imprimée en couleur, place le visage du premier ministre Harper à côté de ce qui apparaît être le corps d'un enfant mort après avortement, dont la tête et l'ensemble des membres de son corps sont visibles. Les images sont choquantes, aux dires mêmes de la directrice générale du CCBR, Stephanie Gray. La Presse a décidé de ne pas diffuser ces images.«Stephen Harper a toujours refusé d'ouvrir à la Chambre des communes le débat sur l'avortement. Il l'a répété à de nombreuses reprises. En refusant de débattre, il permet l'avortement d'enfants jusqu'à quelques semaines avant leur naissance», martèle Mme Gray depuis Calgary, lors d'une entrevue téléphonique avec La Presse.Le groupe annonce que quatre nouveaux politiciens seront visés d'ici la fin de l'été. Les membres du CCBR veulent distribuer 250 000 cartes postales en tout.La directrice générale, Stephanie Gray, affirme avoir reçu plusieurs appels ou courriels de citoyens choqués par les images.«Les gens qui nous écrivent ne sont pas contents. Mais nous poursuivons notre campagne, qui sera d'échelle nationale, explique-t-elle. Nous refusons de divulguer le nom des prochains politiciens visés. Notre idée est simple: si tu es pour l'avortement, tu dois subir le regard des enfants.»Aucun politicien n'a pour l'instant réagi à la campagne du CCBR.Des appuis au Québec«Je trouve que c'est une bonne initiative. D'ailleurs, cela fait au moins trois ans que je tente d'ouvrir une branche de cet organisme au Québec. Nous voulons publier ici aussi des images bouleversantes comme celles qui sont distribuées à Calgary», explique Georges Buscemi, président de la Campagne Québec-Vie.«Ces campagnes influencent les gens, même s'ils sont pro-choix. Tu ne peux pas voir des images comme ça sans être touché dans ton coeur. Un avortement, c'est la mise à mort d'un être humain», martèle-t-il.(...) Des députés conservateurs sont pour l'ouverture du débat sur l'avortement et ne se gênent pas pour le dire tout haut sur la place publique.«Lors d'un rallye récemment à Ottawa, j'ai rencontré plusieurs députés du parti conservateur qui appuient la réouverture du débat sur l'avortement. Il n'y avait aucun député des autres partis», affirme le président de la Campagne Québec-Vie, M. Buscemi.
Ces images ne sont que des photos d'une réalité que les médias ne veulent pas montrer au public. La censure se fait par les médias. Quand dira-t-on la vérité à la population québécoise et canadienne et quand pourra-t-elle voir cette réalité abominable diffusée dans les journaux et à la télévision? La Presse a du moins le mérite d'en parler. Alors que les autres médias de langue française préfèrent un silence complice...
Des pro-vie tentent de réveiller la conscience de Stephen Harper...
Sur le site de la Pieuvre.ca du 14 mai 2013:
(...) le Canadian Centre for Bio-Ethical Reform a annoncé lundi que ses membres allaient commencer à faire pression sur M. Harper pour le forcer à s’intéresser à la question de l’avortement.
Les manifestants anti-avortement se sont récemment rassemblés à Ottawa, accompagnés de plusieurs députés, dont de nombreux conservateurs.Selon le centre, l’initiative consistera à faire circuler des images mettant côte à côte des photos de foetus avortés tardivement et celle du premier ministre dans la circonscription albertaine de ce dernier. Au total, cinq députés fédéraux devraient être visés dans autant de circonscriptions. Le groupe prévoit distribuer 250 000 photos du genre d’ici la fin de l’été.La directrice du centre, Stephanie Gray, a expliqué par voie de communiqué qu’« il était de plus en plus difficile, pour les députés pro-vie, de s’attaquer à la question de l’avortement sans être conspués par les partis de l’opposition ou leur propre formation. Cela doit être renversé – désormais, les politiciens qui ne changeront pas le statut quo qui permet le démembrement de la prochaine génération de Canadiens seront ceux qui seront conspués ».Le groupe dit avoir ciblé le premier ministre Harper en raison de son « manque de volonté » de faire adopter une loi limitant l’accès à l’avortement. Le 15 juin 2004, lors d’un débat des chefs en anglais, M. Harper avait déclaré « je ne ferai pas adopter de loi limitant la possibilité de choisir des femmes », rappelle le centre.(...)Selon le Centre canadien pour la réforme bio-éthique, un sondage mené en 2013 suggère que 60 pour cent des Canadiens seraient en faveur d’une protection du foetus contre l’avortement à partir du sixième mois de grossesse. La loi permet l’avortement jusqu’à la fin de la grossesse, soit jusqu’au neuvième mois.
Une analyse juste de la pro-avortement Chantal Hébert: il n'y a rien à attendre de Stephen Harper!
Pour beaucoup de tacticiens canadiens, Stephen Harper était le chef d'état qui permettrait l'arrêt du massacre des enfants à naître... Avec les prises de positions claires du premier ministre, son intention de vote scandaleuse contre les droits des enfants à naître, son refus d'appuyer la motion M-312 du député Woodwort, il vient de prouver à tous qu'il n'y a rien à attendre ni de lui, ni de son gouvernement. Nous devons appuyer les députés de tous les partis qui ont conscience de l'importance de sauver ces enfants. Il y en a beaucoup au parti conservateur et au parti libéral, le NPD et le Bloc québécois refusent de respecter la liberté de conscience de leurs députés. L'analyste politique Chantal Hébert, favorable à l'avortement, apporte une vision réaliste de ce que l'on peut attendre du Parti Conservateur du Canada.
Devrait-on créer un parti provisoire, d'un mandat d'un an de pouvoir, le temps de faire cesser le plus grand massacre de l'histoire du Canada et de mettre en place des centres d'aide aux femmes enceintes en difficultés et des centres d'adoptions couvrant tout le territoire canadien? La gravité de cette question justifierait le projet unique de ce parti! Voici un large extrait de l'article paru dans la revue l'Actualité du 25 mai 2012:
Depuis que la Cour suprême a invalidé les dispositions du Code criminel relatives à l'avortement, en 1988, les Parlements qui se sont succédé à Ottawa ont été appelés régulièrement à se prononcer sur la question. Le Parlement issu du scrutin de l'an dernier ne fera pas exception.
Sitôt réélu, le député conservateur ontarien Stephen Woodworth accouchait d'une motion visant à charger une commission parlementaire de se pencher sur les droits du fœtus. Il voudrait rallier ses collègues à l'idée que le fœtus soit légalement considéré comme un être humain (avec des droits juridiques équivalents à ceux de la mère) dès la conception, plutôt qu'après la naissance.
C'est la énième fois que le mouvement antiavortement monte au front depuis l'élection de Stephen Harper, et les initiatives à répétition de députés conservateurs font dire aux critiques qu'il tente d'introduire par la porte arrière un débat qu'il s'est engagé à ne pas rouvrir.
Jusqu'à présent, les faits n'appuient pas cette thèse. Lors d'un vote tenu avant les dernières élections, 40 conservateurs, dont le premier ministre et la majorité des membres du Cabinet, ont voté avec l'opposition pour défaire un projet de loi privé sur l'avortement. Dans ce cas-ci, tout indique que Stephen Harper voudrait frapper un grand coup... mais pas dans le sens des prières de la droite religieuse.
Le mois dernier, c'est le whip en chef du gouvernement qui a réagi à la proposition de revoir le statut juridique du fœtus. Sa réplique était sans équivoque.
« Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ceux qui s'opposent catégoriquement à l'avortement veulent imposer leurs croyances aux autres au moyen du Code criminel, a déclaré Gordon O'Connor. Aucune loi ne dit que les femmes doivent se faire avorter. Personne ne force les femmes qui sont contre l'avortement à en subir un. La Chambre des communes n'est pas un laboratoire. Elle n'est ni un lieu de culte, ni une université, ni un hôpital. Elle est une assemblée législative, et une assemblée législative s'occupe des lois... »
Personne ne peut douter que le ministre O'Connor était en mission commandée. À titre de whip, il est le préfet de discipline du gouvernement. Ce n'est pas le genre de fonction dont le titulaire a le luxe de sortir du rang, même par conviction personnelle. D'ailleurs, le premier ministre a déploré l'initiative du député Woodworth.
On a reproché à Harper d'avoir permis à un de ses députés de présenter une motion sur l'avortement. Le fait est que les députés - même quand ils siègent -disposent tout de même d'une zone minimale d'autonomie. Faudrait-il leur enlever le peu de pouvoir d'initiative qui leur reste ?
Il est irréaliste de penser que le premier gouvernement majoritaire conservateur en deux décennies aurait réussi à se soustraire à un test sur le droit à l'avortement pendant un mandat complet.
L'avènement d'un gouvernement composé comme celui de Stephen Harper a longtemps été le plus grand espoir du mouvement antiavortement. La droite religieuse n'a jamais été aussi présente qu'au sein du présent gouvernement. Mais il est loin d'être évident qu'elle y est majoritaire, surtout dans la foulée de l'arrivée de nouveaux députés, souvent issus de régions plus urbaines, au scrutin de l'an dernier.
Si l'opération actuelle, qui se déroule tandis que l'alignement des planètes est optimal, se solde par un échec, ce sera le coup le plus dur infligé à la cause antiavortement depuis l'arrêt Morgentaler.
En 1986, un vote libre tenu par un autre gouvernement conservateur majoritaire en début de mandat avait mis fin aux tentatives de rétablissement de la peine de mort. Le prochain vote du Parlement sur le droit à l'avortement n'aura pas nécessairement un effet aussi dissuasif, mais il aura le mérite d'envoyer aux Canadiens de toutes tendances un signal plus clair sur les intentions du gouvernement Harper que quatre années de jeux de coulisses au caucus conservateur.
Qui a encore des illusions sur les choix de Stephen Harper? L'histoire de Ponce Pilate se répète...
Stephen Harper à Montréal
Je suis allé mercredi soir à la rencontre des partisans du Parti Conservateur de la circonscription de Dollard-des-Ormeaux. Je voulais voir qui était là et je voulais faire du réseautage. Par ces visites, j'aime rappeler aux Conservateurs, spécialement au Québec, qu'ils ont besoin de l'élément conservateur social, sans quoi leur parti perdrait son âme. D'ailleurs, c'est le même principe pour tous les partis: sans valeurs, sans vertu, sans souci pour les enfants à naître, sans droit à la vie, le parti, et le peuple qu'il représente, est voué à la disparition.
Voici quelques photos de l'événement: