Starbucks paiera les frais de voyage de ses employés qui se font avorter ou subissent des opérations de « transitions »
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Piqsels
18 mai 2022, Seattle (LifeSiteNews) — Longtemps reconnue comme une entreprise de gauche, Starbucks a redoublé sur son jeu politique en promettant de financer l’avortement et le transgenrisme radical.
Lundi, la chaîne de cafés basée à Seattle est devenue l’une des dernières grandes entreprises à annoncer qu’elle paierait les frais de voyage de ses employés liés à l’avortement et à l’opération transgenre, rapporte UPI.
Les employés et les personnes à leur charge recevront une aide financière de Starbucks pour se rendre à un avortement ou à une opération chirurgicale d’affirmation du genre dans le cadre des avantages sociaux de l’entreprise. Cette politique s’appliquera aux 240 000 employés de l’entreprise s’ils ont à parcourir au moins 150 km pour se faire avorter ou subir une intervention chirurgicale « d’affirmation du genre ».
Dans une lettre annonçant la nouvelle politique, Sara Kelly, vice-présidente directrice par intérim des ressources des partenaires de Starbucks, a souligné l’engagement de l’entreprise à garantir que tous les employés puissent tuer leur enfant à naître, même si la légalité de l’avortement aux États-Unis est décidée par les États individuels plutôt que par le gouvernement fédéral.
« Quelle que soit la décision finale de la Cour suprême, nous veillerons toujours à ce que nos partenaires aient accès à des soins de santé de qualité », a déclaré Mme Kelly dans sa lettre, rapporte Newsweek.
Lire la suiteUne chrétienne poursuit Starbucks pour l’avoir renvoyée après refus de porter un chandail pro-LGBT
Par Patrick Delaney ― Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 4028mdk09/Wikimedia Commons
Newark, New Jersey, 2 décembre 2020 (LifeSiteNews) — Betsy Fresse avait commencé à travailler chez Starbucks comme serveuse en décembre 2015, et lorsqu’elle fut transférée dans une nouvelle boutique à Glen Ridge l’année dernière, ses employeurs l’« assurèrent » que sa foi chrétienne ne serait pas un problème, rapporte le New York Post.
Plusieurs mois plus tard, lors d’une réunion de travail, elle remarqua une boîte de chandails « Fierté » de Starbucks et demanda si elle serait obligée d’en porter un. Cela équivaudrait à un « discours forcé » puisque sa foi chrétienne reconnaît que le mariage ne peut être qu’entre « un homme et une femme », selon sa plainte.
Le gérant sous les ordres duquel Fresse travaillait l’assura qu’elle ne serait pas obligée de porter le chandail en question au travail, mais en août, elle fut informée par un responsable de district qu’elle avait été licenciée.
« Mme Fresse est convaincue que tout le monde a besoin de Jésus », selon le procès. « Mme Fresse croit que chaque chrétien est appelé à aimer et à traiter tout le monde avec respect et compassion, indépendamment de ses croyances religieuses ou autres. »
La lettre de licenciement émise par Starbucks indique que Mme Fresse a été licenciée pour avoir violé les « valeurs fondamentales » de l’entreprise, et qu’elle avait déclaré que ses collègues « ont besoin de Jésus » lorsqu’on lui avait donné le chandail.
Lire la suite