Alice von Hildebrand : la femme, la féminité et le féminisme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Piqsels
Quel est la qualité même qui caractérise la femme et que le féminisme a rejeté comme « faiblesse » ? : la féminité.
C'est ce que démontre Alice von Hildebrand, qui obtint un doctorat en philosophie à l’Université de Fordham et est professeur émérite du Hunter College de la City University of New York, dans un un entretien accordé à Zenit en 2003 que le site a rapporté sous forme d’extraits.
Dans cette entrevue, l’épouse du célèbre philosophe feu Dietrich von Hildebrand, elle-même philosophe et auteur du livre The Privilege of Being a Women (Le privilège d’être une femme), elle explique que le rôle de mère a une valeur infinie aux yeux de Dieu, et que la femme peut trouver une force surnaturelle dans ce que le féminisme considère comme une faiblesse : la féminité que caractérise la douceur, la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, féminité qui en Marie atteint sa perfection.
Mme von Hildebrand dénonce la sécularisation qui a empoisonné en profondeur la société en progressant par étapes et s'attaquant d'abord à l’homme, selon Zenit :
« Le poison de la sécularisation a pénétré en profondeur dans notre société, explique Alice von Hildebrand. La pénétration a eu lieu par étapes. L’homme a été sa première victime : il s’est laissé convaincre de plus en plus que pour être “quelqu’un” il devait réussir dans la vie. Le succès signifie l’argent, le pouvoir, la célébrité, la reconnaissance, la créativité, l’esprit inventif, etc. »
Pour devenir ce « quelqu’un », beaucoup d’hommes ont sacrifié leur vie de famille, le travail représentant pour eux la partie sérieuse de leur existence, ne rentrant à la maison que pour se détendre ou s’amuser, attitude qui a détruit de nombreux mariages. Il ne leur restait que peu de temps et d’attention à porter à leur femme ou a leurs enfants. Les femmes, à juste titre, se sont senties considérées comme secondaires, sortes d’appendices ou de délassements ; de là une souffrance compréhensible et légitime.
Mais la réaction du féminisme a conduit les femmes à adopter une mentalité sécularisée, qui leur a enseigné qu’elles devaient aussi se jeter dans le monde du travail pour entrer en compétition avec les hommes, afin de se prouver qu’elles étaient « quelqu’un », qu’elles étaient leurs égaux, souligne-t-elle. En suivant ce chemin, elles oublièrent la beauté et la dignité du rôle de femme et de mère, méprisant la féminité comme une faiblesse, méconnaissant le pouvoir spirituel qu’elles peuvent exercer auprès de leur mari, et perdant de vue qu’étant égaux en dignité ontologique, l’homme et la femme sont différents et complémentaires, explique-t-elle :
Lire la suite« Elles se sont laissées convaincre que féminité signifiait faiblesse, poursuit Alice von Hildebrand. Elles ont commencé à mépriser les vertus comme la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, et ont cherché à devenir comme les hommes en tout […] Elles sont devenues aveugles au fait que les hommes et les femmes, bien qu’égaux en dignité ontologique, ont été créés différents par choix de Dieu : homme et femme il les créa. Différents et complémentaires.
Chaque sexe a ses propres forces et ses propres faiblesses. Selon le plan admirable de Dieu, le mari doit aider sa femme à surmonter ces faiblesses afin que tous les trésors de sa féminité puissent s’épanouir pleinement, et vice versa ».
Peter Singer : quand le chat sort du sac
Peter Singer.
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Chatham House/Flickr
Le philosophe australien Peter Singer est titulaire d’une chaire d’éthique à l’Université de Princeton, aux États-Unis. C’est le maître à penser du « véganisme », une idéologie qui s’oppose à toute consommation de viande et de poisson, de même qu’à l’usage de tout ce qui provient des animaux, comme le lait, les œufs, le cuir ou la laine.
Cette doctrine repose sur « l’antispécisme », le rejet de toute distinction d’essence entre les espèces vivantes. Les animaux n’ont pas été créés pour l’homme, comme le dit la Genèse. L’homme et l’animal sont fondamentalement de même nature. Dans La libération animale (1975), Peter Singer étend aux animaux le principe démocratique de l’égalité. Il dénonce la « cruauté des abattoirs qui prépare les horreurs d’Auschwitz ».
Cependant, Singer admet que l’on puisse hiérarchiser les espèces vivantes, mais en fonction d’un critère utilitariste, soit la capacité d’éprouver du plaisir ou de la douleur. À ses yeux, il est certes moins grave de frapper un cheval qu’un bébé. Mais ce n’est pas parce que le cheval est moins « digne » que le bébé. C’est plutôt parce qu’un coup de même intensité fera moins mal au cheval qu’au bébé. Le mal est légitime lorsqu’il peut servir au bien commun, et non pas au bien du seul groupe dominant. Or les hommes peuvent se passer de viande. Le mal des abattoirs n’est donc pas utile. En conséquence, Singer est végétarien.
Ce brave défenseur des animaux approuve néanmoins l’avortement, l’euthanasie et l’infanticide, car il règle ces questions à la lumière du même utilitarisme.
Lire la suiteTémoignage d'une sage-femme sur les avortements tardifs
À lire, sur le site de zenit.org du 1er décembre 2014 :
(Photo : certains de nos contemporains ne savent plus quel être a le plus de valeur sur cette photo...)
(Photo : >David< sur flickr.com, licence creative commons)
(...)j’ai des souvenirs horribles de la salle de gynécologie où j’ai participé à des avortements tardifs, la plupart autour de 16 semaines, où le fœtus luttait et essayait de respirer pendant 5 à 15 minutes.
Parce qu’il n’y a pas de règles ou de règlements sur ce qu’il faut faire avec un nourrisson qui se bat pour la vie, vous le laissez mourir seul dans un bol ou une bassine.
Je pense que c’est horriblement inhumain. De plus, ce n’est pas un événement inhabituel. Environ 25% des fœtus avortés à la 16ème ou 17ème semaine vivent un temps plus ou moins long.
À présent, je suis à nouveau amenée à faire cela. J’avais décidé de ne plus jamais m’occuper d’une telle tâche. Suis-je maintenant obligée d’arrêter de travailler comme sage-femme ? Comment devrais-je agir ? Et si je suis obligée de me forcer à le faire à nouveau, que dois-je faire avec le fœtus quand il est vivant ?
J’ai lu dans la loi sur la protection des animaux comment tuer des chatons, des chiots ou d’autres petits animaux. Il y a des règles claires pour que la mise à mort soit faite d’une manière qui ne provoque pas l’anxiété ou de la douleur chez l’animal… »
Mais pour beaucoup de nos contemporains, surtout ceux qui ont avalé la nouvelle philosophie sur les dangers du « spécisme » où l'on accorde plus de valeur à certains animaux qu'à des enfants, l'anxiété et la douleur des enfants à naître est le dernier de leur souci. Et pour ce qui est de sa vie alors, on n'en parle pas...
Une spécialiste en éthique animale du Centre de recherche en éthique de l'U de Mtl demande le droit à la vie pour les animaux!
Sur le site du journal du Plateau du 29 mai 2014 :
(L'enseignement de l'éthique à l'Université de Montréal a acquis avec les années une réputation de haut lieu de déraison, que les éthiciens sortis de cette faculté, entretiennent avec passion...)
(Photo : Chicoutimi sur wikimédia.org, licence creative commons)
Le berger allemand, ayant attaqué une fillette de quatre ans sur l'avenue du Mont-Royal Est, a été euthanasié.
(...)
La spécialiste mentionne que dans un monde idéal, un système existerait, comme pour les humains, afin de reconditionner les animaux délinquants et de les réinsérer dans la société. (...)
Il faudrait donner certains droits fondamentaux aux animaux, tel que le droit à la vie par exemple », conclut Mme Giroux.
Est-il nécessaire de mentionner que Mme Giroux est une adepte de la folle théorie du spécisme, cette théorie qui donne une dignité et une valeur plus grande à certains animaux comparativement à des personnes handicapées ou à des nouveaux-nés?