60 % des Américains s’opposent aux avortements dans tous les cas, ou presque tous
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici quelques résultats d’un nouveau sondage de la firme Gallup sur la position des Américains sur l’avortement, selon LifeNews :
Gallup a publié de nouvelles données de sondages nationaux sur la question de l’avortement et les résultats montrent un sentiment pro-vie croissant aux États-Unis, car plus de gens disent s’opposer à tous les avortements ou à la plupart d’entre eux que ces dernières années.
Généralement, les sondages Gallup ont révélé que la majorité des Américains s’opposent à tous les avortements ou à la plupart d’entre eux (...)
Dans le passé, les sondages Gallup ont révélé qu’environ la moitié ou un peu plus de la moitié des Américains s’opposaient à tous ou presque tous les avortements. Les données les plus récentes des sondages ne sont pas différentes, comme l’indique Gallup, qui a constaté « régulièrement » au fil des ans qu’une majorité d’Américains est pro-vie.
Gallup a constaté que 60 % des Américains prennent une position pro-vie sur l’avortement en voulant que tous (21 %) ou presque tous (39 %) les avortements soient rendus illégaux. Ce chiffre de 60 % est le pourcentage le plus élevé d’Américains ayant adopté une position pro-vie depuis 2009 et une augmentation spectaculaire des attitudes pro-vie depuis les 53 % marqués dans les sondages Gallup l’an dernier.
[...]
Les données des sondages de février de Marist montrent un des plus grands déplacements vers la position pro-vie de l’histoire. Les Américains se sont tournés vers la position pro-vie sur l’avortement par un bond de 17 % en un mois après que les démocrates aient soutenu l’autorisation à laisser les bébés [nés suite à un avortement] mourir ; et qu’ils aient légalisé l’avortement jusqu’à la naissance dans l’État de New York.
Culture de mort au Québec : 3 Québécois sur 4 seraient pour l’euthanasie en cas d’Alzheimer
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixnio
D’après un sondage Léger réalisé en avril, les trois quarts des Québécois seraient pour qu’il y ait la possibilité de demandes anticipées d’euthanasie en cas d’Alzheimer (je serais curieux de savoir à qui a été adressé le sondage en question). Tout en prenant avec un grain de sel ce sondage, qui n’a pas été étendu à l’échelle de la province, il pourrait révéler que la culture de mort qui suinte de partout, depuis le gouvernement jusqu’aux médias, a imprégné l'esprit des gens. Extrait du Journal de Montréal :
Trois Québécois sur quatre croient que les personnes atteintes d’Alzheimer devraient pouvoir demander l’aide médicale à mourir avant de perdre leurs facultés, selon un sondage Léger.
« C’est rare que les taux soient aussi élevés. Il n’y a aucune ambiguïté », dit le sondeur Jean-Marc Léger à propos de l’enquête réalisée en avril auprès de plus de 1500 Canadiens.
Actuellement, seules les personnes en fin de vie et qui sont aptes à consentir peuvent demander l’aide médicale à mourir. Or, dans le cas des démences comme l’Alzheimer, « le cerveau meurt longtemps avant le reste du corps », explique le Dr Alain Naud.
Voici une déclaration pour le moins exagérée, tout à fait fausse et à senteur de « mort cérébrale » (un concept inventé pour le prélèvement d’organe). L’article continue :
Au Québec comme dans le reste du Canada, plus de la moitié des répondants sont en accord avec l’idée d’élargir l’accès à l’aide médicale à mourir aux personnes qui ont un diagnostic d’Alzheimer et qui en font la demande de manière anticipée, alors qu’elles sont encore lucides.
C’est toutefois au Québec que l’adhésion à cette idée est la plus élevée.
Hystérie médiatique autour d'une loi contre l'avortement en Alabama
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Evil Erin/Flickr
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui a bien pu choquer à ce point les tenants médiatiques de l'avortement pour qu'ils se mettent à publier article sur article, sur une gamme de tons allant du lugubre au tragique, au sujet d'une toute récente loi, signée par le gouverneur d'Alabama le 15 mai dernier, interdisant l'avortement depuis la conception et ne l'autorisant que pour les « raisons » de danger de risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure, et de danger que pourrait représenter la grossesse pour la vie de la femme, ou d’anomalie létale chez l'enfant à naître.
Comme vous avez pu le voir, ça n'est pas une loi extraordinairement pro-vie, par rapport à d'autre lois votées par d'autres États, vu qu'elle contient encore l'idée de santé de la femme comme raison pour justifier l'avortement. Son originalité reviendrait plutôt à ce que cette loi interdit l'avortement depuis la conception. Mais est-ce la seule raison pour laquelle les médias canadiens se lamentent ? Voyons un peu ce qu'ils disent...
Judith Lussier gémissait dans le Journal Métro... pardon, écrivait le 23 mai :
On débat encore d’avortement?
La semaine dernière, nous n’étions pas en train de parler d’avortement. C’était un droit acquis. Et tant qu’on n’en parlait pas, la menace de nous retirer ce droit semblait ne pas exister, même si les organisations de planning des naissances savent combien cette prérogative sur nos propres corps est fragile.
Ce passage me laisse songeur, cela fait depuis qu’il a été question de permettre l’avortement qu’on ne cesse d’en débattre, il est faux d’affirmer que la semaine dernière on ne parlait pas d’avortement, à moins que l’auteure de ce texte ne parlât de son propre journal. Par ailleurs, tant qu’à évoquer le concept de « droit acquis » les esclavagistes pouvaient aussi dire que c’était un droit acquis de posséder des esclaves, ce qui ne le rendait pas l’affaire plus morale pour autant. De plus, il est évident que la meilleure méthode pour faire en sorte que l’avortement reste en place, c’est de ne pas en parler, ça s’appelle cacher la tête dans le sable ou jeter de la poudre aux yeux. Enfin, je ne sais pas si le « droit » à l’avortement est fragile ou non, mais ce qui est sûr c’est que l’avortement tue un enfant à naître et que le droit de disposer de notre corps ne saurait justifier le meurtre d’un innocent.
La semaine dernière, la Fédération du Québec pour le planning des naissances soulignait que les débats sur l’avortement aux États-Unis trouvaient des échos chez nous.
Continue plus loin Judith Lussier. Sans doute, mais ce n'est le pas le principal moteur du mouvement pro-vie au Canada. Au passage, une citation savoureuse du même article :
Au Québec, une médecin de Laval s’est rendue en Cour supérieure pour demander la révocation de l’interdiction de manifester devant les cliniques d’avortement. Les femmes qui ont eu recours aux procédures d’IVG savent à quel point il s’agit d’une technique passive-agressive d’intimidation.
Il faudrait que l’on m’explique en quoi le fait de se tenir paisiblement avec des pancartes pacifiques devant un avortoir, au milieu de passants hostiles puisse être une « technique passive-agressive ». Mais cela ne nous explique pas pourquoi ce subit intérêt pour la question.
Lire la suiteLa quasi-totalité des habitués de la Messe traditionnelle rejette l’avortement, la contraception et le «mariage gay»
Par Joseph Shaw — traduit par Campagne Québec-Vie
26 février 2019 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude sur les catholiques qui assistent à la Messe traditionnelle en latin, autrement appelée Forme extraordinaire, révèle qu’une majorité stupéfiante rejette la contraception, l’avortement et le « mariage gay » tout en ayant des familles nombreuses, assistant à la messe chaque semaine et donnant généreusement de l’argent à l’église. L’étude a mis en évidence des données montrant que l’inverse est en grande partie vrai pour les catholiques qui assistent à la messe dite Novus Ordo.
L’« Étude nationale sur la Messe latine traditionnelle » du Père Donald Kloster met en lumière le phénomène des « catholiques traditionnels » et confirme essentiellement le stéréotype qui croit aux enseignements de l’Église, reçoit régulièrement les sacrements et donne généreusement à sa paroisse.
Bien qu’il s’agisse d’une étude pilote autoproclamée, l’enquête comporte suffisamment de réponses, environ 1 800, sur une zone géographique suffisamment étendue (les États-Unis), pour mériter d’être prise au sérieux.
« Le sondage comportait sept questions sur les croyances et les attitudes des répondants. Les données ont été collectées entre mars 2018 et novembre 2018. Les sondages étaient anonymes et seules les réponses uniques étaient compilées. Des enquêtes ont été menées auprès de 1322 personnes interrogées. Le nombre de réponses variait (entre 1 251 et 1 322) en fonction de la question posée. La même enquête, gérée en ligne, a reçu 451 réponses », déclare le Père Kloster dans l’étude.
L’enquête auprès des catholiques traditionnels a notamment porté sur les sujets suivants :
- L’approbation de la contraception
- L’approbation de l’avortement
- La fréquentation hebdomadaire à la messe
- L’approbation du mariage entre personnes de même sexe
- Le pourcentage du revenu donné
- Confession annuelle parmi les participants à la messe hebdomadaire
- Taux de fécondité
L'Europe centrale et orientale s'oppose plus fortement au « "mariage" de personnes de même sexe » et à l'avortement que l'Europe occidentale
Costumes traditionnels de Pologne.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : włodi/Flickr
Si je sais que je ne peux en rire, je ne sais si je dois en pleurer. C'est une bonne nouvelle que les populations du centre et de l'est de l'Europe s'opposent plus fortement au « mariage » de duo de même sexe et à l'avortement, mais il est douloureux de voir des pays, comme la France ou l'Irlande, plongés dans l'acceptation de ces pratiques malsaines. Extrait du Pew Research Center :
Lire la suiteEn Europe centrale et orientale, les gens tolèrent moins¹ [...] le mariage homosexuel et l'avortement légal.
[...]
Ces différences émergent d'une série d'études menées par le Pew Research Center entre 2015 et 2017 auprès de près de 56 000 adultes (âgés de 18 ans et plus) dans 34 pays d'Europe occidentale, centrale et orientale, et ces différences continuent de diviser le continent plus d'une décennie après que l'Union européenne a commencé à s'étendre bien au-delà de ses racines européennes pour inclure, notamment, la Pologne et la Hongrie, pays de l'Europe centrale, et l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, pays baltes.
[...]
Des centaines de bébés au Canada sont-ils nés vivants après des avortements ratés puis laissés à mourir ?
Mike Schouten (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rianer Maiores/Pixabay
En août 2018, la blogueuse pro-vie Patricia Maloney a rapporté que l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) a enregistré 766 avortements tardifs qui ont résulté en des naissances vivantes sur une période de cinq ans.
En d’autres mots, les grossesses ont pris fin assez tard par le moyen de l’avortement pour que l’enfant survive pendant un certain temps en dehors de l’utérus, mais meurt peu après en l’absence de tentatives de soins médicaux pour lui sauver la vie. Ce n’est pas la première fois que de tels cas sont rapportés.
Comme le fait remarquer elle-même Maloney, il y a beaucoup de théories sur le pourquoi et le comment de ces décès. Les sources listées sur son blogue nous donnent des chiffres, mais elles ne nous disent pas comment et pourquoi ces enfants sont morts après un avortement raté, et pourquoi cela est encore considéré comme un avortement plutôt que comme une mort à la naissance ou même un meurtre.
Mais ignorer la question à cause des zones grises ne nous apportera jamais plus de clarté. Nous avons un système de signalement assez déplorable en ce qui concerne l’avortement. Les hôpitaux déclarent leurs données sur l’avortement, mais ils ne le font que pour environ le quart des quelque 100 000 avortements qui ont lieu chaque année au Canada. Les cliniques privées s’occupent des 75 % restants, mais elles ne sont pas tenues de déclarer leurs données sur rien allant de l’âge de la gestation au moment de l’avortement aux complications qui ont suivi.
Lire la suiteEffets secondaires de la contraception, les femmes en étaient mal informées
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : paulmaxis/Pixabay
Encore une étude à propos des effets néfastes de la contraception. Extrait de Gènéthique :
Au Royaume-Uni, 75 % des femmes estiment que les effets secondaires de leur contraception ne leur ont pas été expliqués complètement par leur médecin, ni lors de la première prescription, ni lors des rendez-vous suivants, selon une nouvelle étude publiée par le Femedic [...] L’enquête a été réalisée entre octobre 2017 et janvier 2018, sur Internet et via les réseaux sociaux. Elle a rassemblé plus de 1000 réponses.
[...]
- 47 % affirment avoir eu de « graves problèmes » à cause de leur contraception et 16 % se plaignent de ne pas avoir reçu les soins adéquats.
Parmi les effets secondaires dont ces femmes font état figurent les saignements constants, avec anémie, les caillots sanguins, les pensées suicidaires, les migraines, les opérations chirurgicales en lien avec la contraception, la prise de poids, les changements d’humeur, les problèmes psychologiques graves [...]
Plus grave encore, « 25% des femmes ont déclaré se sentir sous la pression de quelqu'un...
La Commission irlandaise rejette l'amendement exigeant des enterrements dignes pour les bébés avortés
L'Oireachtas (assemblée nationale d'Irlande), Dublin.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jean Housen/Wikimedia Commons
Les partisans de l'avortement ne veulent même pas accepter un amendement à leur projet de loi sur l'avortement qui exigerait l’inhumation ou l'incinération (la seule façon digne de traiter le corps d'un défunt c'est de l'enterrer sans être brûlé auparavant) des enfant à naître tuer par avortement. LifeSiteNews rapporte :
Les dernières progressions du nouveau régime d'avortement de l'Irlande révèle qu'il se transforme en quelque chose de plus radical que ce que les militants de la légalisation avaient laissé entendre; un comité de l'assemblée législative irlandaise a rejeté mercredi un amendement qui aurait exigé des funérailles dignes pour les enfants tués par avortement.
Un comité mixte de la santé de l'Oireachtas (assemblée législative) examinait un amendement au projet de loi sur la Réglementation de l'interruption de grossesse, qui établira les nouvelles lois du pays en matière d'avortement suite à la révocation de mai du huitième amendement qui protégeait le droit à la vie des enfants à naître.
Pro-life TDs cherchaient à obtenir que les bébés avortés soient enterrés ou incinérés plutôt que d'être traités comme des déchets médicaux, a rapporté The Journal. Ils ont fait valoir que la loi actuelle ne donne pas de directives au personnel médical quant à la manipulation des fœtus morts, ce qui peut aggraver le stress des mères post-abortives.
Par ailleurs, toujours selon LifeSiteNews :
L'Irish Pro-Life Campaign a également publié un sondage selon lequel 80 % de la population s'opposent à ce que les médecins et autres travailleurs de la santé soient forcés de pratiquer des avortements, 79 % sont pour que l'on fournisse des échographies aux femmes avant un avortement, 69 % désirent que les médecins soignent les enfants survivants à l'avortement, et 60 % sont contre les subventions publiques, et une faible majorité est contre la redirection obligatoire [si le médecin refuse] d'une demande d'avortement.
Près de 60% de la génération du millénaire considèrent l'avortement comme un péché : nouveau sondage
Par James Risdon — traduit par Campagne Québec-Vie
Orlando, Floride, 23 octobre 2018 (LifeSiteNews) — La cause pro-vie prend de l'ampleur aux États-Unis avec le nombre croissant d'adultes américains — et en particulier de ceux de la génération Y — qui disent maintenant que l'avortement est un péché, révèle un sondage récemment réalisé.
Dans son enquête de 2018 sur l'état de la théologie (State of Theology), Lifeway Research a interrogé 3 000 adultes pour Ligonier Ministries et a constaté qu'une majorité de 52 % des adultes américains considèrent maintenant l'avortement comme un péché, contre 49 % voilà deux ans.
« Les pratiquants réguliers sont encore plus catégoriquement opposés à l'avortement, 79 % d'entre eux affirmant que l'avortement est un péché », a déclaré le Dr Stephen Nichols, directeur académique de Ligonier et président du Reformation Bible College.
Lire la suiteÉtats-Unis : les jeunes femmes adultes sceptiques envers le féminisme militant et l'avortement
Au début du mois d’août, Refinery29 a publié un sondage effectué auprès de plus de 2 000 femmes de la génération Y (nées entre 1983 et l’an 2000) en collaboration avec CBS News, en les interrogeant sur un éventail de questions politiques.
La plus grande partie de la couverture médiatique a porté sur le fait qu’un faible pourcentage de ces femmes âgées de 18 à 35 ans soutiennent le président Donald Trump.
Le sondage contient cependant aussi des résultats intéressants sur les attitudes des femmes du millénaire envers le féminisme et l’avortement. Le sondage a notamment révélé que seuls 46 % des femmes de la génération Y se disent féministes.
Refinery29 a publié un article ultérieur sur cette partie du sondage, pour y inclure des entretiens de suivi avec certaines femmes interrogées. Une femme a déclaré qu’elle croyait que les féministes accordaient trop d’importance à des questions telles que l’avortement et la contraception, tandis que d’autres ont déclaré qu’elles désapprouvaient la manière dont certaines féministes acceptent les choix provocateurs en matière de vêtements et la valorisation de la promiscuité sexuelle. Une femme a déclaré que les féministes modernes ignorent les besoins des femmes appartenant à des minorités. D’autres ont déclaré croire que la plupart des femmes se débrouillent bien sur le plan économique et que, par conséquent, les plaintes féministes sont dépassées. Le sondage a également révélé que seuls 28 % des femmes de la génération Y pensent que l’avortement devrait être autorisé dans tous les cas [comme c’est le cas au Canada actuellement] tandis que 72 % pensent qu’il devrait y avoir des protections légales pour les enfants à naître.
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