Par manque de place en unité de soins palliatifs, il meurt dans un local de rangement...
Sur le site du Journal de Montréal du 25 septembre 2014, cette mort indigne à l'hôpital Sainte-Croix de Drummondville :
(Photo : olybrius sur wikimédia.org, sans copyright)
L'octogénaire a passé les 24 dernières heures de sa vie dans un local de rangement du 7e étage de l'hôpital. Un local où l'on range des couches, des pansements, des bouteilles stérilisées, des supports à sérum, etc.
La famille a été témoin d'un va-et-vient constant. M. Roy aurait été conscient de l'endroit où il se trouvait.
Marcel Roy est décédé avant d'être transféré dans une chambre en soins palliatifs. Le personnel savait que ses heures étaient comptées puisque la famille avait été appelée pour lui faire ses adieux.
Les soins palliatifs sont trop coûteux pour être une priorité pour le gouvernement. Par contre, l'euthanasie...
Une plateforme européenne sur les soins palliatifs?
Sur le site de genethique.org du 24 septembre 2014 :
Lire la suiteLe 22 et 23 septembre derniers s'est déroulé à Milan un Conseil informel des ministres de la Santé européens. Plusieurs points ont été abordés et notamment la question des soins palliatifs, y compris pédiatriques, et celle du traitement de la douleur. Au cours des échanges, les ministres ont proposé "la mise en place d'une démarche coordonnée au niveau européen sous forme d'un réseau européen facilitant l'échange de bonnes pratiques en la matière". (...)
Une plateforme européenne sur les soins palliatifs?
Sur le site de genethique.org du 24 septembre 2014 :
(Photo : I Craig sur wikimédia.org, licence creative commons)
Le 22 et 23 septembre derniers s'est déroulé à Milan un Conseil informel des ministres de la Santé européens. Plusieurs points ont été abordés et notamment la question des soins palliatifs, y compris pédiatriques, et celle du traitement de la douleur. Au cours des échanges, les ministres ont proposé "la mise en place d'une démarche coordonnée au niveau européen sous forme d'un réseau européen facilitant l'échange de bonnes pratiques en la matière". (...)
Le Collectif du Refus Médical de l'Euthanasie rappelle que les médecins canadiens se sont prononcés contre l'euthanasie
Sur le site du Collectif du Refus Médical de l'euthanasie du 18 août 2014 :
Les médecins membres de l'Association médicale canadienne se sont majoritairement prononcés contre l'euthanasie lors de consultations menées à l'hiver et au printemps. Ils ont en même temps souligné le caractère inadéquat des services de soins palliatifs au Canada.
C'est ce que rapporte l'Association dans un rapport intitulé Les soins de fin de vie, un dialogue national, rendu public en juillet. (...)
En ligne et aux assemblées, les membres ont évoqué des services de soins palliatifs «inadéquats» au Canada et se sont inquiétés du lien «fondamental» entre l'état de ces services et les demandes d'euthanasie. Des médecins ont fait état d'un manque de services à l'extérieur des grands centres urbains, de la formation insuffisante des médecins de famille et autres soignants et d'un problème de rémunération. (...)
À part l'ex-ministre Véronique Hivon, tous constatent que le peu de services de soins palliatifs offerts au Québec et au Canada, ne répond pas à la demande croissante des personnes désirant une véritable fin de vie dans la dignité. Trop de patients ne sont pas soulagés de leurs souffrances, alors qu'ils pourraient l'être par ces services de soins palliatifs. L'euthanasie est une « solution » qui n'est pas nécessaire pour soulager un patient.
L’abbé Raymond Gravel : entre le discours et la réalité sur la fin de vie, les soins palliatifs et l’euthanasie…
(Simon Durivage a animé une émission où les hommages à l'abbé Gravel furent élogieux)
(Photo : Asclepias sur wikipédia.org, licence creative commons)
Radio-Canada est heureuse de récupérer le discours de l’abbé Gravel pour pouvoir miner le discours de l’Église catholique « de l’intérieur ». Lors d’une entrevue avec Anne-Marie Dussault où l’abbé Gravel déplorait les revendications financières contre l’Église, l’animatrice, vivement contrariée, exprimait sa déception que l’abbé Gravel n’attaque pas encore l’Église. Elle devait se demander si elle allait le réinviter, ou si la chaîne télé devrait se trouver un autre saboteur interne du message du Christ transmis par son Église, à promouvoir et à transformer en vedette.
Les médias nous repassent constamment le message de l’abbé Gravel approuvant l’euthanasie par peur de son cancer des os. L’abbé Gravel affirmait avoir peur de souffrir et que si c’était le cas, il laissait la porte ouverte à l’euthanasie.
Ce que Radio-Canada ne montre surtout pas, c’est que l’abbé Gravel affirmait dans les dernières semaines ne pas souffrir, grâce à l’excellence des traitements reçus.
Et il n’a alors jamais réclamé l’euthanasie.
Comme toutes les personnes ne connaissant pas les ressources de la médecine, il a répété et applaudi aux propos erronnés de la ministre Hivon, affirmant que 5 % de la population ne pouvait être soulagée, même par les meilleurs soins, alors que ce 5 % correspond en fait aux personnes qui ne peuvent être soulagées par la médication habituelle, mais sont alors plongées dans un sommeil profond qui les soulage de toute souffrance. Pour un résultat de 0 % des personnes en fin de vie qui souffrent dans les maisons de soins palliatifs.
Cela, jamais Radio-Canada et l’ex-ministre péquiste ne le diront. L’abbé Gravel a témoigné par sa vie, lui qui avait un cancer des os en phase terminale, lui qui était ouvert à l’euthanasie, qu’elle n’était pas nécessaire pour soulager sa souffrance.
Comme pour tous les patients, l’euthanasie est totalement inutile et la quasi-totalité des soignants en soins palliatifs confirment qu’ils n’en ont absolument pas besoin pour soulager les patients.
Après des paroles désastreuses, la fin de vie de l’abbé Gravel témoigne contre ses propres paroles et contre l’euthanasie. Ne comptez pas sur Radio-Canada pour relever cette évidence…
Cure minceur dans la santé...
Mais si la situation financière le permet, le gouvernement envisagera de soutenir les soins palliatifs pour tous... Sur le site du Journal de Québec du 30 juillet 2014 :
(Photo : bouchecl sur wikipédia, licence creative commons)
Les établissements de santé de la région de Québec devront se serrer la ceinture au cours de la prochaine année afin de répondre aux coupes de 30,8 millions $ exigées par le ministère de la Santé.
À lui seul, le CHU de Québec devra comprimer ses dépenses à hauteur de 15,4 millions $. Ces compressions s’ajoutent à la ponction de 14 millions $ faite l’an dernier, afin de respecter l’équilibre budgétaire.
Les promesses du gouvernement pour l'établissement de soins palliatifs universels sont des promesses...
Témoignage d'un médecin en soins palliatifs sur les bienfaits de l'écoute (en fin de vie)
À la 23e minute de l'émission Lignes de vie du 15 mai 2014, le Dr Patrick Vinay livre un très beau témoignage, un aperçu de ce qui peut être vécu à la fin de sa vie :
//www.youtube.com/embed/tZQYRv_LAXM
« Des soins palliatifs pour enfants à Subdury »
Sur le site de Radio-Canada du 27 juin 2014 :
(Photo : DVIDSHUB sur flickr.com, licence creative commons)
La Maison Vale, à Sudbury, lance un projet pilote en soins palliatifs pédiatriques, dont l'objectif est de déterminer les besoins pour accompagner des enfants en fin de vie dans le Nord de l'Ontario. (...)
Dès l'automne, la Maison Vale pourra accueillir un premier enfant, âgé entre 12 et 18 ans, atteint de cancer. (...)
On attend les annonces du Ministre de la Santé du Québec. Quand les maisons de soins palliatifs pour tous les Québécois seront-ils mis en place?
La Société canadienne du cancer estime que les soins palliatifs ne sont accessibles que pour 20 à 60 % de la population
Sur le site du journal Le Soleil du 27 juin 2014, cet article de Gilbert Lavoie :
(Photo : La maison de soins palliatifs Michel Sarrazin)
(Photo : Éric Fortin sur wikipédia.org, licence creative commons)
(...)La division Québec de la Société canadienne du cancer estime que les soins palliatifs ne sont accessibles que pour 20 à 60 % des personnes qui en ont besoin, selon les régions. Dans son mémoire au gouvernement, l'organisme a fait valoir que l'addition de lits supplémentaires pour de tels soins devra être accompagnée des équipes de personnel spécialisé nécessaires. De même, l'accès généralisé aux soins palliatifs à la maison supposera une amélioration du soutien aux aidants naturels. Pas besoin d'être Jojo Savard pour comprendre qu'il y aura des coûts importants. (...)
Pendant ce temps, la députée Véronique Hivon, toujours grande adepte de la pensée positive, répète inlassablement que déjà, les services de soins palliatifs répondent à plus de 95 % des besoins de la population. Et ni elle, ni le Dr Gaétan Barrette ne veulent répondre et dire combien coûtera vraiment l'implantation de soins palliatifs pour tous les Québécois, dans la réalité, et non pas dans le merveilleux monde imaginaire de la députée Véronique Hivon. Ni s'ils vont vraiment verser cet argent au moment où ils annoncent des coupes de 600 millions de dollars en santé.
Des maisons de soins palliatifs affirment qu'elles n'offriront pas l'euthanasie
Sur le site du journal La Tribune du 19 juin 2014 :
(Photo : Eric Fortin sur wikipédia.org, licence creative commons)
(Sherbrooke) La Maison Aube-Lumière ne modifiera pas son offre de services à la suite de l'adoption du projet de loi sur les soins de fin de vie. (...)
Même son de cloche à La Maison La Cinquième Saison de Lac-Mégantic qui ne compte pas changer ses pratiques à la suite de l'adoption du nouveau projet de loi.
Tout comme la Maison MIchel Sarrazin. Sur le site de lappel.com du 16 juin 2014 :
Abréger la vie d’un malade constituerait une confirmation que cette personne mourante a un statut inférieur et n’a plus la dignité, selon la Maison Michel-Sarrazin. L’organisme souligne que si une personne souhaite avoir recours à l’euthanasie, elle doit considérer un autre choix que l’organisme sillerois.
Elles ne seront pas les seules à refuser de se transformer en fournisseur de services de tueurs à gages...