« Nous ne sommes pas des marionnettes de l’Occident » — un député ghanéen défend la loi interdisant la sodomie et la promotion LGBTQ
Sam George, député ghanéen.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
5 avril 2024, Accra, Ghana (LifeSiteNews) — Le député ghanéen Sam George a récemment défendu un projet de loi qui criminaliserait le comportement homosexuel — et sa promotion — contre la pression de l’Occident pour annuler la législation.
« Le Ghana n’est pas le 51e État des États-Unis. Le Ghana est un État souverain à part entière », a déclaré M. George sur la chaîne New Dawn Africa lorsqu’on lui a demandé de commenter la dénonciation par le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, du projet de loi parrainé par M. George.
« Je m’attends à ce que Matthew Miller respecte les principes de la démocratie », a déclaré M. George, soulignant que le Ghana est « opposé à l’impérialisme culturel » et ajoutant que M. Miller « devrait s’intéresser davantage à la perte de vies d’enfants dans les écoles américaines en raison de la violence des armes à feu ».
Cette législation, qui n’a pas encore été promulguée, punit le comportement homosexuel d’une peine de six mois à trois ans d’emprisonnement, ainsi que le soutien ou la promotion d’un tel comportement d’une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement.
Le projet de loi prévoit une interdiction totale du « mariage » homosexuel, de l’adoption par des personnes de même sexe et de toute autre manifestation publique d’un comportement homosexuel ou transgenre. Le projet de loi cherche également à réprimer l’idéologie transgenre en interdisant les procédures de mutilation pour les personnes confuses quant au genre.
Lire la suiteMgr Samuel Aquila condamne l’appel du cardinal McElroy à une « inclusion radicale » des homosexuels et des adultères
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flickr/Wikimedia Commons
2 février 2023 (LifeSiteNews) — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, a condamné l’appel du cardinal Robert McElroy à donner la communion aux homosexuels et aux adultères en état de « péché objectivement grave », insistant sur le fait que l’inclusion « ne peut pas signifier que nous restons dans nos péchés ».
McElroy a suscité la controverse avec un essai publié la semaine dernière dans America Magazine rejetant explicitement « une théologie de la cohérence eucharistique » et exigeant une « inclusion radicale » des « personnes LGBT », y compris celles qui pratiquent la sodomie, sans les appeler à la repentance.
Mgr Aquila a publié mercredi dans Catholic World Report une réponse puissante au cardinal de gauche de San Diego, dans laquelle il décrit en détail son retour au catholicisme lorsqu’il était jeune et s’en prend aux évêques qui ne prêchent pas « la radicalité de l’Évangile ».
« La réflexion du cardinal McElroy dépeint l’Église comme une institution qui nuit en raison de son incapacité à accueillir tout le monde dans une pleine participation à la vie de l’Église », a-t-il observé. « Selon Son Éminence, l’Église pratique une discrimination catégorique, mais Jésus lui-même n’a-t-il pas imposé à ses disciples des exigences qui les distinguaient de ceux qui ne répondaient pas à l’appel radical et coûteux de l’Évangile ? »
L’archevêque de Denver a pointé du doigt la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche dans l’Évangile de Marc, dans laquelle il « exige du jeune homme le choix radical de le suivre », mais lui permet de refuser. « En outre, Jésus définit ce qu’il en coûte de devenir disciple : renoncer à soi-même, et même à sa famille, au nom de l’Évangile (cf. Lc 9, 23-26 ; Mt 16, 24-25 ; Lc 14, 25-27) », a-t-il noté.
« Jésus n’édulcore jamais son enseignement, ni ne fait appel à la conscience ; il rend témoignage à la vérité », a-t-il souligné. L’appel du Seigneur est en effet « radical, il s’adresse à tous, mais n’est pas reçu par tous en raison de ce qu’il en coûte de devenir disciple ».
Ceux qui rejettent le Christ par le péché mortel et se séparent de Lui ne peuvent donc pas recevoir la Communion, a affirmé Mgr Aquila, réitérant l’enseignement catholique immuable.
Lire la suiteLe juge Thomas dit que la Cour suprême devrait revoir les décisions sur le «mariage» homosexuel, la sodomie et la contraception
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 juin 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le juge Clarence Thomas a écrit une opinion concordante aujourd’hui dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization qui a renversé Roe v. Wade. Dans cette opinion, le juge Thomas a convenu que Roe devait être renversé et a fait valoir que la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) devrait ensuite réexaminer d’autres cas de « procédure régulière substantielle ».
Il a notamment mentionné l’affaire Lawrence v. Texas, qui a invalidé les lois contre la sodomie, l’affaire Griswold v. Connecticut, qui a invalidé les lois contre l’utilisation de la contraception par les couples mariés, et l’affaire Obergefell v. Hodges, qui a déclaré un droit au « mariage » homosexuel.
Le regretté juge Antonin Scalia a prédit à juste titre en 2003 que Lawrence conduirait à la reconnaissance obligatoire du « mariage » homosexuel.
« La Cour explique bien pourquoi, en vertu de nos précédents en matière de procédure régulière substantielle, le prétendu droit à l’avortement n’est pas une forme de “liberté protégée par la clause de procédure régulière” », écrit le juge Thomas.
Bien qu’il ait écrit qu’il était d’accord pour dire que la décision d’aujourd’hui n’affecte pas ces affaires maintenant, il souhaite que la Cour les réexamine, ainsi que toutes les autres affaires connexes qui s’appuient sur une revendication de « procédure régulière substantielle ».
« Pour cette raison, dans les affaires futures, nous devrions réexaminer tous les précédents de cette Cour en matière de procédure régulière substantielle, y compris Griswold, Lawrence et Obergefell », écrit Thomas.
« Parce que la Cour applique correctement nos précédents en matière de procédure régulière substantielle pour rejeter la fabrication d’un droit constitutionnel à l’avortement, et parce que cette affaire ne présente pas l’opportunité de rejeter entièrement la procédure régulière substantielle, je me joins à l’opinion de la Cour », écrit-il encore.
Mais, dans les affaires futures, nous devrions « suivre le texte de la Constitution, qui énonce certains droits substantiels qui ne peuvent être supprimés, et ajoute, au-delà, un droit à une procédure régulière lorsque la vie, la liberté ou la propriété doivent être supprimées », a poursuivi Thomas, citant l’opinion concordante du défunt juge Antonin Scalia dans une affaire de 1994.
« La procédure régulière substantielle est en contradiction avec ce commandement textuel et a nui à notre pays de nombreuses façons », a conclu Thomas. « En conséquence, nous devrions l’éliminer de notre jurisprudence à la première occasion ».
« En choisissant de privilégier un nouveau droit constitutionnel au détriment des intérêts de la liberté de religion explicitement protégés dans le Premier Amendement, et en le faisant de manière non démocratique, la Cour a créé un problème qu’elle seule peut résoudre », a écrit Thomas en 2020, commentant le refus de la SCOTUS d’entendre une contestation du greffier du Kentucky, Kim Davis, qui a refusé d’autoriser des « mariages » entre personnes de même sexe.
« D’ici là, Obergefell continuera à avoir des “conséquences ruineuses pour la liberté religieuse” », prédisait-il.
Cinq joueurs de la Ligue majeure de Baseball refusent de porter des insignes arc-en-ciel et condamnent la « fierté » LGBT
Les insignes LGBT que l'on demandait aux joueurs de Tempa Bay de porter.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tempa Bay Rays/Twitter
6 juin 2022 (LifeSiteNews) — Cinq lanceurs des Rays de Tampa Bay ont refusé de porter des insignes à thème arc-en-ciel sur leurs chapeaux et leurs maillots lors de la célébration de la « Pride Night » de l’équipe, samedi, invoquant leur foi chrétienne.
Les cinq lanceurs — Jason Adam, Jalen Beeks, Brooks Raley, Jeffrey Springs et Ryan Thompson — ont pris position contre la pression exercée dans toutes les ligues majeures de sport pour « fêter » et « accueillir » la sodomie et la confusion des genres pendant le mois de juin.
Today, we wear our #Pride on our sleeves pic.twitter.com/bcOLJNhx6Y
— Tampa Bay Rays (@RaysBaseball) June 4, 2022
La direction des Rays est allée jusqu’à afficher l’alignement de départ de l’équipe aux couleurs du drapeau arc-en-ciel gay et du drapeau trans aux couleurs pastel juste avant le début du match de samedi.
We line up with a little extra #Pride tonight pic.twitter.com/mjGZqTPEIX
— Tampa Bay Rays (@RaysBaseball) June 4, 2022
Adams a déclaré que la raison du refus des emblèmes à thème homosexuel et transgenre se résumait à la foi.
« Donc, c’est une décision difficile. Parce qu’en fin de compte, nous avons tous dit que ce que nous voulons, c’est qu’ils sachent que tous sont les bienvenus et aimés ici », a expliqué Adams au Tampa Bay Times.
Mais quand nous le mettons sur nos corps, je pense que beaucoup de gars ont décidé que c’est juste un style de vie qui peut-être — non pas qu’ils regardent quelqu’un de haut ou pensent différemment — c’est juste que peut-être nous ne voulons pas l’encourager si nous croyons en Jésus, qui nous a encouragés à vivre un style de vie qui s’abstient de ce comportement, tout comme (Jésus) m’encourage en tant qu’homme hétérosexuel à m’abstenir de relations sexuelles en dehors des limites du mariage. Ce n’est pas différent.
Ce n’est pas un jugement. Il ne s’agit pas de mépriser. C’est simplement ce que nous croyons être le style de vie qu’il nous a encouragés à vivre, pour notre bien, pas pour nous priver. Mais encore une fois, nous aimons ces hommes et ces femmes, nous nous soucions d’eux, et nous voulons qu’ils se sentent en sécurité et bienvenus ici.
Au cours des dernières années, la Ligue majeure de Baseball (LMB) et toutes les autres ligues de sport professionnel ont fait la promotion de soirées de « fierté LGBTQIA+ » et soutenu les causes LGBTQ, notamment en mettant en scène une demande en mariage entre deux homosexuels devant un stade rempli de familles.
Et en 2020, au plus fort des émeutes violentes et destructrices du mouvement Black Lives Matter dans les grandes villes des États-Unis, des centaines de joueurs de baseball professionnels se sont abandonnés à l’odieuse idéologie de BLM en s’agenouillant avant le début de leurs matchs.
En pliant les genoux, ces hommes ont rendu hommage non pas aux droits civiques, mais au marxisme ; à la destruction de la famille nucléaire ; au pouvoir politique des transgenres et des homosexuels qui écrase non seulement la liberté religieuse, mais aussi la religion elle-même ; au dé-financement de la police ; et à l’effacement de l’histoire et de la culture occidentales.
En choisissant d’enlever le logo arc-en-ciel de leur maillot et de porter la casquette standard de l’équipe, les cinq lanceurs ont calmement et fermement pris une position virile contre l’avancement effréné d’une idéologie contraire au christianisme.
Un catholique irlandais agressé pour avoir prié le chapelet en réparation d’une parade de la « fierté »
Gerry McGeough priant le chapelet avec un groupe de catholique en réparation de la parade gay défilant à Cookstown (Irlande), le 18 septembre 2021.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Irish Society for Christian Civilisation/YouTube
Cookstown, Irlande, 21 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Gerry McGeough, un catholique irlandais, a reçu un coup de poing au visage alors qu’il priait le chapelet en guise de réparation pour une « parade de la fierté » le 18 septembre à Cookstown, en Irlande, et il a subi une crise cardiaque le lendemain matin. Il est actuellement en attente d’une intervention chirurgicale.
« J’ai été personnellement agressé », a déclaré Gerry McGeough, 63 ans, après avoir reçu un coup de poing au visage alors qu’il priait le chapelet au coin d’une rue où se déroulait une parade de « fierté » homosexuelle.
« Un individu rempli de dégoût et de haine s’est approché et m’a donné un coup de poing au visage », a-t-il poursuivi, « et en conséquence [je] me retrouverai à l’hôpital pendant plusieurs jours [en raison d’une crise cardiaque] ».
La vidéo montre environ une douzaine de catholiques au coin de la rue en train de prier et de montrer une grande statue de Notre-Dame de Fatima, jusqu’au moment où une femme s’approche du groupe et se tient devant eux.
« Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur… » commence à prier M. McGeough, mais il est interrompu par la femme d’âge moyen qui le frappe directement au visage.
Immédiatement après l’attaque-surprise, on peut voir des policiers s’élancer et attraper la dame, l’appréhender contre le côté d’un bâtiment alors que des badauds qualifient son comportement de « ridicule ».
« Le fait que je me sois fait frapper comme ça, je l’ai offert à Notre Dame, je l’ai offert pour l’offense elle-même qui a été donnée », a déclaré McGeough.
« Et, s’il plaît à Dieu, il y aura un revirement dans la mentalité des gens, parce que les gens ont été très intimidés par l’ensemble de l’agenda homosexuel et tout ce qui s’y rattache, la question de l’avortement et de la contraception, et tout ce qui est essentiellement anticatholique », a-t-il ajouté.
M. McGeough a organisé le rassemblement par l’intermédiaire d’un organisme enregistré de bienfaisance pro-vie appelé Irish Society for Christian Civilisation (ISFCC), qui a déclaré dans la description vidéo de l’incident : « Veuillez prier pour Gerry qui se remet d’une crise cardiaque qu’il a subie le matin suivant l’incident ».
Lire la suiteMédias et CDC occultent le fait que la «flambée» de covid de juillet avait pour épicentre un village de vacances LGBT
Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fabio/AdobeStock
3 août 2021, Provincetown, Massachusetts (LifeSiteNews) — Les Centers for Disease Control (CDC) ont semé la panique cette semaine lorsqu’ils ont révélé qu’au cours de la première moitié du mois de juillet, il y avait eu un pic important de cas de COVID-19 [ce qui ne signifie pas grand-chose*] émanant d’une pittoresque destination touristique de bord de mer, où 74 % des personnes infectées étaient des personnes entièrement vaccinées.
Pourquoi une éclosion épidémique s’est-elle déclarée dans ce petit village situé à l’extrémité de Cape Cod et non dans l’une des milliers d’autres stations balnéaires qui bordent les côtes américaines ou dans tout autre lieu de fête, urbain ou rural ?
Ce que le CDC ne mentionne pas dans son rapport, et que les médias grand public veulent vous faire oublier, c’est à quel point Provincetown est différente de la plupart des autres stations balnéaires.
Provincetown est la Mecque américaine des vacances d’été pour les LGBT, et pendant les deux semaines qui se sont écoulées entre le 3 et le 17 juillet, lorsque les cas se sont multipliés, des dizaines de milliers de gays ont envahi la station balnéaire.
Le CDC, les médias nationaux et la Maison-Blanche occultent tous l’évidence afin de déclencher une nouvelle obligation de port de masque et d’autres mesures strictes de confinement : ce n’est pas une question de masques insuffisants ou de confinement. Il s’agit de ce qui se passe lorsque des milliers d’hommes convergent pour se livrer à la sodomie récréative.
Le CDC
Les personnes qui ont contracté le COVID-19 ont déclaré « avoir assisté à des événements intérieurs et extérieurs très fréquentés dans des lieux tels que des bars, des restaurants, des chambres d’hôtes et des maisons de location », indique le rapport du CDC, qui ne s’interroge pas sur le rôle que les rapports sexuels décontractés et souvent anonymes entre hommes ou groupes d’hommes ont pu jouer dans la transmission du redoutable virus.
Remarque : qu’est-ce qui est le plus susceptible de faciliter la transmission du COVID-19 : des personnes sans masque rassemblées pour le 4 juillet — ou des milliers de rencontres homosexuelles avec des inconnus et des connaissances ?
Lire la suiteUn saint pour le mois de juin, Charles Lwanga — tout autre chose que les fredaines LGBT
Saint Charles Lwanga.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Wulman83/Wikimedia Commons
En ce mois de juin — que certains appellent bizarrement le mois de la « fierté », sous-entendant par-là toute sorte de pratiques énumérées dans le sigle LGBT (bien qu’il y en aurait davantage paraît-il…) — dédié au Sacré-Cœur de Jésus, il est bon de se rappeler les saints qui ont leur fête inscrite ce mois-ci, comme saint Jean-Baptiste, décapité pour avoir rappelé à Hérode qu’il ne pouvait pas prendre la femme de son frère…
Aujourd’hui, jeudi 3 juin, c’est la fête de saint Charles Lwanga et de ses compagnons martyrs.
Savez-vous pourquoi il a été exécuté ? Ayant refusé, ainsi que ses compagnons, de participer au vice contre nature du roi Mwanga, et s'étant ainsi attirer la colère de cet individu, il a refusé d’apostasier.
Des jeunes chrétiens déjà, qui étaient « pages » du roi avaient été victimes de sa vindicte, décapités ou percés d’un coup de lance, saint Joseph Mkasa, qui avait reproché au roi ses débauches, et saint Denis Sebuggwawo, qui avait instruit dans la foi un autre page. Après l’assassinat de ce dernier, le roi, qui détestait les chrétiens en partie pour le refus qu’il se faisait opposer, fit comparaître devant lui les autres pages chrétiens, selon EWTN :
Saint Charles Lwanga, qui avait succédé à Joseph Mkasa à la tête des « pages », baptisa secrètement quatre d’entre eux qui étaient des catéchumènes ; parmi eux, saint Kizito, un garçon de treize ans que Lwanga avait sauvé à plusieurs reprises des desseins du roi. Le lendemain matin, tous les pages furent rassemblés devant Mwanga, et les chrétiens reçurent le l’ordre de se séparer des autres : sous la conduite de Lwanga et de Kizito, l’aîné et le plus jeune, ils s’exécutèrent — quinze jeunes hommes, tous âgés de moins de vingt-cinq ans. Ils furent rejoints par deux autres personnes déjà arrêtées et par deux soldats. Mwanga leur demande s’ils avaient l’intention de rester chrétiens. « Jusqu’à la mort », répondirent-ils. « Alors mettez-les à mort ! »
Le lieu d’exécution désigné, Namugongo, était à trente-sept miles, et le convoi partit immédiatement. Trois des jeunes gens furent tués sur la route ; les autres subirent un emprisonnement cruel de sept jours à Namugongo pendant qu’on préparait un immense bûcher. Puis, le jour de l’Ascension, le 3 juin 1886, ils furent emmenés, dépouillés de leurs vêtements, ligotés et enveloppés dans des nattes de roseau. Les fagots vivants furent déposés sur le bûcher (un des garçons, saint Mbaga, fut d’abord tué d’un coup sur la nuque par ordre de son père qui était le bourreau en chef), et on y mit le feu.
Comme saint Charles Lwanga et ses compagnons martyrs, refusons de participer, ne fût-ce qu'en agitant un drapeau arc-en-ciel, aux débauches LGBT.
Saint Charles Lwanga et ses compagnons, priez pour nous qui sommes au milieu d’un monde pervers et décadent.
Mgr Viganò dénonce l’emprise de réseaux homosexuels et de la Chine communiste sur le Vatican
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Carlo Maria Viganò s’exprime une nouvelle fois sur l’affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l’accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’entretien accordé par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l’introduction signée par celui-ci. Il s’agit de la traduction officielle, relue et autorisée par Mgr Viganò. Et c’est encore une bombe…
Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire l’important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. — J.S.
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La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican — et en particulier de divers prélats — aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».
Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église. Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » — M.T.
Marco Tosatti : Excellence, quelles sont aujourd’hui les nouvelles à propos de l’affaire McCarrick ?
Mgr C.M. Viganò : Je crains qu’il n’y ait pas de nouvelles, et la nouvelle est précisément celle-là. Avec le renvoi à l’état laïque de McCarrick, on a voulu mettre fin à une longue affaire qui a été révélée par mon témoignage en 2018, mais tout a été fait pour que les résultats et les détails du procès n’apparaissent pas. La tromperie mise en œuvre par une stratégie consistant à procéder par voie administrative et non par voie judiciaire, et la décision de Bergoglio de confirmer la sentence avec autorité, ont en fait empêché de mettre au jour, en même temps que les fautes objectives de McCarrick, les responsabilités de ceux qui, pendant des années, ont contribué à dissimuler la nature et l’étendue des crimes commis par lui, et à protéger ses complices et ceux qui, par leur silence, ont couvert ses crimes. C’est ainsi que la condamnation du coupable n’a pas fait la lumière sur les points obscurs. En tant que laïc, il jouit désormais d’une totale liberté de mouvement et d’action, et peut encore intervenir à tous les niveaux : au niveau ecclésial — et ce même auprès de ceux qui l’ont couvert et soutenu, au Vatican et ailleurs ; au niveau politique, social et financier, par l’intermédiaire des personnes qui sont restées en relation avec lui et qui ont reçu des faveurs de sa part. Le renvoi à l’état laïque ne constitue en aucun cas une sanction médicinale (n’étant que sa prémisse nécessaire, en raison de l’indignité avérée du délinquant), elle n’implique aucune forme de pénalité réparatrice, ni ne rend justice aux victimes, mais permet à M. McCarrick de poursuivre ses activités criminelles sans être dérangé, y compris celles de prédateur sexuel.
La procédure administrative a également empêché l’audition des victimes, alors que les témoignages recueillis tout récemment par Maître Jeffrey Lena, avocat du Saint-Siège, semblent avoir été rédigés sous la dictée : ceux qui ont subi le harcèlement viennent s’excuser de la lenteur de la publication du Rapport en l’attribuant à la masse de témoignages, avec un ton indulgent et justificateur qui ne correspondent pas à l’extrême gravité des crimes qui lui sont reprochés. On peut penser que certaines victimes, protégées par un pseudonyme, se sont prêtées à une opération visant à décharger le Saint-Siège de ses responsabilités et à valider la version que celui-ci fait valoir devant l’opinion publique. On soupçonne aussi ces témoignages anonymes d’être de la pure fiction. C’est en tout cas une tromperie qui doit être dénoncée avec force, car si la corruption de ce prélat en tant que prélat est scandaleuse, le silence coupable de ceux qui représentent l’Église l’est d’autant plus. Si ces épisodes s’étaient produits sous le pontificat de Benoît XVI, ils auraient déclenché la fureur des médias : tant de compassion pour Jorge Mario est révélatrice de l’attitude complice des médias dominants.
Lire la suiteLe Vatican publie un nouveau livre qui réduit le « péché de Sodome » au « manque d'hospitalité »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
C’est plus précisément la Commission biblique pontificale qui a produit un livre étrange qui réduit le « péché de Sodome » à l’inhospitalité de ses habitants, alors qu’il est bien connu que ce péché est la… sodomie. Précisons que la Commission biblique pontificale n’est pas de rang magistériel, et ce, depuis Paul VI. Selon LifeSiteNews :
« L'histoire de la ville de Sodome ... illustre un péché qui consiste en manque d'hospitalité, aggravée d'hostilité et de violence envers l'étranger, un comportement jugé très grave et donc méritant d'être sanctionné avec la plus grande sévérité », affirme le nouveau livre.
Les sources consultées par LifeSite ont qualifié le livre de « pure banalité » et de « manifestement ridicule ». Un théologien s'est même exclamé : « Dieu merci, ce truc n'est pas magistériel. »
Le nouveau volume, intitulé Qu'est-ce que l'homme ? Un itinéraire d'anthropologie biblique (Che cosa è l'uomo ? Un itinerario di antropologia biblica), a été publié le 16 décembre par la Commission biblique pontificale et tente d'examiner la compréhension scripturaire de la personne humaine. Le père jésuite Pietro Bovati, secrétaire de la Commission biblique pontificale, a déclaré que ce travail a été réalisé à la demande expresse du pape François.
Saint Pierre Damien, grand réformateur de l’Église au XIe siècle contre un problème qui réapparaît de nos jours
Façade de la basilique Saint-Pierre de Rome.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : John-Henry Westen/LifeSiteNews
Aujourd'hui, 21 février, est le jour de la fête de saint Pierre Damien l’un de ces moines du Moyen-Âge, comme saint Bernard de Clairvaux, que l’on venait tirer de leur monastère pour remettre de l’ordre dans l’Église et le monde. Lui qui aimait tant la vie contemplative si proche de Dieu, sut répondre à l’appel de l’Église qui subissait alors de graves crises.
L’un des problèmes de l’époque était la corruption grandissante des mœurs parmi les ecclésiastiques, et, grave entre tous, la propagation de la pratique de la sodomie. Saint Pierre Damien écrivit un livre analysant la question, le Livre de Gomorrhe, pour l’envoyer au Pape Saint Léon IX. L’analyse du problème à son époque est très pertinente pour notre temps. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteDans son Livre de Gomorrhe, récemment publié dans une nouvelle traduction d’Ite ad Thomam Books and Media, Damien se penche particulièrement sur l’acceptation croissante de l’homosexualité au sein du clergé, avertissant qu’elle « rampe à travers l’ordre clérical et fait rage comme un monstre cruel dans la bergerie du Christ ». Il prévient qu’à moins d’éradiquer cette tolérance croissante de l’homosexualité parmi les clercs et les fidèles, « il est certain que l’épée de la fureur divine s’approche pour attaquer, pour la destruction de beaucoup ».
Le Livre de Gomorrhe semble particulièrement pertinent face aux récentes déclarations sur l’homosexualité provenant des dirigeants et des groupes les plus influents de l’Église catholique qui ont amené beaucoup à croire que l’Église est prête à adopter une perspective ouverte sur l’homosexualité. [...]
Même si Damien, qui a vécu de 1007 à 1072, a écrit son Livre de Gomorrhe il y a presque mille ans, son analyse du problème de l’homosexualité dans l’Église à cette époque a été considérée par beaucoup comme remarquablement contemporaine, fraîche et perspicace lorsqu’elle est lue parallèlement aux mouvements actuels dans l’Église qui semblent vouloir modifier la doctrine morale de l’Église. Damien adressa son livre au Pape Saint Léon IX, lui demandant d’agir contre la pratique de l’homosexualité parmi les clercs et les moines qui était répandue à l’époque.