Le fondateur de Twitter veut donner 1 milliard de dollars à des organismes de contrôle de la population
Jack Dorsey.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : JD Lasica/Flickr
Décidément, les potentats de notre époque semblent avoir du mal à séparer leur désire de réduire la population du financement d’« aides » pour lutter contre ce qui serait apparemment une pandémie (coronavirus), ou alors ils ne savent pas où ils mettent leur argent, ou ils s'en fichent. Or, ceux à qui Jack Dorsey, président de Twitter, fait référence quand il parle de se délester d’un milliard de dollars promeuvent la « santé reproductive », ce qui est un euphémisme signifiant dans les faits : avortement et contraception ; surtout dans un contexte où ils prônent également la réduction de la croissance démographique. Selon LifeSiteNews :
Jack Dorsey, cofondateur et directeur général de Twitter, s’est engagé à donner un milliard de dollars de son propre argent « pour financer les secours mondiaux contre le COVID-19 » et à soutenir un programme politique progressiste, notamment la promotion du contrôle de la population.
« Après avoir désarmé cette pandémie, l’accent sera mis sur la santé et l’éducation des filles et sur l’UBI », annonçait Jack Dorsey sur Twitter le 7 avril. UBI signifie Universal Basic Income (Revenu de base universel).
Dans un tweet de suivi, Dorsey expliqua que l’UBI et la santé et l’éducation des filles « représentent les meilleures solutions à long terme aux problèmes existentiels auxquels le monde est confronté. L’UBI est une grande idée qui a besoin d’être expérimentée. La santé et l’éducation des filles sont essentielles à l’équilibre ».
Il mit donc un lien vers le site internet de Projet Drawdown. Ce site internet parle explicitement de « planification familiale » et de « croissance démographique ».
L’éducation des filles, selon le projet Drawdown, « est l’un des plus puissants leviers disponibles pour éviter les émissions, en réduisant la croissance démographique ». Les femmes plus instruites « ont des enfants moins nombreux et en meilleure santé, et gèrent activement leur santé reproductive ».
Ben tiens ! comme si les femmes qui ont plus d’enfants ne prenaient pas bien soins d’eux.
Lire la suiteL’ONU qui annonce la globalisation des solutions en vue d’une société « plus égalitaire et plus inclusive »
António Guterres et Xi Jingping.
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV)
Il devient difficile de trouver des informations qui parlent d’autre chose que du coronavirus chinois, le COVID-19. Et pourtant : au-dessus de nos têtes, dans les hautes sphères de l’ONU, on ne se focalise pas sur l’épidémie qui a permis de mettre le monde en mode arrêt. Ou pas exactement. L’intérêt du petit ennemi invisible, qui fait que chacun considère son prochain comme un potentiel porteur de mort, est d’avoir rendu la peur universelle. Peur de la maladie et peur du lendemain, alors que le « sang » de l’économie ne circule plus. Comment s’en sortir ? L’ONU a un plan, une feuille de route. Son secrétaire général, António Guterres, a présenté son rapport spécial le 31 mars dernier, avec sa mesure la plus spectaculaire : consacrer plus de 10 % du PIB global à la résolution de la crise présente, sous la houlette des institutions internationales. Une mondialisation massive…
Reinformation.tv présentait il y a quelques jours ce plan de mainmise sur les souverainetés nationales. Mais il faut s’attarder encore un peu sur cette proposition d’António Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste. Car celui qui paye commande. Avec 10 % du PIB mondial en mains, on peut imposer sa vision des choses. Quelle est-elle ? Le rapport de l’ONU, intitulé « Responsabilité partagée, solidarité globale : la réponse aux effets socio-économiques du COVID-19 », en dresse un portrait assez détaillé. Dans ce Meilleur des mondes de demain, l’ONU voudrait appliquer le socialisme à grande échelle : socialisme au sens de redistribution des revenus à l’échelle mondiale et dépendance de tous à l’égard de l’Etat — une dépendance aux allures de soumission.
La réponse « coordonnée et globale » au coronavirus
Cela vous paraît-il invraisemblable ? Voici pourtant ce que dit le rapport de l’ONU :
« Une réponse multilatérale à grande échelle, coordonnée et globale, représentant au moins 10 % du PIB mondial, est plus que jamais nécessaire. Cette crise est véritablement mondiale. Il est dans l’intérêt de tous de veiller à ce que les pays en développement aient les meilleures chances de gérer cette crise, sans quoi COVID-19 risque de devenir un frein durable à la reprise économique. »
Et cela doit se faire par le biais d’organisations internationales : « Le 13 mars, l’OMS, la Fondation pour les Nations unies et la Fondation suisse pour la philanthropie ont lancé le premier fonds de solidarité COVID-19, qui permet aux particuliers, aux entreprises et aux institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts d’intervention mondiaux. » Autrement dit, un outil est déjà en place sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé qui souffle le froid et le chaud dans cette affaire tout en présentant la Chine comme le modèle de la réponse au coronavirus.
Tout cela doit servir à une redistribution des richesses. Il faudra « un soutien financier et technique maximal pour les personnes et les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, qui seront les plus durement touchés », mais ce soutien ne saurait être celui de pays à pays. Le rapport poursuit en effet : « Compte tenu de l’ampleur des relations économiques et sociales et des échanges commerciaux dans le monde, la force de notre système de santé ne peut être supérieure à celle du système le plus faible. »
Lire la suiteGordon Brown, envoyé spécial de l’ONU, prône le gouvernement global face au coronavirus
Gordon Brown.
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) ― Photo : World Economic Forum/Flickr
« Rien ne sera jamais plus comme avant. » Ces mots résonnent comme un leitmotiv dans les grands médias français depuis le début de la « crise du coronavirus ». Nous allons vers un « nouveau paradigme », clament les analystes, annonçant le changement de tout : manière de vivre en société, de travailler, de soigner, de rémunérer… Gordon Brown, ancien Premier ministre travailliste du Royaume-Uni, envoyé spécial de l’ONU, vient de le dire de manière encore plus crue, puisqu’il appelle de ses vœux un « exécutif provisoire » au niveau mondial pour répondre aux besoins créés par la crise. Selon le journal de gauche britannique The Guardian qui rapporte ses propos, Gordon Brown réclame « un gouvernement global », ni plus ni moins, pour contrer le COVID-19, ennemi invisible de l’humanité.
Gordon Brown a déclaré, selon The Guardian, qu’il faut un groupe de travail composé des leaders mondiaux, d’experts sanitaires et des chefs des organisations internationales, doté de pouvoirs exécutifs pour coordonner la réponse à la crise. Il aurait d’ailleurs souhaité que le Conseil de sécurité de l’ONU participât au sommet virtuel du G20 présidé par l’Arabie saoudite, jeudi, le même qui a annoncé l’injection collective de 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale pour compenser la crise économique entraînée par le confinement d’un milliard d’hommes sur la planète.
Gordon Brown : on ne réglera rien au niveau des nations
« Cette affaire ne veut pas être réglée au niveau d’un seul pays. Il faut une réponse globale coordonnée », a déclaré Gordon Brown. Et cela pourra se faire malgré la politique « Amérique d’abord » de Donald Trump, a-t-il ajouté. Cet exécutif mondial qu’il appelle de ses vœux s’attellerait à la recherche d’un vaccin, à sa production et à son achat, tout en empêchant que certains en tirent profit.
Le gouvernement mondial selon Gordon Brown se chargerait aussi de questions économiques, en s’assurant de ce que les efforts des banques centrales soient coordonnés, en empêchant des fuites de capitaux des économies de marché émergentes, et en se mettant d’accord sur les dépenses publiques en vue de soutenir la croissance. Autrement dit, en mettant en place un système unique au niveau mondial pour diriger l’économie. Vous avez dit socialisme mondial ?
Gordon Brown n’a pas oublié de dire que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) devrait obtenir une puissance de feu financière accrue à fin d’atténuer les effets de la crise dans les pays à bas et moyens revenus. Traduit en termes réels, cela signifie demander au pays les plus riches d’abonder les comptes de ces institutions supranationales afin de remplir les caisses des plus pauvres. Vous avez dit redistribution des biens ?
Envoyé spécial de l’ONU, Gordon Brown évoque ouvertement le gouvernement global
Gordon Brown n’est pas un simple ancien Premier ministre et ancien chancelier de l’Echiquier britannique s’exprimant comme tant d’autres sur les bienfaits supposés de la gouvernance globale. Il est l’envoyé spécial des Nations unies pour l’éducation globale, voix officielle et actuelle, donc, de l’ONU – en même temps qu’il est sur la même longueur d’onde que le Pacte mondial pour l’Education qui devait être lancé à Rome par le pape François le 14 mai prochain avant d’être retardé par le coronavirus chinois.
Est-ce la première fois qu’un responsable de l’ONU réclame explicitement la mise en place d’un exécutif global pour régler un problème global ? Cela se pourrait bien. Jusqu’à présent, on parlait de réseaux, de « plus de multilatéralisme » et de « solidarité internationale » : tel était le sens du discours du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors du forum de Paris sur la paix en novembre dernier, axé sur « les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme ».
Le socialiste portugais évoquait les « risques globaux » pour prôner « un système universel, respectueux du droit international et organisé autour d’institutions multilatérales fortes », un « multilatéralisme en réseaux, au plus près des populations ».
Mais Guterres n’avait pas pensé à citer une éventuelle crise sanitaire parmi les « cinq risques globaux » qu’il s’agissait de prendre en compte. Il y a aujourd’hui un « ennemi invisible » et surtout commun, contre lequel nous sommes – dixit Macron, six fois en un même discours – « en guerre ». Tous ensemble, forcément. Et quelles que soient nos différences, nos divergences, voire nos inimitiés personnelles et nationales. Quelle aubaine pour un mondialiste !
Le coronavirus, l’« ennemi invisible commun » qui facilite le changement de paradigme
Gordon Brown a donc ouvertement enfourché le cheval de bataille en allant plus loin dans l’exigence d’une réponse commune, qui aurait pour première caractéristique d’écraser par le haut les pouvoirs et les souverainetés des nations. Un exécutif commun au niveau mondial, fût-il provisoire comme l’a déclaré l’envoyé spécial de l’ONU, serait un organisme de pouvoir à part entière, et non de coopération.
Face à « l’ennemi invisible » et commun qu’est le coronavirus, que les populations du monde entier ont appris à craindre comme on craint l’Apocalypse, une telle instance aurait l’avantage d’emporter l’adhésion des hommes. Et ce d’autant que, nolens volens, tant de gouvernements nationaux ont précisément apporté la preuve de leur incohérence et de leurs retournements incessants face au COVID-19. Une incohérence à laquelle a largement participé l’Organisation mondiale de la santé, le bras armé sanitaire de l’ONU… On passe évidemment sous silence la réponse réussie de nations comme Taiwan ou la Corée du Sud qui ont, seules, réussi à juguler ou à éviter l’épidémie dont la principale gravité consiste en l’arrivée simultanée de nombreux cas graves dans des hôpitaux mal préparés, en prenant souverainement des mesures appropriées.
Soulignons pour terminer que l’OMS n’a pas tari d’éloges vis-à-vis du gouvernement communiste chinois pour sa gestion de la crise, quand il n’a pas d’ailleurs couvert les incohérences ou les mensonges de ce dernier. Dans un rapport daté du 28 février, mis à jour le 11 mars, une équipe de l’OMS rend hommage à Xi Jinping en particulier et à l’ensemble du pouvoir chinois (communiste) pour sa gestion de la crise, tant pour la prévention, la mise en place de mesures légales de confinement et de traitement des malades, et le retour à la normale. Le recours aux « big data » et à l’intelligence artificielle, et donc de la surveillance généralisée, pour le traçage des populations et des contaminations potentielles y reçoit une approbation explicite.
« La Chine a certainement déployé l’effort d’endiguement d’une maladie le plus ambitieux, agile et offensif de l’histoire », affirmait l’OMS le 28 février.
Avons-nous un candidat pour diriger l’exécutif global provisoire préconisé par Gordon Brown ? Ça y ressemble.
Nancy Pelosi et son projet de loi sur le coronavirus, au profit de Planned Parenthood
Nancy Pelosi.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Un projet de loi sur l’aide aux citoyens et aux entreprises durant ce qu’on appelle la pandémie de coronavirus devait être voté au Sénat, après avoir passé avec succès la Chambres, seulement, celui-ci ne contenait pas toutes sortes d’ajouts (comme le financement de l'avortement), qui n’avaient rien avoir avec le virus en question, que les démocrates auraient voulu y voir rajoutés et qui ont dû être retirés pour que les républicains voulussent le voter. Mais, Nancy Pelosi, présidente de la Chambres des représentants des États-Unis, qui veut de toute évidence profiter de la situation, n’y voyant peut-être pas d’urgence ou la considérant peut-être inférieure à celle de son agenda, a déclaré qu’elle voulait écrire son propre projet de loi. Le premier projet de loi échoua au Sénat par 47 vote contre 47, trois républicains s’étant volontairement mis en quarantaine (geste que je trouve plutôt stupide, s’assurer que de bonne loi soient votées étant de loin plus important).
Une étude de l’ébauche du projet de loi de Mme Pelosi, publiée lundi, a révélé d’extraordinaires aspects, qui n’on rien à voir avec le coronavirus, de prêt ou de loin, comme je l’ai pu voir sur BreitBart.
Mme Pelosi veut réduire l’émission de dioxyde de carbone des avions de passagers. Le réchauffisme n’a rien à voir avec le coronavirus.
Mme Pelosi veut également autoriser la pratique de l’enregistrement de l’électeur sur place, au bureau de vote et le jour même de l’élection, pour lui permettre de voter ; et l’enregistrement de l’électeur par internet. Elle veut également autoriser la pratique du vote anticipé, par la poste, et même la désignation par un nombre illimité de personnes d’un commissionnaire (non rémunéré) qui irait déposer leur vote au bureau de vote, à un lieu de dépôt de votes ou au bureau de poste. Tous cela n’est pas sécuritaire.
Mme Pelosi veut également protéger le pouvoir des syndicats, même contre les décrets du président. Manœuvre socialiste ? Quel est le rapport avec le sujet principal ?
Mme Pelosi demande aussi l’élargissement des crédits de taxe pour l’énergie solaire et éolienne. Encore du réchauffisme.
Mme Pelosi désire imposer un peu plus le féminisme, le multiculturalisme et l’idéologie LGBT : « Le projet de loi exige que les entreprises bénéficiaires d'une aide financière soient tenues de communiquer des données sur la race et le genre en rapport avec le salaire, le nombre d'employés, la diversité des fournisseurs et la composition des conseils d'administration des entreprises. Il exige également que les agences fédérales utilisent des entreprises et des institutions financières appartenant à des minorités ou à des femmes. »
Mme Pelosi demande en sus l’extension automatique des visas de non immigrants (comme les travailleurs étrangers). Où est le rapport ?
Mme Pelosi exige de restreindre la divulgation faite par les institutions d’enseignement supérieur auprès du bureau de recensement sur le statut de citoyenneté ou d’immigration de toute personne (les étudiants par exemple). Mais quel est le rapport avec le coronavirus ?
Et enfin, la cerise sur le gâteau, Mme Pelosi exige le financement de Planned Parenthood, grand tueur d’enfants à naître. Elle précise d’ailleurs que c’est l’une des raisons pour lesquelles l’autre projet de loi n’a pas passé au Sénat… Les démocrates se soucient-ils seulement de la situation ?
La sacralisation de la Loi 21
François Legault, Premier ministre du Québec.
Par L’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo (rognée) : LouisRoyQc/Wikimedia Commons
En présentant la loi 21 sur la laïcité, François Legault a dit qu’il voulait « clore ce débat pour passer à autre chose ». Pourtant, personne ne discutait de cette question au temps de Philippe Couillard, qui avait eu la sagesse d’enterrer ce faux problème inventé de toutes pièces par la Commission Bouchard-Taylor. Depuis l’adoption de la loi 21, on n’a jamais autant parlé de religion au Québec. Si l’objectif était de « clore le débat », c’est raté.
La loi 21, de juridiction provinciale, est même devenue un enjeu de la campagne électorale fédérale. Le Bloc québécois s’est inféodé au gouvernement Legault en exigeant que les leaders des partis fédéraux s’engagent à ne pas la contester devant les tribunaux. On n’a pas fini d’entendre parler du « grave problème » posé par les quelques enseignants qui portent des signes religieux visibles.
Justin Trudeau a eu raison de ne pas fermer la porte à une intervention du procureur général du Canada dans ce dossier. La Cour suprême n’entend que des causes d’intérêt national. Or si la cause est d’intérêt national, le gouvernement fédéral a le devoir d’intervenir. Le tribunal pourrait même exiger qu’il intervienne. Le chef bloquiste, Yves-François Blanchet, vient du monde du spectacle. S’il connaissait le droit, il ne poserait pas une question aussi stupide.
Mais Blanchet voulait surtout se faire du capital politique en défendant une loi qui est populaire au Québec. Legault a réussi à associer la laïcité au nationalisme. Nos pseudo-nationalistes décérébrés aiment la loi 21 parce qu’elle distingue le Québec du Canada anglais. Elle contribue à définir la nouvelle identité québécoise. La nation française d’Amérique ne s’identifie plus à l’Église catholique, comme au temps de Duplessis, ni à la langue française, comme au temps de René Lévesque, mais à la « laïcité », un concept républicain français dont la plupart des Québécois ignoraient la signification il y a seulement quelques années.
Lire la suiteDiscours du Premier ministre de la Hongrie sur l'état de la Nation : Dieu, la famille et la patrie
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : European People's Party/Flickr
J'écris ce billet de blogue, au cas où vous n'auriez pas eu connaissance du formidable discours sur l'état de la Nation de Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie. Il y est grandement question de la famille, tellement que l'on pourrait dire que tout tourne autours de ce sujet ; les questions du christianisme, de la culture et de la patrie sont indissolublement liées. La question de la croissance économique de ce petit pays (10 millions d'habitants, un nombre très similaire à celui du Québec) ne saurait manquer de vous intéresser. Enfin, le nom de Dieu est présent dans ce discours, tant pour Le remercier au début que pour Lui demander sa bénédiction à la fin. Extraits du discours sur l'état de la Nation, disponible en français sur miniszterelnok.hu :
Lire la suite... Si nous réfléchissons sur notre pays, sur la vie commune des Hongrois, nous devons au fond répondre à une seule question, et de la réponse à cette question découle aisément ce que nous devons faire et comment. Cette question fondamentale est la suivante : pouvons-nous considérer l’état actuel de notre pays comme suivant une trajectoire ascendante ? Les Hongrois suivent-ils une telle trajectoire ? Nous trouvons la réponse en comparant notre situation actuelle à celle d’avant. Une décennie est une unité de mesure assez longue, assez représentative, même dans l’histoire d’une nation. Elle permet d’en tirer des enseignements. En 2009, vers la fin du gouvernement socialiste de triste mémoire, qui avait épuisé notre richesse nationale, nos réserves et, au travers d’une montagne de dettes, jusqu’à nos perspectives d’avenir, j’avais affirmé que la Hongrie n’a pas seulement besoin d’un paquet de gestion de crise, mais de beaucoup plus : d’une véritable refondation, d’une nouvelle orientation. Et aujourd’hui, dix ans plus tard, je puis vous dire ceci : un enfant hongrois qui naît aujourd’hui peut raisonnablement compter voir le 22ème siècle, parce que la durée de vie des Hongrois s’est allongée et qu’ils peuvent espérer vivre plus longtemps. Le nombre des mariages augmente, et nous avons considérablement réduit la mortalité infantile. Le taux d’emploi de la population est passé de 55% à 70%, et nous avons divisé le taux de chômage par trois. Nous avons descendu la dette publique de 85% à 71%. Et pendant ce temps, les revenus augmentent de manière constante, le salaire minimum a plus que doublé. Vous me direz que ce ne sont que des chiffres, et que le bonheur de l’homme ne dépend pas du sens des courbes des graphiques. C’est vrai, mais il n’est absolument pas indifférent pour les gens de savoir qu’ils peuvent organiser leur vie dans le cadre d’un environnement économique ordonné et prévisible. Je crois fermement que la confiance, la résilience, la volonté, et même le succès personnel d’un individu est fortement déterminé par la manière dont il considère sa vie, celle de ses enfants et les perspectives de son pays. Ce que je vois aujourd’hui, c’est que les Hongrois travaillent beaucoup, échafaudent des plans, embellissent leurs foyers, construisent des maisons, envoient leurs enfants à l’école et les encouragent à bien y travailler, afin qu’ils aient quelque chose à transmettre à leurs enfants et à leurs petits-enfants. Qu’est-ce donc, sinon une trajectoire ascendante ?
[...] Que demandent les Hongrois moyens, ceux qui forment la colonne vertébrale de notre pays, la grande majorité de ceux qui ne sont ni pauvres, ni particulièrement aisés ? Ils demandent d’avoir du travail, un travail qui ait du sens, de vivre en sécurité, de voir leur travail reconnu et de recevoir le respect qui leur est dû, de disposer d’un foyer sûr en échange d’un travail honnête, de vivre une vie honorable et d’assurer un avenir à leurs enfants. Tout cela, nous l’avons atteint, avec 800.000 emplois nouveaux, un salaire minimum doublé, les avantages fiscaux liés aux enfants, les repas et les livres scolaires gratuits, le congé parental exceptionnel, la baisse des tarifs de l’énergie, des retraites stables [...]
Détournement de vérité
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Daniel Jolivet/Flickr
C’est avec étonnement que j’ai lu un article du Journal de Montréal qui, pour une fois, rapportait les faits objectivement.
L’auteur de l’article « Détournement de vérité », Nathalie Elgrably-Lévy, explique avec concision l’affaire qui a été montée autour des jeunes élèves du collège catholique de Covington aux États-Unis :
La vidéo tronquée montrant un jeune pro-Trump face à un Amérindien lors d’une manifestation à Washington s’est avérée un exemple ahurissant de fake news. Les médias ont affublé le jeune de 15 ans des pires épithètes, mais ont présenté l’Amérindien comme un héros. Or, la vidéo complète a prouvé que l’adolescent n’a été ni irrespectueux, ni moqueur, ni violent. Il a plutôt résisté à la provocation avec un sang-froid exemplaire.
Ensuite, Nathalie Elgrably-Lévy explique que les propagandistes de gauche usent couramment de mensonges pour servir leur haine du Président Donald Trump. Elle rappelle aussi que, si la gauche démocrate associe la droite à la violence, au racisme, ou encore au nazisme, cette gauche utilise des exemples de violence tirée de leur propre côté pour illustrer celle de leur ennemie.
Ainsi, c’est la gauche démocrate qui avait été favorable à l’esclavage. C’était un démocrate qui avait fondé le Ku Klux Klan. De nos jours, ce sont plutôt des groupes comme les Antifa qui sévissent. Enfin, le plus savoureux de l’article, Nathalie Elgrably-Lévy démontre que le nazisme était un mouvement… socialiste :
Quant au parallèle avec le nazisme, c’est oublier qu’il désigne l’idéologie du Parti National-socialiste. Oui, socialiste ! Hitler défendait d’ailleurs l’idée d’un État-providence et de syndicats puissants pour éradiquer le capitalisme.
Une petite fausse note peut-être, Nathalie Elgrably-Lévy fait référence à Freude en toute fin de l’article. mais quel bel exposé!
Le nouveau président du Brésil place «Dieu avant tout» et s’engage à lutter contre l’idéologie du genre
Par Matthew Cullinan Hoffman — traduit par Campagne Québec-Vie
7 janvier 2019 (LifeSiteNews) — Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, a prêté serment le 1er janvier lors de son investiture et n’a pas tardé à exprimer son intention de diriger le pays selon les principes judéo-chrétiens et de défendre l’institution de la famille contre la « destructive » idéologie du genre et le « politiquement correct ».
Dans son discours au Congrès national brésilien, Bolsonaro a promis « nous allons unir le peuple, valoriser la famille, respecter les religions* et notre tradition judéo-chrétienne, combattre l’idéologie du genre, conserver nos valeurs ».
« Le Brésil redeviendra un pays libéré des chaînes idéologiques », a ajouté Bolsonaro. « Ma campagne électorale a écouté l’appel de la rue et a forgé un engagement visant à placer le Brésil en premier et Dieu au-dessus de tout. »
Promesses de redresser le Brésil de l’effondrement des valeurs morales
Le nouveau président du pays a souligné les effets catastrophiques de l’effondrement des valeurs morales qui s’est produit ces dernières décennies au Brésil sous le régime socialiste. Le Brésil a connu une augmentation massive de la criminalité ces dernières années, et l’homosexualité ainsi que l’idéologie du genre ont été mises à l’honneur dans les défilés financés par le gouvernement et dans l’endoctrinement des écoles publiques.
Lire la suiteLe Brésil élit un président pro-vie fort, brisant des décennies de pouvoir gauchiste
Par Guilherme Ferreira Araújo et Gualberto Garcia Jones, Esq. — traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
Brasilia, Brésil, 28 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Le 28 octobre est une date importante pour le Brésil. Jair Bolsonaro a été élu président, mettant fin à une génération de gouvernement de gauche. Sous Bolsonaro, le Brésil pourrait passer du statut de refuge pour les marxistes latino-américains et leurs alliés mondialistes corrompus à celui d'allié précieux de la vision du président Trump d'une zone où les gouvernements sont motivés par leurs intérêts souverains. Plus important encore, le Brésil passera du statut de promoteur de la culture de mort à celui de défenseur de la culture de la vie.
Face à cette réalité, les médias libéraux du monde entier ont tenté de qualifier M. Bolsonaro d'extrémiste. C'est un « raciste», un « sexiste », un « homophobe », un « misogyne ». C'est un « néo-nazi » qui veut ramener la dictature militaire ! C'est plus ou moins ce que les adversaires de Jair Messias Bolsonaro disent de lui. Mais qui est-il ? Certains l'appellent le « Trump brésilien ». Mais pour comprendre qui il représente vraiment, nous devons comprendre un peu l'histoire récente du Brésil.
En 1964, l'armée brésilienne, répondant à un appel légitime de la société civile, décide de prendre le pouvoir afin d'éviter la menace communiste qui pesait sur tous les pays Occidentaux de l'époque. Au début, les militaires ont assuré à la société civile qu'ils redonneraient le pouvoir à un gouvernement civil dès que possible, mais bientôt une division interne prit forme au sein même de l'armée, ce qui a abouti à un « coup d'État à l'intérieur du coup d'État ». En fin de compte, les militaires sont restés au pouvoir jusqu'en 1985, date à laquelle ils ont tenu leur promesse et entamé un processus de transition vers un gouvernement civil.
Lire la suiteLes sources de l'action antifamiliale de Pauline Marois

« Au cours du développement historique de la société, la famille se transforme, exprimant qualitativement le caractère propre à chaque formation socio-économique. Karl Marx écrivait déjà que la famille “doit se développer” au fur et à mesure que se développe la société et doit changer au fur et à mesure que change la société, exactement comme ce fut le cas par le passé. Elle représente le produit du système social ».(p.3)« Il est difficile de ne pas estimer à sa juste valeur l’importance de l’éducation familiale. La famille accueille l’enfant “au seuil même de sa vie”, lorsqu’il se familiarise intensément avec la vie, apprend à se connaître lui-même alors qu’il est le plus réceptif à tout. C’est une période où les relations permanentes entre l’enfant et ses parents et les autres membres de la famille ont une grande importance. Elle est le premier collectif dans lequel l’homme s’initie à la vie. C’est pour cela que la psychologie des parents, leur comportement entre eux, envers le travail et la vie sociale prédéterminent pour beaucoup le caractère du futur citoyen. » (p.14)« Les parents ont de plus en plus recours aux méthodes scientifiques d’éducation, développent les capacités sportives, artistiques, techniques et autres des enfants. De plus, l’éducation familiale des enfants consiste principalement à les faire participer activement aux différentes activités des adultes. » (p.15)« La société soviétique souhaite, d’une part, que la famille transmette aux enfants le meilleur des traditions familiales et de la morale, et de l’autre, que les enfants soient protégés au maximum des influences malsaines qui peuvent exister dans certaines familles. » (p.15)« À l’âge le plus tendre (jusqu’à 1-2 ans), c’est la famille qui assume les principales fonctions éducatrices. À l’étape suivante de la vie de l’enfant (âge préscolaire), l’éducation familiale est complétée par l’éducation sociale donnée dans les divers établissements. L’Union Soviétique possède un vaste réseau de jardins d’enfants, de crèches et de crèches-jardins. Des terrains pour enfants, des groupes spéciaux de plein air et de promenades, de groupes d’éducation physique et artistique pour enfants dans lesquels ces derniers passent 4-5 heures par jour ont été créés. » (p.15)« Les changements des relations familiales dans la vie quotidienne qui se sont opérés sous le pouvoir soviétique ne signifient nullement que tous les problèmes qui se posent dans ce domaine sont définitivement résolus. Les lois et les particularités de la formation de la famille et de la vie quotidienne dans les conditions du socialisme développé, qui ont été exposées, s’affirment en tant que tendances stables devant être renforcées et développées. C’est précisément pour cette raison que la famille et la vie quotidienne font l’objet d’une attention soutenue du Parti communiste et du gouvernement de l’Union Soviétique. » (p.18)Ces citations sont tirées de :RIMACHEVSKAÏA, Natalia. La famille soviétique, éditions de l’Agence de presse Novosti, Moscou, 1975, p.3-14-15-18.
Mère Térèsa, à la conférence internationale des Nations Unies sur les femmes à Pékin, en 1995, envoya une lettre qu’il vaut la peine de méditer. En voici un extrait :