Le Québec reconnaît la GPA
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’Assemblée nationale du Québec a adopté le 31 mai le projet de loi 12 relatif, entre autres, à la pratique de la gestation pour autrui (GPA).
La Loi 12, déposée par le ministre de la Justice du Québec Simon Jolin-Barrette, établit quant à la GPA les critères suivants, selon La Presse :
- la femme qui porte l’enfant conserve l’entière autonomie de disposer de son corps comme elle l’entend ;
- elle peut résilier la convention de grossesse pour autrui unilatéralement en tout temps ;
- la rémunération est interdite, mais le remboursement de certaines dépenses est admissible ;
- les parents d’intention qui changeraient d’idée en cours de route ne peuvent pas abandonner l’enfant.
Les ententes conclues jusqu’à maintenant en matière de GPA n’avaient aucune valeur légale au Québec.
Le Québec aurait mieux fait de continuer à ne donner aucune valeur légale à ces contrats monstrueux, où une femme procrée un enfant par des moyens artificiels dans le but de le remettre à des étrangers...
Québec : le projet de loi 70 interdisant les « thérapies de conversion », adopté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’Assemblée nationale du Québec a voté le 9 décembre 2020 l’interdiction des « thérapies de conversion » par une écrasante majorité. La Loi 70 prohibe : « toute pratique, y compris une pratique de conversion, ayant pour but d’amener une personne à changer son orientation sexuelle, son identité de genre ou son expression de genre » (Article 1, selon l'amendement — le texte comprenant les amendements n'a pas encore été publié sur le site de l'ANQ), sous peine « d’une amende de 5 000 $ à 50 000 $ dans le cas d’une personne physique et de 15 000 $ à 150 000 $ dans les autres cas. En cas de récidive, ces montants sont portés au double » (Article 3). La Loi 70 exclut bien sûr (ne leur demandez pas d’être logiques, ou plutôt reconnaissons dans leur démarche une logique autre que celle qu’ils affichent) les pratiques de transition, consistant à bourrer une personne d’hormones et à l’amputer d’organes sains afin qu’elle ressemble à une personne de l’autre sexe (ce qui constitue une maltraitance innommable, car un homme sain ressemble à un homme et une femme saine ressemble à une femme, autrement c’est que leur corps est gravement altéré).
Il est également interdit de faire de la publicité pour la thérapie réparative :
« Nul ne peut faire de la publicité, quel que soit la forme ou le moyen, pour promouvoir les thérapies de conversion ou susceptible de créer une fausse impression quant aux bienfaits de ces thérapies sur la santé des personnes » (Article 3.1)
La Loi 70, déposée par le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette, modifie également le Code des professions, ajoutant un paragraphe qui fait des « thérapies de conversion » un acte répréhensible selon l’ordre professionnel auquel on appartient :
« Constitue également un acte dérogatoire à la dignité de sa profession le fait pour un professionnel de dispenser des thérapies de conversion » (Article 4).
La Loi 70 a reçu la sanction royale le 11 décembre.
Tout cela est absurde, si des « thérapies de conversion » s’étaient vraiment avérées nuisibles, il aurait été normal de les interdire — électrochocs, drogues, lobotomies, que sais-je ? – si seulement elles existaient de nos jours, ce dont je n’ai jamais entendu parler. Mais les thérapies verbales consistant à dispenser des conseils aux personnes ayant un attrait pour les personnes de même sexe, afin que celles-ci pussent se défaire de cette attirance, ou aux personnes étant confuses au sujet de leur sexe, afin qu’elles fussent confortées dans la réalité physique, je ne vois vraiment pas pourquoi on les interdirait, à moins d’une volonté d’imposer le vice.
Comprenez-vous que ces députés qui ont voté cette Loi interdisent même de tenter de convertir une personne ayant des attraits homosexuels à la doctrine de l'Église sur la sexualité ?
Le projet de Loi fédéral C-6 portant sur le même sujet est en cours…
Le Québec veut prohiber les thérapies réparatives
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : yanalya/Freepik
Pétition : Non à la suppression de la thérapie de conversion
Le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette pense prohiber les thérapies réparatives visant à aider les personnes, ayant une attirance pour les gens de même sexe, à retrouver un penchant normal, ou à aider les personnes, ayant une aversion pour leur appartenance à leur sexe, à être confortées dans leur identité naturelle. Selon Radio-Canada :
« C’est un dossier qui me préoccupe, admet le ministre Jolin-Barrette. C’est important de mettre un cadre qui n’est pas discriminatoire pour l’orientation sexuelle des individus ou l’identité de genre. Il faut agir. C’est intolérable que de telles pratiques aient lieu dans notre société. »
Dans un projet de loi qui devrait être déposé cet automne, il envisage non seulement de bannir les thérapies de réorientation sexuelle, mais également de faire en sorte que les personnes qui les ont subies puissent obtenir réparation.
Quelque 47 000 Canadien(ne)s gais, lesbiennes, ou transgenres en auraient été victimes, d’après une étude du Centre de recherche communautaire, un organisme qui les représente.
« Intolérable » ! « subies »… « victimes » ? Autant de mots sombres, pleins de sous-entendus. Les personnes qui sont passées par ces thérapies ont-elles été forcées de les suivre, s’il s’agit de mineurs ne sont-ils pas sous l’autorité de leurs parents ? Lesdites thérapies sont-elles donc nuisibles ? Peut-être certaines thérapies devraient-elles être interdites, mais celles qui consistent en une interaction verbale entre un professionnel et un patient sont-elles donc néfastes ? Où est le tort infligé ? Où est le crime qui mériterait réparation ?
Apparemment, les prohibitionnistes des thérapies réparatives ne sont même pas fichus d’avoir une idée exacte de ce phénomène, donc, devrait-on conclure, de ses effets et répercussions. Selon Radio-Canada :
Lire la suite« Des fois, c’est très insidieux, explique Ariane Marchand-Labelle, du Conseil québécois LGBT. On n’a pas la recherche disponible actuellement pour vraiment cibler, savoir exactement combien il y en a qui se font au Québec, mais on sait que les conséquences sont très graves. »