Les jumeaux de Daniella sont nés
Un des jumeaux de Daniella.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
Enceinte et Inquiète — Cette semaine, Daniella a donné naissance à ses jumeaux. La mère et les enfants se portent bien (voir photos).
Photos des jumeaux de Daniella.
40 jours pour la vie — La veillée de prière de 40 jours pour la fin de l’avortement s’est terminée dimanche dernier, le 3 novembre 2024. Depuis le mercredi 25 septembre 2024, nous étions présents près de l’un des deux centres d’avortement dans la communauté de Sherbrooke dans les Cantons de l’Est. Entre cinq et six volontaires de la prière sont venus régulièrement témoigner pour la vie. Le dernier jour, nous avons tenu une petite prière commémorative près du centre d’avortement pour les victimes de l’avortement et pour remercier Dieu des grâces reçues pendant les 40 jours pour la vie. Nous nous sommes ensuite rendus dans une église locale pour une synthèse de l’expérience des 40 jours. À cette occasion, nous avons eu la chance d’entendre une femme parler de son expérience d’infirmière qui s’occupe de mères et de nouveau-nés dans l’unité d’obstétrique d’un hôpital local. Elle a également raconté comment elle avait complété sa formation d’infirmière par un cours de sage-femme, apprenant ainsi d’autres techniques qu’elle ignorait jusqu’alors et qui l’ont aidée à poursuivre son travail dans l’unité néonatale.
Vigile 365 — Je suis retourné dans les rues de Montréal lundi matin pour poursuivre la Vigile 365, rejoint par les piliers présents pendant mon absence — Céline, Junior et Mary. Un échange s’est produit ce matin. Alors que nous priions avec Mary, nous avons été abordés par un jeune homme d’une vingtaine d’années qui a d’abord exprimé son désaccord avec le message imprimé sur la pancarte que j’avais autour du cou : « Priez pour la fin de l’avortement ». Il a défendu la nécessité des avortements parce que, selon lui, les humains font des erreurs et ont besoin de moyens pour les corriger. Il a ajouté qu’il avait eu une relation sexuelle qui s’était soldée par une grossesse. Il a reconnu la bêtise de son acte et, comme il était jeune et n’avait pas les moyens de fonder une famille, l’enfant a été avorté. En réponse, j’ai montré la pancarte portée par Marie indiquant le soutien à une grossesse non planifiée. À ma grande surprise, il nous a félicités pour cette initiative et a sorti de sa poche un billet de 5 dollars qu’il s’est empressé de me remettre. Il s’est ensuite éloigné avec une jeune femme qui l’accompagnait.
40 Jours pour la Vie — transmettre le message pro-vie
Brian Jenkins.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
De nombreuses bénédictions ont été reçues lors de la vigile de prière pour la fin de l’avortement à Sherbrooke cet automne.
Depuis le début de la vigile, le mercredi 25 septembre dernier, un petit groupe d’hommes et de femmes dévoués maintient une présence de prière dans cette communauté des Cantons de l’Est, près du centre d’avortement situé sur la rue Belvédère, dans le sud de la ville.
L’action menée est particulièrement méritoire. En dehors des heures d’ouverture de l’avortoir, des bénévoles se réunissent fréquemment à cinq minutes de marche de là, à l’intersection très fréquentée des rues Belvédère et Galt, pour transmettre le message pro-vie aux passants des heures de pointe et aux magasineurs de la fin de semaine, et ils le font avec un succès remarquable.
Par exemple, un soir, alors que je discutais avec un itinérant local, j’ai été abordé par un jeune homme qui semblait sincèrement vouloir comprendre comment je pouvais encourager les autres à prier pour la fin de l’avortement. (Ce sont les mots inscrits sur la pancarte que je porte accrochée au cou).
Lire la suiteUne vigile pour la fin de l’avortement qui ne passe pas inaperçue
Brian Jenkins aux 40 Jours pour la Vie de Sherbrooke en octobre 2022.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
Félix
Les passants n'auront pas manqué de remarquer la vigile de 40 jours pour la fin de l'avortement dont la deuxième semaine s'est achevée.
La vigile de prière se déroule à Sherbrooke, au Québec, cet automne. C'est la quatrième année consécutive que Campagne Québec-Vie organise la vigile dans cette communauté de l'Estrie. La vigile a débuté mercredi dernier, le 25 septembre. Six hommes et femmes (Serge, Réjean, Gérard, Marie-Julienne, Sylvain, Michelyne) se sont joints à moi pour prier pour la protection de la vie à naître. En plus de prier à proximité d'un établissement pratiquant l'avortement, nous nous sommes rendus à un carrefour très fréquenté et sur le terrain d'un parc de loisirs populaire. À chacune de ces occasions, nous avons promu le message pro-vie : la vie humaine mérite d'être protégée dès ses premiers instants, dès la fécondation, et tout au long de ses différentes étapes, jusqu'à la mort naturelle.
Oui, la vigile n'est pas passée inaperçue aux yeux des hommes et des femmes qui passaient par là. Les pancartes des participants à la vigile, portant des messages tels que "Priez pour la fin de l'avortement", ou les salutations des participants attirent l'attention des automobilistes qui passent par là.
Notre succès est remarquable. Au cours des deux premières semaines de la vigile, des hommes et des femmes de tous âges sont venus nous voir pour discuter du message pro-vie.
Lire la suiteVigile des 40 jours pour la Vie — 1re semaine : soutien à la grossesse et à la famille
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
La vigile de prière de 40 jours pour la fin de l’avortement a terminé sa première semaine et, jusqu’à présent, nous avons apporté notre soutien à deux familles enceintes et à la mère célibataire d’un nouveau-né.
La vigile de prière a lieu à Sherbrooke, au Québec, cet automne. C’est la quatrième année consécutive que Campagne Québec-Vie organise la vigile dans cette communauté de l’Estrie, une vigile qui a commencé mercredi dernier, le 25 septembre. Cinq hommes et femmes se sont joints à moi pour prier pour la protection de la vie à naître, soit à notre lieu de vigile familier, soit pour nous promener dans la zone récréative du Lac des Nations afin de rencontrer et d’échanger avec les gens du coin.
Pour en revenir aux familles que nous avons aidées, dimanche, notre ligne de soutien aux femmes enceintes a reçu un appel d’un étudiant universitaire dont la conjointe est enceinte. L’étudiant étranger se renseignait sur les services qui pourraient aider sa femme à mener leur enfant à terme. Je lui ai parlé d’un programme gouvernemental qui met les femmes enceintes en contact avec des services médicaux, y compris pour trouver un médecin. L’homme était reconnaissant.
Le septième jour, alors que nous veillions avec Réjean, un homme est passé devant nous et s’est arrêté pour lire notre panneau de soutien aux femmes enceintes. Il s’est approché de nous et nous a expliqué que sa femme était enceinte de leur deuxième enfant, puis il s’est renseigné sur les services que nous offrons. Il a ajouté que sa femme était actuellement inscrite à un programme nutritionnel pour les femmes enceintes et qu’elle entretenait de bonnes relations avec l’agent traitant, mais qu’il y avait des problèmes médicaux qui n’avaient pas encore été résolus. Une fois encore, j’ai suggéré le même programme du gouvernement provincial que celui mentionné plus haut pour jumeler les médecins ou les centres de santé avec les femmes enceintes.
Enfin, alors que la vigile commençait, j’ai reçu un appel de l’une de nos collaboratrices. Elle dirige un centre de soutien aux femmes enceintes qui comprend un dépôt de vêtements usagés. L’une des femmes enceintes pour lesquelles nous avons collaboré au printemps dernier l’a appelée pour lui demander des vêtements de bébé. Sa petite fille, née en avril dernier, était devenue trop grande pour ses vêtements. Notre collaboratrice a rassemblé quatre boîtes de vêtements à donner, mais elle avait besoin d’un chauffeur pour les livrer à la mère. En travaillant ensemble, nous avons organisé le transport des colis et nous les livrerons cette fin de semaine.
Voici quelques-uns des fruits de la vigile de prière à Sherbrooke. La vigile se poursuit jusqu’au dimanche 3 novembre. Vos prières aideront à poursuivre cette activité de sensibilisation et de soutien.
L’amour d’une mère
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : goodluz/Adobe Stock
Sherbrooke — Je me suis rendu dans cette communauté des Cantons-de-l’Est pour apporter le message pro-vie pendant les quarante prochains jours.
Il s’agit de ma quatrième incursion, puisque je suis venue pour la première fois à l’automne 2020 et à chaque automne depuis, toujours pour une durée de quarante jours.
La raison principale de ma venue à Sherbrooke est de coordonner la vigile de prière de 40 jours pour la fin de l’avortement. Il s’agit d’une activité quotidienne de douze heures, de 7 h à 19 h, pendant quarante jours consécutifs. Tout en priant et en offrant amour et soutien aux mères allant se faire avorter près de l’un des deux établissements d’avortement locaux, les personnes qui m’accompagnent offrent également un volet éducatif aux hommes et aux femmes qui s’arrêtent pour échanger avec nous sur le sujet de l’avortement.
En outre, au cours des dernières années, j’ai rassemblé des Sherbrookois pour former des Chaînes de la Vie. Il s’agit d’une activité d’une heure qui a lieu le premier dimanche d’octobre de chaque année, de 14 à 15 heures. La prochaine Chaîne de la Vie aura lieu le dimanche 6 octobre 2024 et, jusqu’à présent, 21 chaînes se préparent à exprimer leur soutien à la protection de la vie à naître sur la place publique dans la province.
Au fil des ans, j’ai également participé à des groupes de prière locaux. Inévitablement, j’y partage et promulgue le message pro-vie, à savoir que la vie humaine commence au moment de la fécondation et qu’elle réclame les mêmes droits que tout autre être humain, en particulier le droit à la vie.
Tout cela n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses personnes dévouées de cette communauté qui m’ont accueillie et m’ont donné un coup de main pour diverses tâches, y compris le gîte et le couvert.
Au cours de ces quatre années, j’ai été logée dans trois foyers différents. Cette fois-ci, j’ai été accueillie par la mère de deux enfants et la grand-mère d’un enfant. Nous avons tous les cinq la chance d’avoir notre propre chambre et deux salles de bain à partager.
Chaque hôte m’a donné un aperçu de l’expérience humaine, de la joie et de la tristesse. Le point commun de chacun est notre parcours dans la foi, chaque foyer étant profondément engagé à suivre notre Seigneur dans sa passion, sa mort et, finalement, sa résurrection et sa vie éternelle.
Enseignée par sa grand-mère maternelle, la foi de mon hôtesse actuelle lui a permis d’endurer la guerre civile, la mort violente de son mari, de son fils et de sa fille, le déracinement de la vie d’une réfugiée et les problèmes de santé de ses enfants.
Aujourd’hui, elle persévère et m’a accueillie chez elle.
Avec une telle bénédiction, je peux continuer le ministère pro-vie pour toucher et convertir les cœurs endurcis que notre société aveugle tant.
Je vous remercie tous pour votre soutien et vos prières.
Les 40 jours pour la vie à Sherbrooke
Les participants des 40 jours pour la Vie à Sherbrooke, lors de la 31ᵉ journée.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D'Arc
Cet automne, des centaines de communautés en Amérique du Nord et plusieurs villes canadiennes ont organisé simultanément une campagne de 40 jours pour la vie du 28 septembre au 6 novembre 2022.
Les 40 jours pour la vie sont un effort pro-vie ciblé qui consiste en :
- 40 jours de prière et de jeûne pour mettre fin à l’avortement
- 40 jours de veille pacifique
- 40 jours de sensibilisation de la communauté
J’étais présente à Sherbrooke lors de la 31ᵉ journée pour faire un reportage. Brian Jenkins, qui est le dirigeant de l’équipe, était sur les lieux pour m’accueillir chaleureusement. Cet homme passe 12 heures par jour dehors, soit de 7 h du matin à 7 h du soir pendant les 40 jours, et milite pour la vie. Il prend une pause à midi, durant laquelle monsieur Gérard vient le remplacer chaque jour, pendant la durée entière de la vigile de 40 jours. Les participants de la vigile varient, mais Brian et Gérard sont présents quotidiennement.
Selon la loi, Brian et les autres participants doivent se tenir au moins à 50 mètres d’un établissement où ont lieu les avortements, dans ce cas, il s’agit du CLSC Belvédère. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de contre-manifestants, alors que l’année dernière un groupe de 100 personnes pro-choix s’était rassemblé face aux 3 ou 4 personnes présentes pour la vigile. Gérard me partage que la police de Sherbrooke a défendu les participants de la vigile l’année passée lors de ces circonstances et depuis Gérard a l’impression qu’ils sont soutenus par les autorités de Sherbrooke. L’organisateur de la vigile, Brian, maintient une bonne relation amicale avec la police.
Le CLSC Belvédère à Sherbrooke — Photo : Joanne D'Arc
Lire la suiteUn centre de soutien aux femmes enceintes serait pénalisé et accusé à Sherbrooke pour ses valeurs chrétiennes
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Le journal La Tribune a publié deux articles en début août à propos d’un centre de soutien aux femmes enceintes : Options Pregnancy Center Lennoxville, qui serait maintenant sur la liste des centres « anti-choix » dressée par la Coalition pour le droit de l’avortement dirigé par madame Joyce Arthur.
Par contre, le centre n’aurais jamais reçu de visite officielle ou de contact officiel de la part de la Coalition pour le droit de l’avortement, selon l’entrevue entre le journal La Tribune et l’une des intervenantes du centre :
« Je ne connais pas cette liste et les raisons pour lesquelles on y apparaît à part le fait qu’on est un centre affilié à l’Église. Personne de la Coalition nous a contactés ou est venu nous voir pour constater comment nous fonctionnons. J’ai l’impression que le fait qu’on soit un centre chrétien vient avec des préjugés », a réagi Laurence Thiry, intervenante à Options Pregnancy Center, Lennoxville. On peut donc comprendre la surprise des intervenantes du centre Lennoxville quand elles ont reçu la nouvelle d’être sur cette liste noire.
La chronique de Michael Bergeron pour La Tribune présente également une forte critique du centre Options Lennox. Il le qualifie d’un organisme qui « encourage la culpabilité » et qui jouerait un double jeu, quasiment le traitant d’hypocrite. Parmi les citations du journaliste : « Refuser de se dire pro-choix, c’est sûr que ça soulève des questions sur les vraies intentions du centre ».
Naturellement, une citation de ce genre susciterait des questions chez les lecteurs sur les intentions du centre Options Lennox, alors nous avons décidé de vérifier quelles intentions le centre a réellement.
Après un échange bref avec le centre, nous devons constater que les propos de M. Bergeron qualifiant le centre d’organisme culpabilisant les femmes sont faux.
Au contraire, il s’agit d’un centre qui cherche à délivrer les femmes de ces émotions et non à les faire sentir coupable.
M. Bergeron semblerait aussi avoir des renseignements exclusifs à propos de la santé mentale des femmes qui vont mieux après avoir subi un avortement : « Évidemment que ça peut arriver qu’une personne ait un déchirement émotif après une interruption de grossesse. Mais la plupart du temps, ça se passe très bien et la personne se sent mieux après […] ».
Lire la suiteLes conservateurs se font envoyer une boîte de cintres par des pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrzej Tokarski/Adobe Stock
Les cintres, normalement, servent à suspendre ses vêtements, comme une chemise ou un manteau. Cependant, selon les pro-avortement, il servirait également de moyen d’avorter, employé par les femmes désespérées de ne pouvoir tuer autrement leur bébé, ces dernières mourant par conséquent d’une méthode aussi précaire — conte à dormir debout s’il en est d’hécatombe de femmes blessées, manque d’avortement légal et sécuritaire. Plusieurs études démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a pas davantage de décès maternels dans les pays où l’avortement est interdit ou plus restreint qu’ailleurs (il y en a même moins…), et par conséquent, que le cintre n’est pas employé comme méthode de « secours ».
Un groupe d’étudiants de Sherbrooke cependant s’en tient à la légende selon laquelle les femmes seraient assez insensées pour recourir à un moyen aussi dangereux. Selon Le Soleil :
« La criminalisation de l’avortement a longtemps été et est toujours une grande cause de morts dans plusieurs endroits du monde et ça force les femmes à se replier sur des moyens insalubres et barbares comme les cintres… »
Lesdits étudiants sont les expéditeurs d’un paquet de cintres métalliques au Parti conservateur — ils forment un groupe qui se veut quelque peu facétieux (du moins le croient-ils) et qui arbore le pseudonyme de « Duc de Sherbrooke ».
Leur geste est sensé ouvrir les yeux aux députés du Parti conservateur sur l’enjeu de l’avortement et les pousser à prendre officiellement position en faveur de l’avortement, pour contrer les pro-vie qui s’affirment dans la course à la chefferie du parti — le tout sur fond de trame d’une Cour suprême américaine qui pourrait annuler Roe vs Wade. Une lettre accompagnait le colis, selon Le Soleil :
« Il nous est inconcevable qu’une institution politique aussi importante que la vôtre soit incapable de s’entendre sur le fait que ce droit doit être protégé, peu importe le prix »
Que demandent-ils par là ? Qu’une seule opinion seulement soit possible au sein du parti, et celle en faveur de l’avortement ?
Les membres du Duc de Sherbrooke, ayant communiqué anonymement avec La Tribune, disent avoir consulté les quelque 1600 abonnés de la page Instagram du groupe sur la possibilité de poser un geste afin d’attirer l’attention sur la question de l’avortement, notamment dans la perspective de la fuite d’un document de la Cour suprême américaine qui laissait entrevoir la possibilité d’un renversement de Roe vs Wade. Selon Le Soleil :
« Cet événement a causé beaucoup d’angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles. La majorité écrasante de nos abonnés (86 %) voulaient que nous agissions dans ce sens. »
Des « angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles » ? Je ne saisis pas exactement. Craindraient-ils que les femmes devenues enceintes suite à un viol ne puissent plus se faire avorter ? Cela est hautement improbable aux États-Unis où la plupart des lois les plus restrictives sur l’avortement le permettent en cas de viol. Qu’ils soient rassurés ! Les femmes pourront encore tuer leur bébé si celui-ci a été conçu lors d’un viol (bien qu’il soit totalement innocent et que son existence soit une chose distincte du viol lui-même)…
Lire la suiteLa neutralité de l’État écrase les Chevaliers de Colomb à Sherbrooke
Des Chevaliers de Colomb lors de la Marche nationale pour la Vie à Ottawa, en 2016.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo :
« Les Chevaliers de Colomb ne seront plus reconnus comme organisme par la Ville de Sherbrooke en octobre 2023, en raison de leur lien avec l’Église catholique », annonce un article de La Tribune numérique.
Les restrictions qu’impose la laïcité se resserrent de plus en plus. Un simple « lien avec l’Église catholique » suffit pour être rejeté de l’État.
D’après le même article, « Adoptée en 2019, la Politique d’admissibilité des organismes évoque que ces derniers doivent être neutres en matière de religion et de politique afin d’être reconnus par Sherbrooke. La Ville indique exclure du processus d’admissibilité “les organismes qui ont comme mission de faire la promotion des croyances et des pratiques religieuses ou qui réalisent des activités similaires” ».
De même que dans la société laïque Dieu n’existe plus et que la seule vraie religion n’est plus reconnue, de même toute structure sociale portant une trace de la religion n’est pas reconnue.
Jean Bossé, membre des Chevaliers de Colomb depuis 20 ans, rappelle que « L’essentiel des activités des Chevaliers de Colomb, ce sont des œuvres caritatives sans distinction de religion et sans faire allusion à la religion ». Mais le seul fait que l’organisme porte une trace du catholicisme, suffit pour que l’État laïque l’écrase.
« Même si les activités des Chevaliers de Colomb sont laïques, Mme Beaudin [la mairesse de Sherbrooke] affirme qu’il faut “tracer une ligne quelque part” et “savoir à quoi on s’expose” si la Ville ouvre la porte à la reconnaissance d’organismes liés à la religion », rapporte l’article de La Tribune.
Que l’État « s’expose » à la religion semble lui paraître dangereux. En effet, si l’État s’exposait à la religion et conséquemment à ses lois, une réforme majeure lui serait nécessaire, d’où le « danger » de la reconnaissance du catholicisme.
Les 40 Jours pour la Vie prochainement à Sherbrooke — ou la raison d’un traitement médiatique particulier
40 Jours pour la Vie à Montréal, au coin de Berri et Sainte-Catherine, si vous désirez y aller.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Augustin Hamilton
Je ne sais si vous le savez, nous avons décidé d’organiser à Sherbrooke, pour la première fois, une vigile des 40 Jours pour la Vie du 22 septembre au 31 octobre, parallèlement à la vigile de Montréal que nous comptons bien continuer.
Avant de continuer mon propos, il faut que je vous précise en quoi consistent les 40 Jours : les 40 Jours pour la Vie sont une vigile devant durer, comme son nom l’indique, une quarantaine de jours, 12 heures par jour, à un emplacement fixe et de préférence à proximité d’un lieu où sont perpétrés des avortements. Par la prière, le jeûne, leur présence ainsi que quelques messages véhiculés par le moyen de pancartes les pro-vie y participant visent à sauver la vie d’enfants à naître de l’avortement et à éviter aux femmes de commettre un geste aussi horrible. Ce mouvement a été lancé par l’organisme américain 40 Days for Life en 2003 au Texas, et depuis des centaines de vigiles sont tenues en même temps dans le monde par des groupes pro-vie, deux fois par an.
Or, faisant tranquillement nos préparatifs, rencontres, réunions et autres choses susceptibles d’entrer dans l’organisation d’un tel événement, quelle ne fut pas notre surprise de voir que l’on nous consacrait au moins six articles dans les médias et un communiqué de presse de l’Archevêché de Sherbrooke !
Le ton varie d’un article à l’autre, allant du presque neutre au totalement méprisant. Sur la page de 107,7 Estrie, on peut entendre Martin Pelletier deviser sur les groupes pro-vie au Québec, dont particulièrement Campagne Québec-Vie (CQV), comme s’il s’agissait d’une sorte de mammouths disparus depuis peu, mais que, ô surprise, il en existerait encore (et ça remue, dis donc) ! Au cours de son émission du 2 septembre, M. Pelletier appela au téléphone Brian Jenkins, vice-président de CQV, où il l’interrogea avec circonspection et un visible dégoût pour le mouvement pro-vie (il aurait au moins pu lui dire qu’il était sur les ondes…). Son point principal, en lui posant des questions, était les possibles épithètes que des femmes se rendant à un avortoir se seraient fait lancer par des manifestants pro-vie lors de précédents événements. Quel serait le comportement des participants à la vigile ? Dans toutes ces questions et le ton de voix emprunté, on pouvait voir que M. Pelletier essayait de noircir l’image des 40 Jours pour la Vie, et des pro-vie en général (pourquoi n’a-t-il pas posé une question ou deux sur le comportement réellement plus hostile des pro-avortement ?). Après, M. Pelletier interrogea complaisamment Kathie Morin, abondant dans les présupposés de ladite dame comme quoi, entre autres, l’avortement n’était choisi qu’en ultime recours et que les autres choix avaient été envisagés par la femme… (Mais que cela change-t-il au fait de l’humanité de l’enfant à naître ?)
Nous eûmes un meilleur traitement avec La Tribune qui écrivit sur notre compte un article plutôt neutre, et où l’on rapporte :
Lire la suiteLa vigile prévue à Sherbrooke est la première qu’organise Campagne Québec-Vie en dehors de Montréal.
« Au départ, on avait envisagé Québec et Trois-Rivières, mais on a remarqué, depuis quelques années, qu’il y a un noyau important de personnes de Sherbrooke qui assistent à la Marche nationale pour la vie qui a lieu à Ottawa au mois de mai, explique Brian Jenkins. Il semble y avoir à Sherbrooke une sensibilité particulière à l’égard des valeurs pour la vie. »
Si tout se déroule comme prévu, la vigile de Sherbrooke se mettra en branle à 7 h, le 22 septembre et prendra fin à 19 h le 31 octobre. Pendant 40 jours, des militants pro-vie se relaieront à un endroit déterminé près de la Clinique de planning du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
Le porte-parole de Campagne Québec-Vie insiste sur le caractère pacifique de cette vigile. Chacun des participants doit d’ailleurs signer un document l’engageant à respecter les directives et la réglementation entourant une telle activité.