Un Espagnol arrêté pour avoir aidé sa femme à se suicider : le débat sur l’euthanasie est rouvert en Espagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Marco Verch/Flickr
Encore un crime répugnant qui risque de faire pencher du côté de l'euthanasie ceux qui n'auront pas compris l'aspect hideux de ce geste. Extrait de Gènéthique :
Maria-José Carrasco, 61 ans, souffrait de sclérose en plaques depuis trente ans. Son mari Angel Fernandez, 69 ans, lui a administré mercredi une substance létale, à leur domicile de Madrid. Immédiatement arrêté, il a reconnu « qu'il lui avait administré une substance, pour provoquer sa mort, afin qu'elle ne souffre plus ». Il a été remis en liberté sur décision du juge. Une enquête est ouverte pour « délit d’aide au suicide ».
A un mois des élections législatives espagnoles, le débat sur l’euthanasie est relancé.
Traitement de la sclérose en plaques par cellules souches adultes et non d'embryon : un nouvel espoir
Par Reinformation.tv
Grâce au traitement, la maladie, qui affecte le cerveau et la moelle épinière, s’attaquant également au système immunitaire, arrête sa progression tandis que les patients éprouvent moins de symptômes grâce à cette nouvelle technique éprouvée cliniquement sur plus de 100 malades à Chicago, Sheffield, Stockholm et São Paolo. Tous étaient victimes d’une forme de sclérose en plaques caractérisée par des crises ponctuées de périodes de rémission.
Les médecins ont salué une avancée majeure, étant donné qu’au bout de quatre ans de traitement en moyenne on a constaté un taux d’échec de 6 % seulement, contre 60 % chez les malades recevant des médicaments classiques. Les traitements réussis par cellules souches étaient également associés à une réduction du handicap des malades.
La technique consiste à désactiver le système immunitaire du patient au moyen de chimiothérapie anti-cancéreuse, puis de le « réinitialiser » grâce à une transplantation de cellules souches.
Cellules souches embryonnaires ou adultes ? Quelle question ! Aucun traitement à part entière et efficace n’a été développé à ce jour grâce aux cellules prélevées sur des embryons, que l’on détruit ce faisant. Dans l’étude internationale dont on vient de publier ces résultats si encourageants, on a prélevé des cellules souches adultes sur le sang et la moelle épinière des patients eux-mêmes avant de les réinjecter après la chimiothérapie. Exemptes de sclérose en plaques, elles reconstruisent le système immunitaire sans présenter le moindre risque de rejet.
Le coût de la greffe, de l’ordre de 35 000 euros, équivaut à celui d’un an de traitement classique.