L’American Journal of Psychiatry corrige une étude en faveur de la transition
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/Freepik
L’American Journal of Psychiatry a corrigé une étude mettant sous un éclairage favorable les opérations de transition, les conclusions de la correction montrent que les données employées ne confirment en rien la théorie selon laquelle les opérations de « changement de sexe » amélioreraient la santé mentale des patients. Une étude antérieure, étudiant les mêmes données, va en sens inverse de la première et souligne que le taux de suicide chez les transgenres opérés est dix fois supérieur à celui de la population en général, rapporte le Ruth Institute :
« Nous sommes heureux que l’American Journal of Psychiatry ait publié une correction publique, chose rare, d’erreurs graves contenues dans une étude qu’elle a publiée en octobre dernier, promouvant la chirurgie dite de changement de sexe », déclare le révérend Paul Sullins, docteur en médecine, associé principal de recherche du Ruth Institute.
« Le Journal reconnaît maintenant que, contrairement à ce qui avait été rapporté précédemment, l’étude ne montre pas que les personnes qui subissent une telle opération eussent une amélioration de leur santé mentale. Plus précisément, elle ne montre pas que ces patients fussent moins susceptibles de souffrir de troubles de l’humeur et de l’anxiété, sur la base de rapports faisant état d’une diminution des hospitalisations ou de la consommation de médicaments sur ordonnance », explique le Dr Sullins.
« Les auteurs de l’étude ont cherché à générer (selon leurs propres termes) un soutien aux politiques qui garantissent la couverture des traitements confirmant le genre [pas le sexe], en ignorant de nombreux éléments provenant des données qui invalident cette conclusion. En fait, une étude antérieure, plus rigoureuse, des mêmes données avait montré que le risque de suicide à la suite d’une opération de changement de sexe était plus de 10 fois supérieur à celui de la population générale. Sept groupes d’universitaires ont remarqué cet écart et ont écrit des lettres critiques à la revue, soulignant les biais et les faiblesses de la nouvelle étude. La conclusion corrigée de l’étude était à l’opposé de ce qui avait été initialement énoncé ».
Étude : forte corrélation entre libertinages et risques de cancer
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : pressfoto/freepik
Une autre étude qui vient souligner l’importance et la nécessité de la famille traditionnelle.
Une étude, dirigée par l’Université Anglia Ruskin et des experts de plusieurs pays, a révélé une association statistiquement significative entre le nombre de personnes avec lesquelles un individu a entretenu des relations sexuelles durant sa vie et les risques de cancer ; l’étude n’explique pas cette forte corrélation, mais elle fait référence à des recherches antérieures qui ont établi un lien entre certaines infections sexuellement transmissibles et le cancer.
Les chercheurs ont étudié un échantillon de 7522 personnes, 2537 hommes et 3185 femmes, de plus de 50 ans et d’une moyenne d’âge de 64 ans. Tous habitent en Angleterre et près des trois quarts ont été mariés.
Les 7522 participants ont été interrogés sur le nombre de personnes avec lesquelles ils ont entretenu des relations sexuelles : de 0 à 1, 5 à 9 ou 10 et plus ; on leur a aussi posé des questions sur divers aspects de leur vie et de leur santé. Selon Gènéthique :
Ainsi, pour les hommes ayant déclaré avoir eu 2 à 4 partenaires sexuels, le nombre de diagnostics de cancer était plus élevé de 57 % que chez ceux ayant déclaré au plus 1 partenaire. Et pour ceux ayant déclaré au moins 10 partenaires, le pourcentage s’élève à 69 %.
Pour les femmes ayant eu au moins 10 partenaires, le risque de cancer observé est de 91 % plus élevé que chez les femmes qui rapportent n’avoir eu aucun partenaire sexuel ou n’en avoir eu qu’un seul. Chez les femmes, l’augmentation du nombre de partenaires sexuels entraînerait également un risque accru de maladies chroniques. La même relation n’a pas été observée chez les hommes.
Un chercheur pro-avortement admet : Les bébés à naître pourraient ressentir la douleur bien plus tôt qu'on ne le pense
Par Kelli (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
La valeur d'une vie humaine ne devrait jamais dépendre de la capacité ou de l’incapacité de cet être humain à ressentir la douleur. Malencontreusement, dans le débat sur l'avortement, de nombreux partisans de l'avortement affirment que les enfants à naître ne ressentent pas la douleur avant 24 semaines, et peut-être même pas avant un moment ultérieur ― ce qui, pour eux, signifie qu'il ne devrait pas y avoir de véritable scrupule moral à mettre fin à ces vies (ou à toute autre vie, d'ailleurs) dans le ventre de la mère.
Live Action News avait déjà rapporté que Maureen Condic, Ph.D., alors professeur associé de neurobiologie et d'anatomie à l'Université de l'Utah, avait témoigné devant le Congrès en avril 2017 que « l'organisation globale du système nerveux [embryonnaire] est établie dès quatre semaines » et que « le circuit neural responsable de la réponse la plus primitive à la douleur, le réflexe spinal, est en place à huit semaines de développement ».
Aujourd'hui, deux chercheurs semblent corroborer les déclarations de Mme Condic, révélant que les enfants dans le ventre de leur mère peuvent en fait ressentir la douleur bien plus tôt qu'on ne le pense généralement. Le plus surprenant est qu'un des chercheurs qui avait prétendu que ce n'était pas le cas a changé d'avis.
« Le consensus n'est plus tenable »
Selon le Daily Mail britannique, le professeur britannique Stuart Derbyshire ― un partisan de l'avortement qui a été médecin consultant dans Planned Parenthood et autres groupes de défense de l'avortement ― a affirmé en 2006 qu'il existait « de bonnes preuves que les fœtus ne peuvent pas souffrir ». Aujourd'hui, bien qu'il soit toujours en faveur de l'avortement, il pense ― avec son confrère américain, John C. Bockmann (qui ne partage apparemment pas la position pro-avortement de Derbyshire) ― que plusieurs études remettent en question le « consensus » actuel sur la douleur à 24 semaines.
Lire la suiteUne étude rend justice au mariage chrétien
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels/Pixabay
Le mariage chrétien favorable au développement personnel des enfants ? C’est ce que tente de démontrer une étude publiée par Science Magazine, mettant en lumière le rôle de l’Église catholique qui l’a institué, permettant ainsi l’éclosion d’une élite européenne, rapporte la FSSPX.News :
Une équipe de chercheurs américains de l’université George Mason (GMU) a constaté que ce qu’on a coutume d’appeler les « élites occidentales », constitue un groupe à part qui se démarque de tous les autres types de population dans le monde : plus altruiste, plus développé, plus enclin à la réussite.
Trouvant une explication dans les « facteurs psychosociaux », que ces spécialistes en sciences humaines considèrent comme l’héritage d’un modèle familial particulier, ils expliquent que l’Église a progressivement fait émerger la famille du clan, auquel elle était subordonnée, lui donnant une place primordiale, au profit du bien-être de ses membres parents et enfants.
L’Église n’a pu que changer les relations sociales en protégeant la libre adhésion des époux au mariage, la désapprobation du mariage entre cousins, diversifiant ainsi le cercle familial et les rapports entre familles.
Rayonnement moral du mariage chrétien :
Le moyen privilégié de ce développement fut le mariage chrétien qui, en faisant disparaître l’endogamie*, a permis à la famille d’acquérir un rayonnement moral, intellectuel et social. Cela fut rendu possible par la chrétienté, dont l’homme occidental est issu.
Aux yeux de l’équipe de chercheurs du GMU, l’homme occidental doit sa réussite à « l’institution familiale durable » mise en place par l’Eglise, tout au long des siècles passés.
N'oublions pas que la grâce qui découle du mariage chrétien y est aussi pour beaucoup dans cette réussite.
*Fait, obligation pour les membres d’un groupe social (famille, clan, tribu, etc.) de choisir leur conjoint à l’intérieur de ce groupe. — CNRTL – A. H.
Biologie — L’expression de 6 500 différences génétiques distingue l’homme de la femme
Par Pour une école libre au Québec — Photo : kjpargeter/freepik
Une étude génétique a permis de mettre en évidence 6500 gènes qui s’expriment différemment chez l’homme et la femme.
Les experts disent que cela pourrait avoir un effet profond sur la manière dont nous identifions et traitons tout, de la maladie à la fécondité.
Ce projet a commencé il y a plusieurs années, lorsque les chercheurs, le professeur Shmuel Pietrokovski et le Dr Moran Gershoni du département de génétique moléculaire de l’Institut Weizmann se sont demandé pourquoi certaines maladies étaient plus prévalentes que d’autres.
Ils se sont plus particulièrement demandé pourquoi 15 % des couples qui essaient d’avoir un bébé sont stériles. Cela suggérait que des mutations génétiques qui nuisent à la fertilité sont assez répandues.
Cette haute prévalence déconcertait les chercheurs, car, en toute logique, ces mutations, qui affectent la survie de l’espèce en réduisant le nombre de descendants, auraient dû être éliminées par la sélection naturelle [...]
Les chercheurs ont découvert que les mutations dans les gènes spécifiques à la formation du sperme persistent, car ces gènes ne s’expriment que chez l’homme. Une mutation qui n’est problématique que pour la moitié de la population, si nuisible soit-elle, sera transmise à la génération suivante par l’autre la moitié, les femmes.
Mais dans une nouvelle étude, publiée dans la revue BMC Biology, les chercheurs ont élargi leurs analyses pour inclure des gènes qui, sans être nécessaires à la fécondité, s’expriment malgré tout différemment chez les hommes et les femmes.
Pour identifier ces gènes, les chercheurs ont utilisé le projet GTEx, une vaste étude qui a enregistré l’expression génique humaine de nombreux organes et tissus corporels pour environ 550 donneurs adultes.
Les chercheurs ont analysé 20 000 gènes différents, en les triant par sexe et en fonction des différences d’expression dans chaque tissu corporel.
Ils ont découvert qu’environ 6 500 de ces gènes étaient davantage exprimés dans un sexe, dans au moins un tissu corporel.
Par exemple, ils ont découvert que les gènes fortement exprimés dans la peau des hommes par rapport aux femmes étaient liés à la croissance des poils.
L’expression des gènes pour la construction musculaire était plus élevée chez les hommes et celle du stockage des graisses chez les femmes.
Lire la suiteLa contraception orale cause d’obésité ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bearfotos/freepik
L’un des nombreux problèmes de la contraception orale est l’augmentation des risques d’obésité, selon LifeSiteNews :
Des chercheurs de l’Université de Navarre ont analysé les résultats d’une étude longitudinale portant sur près de 5 000 femmes sur une période de huit ans. Le chercheur principal Alfredo Gea et ses collègues du Centre de recherche sur l’obésité et la nutrition (Ciberobn) de l’université ont publié leurs conclusions dans l’International Journal of Obesity. L’étude est intitulée « Utilisation des contraceptifs oraux et développement de l’obésité dans un groupe méditerranéen : le Projet SUN (Seguimiento Universidad de Navarra) » et a été publiée en août.
Selon l’étude, l’utilisation de contraceptifs oraux par les femmes sur une période de deux ans ou plus est liée à une augmentation de 78 % de la probabilité d’obésité dans les huit années suivantes. Le résumé de l’étude indiquait que « l’utilisation de contraceptifs oraux (CO) a été suggérée comme représentant un facteur de risque potentiel dans le développement de l’obésité ».
En ce qui concerne la méthodologie, les auteurs ont noté que la population étudiée se composait de 4 920 femmes diplômées d’université qui ont été identifiées comme « initialement non obèses » avec un âge moyen de 28,2 ans. L’utilisation de contraceptifs oraux a été autodéclarée, tandis que l’indice de masse corporelle des sujets a été évalué au début et tous les deux ans par la suite. Aux fins de l’étude, les sujets féminins ont été divisés en deux groupes. Les femmes d’un groupe utilisaient régulièrement des contraceptifs oraux, tandis que celles de l’autre groupe n’en usaient pas.
Les résultats de l’étude ont montré que l’obésité devient particulièrement répandue chez les femmes qui utilisent régulièrement des contraceptifs oraux au fil du temps. Le chercheur Álvaro San Juan Rodríguez de l’Université de Pittsburgh a déclaré au journal espagnol ABC que l’étude a prouvé que « le risque de tomber dans l’obésité dans les années suivantes double pratiquement parmi les femmes qui utilisent régulièrement des contraceptifs oraux et triple presque parmi celles qui les utilisent continuellement pendant plus de deux ans ».
Une nouvelle étude suggère un lien entre l’autisme et la dysphorie de genre
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alex Snaps/Flickr
Une nouvelle étude suggère un lien entre l’autisme, les traits autistiques et l’auto-identification en tant que transgenre ou non binaire, soulevant de nouvelles questions sur l’utilisation croissante des procédures de « transition de genre » en tant que traitement de la dysphorie de genre.
L’étude, publiée le 14 juillet et qui [… a parue] dans le numéro de septembre de la revue universitaire European Psychiatry, a été dirigée par le Dr Steven Stagg de l’Université Anglia Ruskin au Royaume-Uni. L’étude a porté sur 177 personnes qui s’identifient comme transgenres, non binaires ou comme étant du genre de leur sexe biologique*.
Une personne qui s’identifie comme « non binaire », ne s’identifie ni comme homme ni comme femme, ou selon la dualité homme-femme. Une personne qui s’identifie comme transgenre s’identifie au sexe opposé à son sexe biologique. Il qu’une personne transgenre choisisse de subir des traitements hormonaux ou chirurgicaux afin de mieux ressembler au sexe auquel elle s’identifie.
Parmi les 177 personnes étudiées, 4 % des personnes s’identifiant à leur sexe biologique ont été diagnostiquées autistes. Pour le groupe transgenre ou non binaire, le nombre est à 14 %. Un autre groupe, 28 % des personnes transgenres ou non binaires, présentait des caractéristiques qui pourraient donner lieu à un diagnostic d’autisme, ce qui, selon les auteurs de l’étude, pourrait signifier que l’autisme est potentiellement sous-diagnostiqué, en particulier chez les filles.
Parmi les traits autistes identifiés par le Dr Stagg, il y avait une difficulté d’empathie, ainsi qu’un « recours excessif à un raisonnement systématique fondé sur des règles »**.
« L’un des résultats les plus frappants est le nombre d’individus nés femmes*, ayant atteint le seuil des troubles du spectre autistique. C’est particulièrement important étant donné que les individus nés femmes ont deux fois plus de chances d’être orientés vers des cliniques d’identité sexuelle », a déclaré Dr Stagg.
En Angleterre, les filles représentent 74 % de tous les patients de Tavistock, seule clinique pour mineurs du pays. En 2019, plus de la moitié des patients référés à Tavistock avaient moins de 14 ans. Les données ont montré que 2,8 filles sont référées à Tavistock pour chaque garçon.
Lire la suiteDes milliers de décès liés aux drogues utilisées comme bloqueurs de puberté chez les enfants
Par Martin M. Barillas ― traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Washington, D.C., 24 septembre 2019 (LifeSiteNews) ― Le National Health Service (NHS) du Royaume-Uni enquête sur les produits, utilisés pour bloquer le développement sexuel normal chez les enfants et les adolescents afin de « faire la transition » vers le sexe opposé, produits qui, utilisés dans d'autres applications, sont associés à 6 000 décès.
Les produits en question sont utilisés pour abaisser les niveaux de testostérone et d'œstrogène, qui sont les éléments constitutifs du développement sexuel et de la fonction sexuelle.
L'utilisation de ces produits dans d'autres domaines de la médecine, pour combattre [certains] cancers […] par exemple, a été associée à de graves problèmes médicaux, y compris des cas de troubles du système nerveux et psychiatriques, d'insuffisance cardiaque, de convulsions, de douleurs articulaires, de détérioration osseuse et de dizaines d'autres effets indésirables.
La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a dressé la liste de plus de 41 000 effets indésirables entre 2004 et 2019 associés au leuprolide, qui comprend le Lupron et des produits similaires utilisés par les cliniques de genres. Près de 26 000 d'entre eux ont été classés parmi les « cas graves », dont plus de 6 000 décès.
La FDA a indiqué que parmi les jeunes de 3 à 17 ans qui avaient pris du Leuprolide pour diverses affections médicales, près de 1 500 effets indésirables ont été signalés, dont plus de 700 étaient « graves », et parmi ceux-ci, 11 ont entraîné la mort. Parmi les cas ayant entraîné des décès, le médicament était utilisé pour retarder la puberté, traiter les troubles de croissance, comme traitement médicamenteux et comme traitement antihormonal, entre autres choses.
Au Royaume-Uni, près de 1 200 enfants de moins de 15 ans ont été orientés vers le Gender Identity Development Service (GIDS, service de développement de l'identité de genre) en 2018. De ce nombre, 63 ont pris des médicaments puissants destinés à bloquer ou à interrompre leur développement sexuel normal.
Lire la suiteUne nouvelle étude montre que les femmes qui avortent ont une augmentation de 81 % de risques de problèmes mentaux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik
C’est ce qu’affirme une récente étude, publiée dans le British Journal of Psychiatry, et menée auprès de 877 000 femmes dont 164 000 ayant eu un avortement. L’étude souligne que ces dernières ont une augmentation de 81 % de risques de problèmes mentaux. Diverses sortes de problèmes ont été répertoriés, les femmes en question étant susceptibles d’une augmentation de risques de :
- 34 % d’avoir des troubles d’anxiété.
- 37 % de ressentir de la dépression
- 110 % de boire trop d’alcool
- 155 % de tenter de se suicider
- 220 % de consommer de la marijuana
Près de 10 % des problèmes peuvent être attribués à l’avortement.
« “Il y a en fait des risques réels associés à l’avortement qui devraient être signalés aux femmes lorsqu’elles sont conseillées avant un avortement”, a déclaré le Dr Priscilla Coleman, professeur en développement humain et en études familiales à la Bowling Green State University, au Daily Telegraph », rapporte CBS.News qui parle de l’affaire.
Imaginez tous les problèmes que doit engendrer l’avortement avec 50 millions de réalisations (connues) environ de cette sinistre pratique chaque année… Sans compter que, ce qui est le plus grave, chaque avortement réussi tue un enfant à naître.
Dépénalisation de l’avortement ou la négation de l’humanité de l’embryon
Par Tribonien (Medias-Presse.info)
Voici la première partie d’une étude à la fois juridique et philosophique de la question de l’avortement [En France].
Dépénalisation de l’avortement ou la négation de l’humanité de l’embryon
L’avortement a été légalisé en 1975 par la loi Veil 8 ans après la loi Neuwirth ayant légalisé la contraception.
Cette légalisation était affichée que comme n’étant que temporaire puisqu’elle ne faisait que suspendre pour une période de 5 ans les 4 premiers alinéas de l’article 317 du Code pénal.
Le premier de ces 4 alinéas disposait que « quiconque, par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences ou par tout autre moyen aura procuré ou tenté de procurer l’avortement d’une femme enceinte ou supposée enceinte, qu’elle y ait consenti ou non, sera puni d’un emprisonnement d’un an à 5 ans et d’une amende de 1 800 F à 100 000 F ».
Le second de ces alinéas aggravait la peine en cas de pratique habituelle.
Le troisième prévoyait la répression pénale de « la femme qui se sera procuré l’avortement à elle-même ou aura tenté de se le procurer, ou qui aura consenti à faire usage des moyens à elle indiqués ou administrés à cet effet ».
Le 4ème prévoyait, pour les professionnels de santé ayant « indiqué, favorisé ou pratiqué les moyens de procurer l’avortement », l’application des sanctions prévues aux premiers et deuxièmes alinéas, mais également, la suspension ou l’incapacité absolue de l’exercice de leur profession.
L’article 16 de la loi Veil disposait par ailleurs que « le rapport sur la situation démographique de la France, présenté chaque année au Parlement par le ministre chargé de la population, en application de la loi n° 67-1176 du 28 décembre 1967, comporterait des développements sur les aspects socio-démographiques de l’avortement ».
Le législateur avait donc souhaité qu’un bilan soit dressé annuellement sur les conséquences concrètes de la loi en termes sociaux et démographiques.
Mais, de provisoire, cette loi de dépénalisation est devenue définitive avec une loi du 30 novembre 1979 qui a mis fin à cette première phase dite d’expérimentation de 5 années.
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