La Saskatchewan, dernière province à ne pas payer totalement la pilule abortive, subit des pressions
Ryan Meili, médecin de famille pro-avortement et chef du Parti néo-démocrate de Saskatchewan.
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : TEDx Talks via YouTube
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Regina, Saskatchewan, le 6 juin 2019 (LifeSiteNews) — Après que le Manitoba ait annoncé la fin de semaine dernière qu’il offrait un « accès universel » à la pilule abortive, la Saskatchewan reste la dernière province du Canada à résister aux pressions pour financer entièrement l’avortement médical.
Cela pourrait changer si les activistes de l’avortement, encouragés par les médias libéraux, font ce qu’ils veulent.
La ministre manitobaine de la Condition féminine, Rochelle Squires, a déclaré samedi que son gouvernement progressiste-conservateur élargira l’accès au Mifegymiso, la marque de commerce canadienne d’une combinaison de mifépristone (RU-486) et de misoprostol, selon la Canadian Press.
Le Manitoba paie déjà la combinaison des deux produits lorsqu’elle est distribuée dans les établissements d’avortement de Brandon et de Winnipeg, mais il mettra en place un système pour couvrir le coût des médicaments pour l’avortement dans toutes les pharmacies.
« Notre analyse montre qu’il est plus rentable pour les femmes de rester dans leur propre communauté pour avoir accès aux services de santé reproductifs, si possible », a dit Mme Squires à la Canadian Press.
« Nous savons aussi que pour beaucoup de femmes, il est préférable de pouvoir rester dans leur communauté plutôt que de venir dans un endroit comme Brandon ou Winnipeg. »
Lire la suiteGenre neutre sur les permis : au tour de la Saskatchewan de céder devant les groupes de pression transgenre
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Global News et The Globe and Mail/Voici la source de la photo : Pixnio
Les résidents de cette province canadienne n’auront plus à indiquer leur sexe sur leur permis de conduire.
À partir de maintenant, les personnes vivant en Saskatchewan n’auront plus à indiquer leur sexe sur leur permis de conduire. Ce serait par souci de se montrer plus « inclusive », nous dit-on, que la Saskatchewan Government Insurance (SGI), soit la société d’État qui délivre les permis de conduire dans cette province, aurait pris cette décision.
« Nous reconnaissons que certains de nos clients espèrent éviter de s’identifier en tant que femme, homme ou n’importe quel genre sur leurs pièces d’identité » a déclaré la porte-parole de l’organisation Penny McCune. Elle a ajouté que « les clients avaient maintenant la flexibilité de désigner leur sexe sur leur pièce d’identité avec un F ou un M, ou encore de choisir une option non sexuée en inscrivant un X ».
La Saskatchewan rejoint ainsi l’Alberta, l’Ontario, et Terre-Neuve-et-Labrador, trois autres provinces canadiennes qui autorisent également les résidents à ne pas indiquer leur genre sur leur permis de conduire. Rappelons d’ailleurs qu’un tribunal de la Saskatchewan avait forcé le gouvernement provincial en mai dernier à permettre aux personnes nées sur son territoire de retirer le genre de leur certificat de naissance.
Un groupe pro-avortement demande au conseil municipal d’interdire les images d’avortement… Mais lesquelles au fait ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée et modifiée) : Compte Facebook Umbert the Unborn
Grotesque pour le moins et inutile, surtout si cette demande vise le drapeau qui porte une image (qui représente Umbert the Unborn bien vivant) similaire à celle que vous pouvez voir plus haut, à moins que ce groupe ne veuille que la municipalité de Prince Albert remette en place son programme « drapeaux de courtoisie », qui permettait apparemment au gens de faire arborer un drapeau devant l’hôtel de ville. En effet, la ville avait décidé l’an dernier d’annuler ledit programme suite à une poursuite judiciaire, qui dure encore, lancée par un groupe pro-vie à qui le conseil municipal avait refusé de hisser son drapeau. Peut-être que le groupe pro-avortement voudrait pouvoir hisser son pavillon sans que les pro-vie puissent en faire autant. Extrait du Prince Albert Right Now :
Les conseillers municipaux ont décidé de ne pas donner suite à la demande d'un groupe national de défense du droit à l'avortement d'examiner les possibilités de faire en sorte que les drapeaux arborés soient moins crus à l'hôtel de ville.
L'Abortion Rights Coalition of Canada (ARCC) a demandé aux conseillers municipaux d'utiliser leurs propres règlements administratifs locaux et le Code canadien des normes de la publicité pour gérer l'affichage public, notamment des drapeaux de courtoisie. Le groupe a déclaré que « les images graphiques de fœtus avortés » — comme celle d'un fœtus de bande dessinée utilisée par le Prince Albert Right to Life Group — peuvent être traumatisantes pour le public et a suggéré que le code de la publicité peut être un guide efficace quand il s'agit de publicité potentiellement problématique.
Un activiste chrétien accusé de « crime haineux »
Bill Whatcott avec un de ses dépliant.
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
TORONTO, 4 juillet 2018 (LifeSiteNews) — L’activiste catholique Bill Whatcott est en liberté sous caution et sans emploi depuis qu’il s’est rendu aux autorités de Calgary le 22 juin, pour faire face à une accusation criminelle, provenant de Toronto, de promouvoir la haine envers « la communauté gaie ».
En mai, le Toronto Police Service a lancé un mandat d’arrêt pancanadien contre Bill Whatcott pour crime haineux, suite à une enquête qui eut lieu pendant deux ans, laquelle était motivée par des plaintes reçues contre lui en 2016.
Whatcott, ainsi que plusieurs autres personnes ont paradé lors du défilé de la fierté 2016 à Toronto. En tant que membres de la « Gay Zombies Cannabis Consumers Association », ils portaient des justaucorps verts et des masques.
Ils ont distribué 3000 pamphlets sur le « Zombie Safe Sex » (Sexe zombie sécuritaire) comportant un message d’avertissement sur les dangers physiques et spirituels de l’activité homosexuelle.
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