Professeur à Oxford et conseillère du Forum économique mondial, Sarah Harper qualifie la baisse des naissances en Angleterre de « bonne chose »
Sarah Bernard.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Le monde occidental connaît aujourd’hui une dénatalité de plus en plus grave, mais aux yeux de certains, c’est une excellente nouvelle. Professeur de gérontologie dans une des plus prestigieuses universités britanniques, Sarah Harper, directrice de l’Oxford Institute of Population Ageing (Institut d’Oxford du Vieillissement de la population), a récemment fait part de sa satisfaction devant la baisse du nombre de bébés naissant en Angleterre. C’est une « bonne chose », a déclaré cette conseillère du Forum économique mondial.
Elle réagissait aux statistiques des naissances en Angleterre et au Pays de Galles, qui n’ont pas été aussi mauvaises depuis deux décennies. En 2002, le total atteignait 596.122 ; en 2023, on a compté 605 479 naissances vivantes, soit 3,1 % de moins que l’année précédente. Les chiffres de 2022 affichent également la plus forte proportion de naissances chez des femmes nées en dehors du Royaume-Uni depuis que l’on tient ce type de statistiques, soit près d’un tiers. L’Inde est en tête des pays représentés pour les mères d’origine étrangère, le Pakistan pour les pères d’origine étrangère.
Lire la suite