L’affaire Beatriz : une victoire historique pour le mouvement pro-vie latino-américain
Par Carlos Polo (Population Research Institute) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboy/Adobe Stock
La Cour interaméricaine des droits de l’homme vient de rejeter la tentative des groupes de pression pro-avortement d’établir un « droit à l’avortement » dans toute l’Amérique latine. Cette décision crée un précédent juridique qui aidera le Population Research Institute (PRI) et d’autres groupes pro-vie à défendre la vie innocente des enfants à naître dès la conception dans les 25 pays membres, y compris dans la région dans son ensemble.
Les groupes de pression en faveur de l’avortement espéraient que l’arrêt de la Cour dans l’affaire Beatriz irait dans l’autre sens, c’est-à-dire qu’il autoriserait l’avortement sur demande dans toute l’Amérique latine, de la même manière que l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Roe v. Wade a ouvert la voie à l’avortement sans restriction.
Tout comme dans l’affaire Roe, les partisans de l’avortement ont fondé leur argumentation sur un mensonge.
Ils ont affirmé qu’un « avortement thérapeutique » aurait permis de sauver la vie d’une jeune femme salvadorienne, Beatriz, dont la grossesse était à haut risque. Ils ont affirmé que les lois du Salvador, qui reconnaissent le droit à la vie des enfants à naître et interdisent l’avortement, empêchaient les médecins de lui sauver la vie.
Lire la suiteLe président pro-vie du Salvador, Nayib Bukele, réélu haut la main
Nayib Bukele, président du Salvador.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Casa Presidencial El Salvador/Flickr/Wikimedia Commons
6 février 2024 (LifeSiteNews) — Nayib Bukele, le président nationaliste et pro-vie du Salvador, a été réélu haut la main dimanche, réussissant à repousser des années d’attaques médiatiques qui le qualifiaient de dictateur.
« Nous, le peuple du Salvador, décidons de la manière dont nous voulons nous gouverner », a déclaré M. Bukele aux puissances occidentales lors de son discours de victoire. « Nous voulons être vos amis, vos alliés, vos partenaires. Mais nous ne serons pas vos laquais ».
M. Bukele, 42 ans, est devenu président de ce pays d’Amérique centrale de 6,5 millions d’habitants pour la première fois en 2019, après avoir remporté 53 % des suffrages. Bien que la constitution du pays, datant de 1983, interdise la réélection, il a été autorisé à briguer un nouveau mandat de cinq ans après que des juges, élus à la suite de la large victoire électorale de son parti en 2021, aient déterminé que cela était autorisé.
Bukele aurait recueilli cette fois-ci plus de 83 % des voix, bien que 30 % du total n’ait pas encore été comptabilisé. Son concurrent le plus proche semble avoir obtenu moins de 8 % des voix. On estime que son parti, Nuevas Ideas, remportera un nombre étonnant de 58 sièges sur 60 à l’Assemblée législative monocamérale du pays.
Lire la suiteLes promoteurs de l’avortement mentent sur la mort d’une femme pour faire condamner le Salvador
Palais présidentiel à San Salvador au Salvador.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les groupes pro-avortement font pression sur la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) pour qu’elle condamne le Salvador pour n’avoir pas autorisé une femme à se faire avorter en 2013 après que l’anencéphalie de sa fille à naître ait été diagnostiquée.
Les médias ont rapporté que l’avortement était médicalement nécessaire en raison du diagnostic de lupus de la femme et ont affirmé que la femme était décédée quatre ans plus tard après que son état de santé se soit dégradé. Cependant, son médecin n’a jamais déclaré qu’elle avait besoin d’un avortement et la mort de la femme a été causée par un accident de voiture. Le tribunal devrait se prononcer sur cette affaire d’ici le 23 mars.
Dans un communiqué de presse, le collectif pro-vie « Femmes libres et souveraines » a déclaré que l’affaire Beatriz v. El Salvador était utilisée par les groupes pro-avortement CEJIL, IPAS et Citizen Association for the Decriminalization of Therapeutic, Ethical, and Eugenic Abortion, pour faire pression sur le Salvador afin qu’il légalise le meurtre d’êtres humains à naître. Le collectif Femmes libres et souveraines a déclaré que « le document fondateur du système interaméricain ne reconnaît pas l’avortement comme un droit, puisqu’il ne l’est pas. En revanche, il reconnaît le droit à la vie dès la conception (art. 4) et le droit à la santé (art. 10 du protocole additionnel) ».
En outre, l’organisation pro-vie demande « que les juges de la CIDH n’utilisent pas la vie de deux Salvadoriennes décédées, Beatriz Garcia et sa fille Leilani, pour promouvoir et imposer l’avortement comme un droit sur le continent américain ».
Mme Garcia a demandé un avortement en 2013, déclarant qu’elle n’était « pas gravement malade, mais je me sens mal, parce que je suis très fatiguée et que j’ai le souffle court », ajoutant : « J’aimerais interrompre la grossesse maintenant ». Les enfants à naître sont protégés contre l’avortement au Salvador, mais Mme Garcia a enregistré une vidéo dans laquelle elle demande au président d’autoriser l’avortement dans son cas. Bien que le ministère de la Santé, les Nations unies et la Commission interaméricaine des droits de l’homme aient tous soutenu son désir d’avorter, les médecins avaient déclaré que sa vie n’était pas immédiatement en danger. La Cour suprême de justice a rejeté sa demande d’avortement.
Lire la suiteQuand les médias essaient de vous faire croire que l’on condamne des femmes pour une fausse couche là où on punit l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Plusieurs grands médias on relayé, avec un empressement qui trahit l’idéologie à laquelle ils adhèrent, la nouvelle effroyablement… fausse comme quoi une femme aurait été condamnée au Salvador à 50 de prison pour une fausse couche ! les autorités étant fabuleusement dépourvu de bon sens et confondant avortement provoqué avec avortement spontané.
À vrai dire, ce sont bien plutôt les rapporteurs de la « nouvelle » qui fabulent, si ce n’est qu’ils mentent. En fait, rapporte Le Salon Beige, il s’agit d’une femme qui a dissimulé sa grossesse à sa famille et qui, ayant accouché en dehors de tout lieu médical, a tué son nouveau-né de six coups de couteau — c’est ce qu’on appelle un infanticide, et non une fausse couche… C’est pour ce crime abominable qu’elle a été condamnée à 50 ans de prison.
#Condena I A 50 años de prisión fue condenada Lesly Lisbeth Ramírez, de 23 años de edad, por el Homicidio Agravado en perjuicio de su hija recién nacida.
— Fiscalía General de la República El Salvador (@FGR_SV) June 29, 2022
Los hechos sucedieron el 17 de junio del 2020, al interior de una vivienda en el cantón El Volcán de San Miguel. pic.twitter.com/HjhcUee85P
Ce qui m’inquiète avec ces médias, c’est que soit ils sont trop empressés et ne vérifient pas, soit ils affabulent, soit ils sont malhonnêtes, ou les trois à la fois à des degrés divers.
Le Salvador distribue des trousses médicales comprenant de l’ivermectine aux patients atteints du covid et à leur famille
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanalya/Freepik
14 janvier 2022, San Salvador, El Salvador (LifeSiteNews) — La nation du Salvador, dirigée par le président pro-vie et pro-bitcoin Nayib Bukele, distribue des trousses de médicaments COVID qui contiennent l’ivermectine, médicament controversé mais efficace, ainsi que du zinc et d’autres médicaments. Les trousses sont donnés aux patients COVID, à leurs familles et aux personnes dans les zones à forte prévalence d’infection.
Chaque trousse contient de l’acétaminophène*, de la vitamine C, de la vitamine D3, du zinc, de l’aspirine [contre les caillots] et de l’ivermectine.
Malgré la pression des organisations médicales internationales qui ont cherché à supprimer l’utilisation de l’ivermectine, le ministère salvadorien de la Santé a continué à inclure le médicament, qui s’est avéré efficace dans le traitement précoce du COVID dans de nombreux pays.
Un patient âgé d’Illinois, qui a passé 22 jours sous respirateur, est sorti de l’hôpital et s’est complètement rétabli après qu’une décision de justice eût obligé l’hôpital à lui administrer de l’ivermectine.
Actuellement, seuls 50 % des citoyens salvadoriens sont entièrement vaccinés avec un vaccin contaminé par l’avortement, et le pays peut se targuer d’un taux d’infection de seulement 12 infections pour 100 000 personnes, contre 1 662 infections pour 100 000 aux États-Unis, où le taux de vaccination est bien plus élevé.
*Des doutes sérieux existent sur la sécurité de ce médicament, voir ici pour plus d'informations. — A.H.
Les « personnes de l’année » 2021 de LifeSiteNews
Mgr Thomas Paprocki.
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
10 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Pour de nombreuses personnes, 2021 a été une année exceptionnellement difficile, à certains égards plus difficile que 2020. L’année a vu l’émergence de mandats de vaccination draconiens et de « passeports » vaccinaux, une rhétorique déshumanisante et alarmante sur les personnes en bonne santé qui refusent de se faire injecter un nouveau produit médical, la poursuite des confinements dans certains endroits et une inflation paralysante. Le nouveau motu proprio du pape restreignant sévèrement la messe traditionnelle en latin a fait de 2021 une année dévastatrice pour les catholiques attachés aux sacrements traditionnels de l’Église.
En ce début d’année 2022, LifeSite présente sa liste des « personnes de l’année » 2021. Ces vaillants combattants de la liberté ont été une lumière dans les ténèbres en 2021... et sont des chefs de file à observer en 2022.
Ron DeSantis, le gouverneur de l’Amérique
En trois ans, Ron DeSantis est passé du statut de député intello peu connu qui a écrit un livre sur les principes constitutionnels à celui de républicain qui a remporté de justesse le poste de gouverneur de Floride, puis à celui de « gouverneur de l’Amérique », un dirigeant dont la réponse au coronavirus, à savoir un traitement précoce, sans coercition vaccinale ni confinement, a conduit plus de 300 000 Américains à déménager dans le Sunshine State en un an. Et beaucoup d’autres veulent qu’il se présente à la présidence en 2024. Il est intelligent, drôle, et n’a pas le bagage d’un certain résident de Floride.
DeSantis a fait de la Floride sans doute l’État le plus libre et le meilleur de l’Union pour y vivre. Et ce n’est pas seulement sa réponse pro-liberté, pro-traitement efficace contre le COVID que les conservateurs aiment : il s’est attaqué à la « théorie critique des races », à l’admission de garçons dans les compétitions féminines, à Big Tech, à la fraude électorale, aux municipalités de Floride qui ont essayé de masquer de force les enfants ou de rendre obligatoires les vaccins contre le coronavirus, à l’immigration illégale et à bien d’autres choses encore. DeSantis est un catholique pro-vie.
Lire la suiteLa Cour interaméricaine des droits de l’homme ordonne au Salvador de diminuer les peines pour infanticide
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawf8/Adobe Stock
La Cour interaméricaine des droits de l’homme a rendu un jugement sur le cas d’une femme qui a tué son enfant nouveau-né en le jetant dans une latrine au Salvador, en ordonnant à ce pays de diminuer les peines infligées aux auteurs (seulement les mères dénaturées ?) d’infanticide, car la condamnation et l’emprisonnement de la Salvadorienne constitueraient « une violation des droits de l’homme »…
Mais pourquoi donc le fait que c’est la mère qui commet ce geste abominable sur son enfant — facteur qui rend en l’acte encore plus révoltant — devrait-il le rendre moins condamnable ? J’en reste pantois.
Ayant à cœur d’éviter le plus possible aux auteurs d’infanticides à subir les justes rigueurs de la loi, la cour demande également de réformer ses procédures pénales relatives à cet acte, rapporte Gènéthique :
Par exemple pour empêcher les poursuites judiciaires, la Cour « exhorte le Salvador à adopter des règlements de “confidentialité” qui pénaliseraient les médecins qui signalent des cas potentiels d’infanticide ».
Curieusement, ce cas, à l’origine de ce jugement tordu, avait été apporté devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme par des groupes pro-avortement afin d’obtenir « un droit latino-américain à l’avortement » — bien qu’il se fût agi d’un cas d’infanticide (ne cherchez pas de suite logique chez les pro-avortement…). La Cour d’ailleurs ne s’y est pas trompée et a souligné que l’affaire n’impliquait pas d’avortement.
Je me demande cependant si ce n’était pas le résultat auquel s’attendaient ces groupes pro-avortement. C’est une tactique commune des zélateurs de cette pratique barbare, dans les pays d’Amérique latine, de défendre les femmes ayant commis un infanticide comme victimes du fait de l’absence d’avortement. Cependant, en utilisant une telle méthode, on ne peut que s’attendre à ce que l’infanticide soit minimisé en tant qu’acte criminel puisque la véritable victime ne serait pas l’enfant, mais la femme — toute excusée du fait de n’avoir pu avorter l’enfant en question… Que l’infanticide soit ainsi « normalisé » amènera infailliblement la banalisation de l’avortement.
Toujours est-il que ce jugement affectera tous les pays d’Amérique latine qui condamnent l’infanticide, rajoutant un poids aux pressions exercées sur eux par les organisations pro-avortement
Conflits d’intérêts à la Cour interaméricaine des droits de l’homme dans une affaire portant sur l’avortement
Communiqué de presse de l’European Centre for Law and Justice par Nicolas Bauer ― Photo : Rawpixel.com/AdobeStock
L’audience de l’affaire Manuela y otros Vs. El Salvador (n° 13 069) aura lieu les 10 et 11 mars 2021 à San José au Costa Rica. Nous avions déjà fait le point sur le fond de cette affaire pendante à la Cour interaméricaine des droits de l’homme, dans laquelle l’ECLJ est intervenu en tant qu’amicus curiæ (voir nos observations écrites).
La Cour interaméricaine se prononcera notamment sur les deux questions suivantes :
- le droit à la vie privée implique-t-il la reconnaissance d’un « droit à l’avortement » ?
- les États ont-ils l’obligation de dépénaliser l’infanticide néonatal en cas de détresse sociale de la mère ?
Avant cette audience, l’ECLJ souhaite rendre publique une lettre que nous avons envoyée le 5 février 2021 à la Présidente de la Cour. Elle met en lumière de potentiels conflits d’intérêts à la Cour interaméricaine dans cette affaire et demande des éclaircissements sur cette situation.
Un contentieux stratégique d’extrême gauche
La principale ONG requérante, le Center for Reproductive Rights, instrumentalise l’histoire personnelle dramatique de « Manuela », afin de promouvoir son programme sociétal d’extrême gauche. Cette ONG, dont le siège social est à New York, cherche à imposer aux États du continent américain la légalisation de l’avortement, ainsi que la dépénalisation de l’infanticide néonatal, c’est-à-dire l’homicide d’un nouveau-né. Cette revendication, après avoir fait l’objet d’une campagne politique et médiatique au Salvador, est aujourd’hui devant l’institution judiciaire de l’Organisation des États américains (OEA).
L’ECLJ connaît bien ce procédé dit de « contentieux stratégique », par lequel des ONG progressistes multiplient les recours judiciaires comme moyens pour atteindre un objectif plus global de nature politique. Les arrêts et décisions rendus à l’issue de contentieux stratégiques sont en général les plus controversés idéologiquement. Ce sont aussi ceux qui posent des questions quant à l’impartialité de la justice. C’est par exemple le cas en Europe, à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), comme nous l’avions montré dans le rapport « Les ONG et les juges de la CEDH 2009 – 2019 » (G. Puppinck, février 2020).
Lire la suiteSalvador : des mouvements appuient des femmes coupables d’infanticides au nom du « droit » à l’avortement
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Des groupes de pression réclament la libération de 23 Salvadoriennes condamnées pour l’infanticide de leur propre enfant commis peu après la naissance, présentant l’affaire comme une lutte contre l’interdiction de l’avortement au Salvador, minimisant donc le caractère violent de l’infanticide et la gravité de l’acte, diminuant aux yeux du public les souffrances de ces enfants aux mains de celles qui les avaient portés.
Pressions d’organismes étrangers, selon Public Discourse :
La décriminalisation de l’infanticide semble être la prochaine étape dans la promotion de l’avortement, tant au niveau national qu’international. Le Center for Reproductive Rights, une organisation établie aux États-Unis, et sa principale filiale au Salvador, l’Agrupación Ciudadana por la Despenalización del Aborto Terapéutico, Ético y Eugenésico, ont préconisé la libération d’au moins vingt-trois femmes qui ont été condamnées pour homicide criminel par un tribunal du Salvador pour le meurtre de leur nouveau-né.
Plusieurs diplomates, députés et actrices se sont insurgés d’Europe, du Canada et des États-Unis se sont insurgés contre ces condamnations, car pour « les partisans de l’avortement impliqués dans cette campagne, ce sont ces femmes qui ont commis des infanticides, et non leurs enfants, qui sont victimes de violations aux droits de l’homme », explique Public Discourse. L’ONU aussi s’est jointe à la partie, émettant des déclarations publiques demandant la libération de ces femmes. Une poursuite lancée en 2020 a même abouti à la relaxation de quatorze infanticides, invoquant des facteurs atténuants comme la folie ou les capacités mentales diminuées, la plupart des femmes ayant néanmoins reçu la peine minimum.
Lire la suiteDes milliers de Salvadoriens participent à la Marche « La Famille est la Vie »
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie
San Salvador, Salvador, 7 novembre 2018 (ACI Prensa) — Des milliers de personnes ont participé le 3 novembre à la Marche « La Famille est la Vie » à San Salvador, demandant aux autorités de mettre fin aux efforts visant à légaliser l’avortement et à mettre en œuvre l'idéologie du genre dans les écoles.
La Marche, qui, selon les organisateurs, a attiré environ 5 000 personnes appartenant à 70 organisations, a commencé sur la place Salvador del Mundo (Sauveur du monde) et s’est terminée au centre-ville de San Salvador.
Julia Regina de Cardenal, présidente de la Yes to Life Foundation, a déclaré que de nombreuses gens au Salvador « demandent que le droit des parents, comme premiers et irremplaçables éducateurs de nos enfants, soit respecté face à la menace de l’idéologie du genre qui est poussée dans les programmes du gouvernement ».
S’adressant à ACI Prensa, l’agence sœur de langue espagnole de CNA a déclaré que l’une des menaces qui pèsent sur les familles fortes est le document éducatif « Éducation sexuelle globale », car « il encourage les enfants, à partir de la maternelle, à rechercher le plaisir sexuel seul ou avec une autre personne ».
Elle a en outre averti qu’un autre danger pour la société salvadorienne « est la Stratégie nationale interinstitutions pour la prévention de la grossesse » parrainée par le Fonds des Nations Unies pour la population et l’Union européenne. Le programme fait la promotion de la contraception comme l’un des « droits sexuels et reproductifs » des filles, à l’insu des parents, a-t-elle affirmé...
Regina de Cardenal a fait remarquer : « le 3 février 2019, nous aurons des élections présidentielles, et nous espérons que les candidats verront que ces questions sont importantes pour le peuple ».
Le thème de la marche du 3 novembre, a-t-elle expliqué, « est un message d’unité et d’amour, car il est prouvé que la famille intacte est la clé du développement, car elle offre plus de stabilité, de sécurité et de possibilités aux enfants et donc à la société ».
Elle a exposé la corrélation entre les familles éclatées et les gangs de jeunes, soulignant la valeur des familles fortes pour le bien-être des enfants.
Sara Larín, de la plate-forme VIDA SV (Vie Salvador), qui a également participé à la marche, a déclaré que l’événement visait également à « célébrer la vie, la famille et les valeurs », ainsi qu’à « réclamer le droit des parents à éduquer leurs propres enfants ».
L’idéologie de genre, dit-elle, « est une violation aux droits de l’enfant ».