En défense de la vie à la conception naturelle: un pharmacien du Saguenay refuserait la pilule du lendemain à une femme
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash/Danilo Alvesd
Est-ce normal qu’en 2022, un pharmacien qui refuse la pilule du lendemain à une femme soit considéré coupable, alors que le vrai crime est d’avoir ce genre de pilule en pharmacies ? Ce héros du Québec, qui ne veut pas être reconnu, ose défendre la vie du petit être humain dans le corps d’une maman qui se présente à sa pharmacie — il devrait être applaudi pour son courage et ses convictions.
Par ailleurs, depuis le 3 août 2022, les médias de masse, tels que TVA, CBC news et Radio-Canada, attaquent ce pharmacien pour ses convictions religieuses et défendent la jeune femme de 24 ans qui se dit stressée par l’événement.
Évidemment, si la jeune femme en question ne comprend pas que la pilule du lendemain est un moyen intentionnel de mettre fin à une vie humaine, elle ne réalise pas les circonstances graves dans lesquelles elle s’est trouvée. Selon ses prétentions, elle voulait avoir accès à un service essentiel et ne comprend pas pourquoi le pharmacien le lui refuserait.
Hélas, le mouvement pro-choix a complètement convaincu la conscience de cette jeune femme qu’elle faisait le bien en se procurant la pilule du lendemain, et que le pharmacien faisait le mal en la lui refusant. Selon sa compréhension des événements, le pharmacien était le vilain de cette histoire et elle la victime.
Qu’en est-il si la réalité était autre ? Si le pharmacien du Saguenay essayait de sauver non seulement une vie, mais deux ? La victime réelle dans cette histoire devrait plutôt être l’enfant à naître dans le ventre de la jeune femme, aussi petit soit-il.
Lire la suiteLe maire Jean Tremblay désapprouve le retrait du crucifix au conseil municipal de Montréal
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Khayman/Wikimedia Commons
Mercredi, l’excellent ex-maire Jean Tremblay, qui a dirigé la municipalité de Saguenay pendant 20 ans entre 1997 et 2017, a déploré le geste de l’Hôtel de ville de Montréal, d’après TVA Nouvelles :
Jésus-Christ est venu il y a 2000 ans et il a été extraordinaire. Il n’a fait que de bonnes choses. Pourquoi on en veut tant à cet homme là? Qu'est-ce qui fait qu'on le déteste et qu'on ne veut plus lui voir la face?
En effet, les athées ne peuvent nier que Jésus-Christ a historiquement existé en tant qu’homme, s’ils ne croient pas en Dieu, pourquoi voudraient-ils décrocher l’image de Celui qu’ils ne considèrent que comme un homme ? Cela devrait-il nous amener à croire qu’ils perçoivent Dieu dans la personne de Jésus, puisqu’ils veulent décrocher Son image ? Ce ne serait alors pas tellement des gens qui ne croient pas que des gens qui ne veulent pas croire. Mais s’il y a des catholiques croyants parmi ceux qui ont pris la décision de mettre bas le crucifix, honte à eux !
Le maire Tremblay, célèbre pour son combat judiciaire jusque devant la Cour suprême afin de continuer de pouvoir réciter la prière au conseil municipal, combat malheureusement perdu, a affirmé, selon TVA Nouvelles : « qu’on est en train de s’autodétruire » en prenant ce genre de décisions. « On a tout intérêt à mettre en pratique ce que Jésus nous a dit », a-t-il jugé. « Nous devons nous en servir. Montréal fait fausse route. »
Le maire Tremblay a appelé le Premier ministre Legault à ne pas imiter la Ville de Montréal en ce qui regarde le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale : « Selon moi, il devrait rester là. Ceux qui n’ont pas la foi devraient au moins respecter le côté patrimonial du crucifix », a-t-il insisté.
La cause de la prière sera débattue le 26 novembre au Saguenay...
Sur le site du journal Le Quotidien du 29 octobre 2012:
(Le maire Jean Tremblay faisant son signe de croix)
(CHICOUTIMI) La Cour d'appel du Québec entendra la cause sur la présence de la statue du Sacré-Coeur et la récitation de la prière à l'hôtel de ville de Saguenay le 26 novembre. Et le maire Jean Tremblay reste confiant de faire annuler une décision antérieure.
En effet, le 11 février 2011, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse avait statué que Saguenay et le maire Jean Tremblay avaient porté atteinte de façon discriminatoire au droit d'Alain Simoneau à la liberté de conscience et de religion en récitant une prière avant les séances du conseil municipal et en exposant une statue du Sacré-Coeur et un crucifix dans les salles de Chicoutimi et de La Baie.
La décision forçait la municipalité à verser 30 000$ au plaignant, à abandonner la prière et à retirer le crucifix et la statue. Dans les jours qui ont suivi, Saguenay a décidé de porter la cause devant la Cour d'appel. Les juges de cette instance ont accepté d'entendre les arguments du maire Tremblay et de la ville, de même que ceux du Mouvement laïque québécois et d'Alain Simoneau.
Le Mouvement laïque québécois ne se donne la peine d'attaquer en justice que le christianisme...