Mgr Cordileone : « Sans l’Eucharistie, nous ne sommes rien ; sans le sacerdoce, nous ne sommes rien »
Mgr Salvatore Cordileone.
Par reinformation.tv
Mgr Salvatore Cordileone, évêque de San Francisco aux Etats-Unis, a voulu rappeler cette année au cours de son homélie pour la messe chrismale le caractère irremplaçable du prêtre, à qui il est donné de rendre présent le Sacrifice du Christ sur l’autel. Prenant l’exemple d’un prêtre américain qui s’est retrouvé au Goulag, il a souligné les raisons qui portent le monde à haïr le sacerdoce et appelé les prêtres de son diocèse à prendre conscience de la grandeur de la mission qui leur est donnée par le Christ lui-même. Alors que nous sommes plongés dans le mystère de la Rédemption en cette Semaine Sainte, cette homélie rappelle à tous la spécificité du sacerdoce — chose qui est loin d’être inutile alors que les discours sur la « synodalité » tendent à banaliser le prêtre. Elle est centrée sur le don de l’Eucharistie, et reflète bien le courage de ce Mgr « Cœur de Lion » qui autorise la célébration du rite traditionnel jusque dans sa cathédrale et qui a lancé à l’été 2021 une « litanie de réparation » pour les abus commis à l’égard du Saint Sacrement. Voici la traduction de son homélie. — J.S.
L’homélie de Mgr Salvatore Cordileone sur le sacerdoce
Comme le font de nombreux évêques, j’ai l’habitude d’offrir un livre à nos prêtres chaque année à Noël. Mon choix pour le Noël dernier a été inspiré par l’histoire du père Walter Ciszek, un missionnaire jésuite américain en Russie pendant la Seconde Guerre mondiale, arrêté à tort comme espion du Vatican et condamné à la prison, puis au travail forcé en Sibérie.
J’ai moi-même lu cette autobiographie qui relate les expériences qu’il a vécues au cours de ces décennies de sa vie alors que je poursuivais mes études de philosophie au séminaire universitaire, et elle m’a beaucoup inspiré depuis lors. […]
En raison de son association avec le Jeudi saint, la messe chrismale est axée sur le sacerdoce ministériel. Et bien que l’épreuve du père Ciszek puisse nous sembler aujourd’hui bien éloignée dans le temps, la vigueur spirituelle et le courage avec lesquels il a persévéré dans sa vocation sacerdotale sont une source d’inspiration intemporelle. Ce qu’il a vécu l’est tout autant.
Les tourments spirituels qu’il a endurés furent encore plus grands que les tourments physiques. C’est ainsi qu’il décrit son expérience initiale lors de son arrivée dans la première prison où il a été incarcéré avec un convoi d’autres prisonniers :
« En discutant avec les autres des diverses raisons de nos arrestations, je n’ai pas caché que je pensais que certainement l’une des raisons de mon arrestation était que je sois prêtre. Si je pensais que cette révélation pourrait servir à faire ressortir mon innocence, ou susciter chez mes codétenus un plus grand sentiment de confiance à mon égard, voire me donner l’occasion de mieux les servir ou de les consoler de leurs angoisses, mon réveil a été brutal. J’ai été au contraire traité avec mépris. Apparemment, les nombreuses années de propagande soviétique avaient eu un certain effet. J’ai été choqué d’apprendre que nombre de mes codétenus considéraient les prêtres comme des parasites au sein de la société, menant une vie facile grâce aux économies des pauvres vieilles femmes, ou comme des hommes immoraux s’adonnant à la boisson, à la conquête des femmes ou à la perversion. Les prisonniers les plus instruits ou les petits fonctionnaires du parti avaient acquis une image déformée de l’Église en lisant des tracts communistes qui présentaient les aspects politiques, sociaux et humains de l’Église avec toutes leurs erreurs, leurs lacunes, leurs abus et leurs injustices. Pour eux, un prêtre signifiait, au mieux, un homme décalé et inadapté à la société socialiste. »
Lire la suitePour le monde, le célibat sacerdotal est une épouvantable torture
Par Paul-André Deschesnes
Le 3 août 2022, la chaîne TV5 nous a présenté un documentaire français de deux heures intitulé « Le célibat des prêtres, le spectre d’un schisme ».
Depuis plusieurs années, l’Église catholique vit une douloureuse tempête historique. Les accusations d’agression sexuelle et de pédophilie contre des prêtres, des évêques et des cardinaux fusent de partout. Beaucoup de diocèses sont même au bord de la faillite face à des poursuites financières de dizaines de millions de dollars pour dédommager les présumées victimes. Après le scandale de la pédophilie, voici maintenant le scandale du célibat ecclésiastique qui frappe l’Église catholique. Le documentaire de TV5 nous a plongés dans une réalité occulte qui frappe un peu partout sur la planète.
Une équipe française a parcouru le monde pendant plus d’un an pour mieux comprendre et identifier cette problématique très controversée. Les résultats doivent nous faire réfléchir.
Plusieurs prêtres, plusieurs femmes, plusieurs pasteurs laïcisés et plusieurs théologiens ont témoigné devant la caméra pour dénoncer « la grande hypocrisie de l’Église qui refuse de reconnaître ce problème existentiel ».
Durant deux heures, on a assisté à un triste spectacle : une véritable confession publique où toutes ces personnes nous parlent de leurs angoisses, leurs frustrations, leur calvaire, leur peur, leur maladie psychologique et leur écœurement de devoir vivre de façon hypocrite pour sauver la face, tout en ayant une vie sexuelle active, mais « officiellement » interdite par l’Église catholique. On a entendu les plaintes de prêtres vivant en concubinage, d’autres ayant des enfants qui doivent être cachés, d’autres, homosexuels actifs, vivant en couple également, d’autres ayant décidé de quitter la prêtrise, etc..
Comment réagit la hiérarchie devant cette problématique ? Plusieurs évêques, tout en prêchant la beauté du célibat ecclésiastique, se ferment les yeux sur le comportement infidèle de tous ces pasteurs sous prétexte qu’il manque de prêtres. Et les fidèles, qu’en pensent-ils ? Eux aussi ferment les yeux. Ils trouvent de plus en plus normal et acceptable que leurs pasteurs aient une vie sexuelle active, tout en dénonçant les lois de l’Église en matière sexuelle. Il faut bien s’ajuster au monde moderne !
Que nous dit le monde moderne en pleine décadence morale sur la chasteté et le célibat des prêtres ? Avoir une vie sexuelle très active est un droit fondamental ; c’est même obligatoire pour être heureux. Ceux et celles qui pratiquent la chasteté sont des personnes anormales qui vivent dans le délire. Il faut donner libre cours à toutes nos passions, sinon on sera étiqueté de refoulé. La chasteté rend malade ! C’est une épouvantable torture ! Et on impose encore cela aux prêtres !
Une partie de ce documentaire-choc nous parle d’un vent de libération qui balaie actuellement l’Église catholique. Ça craque de partout, paraît-il. On nous annonce qu’en France un prêtre sur deux ne respecte plus son vœu de chasteté et qu’en Afrique la majorité des pasteurs vivent une sexualité active et ont de nombreux enfants, car culturellement, c’est mal vu d’être un prêtre qui n’a pas d’épouse. En Allemagne, en Hollande et en Autriche on s’oppose à Rome ouvertement ; plusieurs prêtres se promènent avec leur femme ; d’autres se déclarent gais et vivent avec leur partenaire sexuel. On bénit des mariages LGBTQ. Il y a une pastorale gaie. Les évêques et Rome ferment les yeux. On réclame le sacerdoce pour les femmes et les LGBTQ, ainsi que le mariage des prêtres. Être un gai actif, refuser de pratiquer la chasteté, avoir de nombreuses aventures sexuelles, tout cela n’est plus un péché. De plus, au Vatican, il y a une nouvelle ambiance post-moderne qui va dans cette direction, c’est-à-dire une libération sexuelle tous azimuts pour les prêtres catholiques.
Lire la suiteGrâce à des religieuses, il ne fut pas avorté. Maintenant, il veut entrer au séminaire de la FSSP
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
26 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Un jeune homme originaire de l’Inde, qui a été sauvé d’un avortement par des religieuses travaillant dans un hôpital, cherche à poursuivre sa vocation en étudiant au séminaire catholique traditionnel Our Lady of Guadalupe dans le Nebraska, qui est dirigé par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP).
Il a maintenant besoin d’aide pour réunir les fonds nécessaires pour répondre à l’appel et entrer au séminaire. Les lecteurs peuvent envisager de l’aider dans cette collecte de fonds par le biais de cette page LifeFunder.
Dominic Pavan, qui vit actuellement en Inde, est rempli du désir de répandre la joie et la vérité de l’Évangile, reconnaissant que tant de personnes ont besoin de connaître Dieu.
Sa mère s’est mariée jeune, mais à environ 16 semaines de grossesse, alors qu’elle était enceinte de Dominic, elle a commencé à vouloir se faire avorter. Cependant, l’hôpital local était dirigé par des religieuses qui l’ont convaincue d’attendre plusieurs semaines. Lorsqu’elle est retournée à la clinique, la mère de Dominic avait dépassé la limite légale pour les avortements en Inde.
Elle est retournée au même hôpital au moment de l’accouchement et les religieuses ont placé Dominic devant une statue de Notre-Dame peu après sa naissance, le confiant à Marie avec leurs prières.
Élevé dans une famille hindoue très traditionnelle, Dominic se rendait au temple « presque tous les jours ». Pourtant, vers l’âge de cinq ans, il a été fasciné par une image du Sacré-Cœur dans l’école catholique qu’il fréquentait, ainsi que par un sanctuaire marial qu’il visitait lors de voyages scolaires.
Lire la suiteL’exhortation du pape sur l’Amazonie, Querida Amazonia, un cheval de Troie
Par le Père Frank Unterhalt — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vincent Lécuyer/Wikimedia Commons — Mise à jour (21 février 2020) : D'après Le blog de Jeanne Smits « Lors de la conférence de presse où Querida Amazonía a été présentée, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, a précisé que le pape François parle dans l’Exhortation apostolique de "présentation" et non d’"approbation" du Document final du synode. Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré : "L’Exhortation apostolique [Querida Amazonía] fait partie du magistère. Le Document final n’est pas du magistère." »
Cependant, Querida Amazonia contient de nombreuses erreurs. — A. H.
14 février 2020 (LifeSiteNews) —L’Amazonie est connue pour ses paysages parfois féeriques, souvent enveloppés d’un épais brouillard. Ce qui semble lyrique à première vue en incite plus d’un à se mettre à rêver. Mais le décor a un grand côté obscur. Ce côté se retrouve partout où un voile nuageux offusque la pleine lumière. Les missionnaires rapportent que les dangers mortels sont difficiles à reconnaître dans ce paysage. Le brouillard engendre donc souvent une situation trompeuse. Quand il se dissout, toute la réalité de l’Amazonie devient visible.
Cette région a récemment fait l’objet d’une grande attention grâce à un document du Vatican.
Bien que le titre du document (Querida Amazonia) soit centré sur l’Amazonie, ce texte prétend étendre ses dimensions au monde entier. Le fleuve n’a jamais été aussi large. Un synode encadré de rituels païens et d’idolâtrie blasphématoire devait être érigé en document, et la danse jubilatoire doit être poursuivie.
Les premières réactions furent rapidement exprimées et la plupart de ceux qui les formulèrent, en partie par hâte et en partie par souhait illusoire, s’en tinrent à la première impression. Nombreux étaient ceux qui ne voyaient pas la forêt derrière les arbres (There were quite a few who did not see the forest for the trees : se concentrer à tel point sur les détails que l’on en voit pas l’ensemble). C’est-à-dire que la quantité de mots et le choix des mots de fond ont créé un brouillard amazonien. Pour être plus précis, il y a quelque chose dans la rédaction qui, au début, était invisible.
C’est écrit dans le texte : « Je ne développerai pas toutes les questions abondamment exposées dans le Document de conclusion. Je ne prétends pas le remplacer ni le répéter » (n° 2).
Ainsi, une fois le brouillard levé, ce qui était caché devient visible : le document final du synode.
Si un auteur ne souhaite pas remplacer quelque chose, cela signifie logiquement qu’il veut le laisser tel quel. Cette intention est accentuée par les mots suivants : « En même temps, je veux présenter officiellement ce Document qui nous expose les conclusions du Synode » (n° 3).
Lire la suiteSynode allemand : le Christ « est devenu être humain, pas homme », dit Mgr Bode, vice-président des évêques d'Allemagne…
Mgr Franz-Josef Bode, évêque d'Osnabrück et vice-président de la conférence des évêques d'Allemagne.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (côtés flous rajoutés) : bph/Wikimedia Commons — Est-ce la théologie du genre ? — A. H.
Le Christ « est devenu être humain, pas homme » C'est avec cette étonnante déclaration que Mgr Franz-Jozef Bode, évêque d’Osnabrück et vice-président de la conférence des évêques d’Allemagne, a exprimé la façon dont il voit les discussions sur le rôle des femmes dans l'Eglise, actuellement en débat dans le cadre du « chemin synodal » ouvert à l'initiative du cardinal Reinhard Marx.
On voit évidemment où il veut en venir. S'Il n'est pas devenu homme mais être humain, Il n'est pas nécessaire de tenir compte de l'identité masculine du Christ en réfléchissant au ministère sacerdotal qu’Il a souverainement incarné. Et il n'y aurait pas d'impossibilité ontologique à ce qu'une femme soit ordonnée prêtre.
Ce n'est pas le seul sujet sur lequel cet évêque de tout premier plan en Allemagne professe des idées révolutionnaires de façon aussi explicite.
Répondant aux questions du journal catholique de son diocèse, Bode s’est dit content de la première réunion de l'Assemblée synodale allemande qui s'est ouverte à Francfort le week-end dernier. Selon le prélat le débat a été marqué non par la confrontation d’extrêmes, mais par la discussion au sein d'un « large centre ». Tout dépend évidemment de la manière dont on le définit.
Franz-Jozef Bode a été élu par les participants à l'assemblée synodale à la présidence du forum préparatoire sur le rôle des femmes dans l’Eglise, présidence qu'il partage avec la théologienne Dorothea Sattler.
Le portail Internet de l'église catholique d'Allemagne, qui présente ces informations sans la moindre critique, introduit ici dans son article un lien vers des déclarations de ladite Dorothea Sattler. Où elle déclare, oh surprise, que d'un point de vue théologique, Dieu aurait pu devenir un être humain en tant que femme.
C'est ce qu'elle affirmait en septembre dernier à welt.de, ajoutant cependant que vu les conditions sociales il y a quelque 2000 ans, c'était « sage » de la part de Dieu d'être devenu un être humain en tant qu’homme. Mais cela ne veut nullement dire qu'il n'aurait pas pu en être autrement, soutenait-t-elle.
Lire la suite« Je ne peux pas me taire » : Benoît XVI et le Cardinal Robert Sarah défendent le célibat sacerdotal dans un nouveau livre cosigné
Par LifeSiteNews — Traduit par Pierre et les Loups — Image (montage)
Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah ont coécrit un nouveau livre sur le célibat sacerdotal, prenant fermement position contre l’ordination sacerdotale des hommes mariés dans l’Église latine.
Le timing du nouvel ouvrage est important. Il précède l’exhortation apostolique post-synodale très attendue du Pape François sur le récent Synode des évêques pour l’Amazonie. Le synode, qui s’est tenu en octobre dernier au Vatican, a proposé de créer une exception au célibat pour les prêtres d’Amérique latine.
Intitulé « Des profondeurs de nos cœurs », le nouveau livre du Pape émérite et du préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements sortira en français le 15 janvier prochain.
« La capacité de renoncer au mariage pour se mettre totalement à la disposition du Seigneur est un critère essentiel du ministère sacerdotal », écrit Benoît XVI dans ce nouveau livre. « Quant à la forme concrète que prend le célibat dans l’Église primitive, il faut aussi souligner que les hommes mariés ne pouvaient recevoir le sacrement de l’Ordre que s’ils s’engageaient à l’abstinence sexuelle, c’est-à-dire dans un mariage joséphite (pratique à motivation religieuse dans laquelle un homme et une femme se marient et vivent ensemble sans se livrer à une activité sexuelle. Ce fut le cas de l’union entre Marie et Joseph. Ndtr). Une telle situation semble avoir été tout à fait normale au cours des premiers siècles. »
Lors du Synode pour l’Amazonie d’octobre dernier, les pères synodaux ont discuté de la possibilité d’ordonner des hommes mariés (viri probati) dans la région à titre exceptionnel.
Dans le sillage du synode, des membres clés de la hiérarchie allemande ont déclaré ouvertement que si une telle exception était créée, eux aussi feraient pression pour que des hommes mariés puissent être ordonnés prêtres en Allemagne.
On ne sait pas exactement où se situe le Pape François sur la question de l’ouverture d’une exception pour le clergé marié dans l’Église latine. Le 27 janvier 2019, lors d’une conférence de presse dans l’avion de retour du Panama, François a déclaré qu’il pensait « personnellement » que « le célibat est un don pour l’Église » et qu’il n’était « pas d’accord pour permettre le célibat comme option ». Mais il a ajouté qu’il pourrait envisager « quelques possibilités dans des lieux très éloignés », comme les îles du Pacifique... « lorsqu’il y a une nécessité pastorale ».
Cette position s’est reflétée dans le document final du Synode pour l’Amazonie. Dans la section 111 du document, adopté à la majorité des deux tiers, les auteurs déclarent : « Nous valorisons le célibat comme don de Dieu (cf. Sacerdotalis Caelibatus, 1) dans la mesure où ce don permet au disciple missionnaire, ordonné prêtre, de se consacrer pleinement au service du Peuple saint de Dieu. »
Lire la suitePourquoi donc associe-t-on ecclésiastique et pédophilie ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
À vrai dire, au regard des données, chiffres, nombres et statistiques, c’est un peu dur à dire, vu que ceux-ci indiquent que les prêtres catholiques, loin d’être un groupe représentatif de l’ignoble pratique, ont plutôt moins de prédateurs parmi eux que dans la population en générale. Alors, pourquoi cette association que certains font entre pédophilie, traîtrise et prêtrise ? La seule réponse évidente est une volonté de nuire à l’Église catholique :
Cardinal Robert Sarah : « Soyons des bâtisseurs de cathédrales »
Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, a donné une conférence à Paris le 25 mai 2019, dans l’église Saint-François-Xavier. Le cardinal y a présenté son livre Le soir approche et déjà le jour baisse, comparant la situation du monde, de l’Occident et de l’Église à celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dévorée par les flammes le Lundi Saint 2019 (15 avril). Le texte intégral de la conférence, dont voici des extraits, est disponible sur La Nef :
Je voudrais ce soir vous redire ces convictions profondes qui m’habitent en les mettant en perspective avec l’émouvante visite que j’ai faite hier. Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Église en Europe.
Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Église semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. »
Ce feu, cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne, c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu.
La flèche maintenant abattue de la cathédrale montrait le ciel aux hommes, ciel vers lequel tous doivent se tourner, vers lequel l’Occident doit se tourner, ou se tourner vers la ruine, vers lequel doit rester orientée l’Église. La seule raison d’être de l’Église d’ailleurs est de nous conduire vers Dieu, rappelle Mgr Sarah.
Lire la suiteDéclaration de deux cardinaux et trois évêques sur les erreurs actuelles dans la vie de l’Église
Église Sainte-Croix à Varsovie.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : ddouk/Pixabay
« Deux cardinaux et trois évêques rappellent le magistère… à la place du pape ? » L'abbé Claude Barthe commente sous ce titre le texte des cardinaux Burke et Pujats et de Mgr Athanasius Schneider et les deux autres évêques du Kazakhstan rappelant de nombreux textes exposant la doctrine sûre de l'Eglise sur des points aujourd'hui contestés jusqu'en son sein. Je vous propose ici la traduction de ce texte. Il s'accompagne d'un commentaire important que j'ai mis en ligne ici avec l'accord du cardinal Burke et de Mgr Schneider.
Erreurs les plus courantes dans la vie de l'Eglise de notre temps
« L’Eglise est la maison de Dieu, la colonne et la base de la vérité. » (1 Tim 3:15)
Déclaration des vérités relatives à certaines des erreurs les plus courantes dans la vie de l'Église de notre temps
Les fondamentaux de la foi
1. Le sens exact des expressions « tradition vivante », « magistère vivant », « herméneutique de la continuité » et « développement de la doctrine » comprend cette vérité : quelles que soient les nouvelles compréhensions qui peuvent être exprimées concernant le dépôt de la foi, elles ne peuvent cependant en aucun cas être contraires à ce que l'Eglise a toujours proposé dans le même dogme, dans le même sens et la même pensée (voir Concile Vatican I, Dei Filius, Sess. 3, c. 4 : « in eodem dogmate, eodem sensu, eademque sententia ».)
2. « Quant au sens des formules dogmatiques, il demeure toujours vrai et identique à lui-même dans l’Église, même lorsqu’il est éclairci davantage et plus entièrement compris. Les fidèles doivent donc bien se garder d’accueillir l’opinion que l’on peut résumer ainsi : tout d’abord les formules dogmatiques ou certaines catégories d’entre elles seraient incapables de signifier d’une manière déterminée la vérité mais n’en signifieraient que des approximations changeantes, lui apportant une déformation, une altération, ensuite ces mêmes formules ne signifieraient la vérité que d’une manière indéterminée, comme un terme à chercher toujours au moyen des approximations susdites. Ceux qui adopteraient cette opinion n’échapperaient pas au relativisme dogmatique et ils corrompraient le concept de l’infaillibilité de l’Église, lequel se réfère à la vérité enseignée et tenue d’une manière déterminée. » (Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration Mysterium Ecclesiae sur la doctrine catholique concernant l’Eglise en vue de la protéger contre les erreurs d’aujourd’hui, 5).
Lire la suiteUn Psychologue affirme que l’Église catholique a raison d’exclure les homosexuels de la prêtrise
Par Gerard van den Aardweg, Ph.D ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Academia Christiana/Wikimedia Commons
12 mars 2019 (LifeSiteNews) ― Mon opinion en tant que psychologue et expert en homosexualité (et en pédophilie homosexuelle) est qu’aucun homme ayant une inclinaison à l’homosexualité ou à la pédophilie ne devrait être ordonné à la prêtre ni même être admis au séminaire.
Un penchant homosexuel tend à être obsessif. C’est tout aussi vrai pour les cas où ces inclinaisons n’étaient pas obsessives à première vue. On ne peut l’évaluer de manière certaine si un homme (ou un jeune homme) avec de telles inclinaisons — qu’elles soient fortes ou non — continuera d’être « célibataire »* [le mot chaste serait plus juste] dans l’avenir. Des changements de situations, des problèmes émotionnels, une certaine pression externe ou diverses circonstances peuvent souvent amener l’homosexuel, qui était « célibataire »* au départ, à rechercher un contact sexuel ou des relations.
En comparaison avec les hommes qui ont des attirances normales, ceux qui ont des inclinaisons homosexuelles tendent davantage vers l’obsession, des fantasmes (homo)sexuels, à entretenir ou à développer une habitude à la masturbation. (Ce qui abaisse le seuil de retenu par rapport à la recherche de contacts réels, aux crises émotionnelles qui peuvent nuire à leur résolution et à les faire chercher du réconfort dans leurs fantasmes. Cela peut les amener à croire que leurs sentiments romantiques envers leurs amis intimes ardemment désirés ou admirés ne sont pas mauvais du tout, mais, qu’au contraire, sont l’expression d’un amour noble, vrai et profond. En se basant sur de naïves illusions, leurs désirs leur inspirent différentes rationalisations : si ce n’est pas pour un contact physique, alors c’est pour une amitié « chaste » et « fidèle » (bien qu’elles ne restent jamais chastes et ne soient pas, par principe, fidèles).
Cette rationalisation et ces tentatives de « normaliser » leurs sentiments les rend, entre autres choses, inaptes à comprendre la morale sexuelle de l’Église et vulnérables vis-à-vis les raisonnements et théories qui servent de justification morale ou religieuse pour les liaisons ou les contacts homosexuels. De cette manière, ils sont, ou deviendront au fil des ans, susceptibles de négliger les normes morales absolues de l’Église en matière de sexualité.
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