Grande-Bretagne : Un homme non en fin de vie, gardé dans le coma et privé d’hydratation jusqu’à la mort
Par Wesley J. Smith (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : roungroat/Rawpixel
Mise à Jour : 12 juin 2020 ― Un homme de 34 ans, connu uniquement sous le nom de MSP, du Royaume-Uni, est mort après qu’un juge de la Haute Cour eût décidé qu’il pouvait être privé de nourriture dans son propre « intérêt ». L’homme était maintenu dans un coma artificiel induit pour son opération d'un problème intestinal chronique nécessitant une stomie.
Les parents de MSP craignaient qu’il ne se suicidât s’il sortait de l’hôpital avec une stomie permanente alors que celle-ci était initialement censée être temporaire. Il était incapable de parler pour lui-même parce qu’il était dans un coma artificiel. On a donc décidé pour lui qu’il valait mieux mourir que de vivre avec une stomie en raison de ses antécédents de dépression et de maladie mentale.
Le Dr Anthony McCarthy, du groupe pro-vie britannique Society for the Protection of Unborn Children (SPUC), déclara à LifeSiteNews que « de tels décès sont particulièrement tragiques car ils sont le résultat d’une culture et d’un système judiciaire qui agissent de manière irréfléchie, au grand détriment des patients, sur des préjugés sur ce qui fait que les vies humaines ont une valeur ».
7 juin 2020 (National Review) ― Au Royaume-Uni, un patient anonyme de 34 ans (MSP) a été diagnostiqué d’un grave problème intestinal cependant traitable. L’homme serait gardé dans un coma artificiel et on ne lui donne rien afin qu’il se déshydrate jusqu’à la mort. Voici où les choses se complique alors lisez attentivement. MSP a un passé de dépression grave, de maladie mentale et de problèmes intestinaux chroniques et les médecins durent lui faire une stomie temporaire afin de surmonter ses problèmes. Cependant, lors d’une opération de correction les médecins conclurent que la stomie devrait y rester de façon permanente.
MSP s’était exprimé à multiple reprise qu’il était horrifié par cette perspective. L’homme était inquiet d’être incapable de se trouver un travail ou une femme qui l’aimerait. C’est pourquoi, le patient a été gardé dans en état d’inconscience après l’opération car ses parents craignaient qu’il ne s’enlevât la vie si l’hôpital le relâchait avec une stomie. Ils étaient convaincus que selon la directive préalable de leur fils et les conversations qu’ils avaient eues avec lui, qu’en ce moment il préférerait mourir que de vivre.
L’hôpital s’informa ensuite devant la Cour d’appel afin de voir si et comment les médecins pouvaient procéder légalement. La cour déclara que l’hôpital pouvait procéder à la mise à mort du patient. Voici le plan approuvé selon les « meilleurs intérêts » du patient.
Lire la suiteDr W considère que si la dernière volonté de MSP est mise en œuvre, il doit y avoir un retrait de la nutrition et de l’hydratation artificielle, avec sédation permanente. Ultimement, ceci compromettra sa respiration et entraînera à la mort de MSP.
Pressions des médecins pour qu’une nièce consente à l’euthanasie de sa tante atteinte de pneumonie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Et en plus, comme cette tante est en train de se remettre dans un hôpital de Toronto, la nièce pense que si elles font encore l’objet de pressions de la part du service médical, c’est parce que la patiente a 89 ans. L’euthanasie n’est ni digne, ni bon. Extrait de LifeNews :
Sa tante est allée à l'hôpital il y a quelques semaines avec une pneumonie. Son médecin a décidé de ne rien faire pour elle. Le docteur a dit :
« Elle n'ira pas mieux. »
Le médecin a fait pression sur la nièce pour que sa tante soit sédatée et déshydratée jusqu'à la mort.
La nièce a demandé un autre médecin et a insisté pour qu'on soigne sa tante, qui maintenant n'a plus de pneumonie.
La tante se rétablit, mais l'hôpital continue de faire pression sur sa nièce pour que la première soit sédatée et déshydratée à mort. La seule raison pour laquelle sa nièce pense qu'ils font cela est que sa tante a 89 ans. Sa nièce a affirmé :
« Elle n'a pas de cancer, elle n'a pas de maladie potentiellement mortelle. »
Ne cessons pas de prier: Vincent Lambert ne va pas bien
Par Pierre Alain Depauw (Medias-Presse.Info)
Signez la Pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
Chers amis,
Depuis dimanche, informations et émotions se succédant jusque très tard dans la soirée, nous avons préféré attendre des explications juridiques.
Dans quel état Vincent est-il après ce douloureux lundi ?
Quel a été le rouage judiciaire qui a semblé débloquer la situation ?
Pour combien de temps ?
Peut-on déboucher le champagne ?
Tout d’abord, Vincent !
L’hydratation a été replacée mardi matin. La sédation cessée nous ne savons quand.
Mais un être humain n’étant pas une machine sur laquelle il suffit de presser sur ON pour que ça reparte, le problème était de savoir dans quel état Vincent se trouvait après avoir subi tout cela et les stress induits par le contexte.
Les nouvelles ne sont pas bonnes : ce mercredi soir Vincent a les urines rougies (c.-à-d. ensanglantées) et il a été placé sous morphine.
Mais que s’est-il passé pour que l’euthanasie soit interrompue ?
Dimanche, malgré les appels à l’Elysée, la forte mobilisation devant l’hôpital de Reims, les manifestations à Paris et Lyon, la réponse d’Emmanuel Macron à 17 h sur sa page Facebook ne résolvaient rien.
La situation à vue humaine était totalement bouchée.
Lundi 20 mai au matin, alors que le Dr Sanchez avait dit « dans la semaine du 20 mai », l’hôpital commençait la sédation, comme nous l’avions tous prévu.
Le désespoir gagnait les rangs… Dieu n’allait-Il pas nous aider ?
A 23 h, le fil d’actualités titrait dans les médias : la Cour d’appel de Paris oblige l’hôpital de Reims à interrompre la sédation et reprendre alimentation et hydratation. Victoire ou demi-finale ?
Lire la suitePlus d’un quart des décès au Pays-Bas sont « provoqués »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Combien de temps cela prendra-t-il au Canada pour en arriver là ? Extrait d'Aleteia :
L’euthanasie aux Pays-Bas est en hausse
Quinze ans après la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté aux Pays-Bas, plus de 25 % de tous les décès dans le pays sont provoqués, plutôt que causés par une maladie ou d’autres causes naturelles.
Ce chiffre est basé sur les statistiques de 2017 et comprend près de 6 600 cas d’euthanasie, 1 900 suicides et quelque 32 000 personnes tuées par le biais d’une pratique appelée sédation palliative, selon un article du journal The Guardian […]
« L’une des raisons pour lesquelles l’euthanasie est devenue plus courante après 2007 est que l’éventail des conditions considérées comme admissibles s’est élargi, tandis que la définition de “souffrances insupportables”, qui est au cœur de la loi, a également été assouplie », écrit de Bellaigue.
[…]
Commentant le reportage, l’activiste anti-euthanasie Wesley J. Smith a souligné que de nombreuses personnes sont tuées aux Pays-Bas par « sédation terminale », qu’il a définie comme « une euthanasie au ralenti où les patients qui ne sont pas au stade actif de la mort sont mis dans des comas artificiels et privés de toute alimentation pour qu’ils meurent par déshydratation. » La pratique, dit-il, ne doit pas être confondue avec la « sédation palliative », qui « soulage les symptômes d’un patient mourant sans causer intentionnellement la mort ».
L’Italie adopte sa loi sur la fin de vie en légalisant la sédation terminale
Par Reinformation.tv
Le Sénat italien a approuvé le projet de loi sur le testament biologique jeudi, en deuxième lecture, après des années d’opposition des catholiques.
Comme la loi Leonetti 2 en France, cette loi augmente « l’autonomie » des patients et le pouvoir de décision de leurs proches en disposant qu’ils peuvent refuser la nourriture et l’hydratation artificielles et, surtout, obtenir en « fin de vie » une « sédation palliative profonde et continue » qui constitue en réalité une euthanasie lente, puisqu’elle s’accompagne de l’arrêt de toute alimentation ou hydratation qui en tout cas provoquent le décès. L’acharnement thérapeutique sera « interdit ».
Le site de Marianne souligne que ce sont de récentes déclarations du pape François qui ont « assoupli une partie des mouvances catholiques parlementaires ». A l’occasion d’un colloque organisé par l’Académie pontificale pour la vie, sous la houlette de Mgr Vincenzo Paglia, le pape avait déclaré « qu’il est moralement licite de renoncer à des soins thérapeutiques ou de les arrêter ». De la à la sédation terminale il y a pourtant un pas…
Alberto Gambino, président de l’association Scienze e Vita pour le droit à la vie, a vivement critiqué l’adoption du projet de loi, affirmant : « Le résultat du vote est lié à des raisons électorales, c’est une grave erreur politique et culturelle, l’éclipse de la raison, tout cela aura des retombées sociales importantes », rapporte Marianne.
La sédation terminale ? De l’euthanasie déguisée, selon une journaliste australienne
La sédation terminale, ou dite profonde, pourrait faire office d’alternative à l’euthanasie et au suicide assisté.
Par Jeanne Smits (Réinformationtv)
Si Vanessa de Largie regrette quelque chose, c’est d’avoir accepté que sa vieille mère reçoive une « sédation palliative », ou sédation terminale, à la fin de sa vie. La journaliste australienne, plutôt connue pour des articles coquins dans la presse anglophone, vient de publier un article bien plus sérieux où elle dénonce les protocoles modernes d’accompagnement des personnes en phase terminale. La sédation terminale – celle-là même rendue accessible en France en tant que « droit » des patients par la loi Léonetti-Claeys – est une « euthanasie déguisée », affirme-t-elle sans détour. « Je voudrais tellement ne pas y avoir soumis ma maman ! », explique-t-elle aujourd’hui.
« Le centre de soins palliatifs a laissé mourir ma mère sous mes yeux, alors que je me tenais là impuissante », raconte Vanessa de Largie. C’est au terme d’une conversation avec les responsables du centre qu’elle s’est laissée pressurer en vue d’accepter un protocole de fin de vie comme « meilleure option possible » pour sa mère. C’était la bonne manière de la laisser partir « dans la dignité et avec zéro douleur ».
« Hélas, j’ai donné le feu vert à l’équipe de soins palliatifs, et ce choix, il va falloir que je vive avec pour le restant de mes jours », note la jeune femme. Les médecins n’ont-ils pas toujours raison ?
Lire la suiteDes médecins néerlandais avouent détourner la sédation palliative de ses fonctions pour tuer leurs patients
Sur le blog de Jeanne Smits du 11 décembre 2013 :
Aux termes d'une enquête menée auprès de 866 médecins de famille néerlandais, 10 % d'entre eux ont avoué qu'il leur arrive d'administrer des doses de morphine ou de dormicum bien au-delà des posologies recommandées en vue de hâter la mort d'un patient. Pour la presse néerlandaise, ces réponses sans fard au questionnaire proposé par une émission de télévision (« Altijd wat » de NCRV) et une revue médicale, Medisch Contact, sonnent comme la fin d'un tabou.
(...)Pour Agnes van der Heide, professeur en soins de fin de vie, cette nouvelle donne n'est pas totalement inatttendue, même si elle ne s'attendait pas à de tels chiffres. « Cela ne m'étonne pas. Nous savions déjà que les médecins installent parfois une sédation palliative en vue de hâter la fin. Qu'ils le fassent en administrant des doses de médicaments plus élevées que ne le prévoient les directives et qu'il l'avouent désormais, c'est nouveau. »
Au pays de l'euthanasie, donner la mort est banal...
Le Royaume-Uni veut exercer une plus grande surveillance des sédations terminales...
Sur le blog de Jeanne Smits du 17 juillet 2013:
(...)Le protocole de « fin de vie » connu sous le nom de Liverpool Care Pathway, reposant sur la sédation « terminale » ou « palliative » devrait être abandonné d’ici à l’automne, aux termes d’une enquête parlementaire qui a mis en évidence les abus liés à la procédure, rapporte LifeSite.Le LCP, « parcours de soins de Liverpool », prévoit notamment le retrait de l’alimentation et de l’hydratation couplée à une sédation profonde continue si cela est jugé conforme aux « meilleur intérêt » du patient souffrant d’une maladie incurable.Dans les faits, de nombreux médecins et proches de patients ont affirmé ces dernières années que le parcours est volontiers appliqué à des patients qui ne sont pas en fin de vie, sans concertation avec la famille, son utilisation constituant parfois ou fréquemment, selon les sources, une euthanasie lente.L’enquête parlementaire, sous le titre « Davantage de soins, moins de parcours », met en avant les cas de soins et de prises en compte des symptômes inadaptés ou insuffisants, et un recours systématique et sans humanité à ce protocole qui cause la mort dans les 29 heures, en moyenne.Ce sont les journaux tabloïdes plutôt conservateurs qui ont fait éclater le scandale en donnant la parole à des proches outrés de voir leurs proches poussés vers la mort alors qu’ils auraient pu vivre encore pendant une durée indéterminée.Le Parlement a alors joué son rôle, et il n’a pas démenti la crainte et l’indignation des proches des malades. Norman Lamb, ministre qui a commandé l’enquête, l’avait fait en expliquant qu’il avait été personnellement « horrifié » par les souffrances dont témoignaient les proches qui avaient perdu un être cher par le LCP.Il fait maintenant état de cas où le protocole fonctionne bien, mais assure qu’il y a « trop » d’exemples où les soins et les relations avec les patients et les proches ne sont pas bons : « Cela doit changer », a-t-il dit, invitant les médecins et soignants à ne pas attendre la mise en place de directives pour remettre en cause leur façon de travailler et pour revoir sur tous les plans les cas des patients actuellement « soignés » par selon le LCP ou des protocoles similaires.L’un des membres de la commission d’enquête, Fiona Bruce, élue conservatrice, estime que la procédure est effectivement utilisée pour hâter la mort. Elle a de cela une expérience personnelle du LCP puisque ses deux parents y ont été soumis : son père, 83 ans, était entré à l’hôpital pour une maladie non identifiée qui l’avait laissé « faible et fragile ».C’est au hasard d’une rencontre avec une infirmière dans un couloir que celle-ci lui a appris presque en passant que son père n’allait pas très bien. « Il n’a pas longtemps à vivre. Nous le mettons sur le parcours de Liverpool. » Cela tombait mal : Mme Bruce avait vu sa mère mourir de déshydratation dans d’affreuses souffrances deux ans plus tôt, alors qu’elle avait été placée d’office sur le parcours deux à la suite d’une opération au cerveau, et en avait conçu un sentiment de culpabilité terrible. Pour son père, Mme Bruce s’est battue jusqu’à ce qu’on le réalimente et réhydrate. En janvier, cela faisait six mois qu’on l’avait emmené dans une maison de soins où il allait pour le mieux, bien soigné, mangeant avec appétit, et heureux de voir sa famille.L’enquête parlementaire aura révélé une multitude de mauvaises pratiques autour des soins apportés aux mourants : « Un manque d’implication et de compassion, manque de personnel bien formé, aucun accès à l’information adéquate à propos des soins palliatifs en dehors des heures de travail de 9 à 5 du lundi au vendredi », a déploré Lady Neuberger, à la tête de l’enquête.On peut espérer que les choses changent au Royaume-Uni dès lors que l’enquête parlementaire aura donné lieu aux changements qu’elle réclame : il ne sera plus question du LCP mais d’un « plan personnalisé de soins appuyé sur des directives de bonnes pratiques insistant sur la condition individuelle des patients et impliquant un praticien expérimenté qui sera nommément responsable de sa mise en œuvre. »Est-ce à dire que l’utilisation euthanasique des protocoles de sédation palliative sera exclue ? Au vu de l’état actuel du dossier, il me semble que non : la pratique n’est pas bannie d’office. En exigeant davantage de communication avec les proches, en laissant au corps médical la dernière décision, on peut arriver à des cas comme celui de Vincent Lambert et son euthanasie lente par consensus, si l’on peut dire.Mais l’intérêt du coup de frein parlementaire est d’avoir à la fois souligné la réalité de cette activité euthanasique dans les hôpitaux anglais, et d’avoir montré qu’elle vise, dans une proportion non déterminée de cas, des personnes qui ne sont pas sur le point de mourir. L’un des gros problèmes de ces protocoles est qu’ils reposent sur une prédiction du temps qui reste à vivre qui demeure très incertaine, de l’avis de médecins expérimentés.Mais l’ambiguïté de la sédation palliative ou terminale reste entière. Soit elle est utilisée à bon escient, pour éviter des souffrances inutiles liées à l’alimentation, ou lorsque celle-ci ne répond plus à son but qui est de nourrir ; pour alléger la douleur, aussi, quitte à hâter involontairement la mort ; soit elle est mise en place en fonction d’une « qualité de vie » jugée insuffisante, en vue de causer la mort : c’est alors une mise à mort volontaire, une euthanasie inacceptable dans tous les cas.