La guerre non déclarée contre les parents
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Le 28 février 1395, Isidore Glabas, évêque de Thessalonique, en Grèce du Nord, prononça un sermon dans lequel il commença par poser la question suivante :
« Que dois-je dire et comment dois-je considérer l’ampleur du malheur présent ? ... J’ai entendu le dur décret concernant nos êtres les plus chers, et je tremble comme quelqu’un devant un feu trop chaud pour en être approché, ou comme quelqu’un qui se trouve face à un escrimeur invincible. ... Mes lèvres se transforment en lamentations, mon esprit se voile d’un nuage de découragement et je suis presque fou. Mes yeux sont remplis de larmes et je ne peux plus supporter de voir mes bien-aimés. » (1)
Ce qu’il raconte ensuite est l’une des premières descriptions que nous ayons du devshirme (du mot turc signifiant « rassemblement »), également connu sous le nom d’impôt sur le sang : le tribut sur les enfants exigé des peuples de Roumanie, de Grèce et des Balkans. Tous les cinq ans environ, sur les terres chrétiennes de l’Empire ottoman, les garçons âgés de huit à quinze ans étaient « rassemblés » et les plus grands, les plus forts et les plus beaux étaient ramenés en Anatolie en tant qu’esclaves. Là, ils étaient convertis de force à l’islam et recevaient des noms musulmans. Ils étaient soumis à des travaux forcés pour les endurcir avant de suivre une formation militaire. Les meilleurs et les plus brillants rejoignaient les rangs privilégiés des janissaires, les troupes d’élite du sultan. Fanatiquement fidèles à leur nouveau maître, ils étaient utilisés pour soumettre leur propre peuple et conquérir de nouveaux territoires pour les Turcs. C’est ainsi que les fils de parents chrétiens ont contribué à perpétuer le régime qui les avait réduits en esclavage ainsi que les générations de garçons qui leur ont succédé.
Lire la suiteDes catholiques canadiens lancent une croisade de prière publique pour mettre fin aux mandats covid
Groupe de chapelet dans le cadre de l'initiative « Le Québec prie » à Beaumont.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note : Campagne Québec-Vie a lancé l’initiative Le Québec prie, avec un groupe Telegram pour s’inscrire ou indiquer le lieu d’un groupe de prière, ainsi qu’une carte pour trouver l’emplacement d’un groupe de prière à proximité. — A.H.
25 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Les catholiques du Canada se tournent vers la Sainte Vierge Marie en récitant chaque semaine le chapelet en public afin d'implorer son intercession pour la fin des confinements draconiens, l'abolition des mandats de vaccination COVID qui bafouent la liberté, et le rétablissement de la paix et de l’ordre dans les foyers, les villes et les provinces du pays.
La campagne de prière, organisée par Le Canada Prie, débute le mercredi 26 janvier, à 18 h. Les catholiques, partout dans le pays, prieront le chapelet en public lors de l’événement en des lieux désignés [par les participants eux-mêmes]* pour confier le pays à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer de venir en aide au peuple canadien.
La récitation publique du chapelet aura lieu chaque semaine, le même jour et à la même heure, jusqu’à ce que la crise soit résolue et que la paix et la liberté reviennent dans le pays.
« Le Canada prie, qui fait partie d’une initiative mondiale, a pour objectif immédiat de mettre fin au régime politique indûment restrictif et injuste mis en place sous le prétexte du covid, un régime qui rend obligatoires les injections contenant l’avortement et punit l’objection de conscience à ces injections par des amendes, des restrictions de mouvement ou la perte d’emploi », a déclaré Georges Buscemi, organisateur de l’initiative, à Campaign Life Coalition.
M. Buscemi a déclaré que la crise est devenue si grave que le moment est venu de « placer le domaine public sous la protection de la Sainte Vierge » en faisant « un acte public de prière et de témoignage de notre foi et donc en récitant le chapelet en public partout au Canada ».
Alors que le Canada a vu des figures protestantes et évangéliques héroïques comme le pasteur Artur Pawlowski et le pasteur James Coates lutter contre les mandats COVID, il y a eu très peu de résistance de la part des instances catholiques. Pour les catholiques qui cherchent à s’impliquer, cette initiative est la bienvenue.
L’initiative Le Canada prie fait suite à des initiatives similaires qui ont vu le jour un peu partout dans le monde, notamment en Autriche, où elle a vu le jour, et en Allemagne, en Suisse, en Italie, aux États-Unis, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal, au Liban, en Irlande, en France, en Espagne, en Croatie, en République tchèque et en Roumanie [ainsi qu’au Québec]*.
Lire la suiteLa Roumanie vote l’interdiction de l’idéologie du genre dans les écoles
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info) ― Photo : Freepik
Roumanie ― Le Sénat a voté mardi l’interdiction de l’enseignement de l’idéologie de genre dans les écoles et l’enseignement supérieur. L’amendement avait déjà été adopté par la Chambre des représentants et doit maintenant être signé par le président Klaus Iohannis.
Selon plusieurs médias roumains, malgré le vote de cet amendement par les deux chambres parlementaires, le président pourrait refuser de signer sa promulgation.
De son côté, le lobby LGBT roumain et international mobilise tous ses réseaux pour faire pression sur le président de Roumanie.
Une fois de plus, on peut observer qu’il n’est question de respecter la démocratie et le vote que lorsque les résultats vont dans le sens des éléments subversifs qui sapent une Nation.
Quelle est donc cette histoire de cintres ?
Par Ruth Robert (Campaign Life Coalition) — (Traduit par Campagne Québec-Vie)
L’un des nombreux arguments avancés par les pro-choix est que l’avortement sauve des vies. Oui, l’enfant meurt, mais si l’avortement n’était pas légal, les femmes continueraient à rechercher et à obtenir des avortements, peut-être au moyen de cintres, et mourraient donc en grand nombre. Étant tombé sur cet argument au cours de l’été, j’ai ressenti le besoin de souligner que la majorité des faits suggère que l’augmentation supposée de la mortalité maternelle due à l’avortement illégal est un mythe. L’avortement sur demande peut même davantage mettre en danger la vie des femmes. Cela cause certainement plus de décès au total.
Considérons la recherche publiée en 2012 qui a été faite au Chili sur le taux de mortalité maternelle du pays sur 50 ans. La mortalité maternelle a continuellement baissé sur une période de cinquante ans, même après que l’avortement y ait été rendu illégal. En d’autres termes, la légalité de l’avortement ne semble pas avoir d’impact sur les taux de mortalité maternelle. De même, l’OMS, l’UNICEF, le FNUAP et la Banque mondiale ont indiqué que les quatre pays qui avaient enregistré la plus forte baisse de leur taux de mortalité maternelle entre 1990 et 2008 étaient les Maldives, la Roumanie, l’Iran et le Bhoutan. Trois de ces pays avaient maintenu l’interdiction de l’avortement.
En outre, selon une étude menée en Finlande, où l’avortement est légal, le taux de mortalité des femmes qui ont subi un avortement au cours de l’année écoulée était quatre fois plus élevé que celui des femmes qui ont enfanté la même année. Le suicide figurait parmi les raisons d’un tel pic, ce qui laisse entrevoir la dévastation émotionnelle et psychologique que peut entraîner l’avortement. D’autres études menées appuient ces conclusions. Par conséquent, que le pays soit développé ou non, au mieux la légalisation de l’avortement ne contribue pas à faire baisser les taux de mortalité, et au pire il tend à les augmenter. Il est clair que la légalisation de l’avortement n’est pas une solution nécessaire [dans le sens où la fin justifierait les moyens], ni même sage, pour épargner aux femmes le risque de mourir.
Cela, peut-être, ne devrait pas être une révélation stupéfiante. Légaliser l’avortement signifie augmenter le nombre de femmes qui ont recours à l’avortement. Étant donné que l’avortement n’est pas sans risque (et qu’il peut également augmenter le risque de complications lors de grossesses futures), il n’est pas surprenant que la mortalité maternelle augmente. Qui sait ? Cette tendance pourrait peut-être contribuer à la tendance ascendante de la mortalité maternelle dans des pays comme le Canada et les États-Unis au cours des dernières décennies, en dépit des allégations d’amélioration des « soins de santé reproductive ».
Enfin, ceux qui se tiennent à la position de « pro-choix à contrecœur » en raison d’un désir de réduire les pertes de vie seraient encore mieux lotis en s’opposant à l’avortement. Selon les statistiques du Center for Disease Control and Prevention (CDC), 39 femmes seulement sont mortes des suites directes d’avortements illégaux l’année précédant Roe v. Wade [États-Unis], contrairement aux « milliers » qui seraient morts selon les militants de l’avortement. Cependant, des milliers d’enfants meurent chaque jour des suites d’un avortement légal. Peut-être qu’au lieu d’aider les femmes à tuer plus efficacement leurs enfants afin qu’elles ne soient pas « forcées » de se tourner vers les cintres, les pays devraient canaliser leurs ressources à l’élimination des causes qui pourraient conduire les femmes à une telle décision.
Les groupes de pressions LGBT se dressent contre le référendum visant à définir le mariage en Roumanie
Par Olivier Bault (Réinformation.TV)
L’internationale homosexualiste s’active, depuis le vote du Sénat roumain le 11 septembre, contre le référendum qui souhaite inscrire le mariage vrai dans la constitution (107 voix pour, 13 contre) demandé en 2016 par plus de 3 millions de citoyens, dans une Roumanie qui compte à peine 20 millions d’habitants. Lundi, la Cour constitutionnelle a validé le principe d’une consultation populaire sur ce sujet. Malgré le blocage opposé par le président Klaus Iohannis, pourtant classé officiellement à « droite », sous prétexte de ne pas vouloir se plier aux desiderata de « fanatiques religieux », le référendum aura donc finalement bien lieu, sans doute le 7 octobre prochain, et son résultat laisse peu de place au doute : la Coalition pour la Famille qui avait organisé la pétition, soutenue par l’Eglise orthodoxe (largement majoritaire en Roumanie), l’Eglise catholique (et notamment les Grecs-catholiques) et les Eglises protestantes, devrait obtenir l’inscription de la nature du mariage dans la constitution roumaine, comme c’est déjà le cas dans la constitution d’autres pays de l’ex-Europe de l’Est qui cherchent ainsi à se protéger contre les assauts du lobby gay et de ses puissants soutiens internationaux.
La Roumanie n’ayant pas non plus d’union civile pour les duos unisexes, elle a fait l’objet en juin d’un arrêt de la Cour de Justice de l’UE qui lui impose (de même qu’à tous les Etats membres de l’UE) de reconnaître les effets juridiques, en termes de droits de résidence du « conjoint » non citoyen d’un pays de l’UE, les effets juridiques d’un « mariage » entre personnes de même sexe contracté à l’étranger. Cet arrêt a donné une impulsion supplémentaire à l’organisation d’un référendum pour protéger le mariage et la famille dans la constitution du pays.
Lire la suiteLe Parlement roumain vote en faveur du mariage entre l'homme et la femme exclusivement
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Source de la photo : alyabozieva/Pixabay
Le mardi 11 septembre, le Sénat roumain a approuvé une proposition de référendum qui permettrait de modifier la Constitution de manière à déclarer explicitement le mariage comme étant l'union d'un homme et d'une femme.
Extrait d'Orthodoxie.com :
... Les sénateurs ont voté par 107 voix contre 13, avec sept abstentions, en faveur de l’organisation d’un référendum qui pourrait modifier la Constitution, qui stipule actuellement que le mariage est une union entre « conjoints ».
Ce vote intervient après que la Chambre des députés du Parlement a massivement approuvé la même mesure l'an dernier. Ce vote fait suite à la signature par 3 millions de Roumains d'une pétition demandant que la Constitution soit modifiée pour redéfinir le mariage comme une union entre un homme et une femme.
[...] Le code civil roumain interdit déjà les partenariats civils entre personnes du même sexe.
« Mariage » homosexuel : nouvelle offensive européenne contre la famille traditionnelle
Par Francesca de Villasmundo (medias-presse.info)
Marie-Christine Arnautu, député français au Parlement européen, conseiller municipal et métropolitain de Nice, dans un communiqué dénonce une nouvelle attaque par l’Union européenne contre la famille traditionnelle et félicite le nouveau ministre italien de la Famille pour sa défense de la famille naturelle :
« “Les mariages conclus à l’étranger entre des ressortissants roumains et étrangers de même sexe ne sont pas reconnus en Roumanie”. Ainsi est rédigé l’article 277 – § 2 du droit civil roumain. Cette disposition juridique d’un État ne reconnaissant pas le mariage homosexuel précise une chose qui devrait aller de soi : sur le territoire national, la loi du pays s’applique à tous. En Roumanie, fais comme les Roumains… Pour les démiurges de l’Union européenne, cet attachement à la famille traditionnelle est intolérable. Aussi, à défaut de pouvoir adopter un règlement européen imposant le mariage homosexuel, la famille étant de la compétence des États membres, c’est par le biais de la jurisprudence européenne qu’elle remet sur le “droit chemin” les pays récalcitrants.
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