La nouvelle présidente du Parlement européen compromet ses valeurs pro-vie
Roberta Metsola, nouvelle présidente du Parlement européen.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : European People's Party/Flickr
L’espoir que représentait la nouvelle présidente du Parlement européen pour le mouvement pro-vie n’était malheureusement qu’un mirage. Hier, lors de son élection, cette mère de quatre enfants a sacrifié ses convictions personnelles pour le pouvoir.
Lors d’une conférence de presse hier, Roberta Metsola a déclaré : « Le Parlement européen est sans ambiguïté sur tous les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Il a demandé à plusieurs reprises que ces droits soient mieux protégés. Le mois dernier encore, nous avons souligné que l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive est un élément essentiel pour parvenir à l’égalité des sexes et éliminer la violence sexiste. C’est la position du Parlement et je peux vous confirmer que je me suis engagée auprès de vous tous à ce que ce soit la position que je promouvrai et que j’ai déjà défendue lorsque j’ai été chargée, en tant que vice-présidente, de représenter la présidence du Parlement. »
Cette déclaration indique clairement un changement de position et une forte défense de « droits » qui ne sont pas des droits, puisqu’ils violent le droit fondamental à la vie.
Dans le passé, cette catholique pratiquante votait toujours contre les résolutions visant à promouvoir l’avortement dans l’UE, comme le note Jeanne Smits sur LifeSiteNews. Mais aujourd’hui, elle compromet son courage moral pour laisser place à une faiblesse diplomatique.
Le site Benoît-et-moi rapporte, « Sur l’avortement, la conscience, les combats et les convictions de Roberta Metsola ont été mis de côté, la position et le rôle ont pris le dessus : la nouvelle Metsola est abortiste et soutiendra ces résolutions parlementaires insensées qui mortifient des pays comme la Pologne et sa propre patrie, Malte, où l’avortement est interdit. »
Quant à l’avenir de l’UE, il risque de continuer dans sa descente vers la corruption de toute valeur humaine. Une dirigeante qui n’affirme pas publiquement les droits des enfants à naître et qui affirme publiquement au contraire les « droits » LGBT ne sortira pas l’UE de son injustice et de sa perversité ; loin de là.
La nouvelle présidente du Parlement européen est pro-vie
Roberta Metsola, nouvelle présidente du Parlement européen.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : European Parliament/Flickr
Le mardi 18 janvier, Roberta Metsola a été élue présidente du Parlement européen. Originaire de Malte, cette femme de quatre garçons est résolument pro-vie. « “Maman”, c’est le premier mot que Roberta Metsola utilise pour se décrire dans sa biographie Instagram », rapporte Médias Presse Info.
L’OBS affirme que Metsola, « s’oppose systématiquement depuis dix ans aux résolutions défendant le droit à l’avortement, dans la droite ligne de son pays, le dernier en Europe à interdire l’IVG. »
La première valeur énumérée dans les valeurs fondamentales de l’Union Européenne est la dignité de la personne humaine. La Charte des droits fondamentaux indique clairement que « La dignité humaine est inviolable. Elle doit être respectée et protégée », et que « Toute personne a droit à la vie. »
Si le Parlement européen dit avoir de telles valeurs, il n’est pas choquant que sa présidente adhère aux valeurs de la vie et de la dignité humaine. Pourtant, « Les convictions de cette mère de quatre enfants lui ont valu les critiques de certains de ses collègues eurodéputés. »
Bien qu’elle défende les droits légitimes de l’enfant à naître, la nouvelle présidente supporte malheureusement les « droits LGBT ».
Le Parlement européen priorise la dignité humaine tout en affirmant que « les droits des personnes LGBTIQ sont des droits humains » N’y-a-t-il pas là une contradiction frappante puisqu’accorder aux personnes LGBT le « droit » de vivre selon ces standards immoraux n’est que les priver de leur dignité humaine ?
Le mode de vie LGBT, un mode de vie immoral et contre-nature, n’est pas compatible avec la dignité à laquelle est appelé tout être humain. L’homme n’est pas qu’un animal ; l’homme est un animal rationnel qui est destiné à atteindre un idéal — une mission que n’ont pas les animaux — et ainsi à vivre selon la dignité humaine et non la bassesse animale promue par l’idéologie LGBT.