Les gains pro-vie obtenus lors du Congrès du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Les mouvements pro-vie du Canada ont activement travaillé à faire voter des résolutions et élire des candidats pro-vie lors de la convention politique du Parti conservateur du Canada (PCC), qui s’est tenu virtuellement du 18 au 20 mars 2021. Parmi ces organismes, Campaign Life Coalition (CLC) a œuvré dans tout le Canada et Campagne Québec-Vie (CQV) au Québec afin de rassembler le plus possible de délégués (les participants au congrès) et de candidats à l’exécutif national. Ceci ne fut pas sans embûche ni tracasserie de la part de la direction progressiste du parti.
Huit pro-vie à l’exécutif national du Parti conservateur
CLC a notamment réussi à faire élire six pro-vie à l’exécutif national du parti parmi ceux qu’il appuyait. Un autre pro-vie s’est fait élire en Ontario, tandis qu’un 8e candidat sur lequel on ne sait si on peut compter, mais qui paraît prometteur s’étant déclaré pro-vie devant un autre organisme, s’est également fait élire en Alberta : Pete Aarssen, Kara Johnson, Shir Barzilay et Bert Chen en Ontario ; Robert Boyd et Mani Fallon en Colombie-Britannique ; Colette Stang en Saskatchewan ; Amber Rudy en Alberta.
Cela représente huit pro-vie à l’exécutif national du parti sur les vingt que dernier compte, pour les quatre pro-vie seulement que cet organe comptait précédemment. Nous espérons donc que le rejet de candidats pro-vie ― que ce soit à la course à la chefferie, à la députation, ou simplement à l’exécutif national ― sera plus rare.
Le parti a créé bien des difficultés afin d’empêcher ses propres membres de participer d’une façon significative à ce congrès, rejetant sans raison la candidature à l’exécutif national de Ghede Malek qui poursuivit le parti en retours et obtint gain de cause !
Si le Québec n’a aucun candidat notoirement pro-vie, ce n’est pas faute d’efforts de la part de CQV, nous avons appuyé deux candidats, Richard Décarie et un autre qui désire rester anonyme. Mais la direction du parti a prétendu que les documents nécessaires à l’admission n’avaient pas été remis à temps, ce qui est tout simplement faux.
Lire la suiteErin O’Toole : sourd aux conservateurs sociaux, il fait les yeux doux au Québec et se comporte en tyran
Erin O'Toole.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Erin O'Toole/Flickr
Un de nos correspondants est délégué au congrès du parti conservateur du Canada (PCC). Voici son rapport.
La deuxième journée du congrès du PCC qui rassemble en ligne quelque 3500 délégués s’est terminée par un discours d’Erin O’Toole [...].
Erin O’Toole a déclaré que le Parti conservateur du Canada qu’il dirige depuis août 2020 doit « changer » s’il désire remporter les prochaines élections parce que le Canada a changé. C’est une vieille ficelle rhétorique, les circonstances changent toujours. Elle peut servir à justifier n’importe quelle politique : accompagner ce changement et donc abandonner ses anciennes valeurs ou lutter contre ce changement et revenir à une position plus ferme, plus conservatrice dans ce cas-ci. Pour le Parti conservateur du Canada, il s’agit toujours de courir après les libéraux et d’être moins conservateurs.
Dans un discours à ses militants, vendredi soir, M. O’Toole a déclaré que son parti peut battre les libéraux de Justin Trudeau […] aux prochaines élections, mais uniquement s’il change ses façons de faire et présente de nouvelles idées pour rallier les Canadiens.
O’Toole a déclaré que le parti doit faire plus que changer ses positions politiques — il doit également faire tout ce qui est en son pouvoir pour accueillir les Canadiens de toutes les origines raciales et ethniques et les membres de la communauté LGBTQ.
Manque de courage et de pédagogie
Le manque de courage d’Erin O’Toole était frappant, il semble se résigner à accompagner le mouvement que la gauche impose à la société. Il ne cherche pas à convaincre les Canadiens de la justesse des politiques conservatrices, à faire preuve de pédagogie, il n’envisage aucune mesure ambitieuse pour renverser la situation et promouvoir des valeurs conservatrices dans la société. Aucune ambition de déplacer un tant soit peu la fenêtre d’Overton vers la droite conservatrice sur n’importe quel sujet sociétal. Rien.
Lire la suiteÉpuration des conservateurs sociaux dans le Parti conservateur
Richard Décarie.
Communiqué de Richard Décarie ― Photo (côtés flous rajoutés) : MikePatton38/Wikimedia Commons
Cette affaire nous concerne d’assez près, puisque c’est Campagne Québec-Vie qui s’était chargé de remettre les signatures d’appui des deux candidats au Conseil national du Québec du Parti conservateur du Canada. ― A. H.
De plus en plus difficile d’être conservateur en 2021
J’ai récemment commencé à faire une apparition hebdomadaire à l’émission ThéoVox Actualités, tous les jeudis soirs à 19H00. Si vous n’avez pas vu l’émission depuis sa première il y a deux semaines, j’espère que vous commencerez à la regarder ICI.
Lors de mes deux dernières apparitions (le 4 mars et le 11 mars), j’ai discuté du contexte politique des 50 dernières années, expliquant les raisons pour lesquelles le Parti conservateur du Canada (PCC), désormais « liberal-lite », continue à évincer illégitimement et sans s’excuser, les candidats « vrais Bleus » conservateurs sociaux comme moi.
Si vous avez regardé l’émission, vous savez déjà que le PCC a illégitimement refusé ma candidature au Conseil national, comme il l’a fait pour d’autres candidats légitimes conservateurs sociaux à travers le Canada, dont un poursuit actuellement le Parti devant les tribunaux à cet effet.
Cependant, mon objectif personnel et principal demeure la défense et la promotion de nos valeurs conservatrices traditionnelles, pour le bien commun de notre société. Je vous invite donc à vous inscrire sur le site UNIONconservatrice.ca, le mouvement politique que j’ai fondé dans ce but précis.
Restons connectés, grandissons, et donnons à nos valeurs conservatrices traditionnelles une voix en dehors des contraintes imposées par les partis politiques.
Appuyez-moi pour défendre les familles, les enfants et les aînés, pour un gouvernement qui n’interfère pas dans nos vies, pour le droit de propriété, pour un système de justice efficace, pour le réalisme climatique et pour le bon sens en matière d’immigration et de culture.
Que Dieu bénisse notre action,
Richard DÉCARIE
Lire la suiteLeslyn Lewis plus de voix mais moins de points que MacKay et O’Toole au 2e tour, 12 % refusent de choisir entre Mackay et O’Toole
(De gauche à droite et de haut en bas) Derek Sloan, Erin OT'oole, Peter MacKay et Leslyn Lewis.
Par Pour une école libre au Québec
Voici les résultats (en anglais, nous sommes au Canada...) de l’élection à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC).
Quelques impressions :
- La conservatrice sociale Leslyn Lewis aurait bénéficié d’un seul entretien (moins de 2 minutes) à l’antenne de la CBC/Radio-Canada pendant cette campagne.
- Cette femme noire termine très fort, plus particulièrement dans l’Ouest (voilà qui met à mal quelques préjugés des gens qui pensent pour nous dans les médias avec nos impôts).
- Leslyn Lewis a eu plus de voix (60 316) que Peter MacKay (54 165) et Erin O’Toole (56 907), le transfert des voix de Sloan, autre conservateur social, vers Lewis étant très fort (plus de 63 %). Malheureusement pour elle, le système de points (par circonscription) a plus profité aux deux candidats de l’aile progressiste du PCC.
- Quelque 21 201 électeurs (soit 12 %) n’ont pu se résoudre à choisir entre les deux candidats progressistes à la chefferie. Il semble donc que le mot d’ordre donné par les instances de mouvement comme Campagne Québec-Vie ou Richard Décarie ait été en grande partie suivi. Rappelons que Richard Décarie a été éliminé d’autorité, sans explication, de la liste des candidats par la machine du parti bien qu’il ait amassé l’argent et les signatures nécessaires...
Quant à la couverture de la SRC de la course à la chefferie...
Rappelons d’abord que le réseau gouvernemental est obligé (par sa constitution) de couvrir ce scrutin, mais qu’elle n’a quasiment pas couvert la campagne conservatrice (la CBC et la SRC ensemble auraient fait un entretien de moins de 2 minutes avec Leslyn Lewis, rien avec Derek Sloan). Au début de la campagne, ces réseaux gouvernementaux ont surtout parlé de leurs deux favoris : le progressiste MacKay et le centriste O’Toole, ensuite ils ont nettement plus parlé des démocrates aux États-Unis.
Lire la suiteLe pro-avortement Erin O’Toole remporte la direction du parti conservateur malgré l’importance de l’effort pro-vie
Erin O'Toole.
Par Campaign Life Coalition ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Parti conservateur vient de terminer le décompte des voix tôt ce lundi. Le gagnant du troisième tour de scrutin est le pro-avortement Erin O’Toole, tandis que nos candidats pro-vie ont réalisé des performances étonnantes, représentant ensemble 35 % du total des votes au premier tour.
Bien que Lewis ou Sloan n’eût pas gagné comme nous l’espérions, ils ont néanmoins catapulté le mouvement pour la vie, la famille et liberté d’expression vers l’avant, tant au sein du Parti conservateur qu’à travers le pays. Derek Sloan a dépassé toutes les prévisions des experts, obtenant un impressionnant 14,4 % des points disponibles au premier tour de scrutin.
Dans le même temps, Leslyn Lewis a ébranlé les médias et la mainmise établie dans le parti, en remportant près de 21 % des points au premier tour de scrutin. La candidate pro-vie et pro-famille a également obtenu le plus grand nombre de points dans la province de Saskatchewan, battant O’Toole et MacKay.
Erin O’Toole doit son accession à la direction du parti au fait qu’il a obtenu une plus grande quantité de points allant d’abord à Lewis et Sloan lui que MacKay.
En raison des excellentes performances de Lewis et Sloan, pratiquement tous les experts des médias, qui ont couvert la course à la direction du parti sur les grandes chaînes, ont reconnu à plusieurs reprises que les conservateurs sociaux constituent un élément puissant et important de la base du PCC, que le parti ne peut ignorer.
Nous en dirons plus sur les résultats des élections et les performances de nos candidats pro-vie et pro-famille, pour l’instant, voici ci-dessous le communiqué de presse que nous avons publié juste après l’annonce des résultats.
Lire la suiteIl est temps de repousser cinquante ans de libéralisme : avortement, euthanasie, idéologie du genre, etc.
Photo : Pickpik
Voici un message de Richard Décarie, ex-candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada, en soutien à Derek Sloan candidat à la même course :
Il y a plus de cinquante ans, en 1968, Pierre Elliott Trudeau a présenté une loi pour légaliser l’avortement avec certaines limites.
En 1988, la Cour suprême du Canada a aboli toute limite à l’avortement, légalisant l’avortement sur demande.
Il y a trois ans, en 2017, le gouvernement de Justin Trudeau a légalisé l’utilisation de Mifegymiso pour provoquer des avortements par voie chimique et a présenté le projet de loi C-16 « en vue des expériences des personnes transgenres ».
En mars, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé une loi criminalisant la soi-disant « thérapie de conversion » au Canada.
Les élites libérales des médias et soi-disant « progressistes » de notre Parti souhaitent que des gens comme vous et moi restent silencieux et absents du débat public.
Pour eux, les conservateurs sociaux provie et profamille ne doivent être ni vus ni entendus.
Je pense qu’il est temps que le chef de notre Parti prenne une position ferme en déclarant clairement que « C’est assez ! »
Sans équivoque et sans se dérober.
C’est la raison pour laquelle Derek Sloan se présente comme chef du Parti conservateur du Canada.
Lire la suiteÉchouer à imposer le silence aux conservateurs sociaux
Communiqué de presse de REAL Women of Canada — Photo : Shutterstock
Les journalistes ne cachent pas leur parti pris en faveur des torys rouges dans leurs reportages sur la course à la direction du Parti conservateur. Leur objectif est d’éliminer la vision sociale conservatrice au Canada, qu’ils trouvent détestable, voire déplorable. Ils considèrent avoir le droit d’éliminer un à un les candidats sociaux conservateurs dans la course à la direction du parti conservateur en détruisant leur crédibilité. Ils veulent que les cinq [grands] partis excluent les valeurs sociales traditionnelles de leurs politiques et ne représentent que les opinions socialistes de la gauche. Il en résulterait un affaiblissement notable de la démocratie.
Le chef conservateur Andrew Scheer a été poursuivi sans relâche par les médias qui ont souligné ses prétendus défauts, le plus flagrant étant ses convictions catholiques romaines sur lesquelles il a fondé ses opinions [personnelles — pour ce que ça veut dire...]* sur le mariage et l’avortement.
Le candidat à la direction du parti, Richard Décarie, a été attaqué pour avoir tenu une position particulière sur les attirances envers le même sexe, contraire aux opinions des militants LGBTQ. Les opinions de M. Décarie peuvent toutefois être étayées par des études scientifiques pertinentes.
Il est significatif que ces journalistes aient décidé que le fait de défiler à la Gay Pride de Toronto constituât un test décisif pour accéder à la direction d’un parti conservateur possédant de nombreuses politiques familiales établies démocratiquement. Pourquoi les médias ne se préoccupent-ils pas des autres parades culturelles des minorités, comme le populaire Festival Caribana qui a lieu chaque été à Toronto ? Pourquoi cette discrimination ?
Le Comité organisateur de l’élection du chef du Parti conservateur (COEC) a rejeté la candidature de M. Décarie sans donner de raison.
Jim Karahalios a été le prochain candidat à être ciblé, sa candidature a également été rejetée, sans raison. M. Karahalios a fait appel de ce rejet devant la Cour supérieure de l’Ontario, sa plaidoirie devant être entendue le 15 mai 2020.
Un autre candidat social conservateur, Leslyn Lewis, est une avocate noire, ce qui place les médias dans une position délicate, puisque toute critique à son égard pourrait être considérée comme sexiste, raciste ou misogyne. C’est pourquoi elle a été épargnée par les médias.
Lire la suiteOù en est la course à la direction du Parti conservateur du Canada ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : taniadimas/Pixabay
Où en est rendue la course à la chefferie du Parti conservateur, seul grand parti canadien à tolérer (plus ou moins bien) les pro-vie et pro-famille en son sein ?
Si on remonte un peu dans le temps, vers le début de la course, Jean Charest, ex-premier ministre libéral et ex-chef du Parti progressiste-conservateur du Canada (PPCC—qui s’est fondu avec l’Alliance canadienne pour devenir le Parti conservateur du Canada—PCC), avait fait l’annonce de son intention d’embarquer dans la course à la chefferie. Du coup, le Québécois pro-vie Richard Décarie, qui a été impliqué pendant un certain temps dans les mécanismes du Parti, s’était lancé dans la course pour faire obstacle à M. Charest. Bien que ce dernier se soit désisté parce que le parti contenait, disait-il, trop de gens opposés à l’avortement et au « mariage gay », M. Décarie a continué dans la course.
À un point crucial de la course, la remise de 25 000 $ et 1000 signatures de membres du parti, conditions que M. Décarie remplissait, le comité organisateur l’a exclu sans explication, rejetant ainsi le pro-vie le plus expressif de la piste. Par la suite, ce même comité a exclu un autre candidat qui avait de quoi satisfaire aux exigences du parti lors de la dernière étape d’admission de la course, 300 000 $ et 3000 signatures : Jim Karahalios, dont on disait qu’il était pro-vie.
Maintenant, il ne reste plus dans la course que le député pro-vie Derek Sloan, l’avocate pro-vie Leslyn Lewis, le pro-avortement Erin O’Toole, et pro-avortement Peter MacKay (ex-chef du Parti progressiste conservateur du Canada). Tous ont rempli les exigences du parti et seront les seuls à paraître sur le bulletin de vote (à moins que les démarches de Jim Karahalios en cour pour se faire restituer sa place dans le course ne portent fruit, ou qu’il n’y ait d’autres exclusions surprises…).
Le comité organisateur de la course a pris plusieurs décisions pour faire face aux difficultés du dérangement coronaviresque. Il a tout suspendu, interdisant par exemple aux candidats de recevoir des dons jusqu’au 1er mai, date à laquelle il se penchera à nouveau sur la question de la course, afin de déterminer de nouvelles dates, reportant la date limite d’admission de membres électeurs du parti au 15 mai. Par contre, il n’a pas précisé si le vote (par la poste) serait reporté et si l’annonce de l’élection du chef ne serait pas tout simplement reportée à une date ultérieure au 27 juin, c’est-à-dire, en attendant que les bulletins de vote puissent être compilés, vérifiés, contrôlés, etc., ce qui fait dire à Derek Sloan, dans l’un de ses courriels aux membres du parti :
Si le parti s’attend à ce que les candidats cessent leur campagne et si le parti va empêcher les candidats de lever des fonds, eh bien le parti doit s’engager fermement par écrit que le vote sera vraiment retardé ! Jusqu’à maintenant, il n’y a pas d’engagement de leur part à retarder le vote.
Toutes ces manœuvres n’amèneront-elles pas Peter MacKay au pouvoir ?
Pour empêcher cela, il faut devenir membre du parti Conservateur du Canada avant le 15 mai. Si ce n'est pas déjà le cas, faites-le dès aujourd'hui.
Les candidats pro-vie à la direction du Parti conservateur ont rempli les conditions requises pour participer à la course
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Piqsels
Les trois candidats à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) reconnus comme pro-vie par l’organisme pro-vie Campaign Life Coalition (CLC) ont réussi à remplir toutes les exigences du comité organisateur, leur permettant ainsi de continuer dans la course et d’avoir leur nom sur le bulletin de vote le 27 juin, selon un tweet de CLC :
Les trois candidats pro-vie soutenus par CLC ont rempli les conditions requises pour que leur nom figure sur le bulletin de vote !
Ils ont récolté à eux trois 900 000 dollars, un exploit étonnant malgré le pouvoir établi dans le PCC qui essaye de contrecarrer les conservateurs sociaux.
Derek Sloan, député ontarien à la Chambre des communes (soutenu par Richard Décarie, ex-candidat québécois et pro-vie de cette course, qui s’est fait exclure sans explication par le comité organisateur), est prêt à appuyer s’il était élu les députés qui présenteraient des projets de loi d’initiative parlementaire contre l’avortement. Il s’oppose au projet de loi C-8 qui interdirait partiellement l’aide à rediriger l’attirance sexuelle, destinée aux personnes ayant une attirance pour les personnes de même sexe et qui voudrait s’en défaire ; et qui interdirait partiellement l’aide à rediriger ce qu’on appelle l’« orientation sexuelle », ou le sentiment d’appartenance à un sexe. S’il devenait Premier ministre, il couperait le financement fédéral de l’avortement à l’étranger. Il s’oppose à l’euthanasie, etc.
Leslyn Lewis est avocate et directrice associée d’un cabinet d’avocats de services exhaustifs (Lewis Law professional corporation). Dans ses projets on trouve l’interdiction de l’avortement sélectif selon le sexe, l’arrêt du financement fédéral de l’avortement à l’étranger, le financement de centres d’aide aux femmes enceinte.
Chose curieuse, sur son site de campagne où elle se présente, on peut voir la phrase suivante, « Je crois dans la séparation de l'Église et de l'État », ce qui est pour le moins surprenant de la part d’une chrétienne pratiquante. Qu’est-ce que la séparation de l’Église et de l’État ? Si l’on sépare l’apport de l’Église dans les décisions que prend l’État, il s’ensuit que l’État ne base plus ses décisions selon la doctrine de l’Église (disons catholique) mais selon ce qu’il considère être la raison. C'est donc que l’Église n’a pas plus d’importance aux yeux de l’État qu’une autre organisation inférieure à celui-ci. Donc, ni l’Église ni son enseignement n’aura de valeur pour l’État qui se considérera supérieur à celle-ci, puisque cette dernière devra se plier à toutes ses exigences. La séparation de l’Église et de l’État est en fait une inversion de soumission. Ce n’est plus l’État qui doit reconnaître l’autorité morale de l’Église, mais l’Église qui doit reconnaître l’autorité morale de l’État. Certes tous deux ont leur rôle respectif, dont celui de l’Église qui consiste entre autres à définir la morale, ou ce que l’État doit et ne doit pas faire, et celui de l’État à agir conformément à cette morale dans l’usage de son pouvoir organisateur et coercitif.
Jim Karahalios, homme d’affaire, est également reconnu pro-vie par CLC, il laisserait les députés déposer des projets de loi.
Canada : projet de loi libéral criminalisant la thérapie réparative (aide à sortir de l’homosexualité)
Justin Trudeau, premier Premier ministre du Canada à parader dans un défilé gay.
Par Pour une école libre au Québec
Le gouvernement de Justin Trudeau (ci-contre) a déposé un projet de loi en chambre (C-8) qui vise à criminaliser ce qu’il appelle les « thérapies de conversion » et leur publicité. Le Sénat a proposé un projet de loi similaire, mais plus bref (S-202).
Thérapie de conversion
Définition de thérapie de conversion320 101 Aux articles 320.102 à 320 106, thérapie de conversion s’entend d’une pratique, d’un traitement ou d’un service qui vise soit à rendre une personne hétérosexuelle ou cisgenre, soit à réprimer ou à réduire toute attirance ou tout comportement sexuel non hétérosexuels. Il est entendu que la présente définition ne vise pas les pratiques, les traitements ou les services qui se rapportent :
a) à la transition de genre d’une personne ;
b) à l’exploration ou à la construction de son identité.Thérapie de conversion forcée
320.102 Quiconque, sciemment, fait suivre une thérapie de conversion à une personne contre son gré est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.Thérapie de conversion : enfant
320.103 (1) Quiconque, sciemment, fait suivre une thérapie de conversion à une personne âgée de moins de dix-huit ans est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.[...]
Publicité de thérapie de conversion
320.104 Quiconque fait sciemment de la publicité pour offrir de la thérapie de conversion est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de deux ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.Avantage matériel
320 105 Quiconque bénéficie d’un avantage matériel, notamment pécuniaire, qu’il sait provenir ou avoir été obtenu, directement ou indirectement, de la prestation de thérapies de conversion est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de deux ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
[Avez-vous remarquez, ce projet de loi n’interdit pas la « thérapie de conversion » pour devenir homosexuel ?*]
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