Un tribunal français retire 6 enfants à une famille de dix enfants après un conflit sur la scolarisation dans des écoles catholiques
Quatres enfant de la famille Graham.
Par Dorothy Cummings McLean — Traduction par Jeanne Smits
Orne, France, 27 mai 2021 (LifeSiteNews) — Un couple britannique qui espérait voir un juge l’aider à régler un différend concernant la scolarisation de leurs enfants en France a été stupéfait de voir le tribunal décider plutôt de les placer dans des foyers d’accueil.
Les six enfants sont tous catholiques, et les deux petites filles — âgées de 9 et 10 ans — ont été placées chez un couple qui, selon leur mère, refuse de les emmener à la messe mais leur a appris « à faire des prières musulmanes ».
L’une des sœurs adultes des enfants a déclaré à LifeSiteNews par courriel que les quatre frères et sœurs majeurs sont « très choqués » par la saisie des six enfants mineurs, ajoutant que leurs plus jeunes frères et sœurs veulent simplement rentrer à la maison.
« Moi et mes frères et sœurs aînés sommes très contrariés par le fait qu’ils soient placés, et c’est très dur quand les enfants demandent : “Quand pourrons-nous rentrer à la maison ?”, et que nous n’avons pas de réponse », a déclaré Georgina Graham, 21 ans.
David et Clare Graham se sont établis en France en 2005 pour y trouver « une vie meilleure », ainsi que l’a expliqué Clare à LifeSiteNews. Comme la Grande-Bretagne faisait alors partie de l’Union européenne, les Britanniques étaient libres d’aller vivre et travailler en France. Le coût de la vie dans la campagne française étant moins élevé qu’au Royaume-Uni, les Graham pouvaient s’y offrir une maison plus grande.
À l’époque, le couple avait quatre enfants nés au Royaume-Uni. Aujourd’hui, ils ont dix enfants en tout, dont six nés en France. Les quatre aînés sont majeurs et deux d’entre eux, des garçons, sont en Grande-Bretagne. Deux des filles, âgées de 22 et 21 ans, vivent toujours en France et aident leurs parents à s’occuper de leurs quatre plus jeunes frères et de leurs deux petites sœurs. David a subvenu aux besoins de sa famille en continuant à exercer son métier de maçon en France, en effectuant des rénovations et en réparant des toitures, généralement pour d’autres Britanniques expatriés.
Alors que David, 55 ans, est sans religion, Clare, 51 ans, est une fervente catholique. Parce qu’elle s’est opposée aux « inepties » enseignées dans les écoles publiques (laïques) près de chez elle — et parce que ces écoles donnent des contraceptifs à leurs élèves, entre autres — les Graham ont retiré quatre de leurs enfants du système scolaire public il y a quatre ans.
Lire la suiteAustralie : attaque LGBT contre les familles chrétiennes
Par Francesca de Villasmundo (Medias Presse Info) — Photo : senivpetro/Freepik
Deux sentences historiques viennent d’être prises en Australie contre la famille aux mœurs chrétiennes. Deux sentences lourdes de conséquences pour les parents qui veulent éduquer leurs enfants avec des principes chrétiens.
Les familles chrétiennes risquent gros en Australie. Deux couples sont en procès parce qu’ils s’opposent à l’idéologie Lgbtqi politiquement correcte et exigent le respect de ceux qui croient en la nature humaine, aiment leurs enfants et font confiance à la sexualité biologique, selon la doctrine de l’Evangile.
Byron et Keira Hordyk, de Perth avaient demandé aux « Services à la famille » (Wanslea) en janvier 2017 de devenir parents adoptifs. Une évaluation formelle avait commencé et on a demandé au couple marié, qui ont déjà des enfants, comment ils réagiraient si un enfant placé chez eux en famille d’accueil était identifié comme LGBTQI. Les Hordyk ont ouvertement exprimé leur dévotion chrétienne et indiqué que l’homosexualité est un péché auquel on peut résister. Le couple a également suggéré qu’ils seraient en mesure d’aider l’enfant à surmonter sa confusion sexuelle et émotionnelle, ajoutant que leurs croyances n’entraveraient pas leur capacité à s’occuper d’un enfant en famille d’accueil.
En septembre 2017, les Hordyk ont reçu une lettre de Wanslea leur disant que leur demande avait été refusée parce qu’ils ne satisfaisaient pas à l’un des cinq critères prévus par le ministère pour les adoptants. Ils n’offraient pas de cadre de vie sûr à l’enfant. Wanslea a tenté par la suite de classer l’affaire. Les jeunes parents Byron et Keira Hordyk ont cependant pris la décision de dénoncer les torts qu’ils ont subis et les discriminations qui leur sont imposées, car si « nous n’avions rien dit à ce sujet, cela pourrait potentiellement nuire ou limiter la garde d’enfants par des personnes ayant les mêmes valeurs chrétiennes que les nôtres ».
Byron et Keira ont porté leur affaire devant le tribunal administratif de l’État, affirmant qu’ils avaient été victimes de discrimination en vertu de la loi sur l’égalité des chances dans l’État d’Australie occidentale. Mardi, à l’ouverture du procès, l’avocat de la famille Steven Penglis a déclaré que l’organisation aurait pu confier au couple n’importe quel enfant pour adoption, même un enfant que les services de soins eux-mêmes jugeaient « plus approprié ». Au lieu de cela, avec le refus de la garde, il y a eu une véritable discrimination contre les parents dont la seule faute est d’être, de croire et de vivre en chrétiens.
Lire la suiteAustralie : la police retire une enfant à ses parents parce que ceux-ci refusent qu’elle « transitionne »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel
La police australienne a retiré une jeune fille de 15 ans à ses parents, parce ce que celle-ci courrait, d’après le juge qui a ordonné cet enlèvement, le risque de se mutiler si ses parents persistent à refuser qu’elle « transitionne », rapporte LifeSiteNews :
La police a retiré la jeune fille de 15 ans de son domicile, le magistrat de la cour des enfants de l’État invoquant pour ce faire, dans une ordonnance de protection rendue en octobre, le risque qu’elle s’automutilât. La jeune fille, qui ne peut être nommée pour des raisons juridiques, aurait discuté du suicide dans des groupes de discussion en ligne.
Il est évidemment stupide de vouloir régler des problèmes psychologiques en faisant suivre à cette enfant un processus qui en soi est de la mutilation et de l’empoisonnement, et qui comporte forcément de graves problèmes psychologiques. LifeSiteNews continue :
Les parents, qu’on ne peut pas non plus nommer, se sont opposés à ce qu’ils ont qualifié d’intimidation des autorités à leur égard et sont en train de faire appel de la décision. Ils nient avoir maltraité leur fille.
« (Les autorités disent) que nous ne lui permettrons pas de changer de sexe, il est donc dangereux pour elle de revenir chez nous parce que nous allons la maltraiter mentalement — ils veulent que nous consentions au traitement à la testostérone », déclarait le père au The Australian dans un article publié le 28 novembre.
Peut-être une chance :
Les parents demandent un deuxième avis avant que les médecins n’injectent des hormones à leur fille et ne l’opèrent éventuellement pour la faire ressembler à un garçon. Les avocats qui représentent l’adolescente ont déjà entamé une procédure légale le 7 novembre dernier pour que les médecins commençassent à « transformer » la jeune fille afin qu’elle ressemblât à un garçon.
Les services de protection de l’enfance du pays auraient cependant accepté la demande des parents d’obtenir un deuxième avis médical, rapporte The Australian.
L’avocat des parents a rempli une procédure pour se porter en appel. Peut-être donc ces parents pourront-ils sauver leur fille de la « transition ».
Aider cette enfant à surmonter problèmes psychologiques d’automutilations et de suicide serait infiniment mieux que de la faire passer par un traitement barbare.
Saxe : l’État menace les parents qui ne remplissent pas un formulaire sanitaire quotidien
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Teddy Rawpixel/Rawpixel
La Saxe, ou État libre de Saxe, va jusqu’à menacer de retirer les enfants aux parents qui ne rempliraient pas un certain formulaire sanitaire quotidien à remettre à l’école de leurs enfants (encore une affaire d’hystérie coronaviresque). La menace de prendre les enfants, inscrite dans une lettre mentionnant le fameux formulaire, serait une « formulation malheureuse » affirme le ministre de l’Éducation de Saxe, selon Correctiv… On peut s’interroger sur ce que le ministère a bien pu vouloir signifier par cette « formulation malheureuse », comment peut-on parler d’enlever les enfants tout en voulant dire autre chose, ce n’est pas la sorte d’idée qui se retrouve par hasard dans un texte, il peut difficilement s’agir d’un quiproquo. Une intention pareille ne m’étonnerait pas venant de l’Allemagne, où l’école maison est interdite depuis les nazis et peut faire précisément l’objet du retrait des enfants. D’après une vidéo de Vlad Tepes :
Une lettre des autorités scolaires saxonnes adressée aux parents répand maintenant une véritable indignation.
La lettre concerne un formulaire de confirmation sanitaire que les parents doivent remplir chaque jour pour l’école de leurs enfants.
Le pire dans toute l’affaire n’est pas de remplir le formulaire, mais de ce que les parents soient menacés, s’ils oublient de le remplir ou s’ils ne veulent tout simplement pas le faire.
L’État de Saxe menace les parents avec une sévérité absolue s’ils ne se plient pas à ses exigences. L’école est obligée d’appeler les services de l’ordre public qui pourrait venir, et même, prendre les enfants à leur garde.
Oui, vous avez bien lu. Ils menacent vraiment d’enlever les enfants à leurs parents si ceux-ci ne remplissent pas ce stupide formulaire et ne le remettent pas à leurs enfants.
C’est maintenant que vous pouvez dire que le gouvernement est en train de devenir complètement fou.
Nous sommes constamment surveillés : avec qui nous allons dîner, où, quand. Maintenant, le gouvernement menace de prendre les enfants en sa garde. C’est complètement absurde. Au fait, il faut mentionner que les enfants ne représentent pas un groupe à risque. Mais le gouvernement agit comme s’il y avait un grand danger, dans le dessein de pouvoir brandir une excuse contre les parents qui verraient toutes ces mesures d’un œil critique, pour ensuite utiliser ce prétexte afin de les effrayer.
Mais comme il est dit dans la lettre : « Nous faisons cela pour la santé et l’éducation de nos enfants. » Ah oui, vraiment.