Mgr Samuel Aquila conduira une procession eucharistique autour d’un avortoir de Denver juste avant le vote sur l’avortement
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Aleteia Image Department/Flickr/Wikimedia Commons
23 octobre 2024, Denver (LifeSiteNews) — La procession eucharistique annuelle de Mgr Samuel J. Aquila, archevêque de Denver, autour du centre d’avortement de Planned Parenthood, aura lieu le 2 novembre, juste avant les élections américaines qui, au Colorado, comprennent un référendum sur un amendement radicalement pro-avortement.
« La possibilité d’exprimer nos valeurs sur la place publique et de défendre la vérité et la dignité de la vie humaine est l’une des bénédictions de la liberté dont parle notre constitution », a écrit Mgr Aquila dans sa dernière chronique pour le Denver Catholic. « En exerçant ces droits, nous nous engageons non seulement dans un effort politique, mais aussi dans un effort spirituel ».
La procession commencera à Marisol Health, de Catholic Charities of Denver, un centre de santé et de soutien pendant la grossesse, puis tournera autour de l’usine d’avortement de Planned Parenthood de l’autre côté du pâté de maisons, pour se terminer par une bénédiction et une messe dans le jardin de Marisol Health.
Dans une entrevue accordée à John-Henry Westen de LifeSiteNews, l’ancien « grand sorcier » satanique Zachary King a expliqué qu’une procession eucharistique avec le Saint-Sacrement, accompagnée de la prière du Rosaire, est l’une des quatre étapes clés pour réussir à fermer un établissement pratiquant l’avortement. Les autres étapes sont la prière et le jeûne, la réalisation d’un exorcisme catholique formel et l’offre d’une messe.
Lire la suiteLa Cour suprême de Floride autorise un référendum sur un amendement en faveur de l’avortement en novembre
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : Freepik
2 avril 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — La Cour suprême de Floride a statué lundi qu’une proposition d’amendement constitutionnel qui créerait un « droit » à l’avortement virtuellement illimité sera sur le bulletin de vote de la Floride en novembre.
Une coalition de groupes de gauche et pro-avortement appelée Floridians Protecting Freedom (FPF) a cherché à soumettre aux électeurs du Sunshine State, en novembre 2024, par référendum, une initiative déclarant qu’« aucune loi ne doit interdire, pénaliser, retarder ou restreindre l’avortement avant la viabilité ou lorsqu’il est nécessaire pour protéger la santé de la patiente, comme déterminé par le fournisseur de soins de santé de la patiente » ; avec une exception pour une disposition de la Constitution de Floride qui permet la notification parentale pour les avortements de mineures.
Ashley Moody, procureur général républicain de Floride, a recommandé à la Cour suprême de Floride de rejeter l’amendement, au motif que son libellé était si peu clair qu’il « ne satisfaisait pas aux exigences légales en matière de placement sur le bulletin de vote ». Elle a déclaré que l’amendement ne définissait pas son critère légal de viabilité, qui peut signifier « qu’une grossesse devrait continuer à se développer normalement jusqu’à l’accouchement » — ce que les médecins peuvent déterminer « généralement autour de 12 semaines » — ou signifier « qu’un bébé peut survivre en dehors de l’utérus — ce qui est actuellement le cas autour de 21 à 25 semaines de grossesse. »
Selon Moody, « le promoteur de cette initiative a choisi d’utiliser ce terme fréquemment déformé et mal interprété [...] pour augmenter les chances que cette disposition soit adoptée, car les sondages montrent que davantage d’Américains sont favorables à l’avortement au cours du premier trimestre et que ce soutien diminue de manière significative au fur et à mesure que la grossesse progresse ».
Lire la suiteLes électeurs irlandais ont refusé d’effacer la famille
Maria Steen.
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Gript Media/YouTube
Ce n’est pas une fin de semaine particulièrement faste pour l’établissement politique irlandais. Deux changements constitutionnels ont été rejetés par l’électorat, bien qu’ils aient été soutenus par tous les partis traditionnels — Fianna Fail, Fine Gael, les travaillistes, les Verts, les nationalistes du Sinn Féin — sans oublier les habituels experts et ce qu’on appelle le Conseil national des femmes (un organisme censé représenter les femmes). Le radiodiffuseur public, RTE, qui se trouve dans une position similaire à celle de la BBC après le vote sur le Brexit, est curieusement discret sur le résultat. Radio-Canada a adopté la même stratégie, un court reportage qui ne cite pas les chiffres du rejet massif irlandais et qui caricature le contenu de la Constitution irlandaise.
Les électeurs avaient la possibilité, comme l’avait indiqué le quotidien de gauche britannique le Guardian, de « moderniser la constitution irlandaise » dans la lignée des référendums de 2015 et 2018 qui ont approuvé le mariage homosexuel et l’avortement et « souligné la transformation laïque et libérale de l’Irlande ». Les électeurs ont massivement dit non, mais merci quand même.
Les clauses en question, très caractéristiques de la constitution d’Eamon De Valera de 1937, et qualifiées de « dépassées » par le gouvernement, déclaraient que « l’État reconnaît la famille comme l’unité naturelle, primaire et fondamentale de la société et comme une institution morale possédant des droits inaliénables et imprescriptibles, antérieurs et supérieurs à tout droit positif » et que « l’État s’engage à veiller avec un soin particulier à l’institution du mariage, sur laquelle la famille est fondée, et à la protéger contre toute attaque ». Le gouvernement voulait modifier la partie concernant la famille en disant : « qu’elle soit fondée sur le mariage ou sur d’autres relations durables » et omettre la partie concernant le fait que la famille est fondée sur le mariage. On voit le sens de la démarche.
Lire la suiteL’Irlande vote en faveur de la protection de la maternité et de la famille lors d’un double référendum retentissant
Par Paul Bennett — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : v.ivash/Frepik
11 mars 2024, Dublin (LifeSiteNews) — La fin de semaine de la fête des mères en Irlande, le public a rejeté massivement les propositions d’amendement de la Constitution irlandaise visant à redéfinir la famille, le mariage et la maternité.
À l’issue de ce scrutin historique, les électeurs ont rejeté massivement, à 67,7 %, le référendum sur la famille qui proposait d’élargir la définition de la famille pour y inclure les relations extraconjugales « durables », et à 73,9 % le référendum sur les soins, qui proposait de réécrire une partie de la Constitution de la nation dans un langage neutre du point de vue du genre. Le résultat du référendum sur le rôle de la femme au foyer représente le pourcentage le plus élevé de « non » de tous les référendums organisés en Irlande. Le comté de Donegal a enregistré le plus grand nombre de votes négatifs dans tout le pays, plus de 80 % des électeurs rejetant les amendements du gouvernement. Le taux de participation au double référendum a été de 44 %.
Maria Steen, qui a joué un rôle central dans les débats sur le référendum, a réagi à l’énorme victoire en déclarant à Gript News que la victoire du référendum était le « meilleur cadeau de fête des mères qui soit ».
Le résultat sans appel du double référendum a mis en lumière l’énorme décalage entre le gouvernement irlandais et la population.
Sur X (Twitter), le sénateur Ronan Mullen a averti le gouvernement qu’il devait « cesser de jouer à des jeux idéologiques » et qu’il devait « appuyer sur le bouton pause de ses politiques de guerre culturelle ».
Le 8 mars, les électeurs irlandais ont été invités à modifier des articles clés de la Constitution irlandaise de 1937 sur les questions de la famille et des soins dans le cadre d’un double référendum.
Lire la suiteLa Hongrie annonce un référendum sur la loi contre la promotion LGBT et la pédophilie
Parlement hongrois à Budapest, sur le Danube.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comofoto/Adobe Stock
7 février 2022, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — La Hongrie a annoncé la tenue d’un référendum sur une loi récente qui réprime la pédophilie et la promotion de l’idéologie LGBT auprès des enfants, alors que l’Union européenne a engagé une action en justice pour saboter la législation.
Le parti hongrois au pouvoir, le Fidesz, a déclaré le mois dernier que le vote aurait lieu le 3 avril, le même jour que les élections législatives du pays. Le premier ministre Viktor Orbán brigue un cinquième mandat et se présente contre un opposant pro-LGBT soutenu par les mondialistes.
La loi hongroise sur la protection de l’enfance, adoptée en juin 2021 et entrée en vigueur le mois suivant, interdit les thèmes LGBT dans le matériel scolaire et le contenu des médias, y compris les publicités. La loi interdit explicitement « le contenu qui dépeint la sexualité pour elle-même, ou qui promeut ou affiche des déviations de l’identité du sexe de naissance, le changement de sexe ou l’homosexualité ».
La mesure renforce également les sanctions pour pornographie enfantine, crée un nouveau registre des délinquants sexuels et limite l’éducation sexuelle aux organisations approuvées par le gouvernement hongrois.
Lire la suiteLa République de Saint-Marin légalise l’avortement par referendum
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : chika milan/AdobeStock
A Saint-Marin, le Oui à l’avortement remporte le referendum avec 77 % des voix. Avec 59 % d’abstentionnistes, dans un Etat où 98 % de la population se déclare catholique et grâce à une question qui peut être étendue à tous les cas, la République sérénissime de Saint-Marin a décidé qu’il sera possible d’avorter même jusqu’au neuvième mois, créant les conditions d’un « tourisme eugéniste » depuis l’Italie. Pour le moment, l’objection de conscience est exclue.
Dimanche 26 septembre avait lieu un referendum sur l’avortement à Saint-Marin. Le résultat annoncé à la télévision d’État est très clair : 59 % des citoyens vivant à Saint-Marin n’ont pas participé au vote ; le Oui à la dépénalisation et à la libéralisation de l’avortement a obtenu plus de 77 % du consensus, le Non un peu plus de 22 %. Une part importante des électeurs catholiques, 98 % des citoyens se déclarant comme tels, ont choisi de ne pas participer au vote.
La victoire du Oui oblige le Conseil général (parlement) et le Conseil des régents (gouvernement) dans les six prochains mois à suivre la volonté des citoyens et à approuver une loi qui la mettra en œuvre. Le texte de la question était très clair :
« Voulez-vous que la femme soit autorisée à interrompre volontairement la grossesse dans la douzième semaine de gestation, et aussi par la suite s’il y a danger pour la vie de la femme ou s’il y a des anomalies et des malformations du fœtus qui comportent un risque grave pour la santé physique ou psychologique de la femme ? ».
Le texte de la question ne laisse planer aucun doute : l’avortement libre toujours (bien au-delà de 12 semaines) y compris l’avortement eugénique. En effet : le « risque grave pour la santé psychologique d’une femme », pour un médecin favorable à l’avortement, est toujours diagnostiquable même lorsque l’enfant qu’elle porte est diagnostiqué avec une simple fente labiale, un spina-bifida, une trisomie 21… Tout cela sans considérer que le referendum reposait sur un mensonge : « l’avortement pour une mère en danger de mort était déjà possible » en République de Saint-Marin, comme l’indique le site Internet du comité « Uno di Noi » (L’Un de Nous).
Lire la suiteLa Suisse reconnaît par referendum le « mariage » homosexuel
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — La Suisse est le dernier pays européen à reconnaître officiellement le « mariage » homosexuel dans la loi, dimanche, lors d’un referendum.
« Les résultats officiels ont montré que la mesure a été adoptée avec 64,1 % des voix, tandis que plus de la moitié des électeurs l’ont approuvée dans chacun des 26 cantons, ou états, de la Suisse », a rapporté CBS News. « Le vote, qui a été préparé pendant des années, devrait permettre à la nation alpine de s’aligner sur de nombreux autres pays d’Europe occidentale et met fin à une campagne souvent tendue entre les parties rivales. »
Les partenaires de même sexe bénéficient d’une union civile depuis 2007, mais leurs liaisons seront désormais reconnues comme égales au mariage d’un homme et d’une femme.
La loi permettra également aux femmes lesbiennes de se procurer le sperme d’un donneur pour se féconder elles-mêmes, ainsi qu’aux duos de même sexe d’adopter des enfants.
« Grâce à cela, tous les couples seront à l’avenir traités de manière égale devant la loi : tous pourront contracter un mariage civil, avec les mêmes droits et obligations », a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter.
Les opposants conservateurs ont déclaré qu’ils espéraient que leurs efforts de sensibilisation pour empêcher le referendum conduiraient à une meilleure compréhension des méfaits de l’agenda LGBT.
« De notre côté, nous avons essayé d’attirer l’attention sur le problème central, celui des enfants et de la procréation médicalement assistée », a déclaré Benjamin Roudit, du Parti populaire chrétien-démocrate, selon CBS News. « Sur ce point, je pense que nous avons réussi à sensibiliser la population suisse et nous serons encore là lorsque d’autres démarches seront proposées. »
Lire la suiteVladimir Poutine signe la réforme de la Constitution russe qui définit le mariage comme l'union entre un homme et une femme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : wirestock/Freepik
Vladimir Poutine, président de Russie, a signé le 12 avril 2020 la réforme de la Constitution russe, approuvée par référendum en juillet 2020. Dans celle-ci, notamment, le mariage est défini comme étant l’union exclusive entre un homme et une femme, rejetant donc toute reconnaissance de « mariages » homosexuels ; l’adoption d’enfants par des homosexuels y est interdite ; et la « foi en Dieu » y est maintenant inscrite comme « valeur fondamentale ». Selon la FSSPX.News :
Ce jour-là, Vladimir Poutine signe avec solennité la réforme de la Constitution de la Fédération de Russie, approuvée par référendum à 78 % des suffrages exprimés, le 1er juillet dernier.
La momie de Lénine a dû faire un tour complet dans son mausolée : la « foi en Dieu » n’est plus « l’opium du peuple », mais est désormais promue au rang de « valeur fondamentale » de la Fédération de Russie, un socle sur lequel le droit est censé se fonder.
Mais il y a plus : dorénavant, il est devenu impossible à deux personnes de même sexe de se marier légalement, car la nouvelle mouture de la Constitution définit le mariage comme étant le fruit de « l’union exclusive entre un homme et une femme ».
[…] l’adoption d’enfants par des homosexuels est, elle aussi, devenue un délit.
Suisse : pétition de 59 000 signatures pour un référendum contre la loi permettant le « mariage gay »
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) ― Photo : PxHere
Le 12 avril, plus de 59 000 signatures ont été déposées pour réclamer un référendum (une votation) qui pourrait permettre d’annuler la loi qui autorise le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’adoption par des personnes de même sexe et la procréation médicalement assistée (PMA) pour des duos de lesbiennes.
A peine cette loi avait-elle été adoptée fin 2020, que trois comités référendaires se sont mobilisés pour l’annuler par référendum. Cette mobilisation s’est faite avec le soutien du parti UDC (Union démocratique du centre), de la Fondation pour la famille et du parti UDF (Union démocratique fédérale).
Le Réseau évangélique suisse SEA-RES, lui aussi opposé au mariage homosexuel, soutient ce référendum. « SEA-RES avait déjà exprimé son opposition au projet de loi lors de la consultation pour plusieurs raisons, notamment les conséquences négatives pour l’enfant s’il grandit sans mère ou sans père », a déclaré Marc Jost, son secrétaire général.
A l’opposé, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse soutient les revendications du lobby LGBT.
Ce qui est inadmissible, c’est le silence de la Conférence des évêques suisses. Le clergé catholique devrait soutenir toute initiative permettant de casser une loi inique dénaturant le mariage. Ce n’est hélas pas le cas. Honte à ces prélats qui trahissent une fois de plus la doctrine de l’Eglise.
La Nouvelle-Zélande vote l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (montage) : Freepik, macrovector/Freepik
Avec le référendum tenu le 17 octobre sur une loi permettant l’euthanasie dans certaines conditions (comme toujours…), 65,2 % des Néo-Zélandais, d’après les résultats provisoires du 30 octobre, ont ratifié la décision de leur parlement qui avait voté cette législation par 69 voix contre 51 en 2019 ; les résultats définitifs seront divulgués le 6 novembre ; la loi, elle, doit entrer en vigueur en novembre 2021.
Les conditions sous lesquelles l’euthanasie sera permise au pays des kiwis sont (bientôt étaient) similaires à celles que le Canada avait instaurées en 2015. La chose la plus probable qu’il puisse arriver, si les Néo-Zélandais ne reculent pas, c’est qu’ils libéralisent de plus en plus la pratique mortifère. Selon Gènéthique :
L’euthanasie sera dépénalisée pour les majeurs sains d’esprit souffrant d’une maladie incurable provoquant le décès en moins de six mois et dont la souffrance est « insupportable ». Plus précisément, le patient devra être dans un « état avancé de déclin irréversible de ses capacités physiques » et éprouver « une souffrance insupportable qui ne peut être soulagée d’une manière que la personne juge tolérable ». La demande devra être signée par deux médecins.
Il y aura, paraît-il, une clause de conscience pour les praticiens refusant de participer à l’euthanasie. En outre, s’il existe un doute sur la capacité mentale de la personne on fera appel à un psychiatre (mais qui en jugera avant le psychiatre ?). Sinon, autre particularité destinée à rassurer les Néo-Zélandais, ou à endormir leur défiance, les médecins et infirmières ne seront pas autorisés à entreprendre une discussion sur l’euthanasie avec les patients.
Déchéance de l’Occident…