Le pasteur Art Lucier en médiation avec le gouvernement du Québec pour annulation d’un événement jugé pro-vie
Art Lucier.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Thévox Actualités/YouTube
Dans l’émission de Jean-François Denis sur ThéoVox Actualités du 2 février 2024, le pasteur Art Lucier explique les tenants et aboutissants de l’affaire qui l’oppose au gouvernement du Québec.
Pour rappel, le ministre Caroline Proulx avait enjoint le président du Centre des congrès de Québec d’annuler un contrat passé entre la société d’État et Harvest Ministries International (HMI) pour un événement de dix jours parce que jugé pro-vie. Après acte — après que HMI eût fait remarquer que, bien que les membres de HMI fussent pro-vie, l’événement de nature religieuse n’avait pas pour but de parler de l’avortement mais, comme l’explique Art Lucier, d’apporter la « réconciliation entre les premières nations les Anglais et les Français » —, le gouvernement a refusé de reconnaître ses torts, Mme Proulx ajoutant qu’on ne pouvait laisser des pro-vie produire un événement dans une institution d’État.
HMI a engagé une poursuite contre le gouvernement du Québec et devait avoir une séance de médiation avec ce dernier le 6 février. Art Lucier a révélé lors de l’émission que le gouvernement avait précédemment proposé 100 000 $ pour que HMI cesse ses poursuites. Art Lucier a refusé, ce qu’il demande surtout c’est que le gouvernement reconnaisse avoir enfreint la loi et est prêt, si son protagoniste s’y refuse lors de la médiation, à aller en cour.
Art Lucier tiendra un point de presse aujourd’hui à 14 h pour rendre comptes des résultats des médiations et des actions à suivre.
À la demande de Jean-François Denis s’il viendrait à la première Marche pour la Vie à Québec, Art Lucier a répondu qu’il viendrait volontiers et qu’il inviterait certainement des Canadiens à se joindre aux Québécois pro-vie.
Un médecin québécois radié trois mois pour « mégenrage » — réactions
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Freepik
18 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Un médecin canadien a été interdit de pratiquer la médecine pendant trois mois pour avoir énoncé le fait biologique du sexe de naissance d’une patiente. Le Collège des médecins du Québec l’a radié, prétendant qu’il avait « mégenré » une femme biologique se disant transgenre et qui réclamait des injections de testostérone.
La décision récente, rapportée par La Presse, a conclu que le médecin montréalais Raymond Brière, qui a plus de 40 ans d’expérience, a eu une « attitude inappropriée et irrespectueuse » à l’égard de la patiente transgenre, qu’il a qualifiée de femme biologique lors d’une visite médicale en mai 2022.
La patiente, qui a enregistré l’intégralité de la consultation, a commencé par exprimer le souhait de « passer à l’étape suivante de sa transformation, la prise d’hormones ». La patiente avait déjà subi une soi-disant transformation sociale il y a un an en utilisant des pronoms différents.
Dr Brière a déclaré qu’il avait peu d’expérience avec les « personnes trans » et l’a prévenue « que la prise d’hormones mâles peut entraîner des comportements agressifs ».
Lire la suiteLe gouvernement du Québec dilapide 1,4 M$ pour financer 4 organismes pro-avortement
Billets de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : wirestock/Freepik
Le gouvernement du Québec a annoncé par le truchement de Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, et responsable de la Condition féminine, le financement de 1,4 million de dollars accordé à quatre organismes pro-avortement.
Les organismes en question sont SOS Grossesse, le mal nommé, SOS Grossesse Estrie, Grossesse-Secours inc. et l’immanquable Fédération du Québec pour le planning des naissances — branche québécoise de l’International Planned Parenthood Federation.
Mais à quoi va servir argent ?
Selon Radio-Canada, qui rapporte les propos de Mme Biron :
L’aide financière doit permettre, entre autres, « de renforcer la sensibilisation et d’offrir de l’information neutre et véridique, fondée sur des données probantes, en matière de grossesse non planifiée ou de prévention des grossesses non désirées, ainsi que de soutenir les personnes faisant face à une grossesse non planifiée ».
Car, explique Mme Biron, soucieuse que l’infirmation du jugement Roe c. Wade survenu aux États-Unis ne se reproduise au Canada, et donc au Québec :
Lire la suite« Avec l’invalidation de l’arrêt Roe c. Wade aux États-Unis, je suis préoccupée par la protection du droit des femmes de choisir l’avortement. Au Québec, c’est un droit fondamental que notre gouvernement s’engage à préserver. C’est notre devoir de le garantir ».
Notre événement Étudiants pour la Vie Montréal
L'événement Étudiants pour la Vie Montréal du 26 janvier 2024.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Nous avons tenu cette année notre deuxième événement Étudiants pour la Vie Montréal le 26 janvier 2024, aux bureaux de Campagne Québec-Vie.
Une vingtaine de participants étaient présents, avec pour conférenciers Blaise Alleyne du Canadian Centre for Bio-Ethical Reform, Katie Somers du Toronto Right to Life et Johanne de Verteuil d’Accueil Grossesse, et avec la présence de Julia Bissonnette de la Coalition nationale pour la Vie.
Divers aspects du mouvement pro-vie ont été abordés lors des allocutions, dont l’apologétique pro-vie et l’aide aux femmes enceintes.
Cet événement était également destiné à rassembler les étudiants pro-vie pour qu’ils puissent établir des liens entre eux — objectifs que nous pouvons estimer remplis !
Un médecin de Montréal radié trois mois pour avoir « mégenré » un « transgenre »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock
Le Dr Raymond Brière, qui exerce la médecine à Montréal, s’est vu radié pour trois mois par le Conseil de Discipline pour avoir « mégenré » une femme se disant homme qui l’avait consulté afin d’obtenir un traitement hormonal de transition. Le Dr Brière purge également sa peine pour n’avoir pas redirigé la patiente vers un collègue.
Le Conseil de discipline déclare dans sa décision concernant le Dr Brière qu’un médecin doit respecter l’« identité de genre » du patient si celui-ci en fait la demande. La Presse rapporte :
Selon le Conseil de discipline, si un patient « estime que son identité de genre ne correspond pas au sexe figurant à son acte de naissance, il peut demander qu’on le désigne par l’identité qu’il exprime ; la rencontre médicale doit alors se dérouler dans le respect de cette identité de genre ».
Certes, le médecin a commencé à « mégenrer » la patiente, ce qui à mon avis ne constitue en rien une faute, suite à un désaccord entre eux sur un détail d’un possible processus de transition qui impliquait que la patiente a un corps de femme.
Détail curieux, s’il y a autant de détails sur l’affaire c’est que la patiente a enregistré la conversation. Pour quelle raison donc tenait-elle à enregistrer le Dr Brière qui était son médecin de famille depuis 2018 ? Si elle n’avait pas confiance en lui, pourquoi donc allait-elle le consulter ? Était-ce un piège tendu à ce médecin qui exerce la médecine depuis 40 ans ?
Lire la suiteDécès de Mélanie Lachance
Lâcher de ballons en hommage à Mélanie Lachance sur le terrain de l'église de Saint-Georges Ouest en Beauce.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : BeauceTV/Facebook
Mélanie Lachance, surnommée la « Fée Orange » par les nombreuses personnes qui la connaissaient, est décédée le 13 janvier 2024. Atteinte d'une récidive de cancer, elle aurait bien été euthanasiée à 13 h ce samedi comme elle l’avait planifiée longtemps d’avance, selon un message publié sur Facebook par une de ses filles, et selon ce qu’en rapporte Cool FM dans ses nouvelles en Beauce.
Dans son message, la fille de Mélanie Lachance, Elsy Nunez, adresse un adieu touchant à sa mère, lui disant combien elle l’aime et combien elle respecte sa décision. Cependant, elle exprime également son regret qu’elle soit partie et son désir qu’elle eût changé d’avis.
Et c’est bien là l’un des aspects pervers de l’euthanasie. Quand une personne meurt naturellement, c’est-à-dire des causes de sa maladie, les proches du défunt sont devant un fait qui ne pouvait être évité, la mort de l’être cher n’aura pas été de son fait ni du fait de personne, l’être aimé aura été là aussi longtemps que la vie lui permettait et ne laissera pas le sentiment d’avoir retranché de son temps à ses proches.
Lire la suiteLe gouvernement du Québec annonce un plan de 23,7 millions de dollars pour promouvoir l’idéologie LGBT
Par Carlos Prado — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
21 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Le gouvernement de la province canadienne du Québec a annoncé un financement de 23,7 millions de dollars pour lutter contre « l’homophobie » et la « transphobie ».
Le Québec est actuellement gouverné par le parti Coalition Avenir Québec (CAQ), qui a été qualifié de « centre droit » et de « conservateur ». Malgré cela, la ministre de la Condition féminine, Martine Biron, s’est engagée à financer le « milieu communautaire » LGBT et la supposée « reconnaissance de la diversité sexuelle et de genre ».
Mme Biron a déclaré que ce plan était destiné à lutter contre les discours haineux et à rendre le Québec plus ouvert et plus accueillant.
« Je veux que ce plan soit une réponse, une façon de travailler pour contrer la montée de la violence, la montée de l’intimidation, la montée de l’intolérance », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteLa première Marche pour la vie à Québec pour le printemps prochain
Hôtel du Parlement à Québec.
Par Carlos Prado — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Marc-Lautenbacher/Wikimedia Commons
21 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Au printemps prochain, les rues de la ville de Québec seront inondées par des manifestants pro-vie cherchant à apporter des changements culturels et juridiques à la fois à la province et, plus largement, au pays.
Le 1er juin 2024 a été fixé comme le jour de la toute première Marche pour la vie au Québec. Le président de Campagne Québec-Vie (CQV), Georges Buscemi, a déclaré à LifeSiteNews que la décision de lancer une nouvelle marche au Québec était basée sur le succès de la Marche pour la vie américaine.
« Il s’agit en fait d’une réaction à l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et à la fameuse question : “cela pourrait-il se produire au Canada ?” », a déclaré M. Buscemi. « Pendant ce temps, la gauche progressiste du Québec se demande : “comment empêcher que cela ne se produise au Québec ?” »
Lire la suiteL’euthanasie prochaine de Mélanie Lachance
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Serhii/Adobe Stock
Mélanie Lachance va bientôt mourir par euthanasie, le samedi 13 janvier, si tout se passe comme elle l’a planifié. Âgée de 42 ans et atteinte d’une récidive de cancer, elle a décidé de ne pas suivre un traitement anti-hormonal qui pouvait ralentir la progression de la maladie, mais aurait prolongé un état de santé pénible, et d’anticiper sur la mort. Elle s’était donné un an environ pour vivre toutes sortes d’aventures et de voyages avant de mourir.
Une chronique de La Presse nous la présente comme la mère attentionnée de deux filles, comme une femme généreuse qui tenait autrefois un foyer d’accueil, comme une femme forte qui fait face avec lucidité à la réalité de la mort, et comme une personne qui sait vivre et profiter de la vie.
L’auteur de la chronique, Rose-Aimée Automne T. Morin, assure que le parcours de Mélanie Lachance est « une véritable leçon de vie et de mort » :
Si tout va comme prévu, le 11 janvier prochain, Mélanie Lachance assistera à un concert d’Alexandra Stréliski avec une trentaine de ses proches. Deux jours plus tard, elle mourra. Dans notre société qui occulte la finitude, son parcours est une véritable leçon de vie et de mort.
Pendant le temps qu’elle s’est imparti, Mélanie Lachance a voyagé à Hawaï, Paris, l’Ouest canadien, sauté en parachute, été au Festival d’été de Québec, à Osheaga et à des dizaines de spectacles. Pour elle, sa « vie, c’est comme sept samedis par semaine ».
Lire la suiteOpération de charme pro-avortement du Parti conservateur au Québec
Pierre Poilievre et son épouse Anaida Poilievre Galindo.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran d'une vidéo de Global News/YouTube
Tout récemment, la firme de sondage Léger a produit les résultats d’une enquête auprès d’un échantillon de 1040 Québécois sur leur intention de vote. Le Parti conservateur a progressé de 3 points avec 25 % par rapport au dernier sondage Léger, tandis que le Bloc Québécois mène la danse avec 31 % et un point de plus, suivi des libéraux avec 28 % et un point de même. Le grand perdant est le NPD qui traîne avec 13 % et trois points de moins par rapport à octobre dernier.
Jean-Marc Léger commente ces résultats, soulignant les succès du chef conservateur Pierre Poilievre dans l’Ouest, dans l’Est et en Ontario. Le Québec où Poilievre progresse, selon Léger, serait le « dernier rempart » à l’avancée conservatrice. Ce dont aurait besoin Poilievre pour vaincre cette résistance, estime le sondeur, serait un bon lieutenant et une bonne équipe dans la Belle Province, rapporte Le Journal de Montréal le 6 décembre :
« Pierre Poilievre a commencé dans l’ouest, maintenant il performe en Ontario, il performe de plus en plus dans les provinces atlantiques. C’est le Québec qui est le dernier bastion de résistance, mais là il commence à performer [ici aussi] », a déclaré ce dernier.
« Si Poilievre est capable d’avoir un lieutenant et une équipe forte au Québec qui traduit son message en français, ça peut avoir un impact. C’est tout ce qui manque », a-t-il dit.
Or, ne voilà-t-il pas que TVA Nouvelles a publié le 11 décembre un article rapportant une entrevue avec Anaida Poilievre Galindo, épouse de Pierre Poilievre, qui tente de rassurer les médias et les Québécois sur les positions de son mari sur l’avortement, « On est pro-choix. On s’est prononcé là-dessus. Moi, je suis une femme issue du Québec, j’ai grandi ici. Pis ça fait partie de mes valeurs », assure-t-elle.
Mme Poilievre Galindo explique dans l’entrevue qu’elle une vraie Québécoise qui a grandi dans Hochelaga-Maisonneuve à Montréal :
Elle est arrivée au Québec avec sa famille lorsqu’elle avait huit ans. Elle habitait avec ses deux frères, sa sœur et ses parents dans un appartement de l’avenue Faribault.
« En un mois et demi, j’ai appris le français (...). On écoutait “La Petite Vie”! donc, on a tout de suite parlé le joual », mentionne-t-elle.
D’ailleurs, maintenant qu’elle est mère de famille, le français occupe toujours une grande place chez elle.
Ses enfants parlent en effet couramment le français et l’espagnol.
Parmi les conservateurs, à Ottawa, plusieurs voient Mme Poilievre Galindo comme un atout au Québec, ce que cette dernière confirme, elle sera au côté Pierre Poilievre lors de la future campagne électorale.
S’il fait de moins en moins doute que les conservateurs remportent les prochaines élections fédérales, il est malheureux que ses dirigeants, dans une tentative d’amadouer les médias et les électeurs qui les lisent, se fassent les garants de la culture de mort.