Artiste montréalais, Mayne Champagne compose une chanson pro-vie en réponse à Kendrick Lamar
Mayne Champagne.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
Suite au renversement de la décision Roe v. Wade en Juin 2022, un nombre d’artistes et musiciens à travers le monde se sont exprimés ouvertement au sujet de l’avortement. Parmi eux, Kendrick Lamar s’exclama « Godspeed for women’s rights » soit « Dieu est pour les droits de la femme » et « They judge you, they judge Christ » soit « S’ils vous jugent, ils jugent le Christ ».
C’est de cette façon qu’à la fin de sa performance de la chanson « Saviour » au festival annuel de musique en Angleterre, à Glastonbury, que Kendrick insinue que Jésus-Christ serait pour les droits de la femme à l’avortement. Furieux et préoccupé par cette hérésie, Mayne Champagne artiste montréalais, compose la chanson « Vanity » qui dénonce ce blasphème.
M. Champagne est un artiste hip-hop qui a subi une conversion importante dans sa vie. Le reportage de CBC news nous fait part qu’il a passé son adolescence à fuir les autorités et près de huit ans en aller-retour de la prison. Il vient récemment de déménager de Toronto à Montréal et nous avons eu le plaisir de discuter avec lui lors d’un entretien avec Campagne Québec Vie, le 10 août 2022.
Joanne pour CQV : Monsieur Champagne, qu’est-ce qui vous a inspiré à composer la chanson « Vanity »?
Mayne Champagne : J’ai composé cette chanson en réponse à la chanson de Kendrick Lamar qu’il a présenté au festival de Glastonbury. J’ai découvert son blogue en ligne et j’ai vu qu’il portait une couronne d’épines comme le Christ. Ensuite, j’ai réalisé qu’il essaie d’influencer le public en passant un message sur l’avortement et les droits de la femme. Il a laissé les gens penser que les droits de la femme sont plus importants que le droit des enfants à la vie. Je ne suis pas d’accord avec ça [...]. Je ne pense pas qu’il comprend l’amplitude de ce qu’il a fait. Il a fait croire à tout le monde que l’avortement était une question de droits de la femme, alors que c’est une question de vie ou de mort.
Lire la suiteValérie Plante supporte les drag queens pour la lecture de conte aux enfants à l’automne
Sébatien Potvin travesti en Barbada de Barbadès, lisant des histoire LGBT aux enfants à la Grande Bibliothèque à Montréal, le 3 mars 2018.
Par Joanne D'Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jennifer Ricard/Wikimedia Commons
L’automne s’en vient à grand pas et Barbada gagne son mandat. Après l’appui social de Valérie Plante sur la plateforme Twitter, Barbada racontera des histoires aux petits enfants l’arrondissement de Saint-Laurent à l’automne 2022.
Après l’annulation temporaire de l’heure du conte cet été, avec la drag queen connu sous le nom de Barbada de Barbadès, l’événement aura lieu le 5 novembre 2022 aux bibliothèques du Vieux-Saint-Laurent et du Boise.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Barbada est un travesti au nom de Sébastien Potvin. Il lit des histoires aux enfants du Québec depuis environ cinq ans — des histoires qui envoient le message : « qu'il n'y a rien de mal à être différent ». Mais, est-ce que c’est le seul message qu’il communique vraiment aux enfants ?
Puis, que cela signifie-t-il exactement « être différent » ?
Lors de son heure de conte à la bibliothèque de Pointe-aux-Trembles en février 2019, Barbada a demandé aux enfants s'ils savent ce qu’est un drag queen. Un petit enfant répond « t’es un monsieur, mais déguisé en madame ! ». Sébastien corrige l’enfant et lui dit «Je suis une drag queen […] Ça peut aussi être une fille qui se déguise en fille ». Le silence se repend dans la salle, puis il continue un peu névrosé « voyez-vous comment j’ai des cheveux, des gros cheveux, une robe multicolore, alors c’est ça une drag queen ! ». Je doute que les enfants aient compris cette explication, mais Sébastien continue avec la lecture de conte. Il lit un conte sur l’histoire d’amour entre deux garçons en support des unions homosexuelles. Controverse ou nouvelle normale ?
Selon Talar, éducatrice à la garderie Les Génies du St-Laurent, ce n’est pas une pratique commune d’aborder de tels sujets à un jeune âge. Les enfants peuvent être exposés à de tels sujets, mais beaucoup plus tard, selon elle. D’ailleurs, le dernier événement de Barbada en début juin à la bibliothèque de Dorval avait entrainé une vague de messages haineux sur les réseaux sociaux. Chers parents de banlieue, que se passe-t-il ? Avez-vous un problème avec un homme qui se déguise en femme soudainement ?
Lire la suiteLe pape François devant Justin Trudeau, le pro-avortement : la société a négligé ses « devoirs » envers les « enfants à naître »
Le pape François s'exprimant à la Citadelle de Québec, le 27 juillet 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/YouTube
28 juillet 2022, Québec (LifeSiteNews) — S’exprimant en présence du premier ministre canadien pro-avortement Justin Trudeau, le pape François a critiqué les « colonisations idéologiques » qui visent « les enfants à naître », et a défendu le rôle de l’Église dans la protection de la vie de « la conception à la mort naturelle ».
Le souverain pontife a fait ses commentaires à la Citadelle de Québec, où il a rencontré plusieurs dignitaires, dont Justin Trudeau et la gouverneure générale du Canada, Mary Simon.
Après un rituel païen de « smudging » qui faisait appel au « cercle sacré des esprits » [auquel le pape a malheureusement assisté, faisant scandale]*, François a prononcé un discours au cours duquel il a déploré une « mentalité colonisatrice » et évoqué la nécessité pour l’Église catholique de « promouvoir les cultures autochtones ».
Les « enfants à naître » sont les « oubliés »
Alors que le début de son discours était essentiellement consacré à la relation de l’Église catholique avec les peuples indigènes, François a ensuite abordé ce qu’il a décrit comme des « colonisations idéologiques » qui imprègnent la société moderne.
« Aujourd’hui encore, il ne manque pas de colonisations idéologiques qui contrastent avec la réalité de l’existence, étouffent l’attachement naturel aux valeurs des peuples et tentent d’éradiquer leurs traditions, leur histoire et leurs liens religieux », a-t-il déclaré.
La société moderne, remplie d’un sentiment de suffisance, « fait place à cette culture de l’annulation qui évalue le passé uniquement en fonction de certaines catégories actuelles », a-t-il déclaré.
Cela conduit à une « mode culturelle » qui néglige les « devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles de nos frères et sœurs », a déclaré François, y compris « les enfants à naître ».
« Ainsi s’implante une mode culturelle qui uniformise, rend tout identique, ne tolère pas les différences et se concentre uniquement sur le moment présent, sur les besoins et les droits des individus, négligeant souvent les devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles : les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître », a déclaré François.
Ils deviennent les « oubliés des sociétés d’abondance », a-t-il poursuivi, et sont alors « jetés comme des feuilles sèches à brûler ».
Lire la suiteUn Parc « Morgentaler » ne fait pas bonne impression auprès de 8 000 Canadiens
Par Joanne D'Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : satoru/Adobe Stock
Un parc de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve au nom de Beaujeu, risque de perdre son appellation qu’il porte depuis jadis. Son nouveau nom serait en l’honneur du Dr Morgentaler, décédé depuis 10 ans. Ce médecin, juif d’origine polonaise, a dédié sa vie à promouvoir une culture de la mort après avoir ouvert sa première clinique d’avortement à Montréal en 1968, tel qu’indiqué sur son site de clinique qui est toujours ouverte.
En 2022, voilà que l’arrondissement M-H-M considère qu’il vaut la peine d’être reconnu. C’est une idée de Karine Boivin Roy, collègue du conseiller du district de Tétreaultville, Julien Hénault-Ratelle. La raison? Le « bien » qu’il a apporté aux femmes en leur offrant plus de 80 000 avortements durant toute sa carrière et son soit dit succès en 1988 avec la Cour suprême qui décriminalise l’avortement.
Par contre, la pétition de James Schadenberg sur le site Citizengo.org ramasse plus de 8 000 signatures canadiennes qui sont contre cette idée. Le nom d’un lieu est important. Il agit comme témoin de l’histoire et véhicule de mémoire. La toponymie, soit l’étude des noms de lieux, permet de préserver le patrimoine municipal et la culture locale. Le nom d’un lieu communique également les valeurs de notre ville et jusqu’à présent, le parc Beaujeu communiquait l’histoire de l’honorable Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu.
Ce dernier était Seigneur de Soulanges et de la Nouvelle-Longueuil, officier de milice durant la guerre de 1812 et député en 1814. Ce serait faire affront à sa mémoire que de retirer son nom à ce parc.
De plus, en changeant le nom du parc Beaujeu pour le nom de Morgentaler, nous allons communiquer à la prochaine génération une histoire sombre d’un homme qui a commis 80 000 meurtres dans le ventre des mamans. Devrait-il vraiment être considéré comme un héros?
Pourquoi voulons-nous honorer ce qui devrait être déshonoré?
Le Collège des médecins du Québec retire l’échographie obligatoire avant la prescription de la pilule abortive
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Auparavant, pour la prescription d’une pilule abortive, une échographie était requise afin de déterminer avec le plus de précision possible l’âge de l’enfant à naître à tuer — ou détecter une possible grossesse ectopique.
Maintenant, en réponse à une lettre de 300 médecins qui réclamaient la levée de l’obligation de l’échographie, le Collège des médecins du Québec a retiré cette mesure — il faut dire que pendant la durée des mesures « sanitaires » les plus strictes, cette obligation avait été temporairement levée, sous prétexte de « difficultés d’accès ».
Parmi les raisons hautement scientifiques, qui conduisaient les médecins protestataires à demander l’annulation de l’échographie obligatoire, vient celle de la spécificité de la mesure au Québec, rapporte TVA Nouvelles :
« Il n’y a pas de raison que le Québec ait des lignes directrices spécifiques au Québec. On n’a pas des utérus distincts ici », s’exclame la Dre Geneviève Bois, médecin de famille et signataire de la lettre.
J’objecterais que si on fait plus mal ailleurs, ce n’est pas une raison pour faire de même ici.
Pour appuyer leurs prétentions, ils citent une étude censée démontrer selon eux l’inutilité de l’échographie — et par extension, de la consultation en personne — pour éviter des dangers autrement évitables. TVA Nouvelles rapporte :
Lire la suite« On s’est aperçu qu’on avait quand même des études très fiables qui démontraient des dizaines de milliers de femmes qui ont eu accès, par télémédecine, à l’avortement médical, et sans échographie, et que la procédure était très fiable avec des taux de succès de 98,99 pour cent. La science est là », affirme la Dre Diane Francoeur, directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Bonne Saint-Jean-Baptiste !
Saint Jean le Baptiste prêchant, par Mattia Preti.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : The AMICA Library/Wikimedia Commons
Campagne Québec-Vie vous souhaite une bonne Saint-Jean-Baptiste, tout spécialement aux Canadiens français dont c’est le saint patron attitré.
Qu’il nous garde dans la foi et ramène ceux qui s’en sont éloignés.
Qu’il nous inspire également le courage de témoigner jusqu’au bout, même si cela doit nous coûter la tête.
Témoignage d’une femme qui décida de garder son bébé dans une situation difficile
Témoignage d’une lectrice de Campagne Québec-Vie
Voilà je suis issue d’une famille un peu dysfonctionnelle de 5 enfants. Mon père a laissé ma mère seule avec 5 enfants…
À 22 ans je suis tombée enceinte et mon copain m’a quittée… J’avoue que j’étais déboussolée car j’étais en pleine jeunesse, je vivais seule avec ma mère dans la pauvreté et je me disais, je vais faire comment sans père pour mon enfant ? Ma mère m’a mis la main sur l’épaule et m’a dit : Dieu va t’aider…
Beaucoup même dans ma famille sont venus me voir pour insister que je me fasse avorter en me disant plein de choses comme : j’allais rendre cet enfant malheureux et moi aussi ! Malgré tout dans le fond de mon cœur je savais que je voulais le garder… Et j’ai décidé de l’offrir à Dieu !
Voilà aujourd’hui j’ai un beau fils de 34 ans qui est éducateur spécialisé et policier et surtout un enfant de Dieu… Je prie beaucoup depuis longtemps contre l’avortement… Si jamais mon témoignage peut servir, j’en rends grâce…
Les conservateurs se font envoyer une boîte de cintres par des pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrzej Tokarski/Adobe Stock
Les cintres, normalement, servent à suspendre ses vêtements, comme une chemise ou un manteau. Cependant, selon les pro-avortement, il servirait également de moyen d’avorter, employé par les femmes désespérées de ne pouvoir tuer autrement leur bébé, ces dernières mourant par conséquent d’une méthode aussi précaire — conte à dormir debout s’il en est d’hécatombe de femmes blessées, manque d’avortement légal et sécuritaire. Plusieurs études démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a pas davantage de décès maternels dans les pays où l’avortement est interdit ou plus restreint qu’ailleurs (il y en a même moins…), et par conséquent, que le cintre n’est pas employé comme méthode de « secours ».
Un groupe d’étudiants de Sherbrooke cependant s’en tient à la légende selon laquelle les femmes seraient assez insensées pour recourir à un moyen aussi dangereux. Selon Le Soleil :
« La criminalisation de l’avortement a longtemps été et est toujours une grande cause de morts dans plusieurs endroits du monde et ça force les femmes à se replier sur des moyens insalubres et barbares comme les cintres… »
Lesdits étudiants sont les expéditeurs d’un paquet de cintres métalliques au Parti conservateur — ils forment un groupe qui se veut quelque peu facétieux (du moins le croient-ils) et qui arbore le pseudonyme de « Duc de Sherbrooke ».
Leur geste est sensé ouvrir les yeux aux députés du Parti conservateur sur l’enjeu de l’avortement et les pousser à prendre officiellement position en faveur de l’avortement, pour contrer les pro-vie qui s’affirment dans la course à la chefferie du parti — le tout sur fond de trame d’une Cour suprême américaine qui pourrait annuler Roe vs Wade. Une lettre accompagnait le colis, selon Le Soleil :
« Il nous est inconcevable qu’une institution politique aussi importante que la vôtre soit incapable de s’entendre sur le fait que ce droit doit être protégé, peu importe le prix »
Que demandent-ils par là ? Qu’une seule opinion seulement soit possible au sein du parti, et celle en faveur de l’avortement ?
Les membres du Duc de Sherbrooke, ayant communiqué anonymement avec La Tribune, disent avoir consulté les quelque 1600 abonnés de la page Instagram du groupe sur la possibilité de poser un geste afin d’attirer l’attention sur la question de l’avortement, notamment dans la perspective de la fuite d’un document de la Cour suprême américaine qui laissait entrevoir la possibilité d’un renversement de Roe vs Wade. Selon Le Soleil :
« Cet événement a causé beaucoup d’angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles. La majorité écrasante de nos abonnés (86 %) voulaient que nous agissions dans ce sens. »
Des « angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles » ? Je ne saisis pas exactement. Craindraient-ils que les femmes devenues enceintes suite à un viol ne puissent plus se faire avorter ? Cela est hautement improbable aux États-Unis où la plupart des lois les plus restrictives sur l’avortement le permettent en cas de viol. Qu’ils soient rassurés ! Les femmes pourront encore tuer leur bébé si celui-ci a été conçu lors d’un viol (bien qu’il soit totalement innocent et que son existence soit une chose distincte du viol lui-même)…
Lire la suiteCase X acceptée au Québec : identité neutre et déni de réalité
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Une loi introduisant la case « X » a été adoptée mardi au Québec, un projet de loi qui avait été déposé par le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette en 2021.
Selon La Presse, « Les personnes qui ne se considèrent ni hommes, ni femmes, pourront désormais, en toute légalité, cocher la case “X” sur les documents officiels fournis par l’État québécois … Celles qui s’affichent non binaires au moment de donner naissance à un enfant pourront, si elles le désirent, s’identifier en tant que “parent”, plutôt que père ou mère de leur bébé. »
Tenter d’effacer une réalité biologique, et tenter de détruire un élément nécessaire à la stabilité de l’enfant sont les conséquences graves du projet de loi. Si le parent est désorienté au point de ne plus reconnaître qui il est, comment l’enfant pourra-t-il le regarder comme un modèle à suivre ?
Le projet de loi prend racine dans un jugement datant de 2021. Le juge Gregory Moore, qui avait rendu « caducs plusieurs articles du Code civil jugés discriminatoires » en janvier 2021 était d’avis que « le Québec devait faire en sorte d’éliminer toute forme de discrimination portant sur la désignation du genre dans les documents émis par le Directeur de l’état civil. On ne devait plus forcer quelqu’un à s’identifier comme homme ou femme », précise La Presse.
Mais la racine néfaste s’enfonce plus loin qu’un simple jugement, elle s’enfonce dans le déni de l’ordre naturel, d’un aveuglement volontaire face à la réalité. Et pour tout être humain c’est réellement une régression plutôt qu’une avancée que de nier volontairement la réalité. Comme le dit le Père Thomas Crean dans un article sur l’enseignement de Saint Thomas d’Aquin, « notre intellect est... un pouvoir fait pour appréhender la vérité ».
Avortements médicamenteux au Québec pratiqués par des médecins sans formation ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rocketclips/Adobe Stock
Le comité de veille en avortement du Québec a émis un communiqué de presse hier matin pour protester contre la persistance du Collège de médecins du Québec à maintenir les « restrictions inappropriées qui contribuent à limiter l’accès à l’avortement par médicaments au Québec ».
Selon le communiqué, « Le Comité de veille en avortement du Québec... a demandé le 27 avril dernier au CMQ de retirer ses exigences injustifiées qui obligent les médecins à suivre une formation théorique et pratique pour obtenir l’autorisation de pratiquer des avortements médicamenteux (AM), puis leur exigent de procéder à une échographie systématique préalable à l’obtention d’un AM. »
Le silence que le comité a reçu en réponse à leur protestation est « préoccupant » selon lui. Ce qui est peut-être plus préoccupant, c’est l’idée que les avortements médicamenteux devraient être pratiqués par des médecins n’ayant pas reçu la formation prescrite. Et après les féministes prétendent défendre la sécurité des femmes ?
Mais la première préoccupation qui devrait peser sur tous les Québécois et Québécoises, et tous les habitants du Canada, est le fait que l’avortement est encore légal dans un pays qui inscrit dans sa Charte des droits et libertés depuis 1982 « Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne. »
C’est cette injustice-là, l’injustice de l’avortement, qui est réellement préoccupante.
Pour Marie-Ève Blanchard, formatrice chez Les Passeuses (une entreprise qui est membre de la Fédération du Québec pour le planning des naissances) « Il est nécessaire de le dire et de le redire : des problèmes d’accès à l’avortement, il y en a ici, au Québec. L’implantation de la pilule abortive à la grandeur du Québec serait une solution pour améliorer l’accessibilité. »
Il est surtout nécessaire de dire et de redire que des problèmes de respect pour les enfants à naître, et un manque d’appui pour les femmes enceintes en difficulté, il y en a dans notre province, et dans notre pays ; et ces problèmes doivent être résolus.